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france - Page 30

  • Les électeurs centristes sont-ils aussi bêtes?

    Il parait, selon Le Figaro, que l’Elysée réfléchit sérieusement à une candidature de Jean-Louis Borloo pour éviter que les électeurs centristes ne votent au premier tour des présidentielles pour les écologistes voir pour le Parti socialiste. Le ministre de l’Ecologie et président du Parti radical serait chargé de créer un parti de «centre-gauche» et de se présenter au premier tour afin que la majorité ratisse large. Sans doute que pour cet acte de bravoure électorale, Jean-Louis Borloo serait récompensé par un poste de Premier ministre lors d’un deuxième quinquennat de Nicolas Sarkozy.

    Cette opération opportuniste et de récupération électorale ne peut miser principalement que sur la bêtise supposée des électeurs centristes! La ficelle est tellement grosse que l’on peut se demander quels sont les stratèges politiques qui l’ont proposée. Rappelons, néanmoins, que, déjà, lors des résultats des élections régionales, Jean-Louis Borloo n’avait pas hésité à déclarer sur le plateau de TF1 face aux leaders d’Europe-écologie, qu’il était plus écolo qu’eux. De là à ce qu’il vienne dire maintenant aux leaders centristes qu’il est plus centriste qu’eux…

    C’est sûr que M. Borloo a une certaine popularité auprès des électeurs socialo-écolo-bobos que drague depuis un certain temps François Bayrou. Mais ces électeurs ne sont heureusement pas l’immense majorité des électeurs centristes dont les valeurs sont un peu plus profondes que ces effets de mode.

    Du coup, le président du Parti radical affirme qu’il n’ira que si les partis issus de l’ancienne UDF sont avec lui. Sauf que pour que ceux-ci se rangent derrière sa candidature, il faudrait qu’il ait une légitimité centriste. Or, elle est aujourd’hui inexistante. S’il veut tenter de l’acquérir vis-à-vis d’autres personnalités qui, eux, la possèdent, il va falloir qu’il s’active en démissionnant rapidement du gouvernement et en choisissant un discours clair et net sur son projet centriste. Ce qu’il n’a absolument pas commencé à faire actuellement.

    Mais il devra aussi et surtout convaincre les électeurs centristes qu’il n’est pas un cheval de Troie de Nicolas Sarkozy. Car à la question posée en titre, non, je ne pense pas que ceux-ci soient des imbéciles. Et ils risquent de le faire savoir à tous ceux qui, de Borloo à Villepin, en passant par Juppé lorgnent vers leurs voix sans partager leurs opinions. François Bayrou pourrait être d’ailleurs de fort bon conseil pour eux…

    Le danger, c’est que ces initiatives ne fassent apparaître les partis centristes que comme des formations remplies d’opportunistes qui n’ont rien d’autre à proposer que de récupérer des voix pour la droite ou pour la gauche. Et on se demande si ces annonces n’ont justement pas pour but de déconsidérer les possibles candidatures centristes pour 2012 et la refondation d’un Centre uni et conquérant. Ce qui est réconfortant dans ces tentatives de déstabilisation et de récupération, c’est que la renaissance du Centre fait peur à la Droite et à la Gauche.

    Alexandre Vatimbella

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  • Jean Arthuis ou la légitimité du Centre

    Les appels du pied du Nouveau Centre (qui veut organiser un congrès de refondation avec lui) et des anciens centristes ralliés à l’UMP (qui veulent organiser des états généraux du centre avec lui) ainsi que les contacts amicaux gardés avec les centristes du Mouvement démocrate (qui rejoignent nombreux son parti, l’Alliance centriste) démontrent que, non seulement, Jean Arthuis a eu raison de mener depuis trois ans un combat pour l’union du Centre mais aussi qu’il est le seul aujourd’hui des leaders centristes à posséder cette légitimité nécessaire pour être l’animateur et le fédérateur de cette entreprise de refondation du Centre pour laquelle il a fondé avec ses amis l’Alliance centriste en juin 2009.

    «Comb ien de divisions?», vont demander immédiatement les cyniques (et les jaloux). Mais ici, il n’est nullement question de chiffres mais d’une vision et de valeurs ainsi que de fidélité politique. De ce point de vue, la légitimité de Jean Arthuis est évidente et peu contestable.

    Quand le sénateur de la Mayenne s’est lancé dans le combat l’année dernière en fondant l’Alliance centriste après avoir essayé vainement de refaire vivre l’UDF, peu ont cru en lui et des sourires condescendants venus du Nouveau Centre, du Mouvement démocrate et de l’UMP ont accompagné cette entreprise à laquelle il s’est voué entièrement par fidélité à ses idées et non pour une quelconque ambition personnelle.

    Bien sûr, l’Alliance centriste a eu du mal à trouver son rythme de croisière. Toutefois, il faut se rappeler que Jean Arthuis désirait prioritairement donner du contenu au nouveau parti avant de partir à la conquête des électeurs et de proposer aux centristes de se réunir sous une nouvelle bannière. Mais qui pourrait le critiquer sur ce point lorsque l’on voit l’actuel désert centriste en la matière et la déconfiture du Centre aux régionales du fait même d’une identité perdue et d’un message devenu inaudible parce vidé de son sens, cette société équilibrée et cette économie sociale de marché dont la France a tant besoin en ces temps difficiles.

    L’attention portée à Jean Arthuis est de bon augure pour la refondation centriste et prouve qu’il a bien une place centrale dans celle-ci. Néanmoins il ne faudrait pas qu’il se fasse phagocyter par des entreprises qui ressemblent parfois à des ambitions personnelles ou qui sont lancées pour récupérer uniquement cette légitimité à des fins électoralistes. Heureusement, Jean Arthuis n’est pas homme à se faire berner de la sorte. Il lui reste, sans doute, à se persuader qu’il est vraiment l’homme de la situation. En se demandant, par exemple, si quelqu’un pourrait prétendre être plus légitime que lui…

    Alexandre Vatimbella

  • La refondation centriste n’est ni pour la Droite, ni pour la Gauche mais pour le Centre!


    Après le désastre des élections régionales, on entend de drôles de choses à propos di Centre. Ainsi, beaucoup à droite rêvent d’un Centre reconstitué qui permettrait à Nicolas Sarkozy et l’UMP d’éviter la défaite en 2012… La Gauche, de son côté, espère qu’Europe Ecologie sera capable de tenir le centre de l’échiquier politique afin d’élargir sa base électorale et l’emporter à ces échéances présidentielles et législatives… Et les politologues et autres experts es-politique de relayer ces attentes avec le fameux discours de la «force d’appoint» en venant, en outre, doctement nous expliquer de quel côté le Centre peut faire pencher la balance dans deux ans. Si le Centre ou les électeurs du Centre ne sont utiles que pour faire gagner la Droite ou la Gauche, je conseillerais au Centre de ne pas se refonder et aux électeurs centristes de demeurer chez eu en 2012!

    Heureusement, la refondation de la famille centriste a un autre objectif bien plus noble que cette tambouille électorale, celui de réinstaller solidement sur l’échiquier politique une force consensuelle et du juste équilibre. Une force politique capable de réformer la société en profondeur tout en emportant l’adhésion de la population, de redonner du sens à la politique qui doit piloter l’économie, et non le contraire, pour que celle-ci soit au service de l’être humain tout en permettant aux forces créatives de pouvoir s’exprimer et faire bénéficier tout le corps social de leur dynamisme.

    De ce point de vue, on ne saurait trop mettre en garde les centristes. Ils doivent se méfier de leurs «amis» à droite et à gauche et suivre leur propre destinée. Après, quand ils auront posé les pierres de leur nouvelle maison commune, on verra bien qui a envie de faire alliance avec eux. Ici, on parle d’une vraie alliance. Pas d’une promesse de postes. D’un engagement sur des réformes et des politiques qui apporteront à la France ce souffle nécessaire afin de se réconcilier avec elle-même, avec l’Europe et avec le monde pour bâtir cette société plus libre, plus juste et plus solidaire du XXI° siècle.

    Si l’on a en tête cette ambition, alors, toutes les gesticulations électoralistes actuelles semblent bien mesquines. Et l’on gage que les centristes, qu’ils soient leaders, militants, sympathisants et électeurs ne se laisseront pas abuser par des appels du pied grotesques voire grossiers. Ils savent qu’ils sont porteurs d’une espérance qui n’est pas une chimère comme le prouve l’exemple actuel des Etats-Unis avec Barack Obama. Mais ils doivent se préparer à affronter l’hostilité de ceux qui n’ont d’autre but que de vidanger le Centre de ses voix et qui ne souhaitent surtout pas voir l’émergence d’une force centriste autonome et dynamique qui pourra imposer les termes de ses alliances nécessaires et non les subir.

    Car, dans une France où aucun parti, aucune pensée politique ne peuvent, pour l’instant, réunir une majorité d’électeurs sur son nom ou ses idées, la tâche du Centre est d’être, dans les années qui viennent, le pôle de rassemblement d’une force majoritaire et non la force d’appoint pour d’autres. Néanmoins cette ambition légitime passe, non seulement,  par une véritable offre politique mais aussi par un véritable courage politique des leaders centristes. Ces derniers doivent se comporter en personnes responsables et ne pas conduire leur camp ainsi que leurs idées à la bérézina que l’on vient de connaître à cause d’ambitions personnelles et d’égo démesurés. L’ambition personnelle n’est pas critiquable quand elle s’appuie sur une ambition politique qu’elle souhaite réaliser. Elle le devient quand elle est l’unique substance d’un combat  qui n’a plus de politique que le nom…

    Le Centre en France est à la croisée des chemins en cette année 2010. S’il emprunte le bon, il se reconstruira et pourra faire bénéficier le pays de sa vision consensuelle, de son humanisme et de la mise en place d’une vraie économie sociale de marché. S’il emprunte le mauvais, il abdiquera sa responsabilité historique devant les idéologies clientélistes qui ne peuvent que diviser la France au lieu de la rassembler. Et son chemin de crois risque alors d’être bien long.

    Alexandre Vatimbella

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  • Le Centre est mort, vive le Centre!

    Le Centre est mort, vive le Centre! Le scrutin régional a pourtant plus acté l’absence d’un vrai Centre dans l’arène électorale que sa disparition sur l’échiquier politique. Le Centre et le Centrisme n’ont jamais disparu ni, a fortiori, les électeurs centristes. Ce sont les politiques qui ont déserté pour leur grande part le Centre à la recherche de destins politiques promis par la Droite et la Gauche à ceux qui les rejoindraient. Mais ainsi que le savent les politologues, une élection se gagne au centre. Du coup, voilà que tout le monde s’intéresse à ce Centre et ces voix centristes qui vont compter double en 2012 lors de présidentielles et des législatives. L’indécente course aux voix centristes a commencé.

    De Villepin à Aubry en passant par Sarkozy et Cohn-Bendit, les amis du Centre sont nombreux et vont l’être de plus en plus. Cependant, comme le dit la fable, méfie-toi de ceux qui prétendent te vouloir du bien. Et elle pourrait ajouter, méfie-toi aussi et surtout de ta famille. Car voilà que soudain les cousins éloignés reviennent au galop pour toucher l’héritage sans que l’on sage toujours ce qu’il y a exactement derrière leur retour au bercail.

    Il y a là les «centristes» de l’UMP qui viennent, en quelques jours, de publier plus de communiqués que pendant presque quinze ans de ralliement à la Droite. Il y a les centristes du Mouvement démocrate qui recouvrent, aussi vite qu’ils l’avaient perdue, la mémoire, eux qui avaient oublié que le mot Centre existait autrement que pour masquer leur aventure à gauche. Il y a les centristes du Nouveau Centre qui retrouvent enfin un peu de leur âme vendue pour quelques strapontins.

    Quand aux Centristes qui n’ont pas bougé de leur Centre, ils assistent amusés mais aussi inquiets à ces ballets quelque peu opportunistes pour certains même s’il n’est pas de mise de douter d’une volonté franche et honnête de se retrouver entre gens de bonne compagnie et partageant des valeurs identiques. Le Centre est accueillant depuis toujours pour tous ceux qui libres et responsables veulent bâtir une politique de consensus, respectueuse, solidaire et tolérante.

    Le rapprochement entre l’Alliance centriste et le Nouveau Centre est la première pierre de cette reconstruction du Centre et la plus évidente. Mais elle ne constitue pas pour autant l’entier édifice centriste. Cette refondation de l’espace centriste doit être la plus large possible dès le départ, quitte même à devoir élaguer par la suite s’il y a lieu. Elle doit s’adresser à ceux qui se battent depuis des années pour rapprocher les Français et non les diviser. Il doit y avoir discussions, débats et réunions avec tous ceux qui veulent se rencontrer et se parler. L’idée est de bâtir un Centre fort et non plus fractionné, ce fractionnement qui fait tant plaisir à la Droite et à la Gauche ce qui leur permet de le laisser dans un état chronique de faiblesse et de tenter, lors de chaque scrutin, de récupérer les voix des électeurs centristes. La refondation du Centre se peut et ne doit pas se limiter à la fusion du Nouveau Centre et de l’Alliance centriste.

    Toutes ces sirènes qui veulent appâter les centristes actuellement, tant à droite qu’à gauche ne veulent qu’une chose, que les voix qui leur manquent pour remporter la présidentielle les rejoignent mais que le Centre demeure éparpiller, voire sous tutelle. Les vrais centristes, eux, ont compris que l’on récupérera ces voix que là où elles se trouvent, au centre et ce, grâce à l’indépendance de ceux qui portent les valeurs et les espoirs du Centrisme.

    Alexandre Vatimbella

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  • Quel leader pour le centre ?

     

    Y a-t-il un leader naturel et charismatique du Centre? La réponse est non. Et parmi les chefs de partis se réclamant du centre, François Bayrou, Hervé Morin et Jean Arthuis, lequel pourrait prétendre remplir ce rôle? Aucun. François Bayrou aurait pu être l’élu, lui qui a réussi à obtenir un score de 18,57% aux dernières élections présidentielles en tant que candidat de l’UDF. Mais il l’a dit lui-même, il n’est pas centriste et son désormais positionnement à gauche avec le Mouvement démocrate le disqualifie pour être un rassembleur de la famille centriste. Son dauphin d’alors à l’UDF, Hervé Morin tente de se placer pour occuper le siège mais la dépendance quasi-totale vis-à-vis de l’UMP de son parti, le Nouveau Centre, et son propre positionnement au centre-droit (il est plus un libéral qu’un centriste) n’en fait pas actuellement un postulant sérieux. Quant à Jean Arthuis, il répète partout qu’il n’est pas candidat au poste de leader de quoi que ce soit mais il se veut uniquement un réunificateur de la famille centriste. Le parti qu’il a créé, l’Alliance centriste, a d’ailleurs comme slogan le fait de «rassembler les centristes» mais pas de mener une politique centriste. Et puis, n’oublions pas que ses prises de positions en matière économique et financière sont plus proches des thèses d’Alternative libérale, le groupuscule néolibéral, que du MRP et de son centrisme social. De plus, aucun des trois que l’on vient de citer n’a un charisme propre à enflammer les foules…

    Peut-il y avoir un leader caché ou, en tout cas, un qui monte et qui va s’imposer dans les années qui viennent? Si l’on passe en revue les noms des possibles candidats, on s’aperçoit qu’ils sont très peu nombreux au jour d’aujourd’hui. Tout juste pourrait-on citer Jean-Christophe Lagarde, le député du Nouveau Centre de Seine-Saint-Denis et président exécutif du Nouveau Centre ou Jean-Louis Borloo, le président du Parti radical. Mais pour qu’ils remplissent le rôle encore faudrait-il qu’ils fassent preuve d’une indépendance politique et qu’ils bâtissent un discours centriste clair ce qui n’est pas encore le cas.

    Devant cette absence de figure charismatique, le Centre se trouve peu à même de se réunifier. Evidemment, tout va très vite en politique et il se peut très bien qu’une ou plusieurs personnalités se révèlent d’ici à l’élection présidentielle, Jean-Christophe Lagarde ou Jean-Louis Borloo pouvant en être (et même Hervé Morin), afin de porter une candidature unique du Centre qui soit autre chose qu’un simple témoignage ou qu’une simple volonté d’occuper un espace politique pour récupérer des voix. Si ce n’est pas le cas, les présidentielles de 2012 pourrait bien être une bérézina centriste.

    Peut-on, par ailleurs, dresser une sorte de portrait-robot d’un leader qui serait capable, à la fois, de réunir la famille centriste et de porter une réelle espérance politique auprès de la population. Au-delà des caractéristiques communes à tout chef charismatique, qu’il soit de Gauche, de Droite ou du Centre, celui-ci devra être capable de réaliser un délicat compromis entre les différences tendances centristes afin de bien positionner le parti ou la confédération de parti dont il serait le dirigeant au centre de l’échiquier politique. Reste que la tâche la plus importante sera de présenter un programme afin de réconcilier la France avec elle-même mais aussi avec l’Europe et la mondialisation.

    Réconcilier la France avec elle-même c’est la mettre en face de la réalité pour qu’elle avance et non la laisser dans ses chimères pour qu’elle recule. Et pas seulement sur le plan économique ou diplomatique. Une société qui se réfugie dans l’idéalisation d’un passé n’est plus capable de se prendre en charge et de porter un projet d’avenir aux plans économique, social et sociétal. Réconcilier la France avec elle-même, c’est refonder la démocratie autour des vraies valeurs que sont la liberté, la solidarité et la tolérance dans des institutions rénovées parce que représentatives de l’ensemble de la population. C’est également refonder l’économie autour d’une économie entrepreneuriale de la connaissance dont la finalité innovatrice est de créer les nouveaux produits, seule façon de s’insérer positivement dans une mondialisation et de la cogérer au lieu de la subir. Cette refondation doit s’accompagner d’une véritable pédagogie et d’une indispensable légitimation par l’ensemble de la population. Sinon, elle sera encore vécue comme une agression quel que soit sont bien-fondé.

    Cette tâche est immense. Elle va bien au-delà des échéances électorales. Cette réconciliation ne se fera pas en cent jours, ni en 110 propositions… Mais elle se fera avec – et non pas sans ou, pire, contre – toutes les Françaises et tous les Français qui veulent – comme dans d’autres pays démocratiques – participer à leur présent et à l’avenir qui se construit pour leurs enfants. C’est la première chose que doit comprendre le prochain leader légitime du Centre. Il devra être porteur d’un vrai projet pour le pays. Et il devra avoir le courage de gouverner en expliquant la réalité de la situation de la France mais aussi les formidables potentialités qu’elle possède et qui ne demandent qu’à s’exprimer.

    Un tel programme doit s’inspirer de ce juste équilibre indispensable pour construire cette société du respect, de la solidarité et de la tolérance que tous les grands leaders centristes ont porté et que le Centrisme de ce nouveau millénaire doit incarner absolument tel qu’un Barack Obama, par exemple, essaye de le faire aux Etats-Unis. Un tel leader existe-t-il aujourd’hui en France?

    Alexandre Vatimbella