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  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Adoption, PMA, GPA: l’enfant n’est ni un objet, ni une marchandise, ni un esclave

    Question: dans quel type de société un être humain est une marchandise que l’on peut acquérir et échanger, vendre et acheter, lui déniant la qualité de sujet pour en faire un simple objet?

    Il n’y en a qu’une: la société esclavagiste.

    Question: dans quel type de société les droits à posséder un être humain sont mis sur le même plan que les droits de l’être humain?

    Il n’y en a qu’une: la société esclavagiste.

    Dans le monde, la traite ou «trafic» d’être humains, une pratique encore largement pratiquée, en particulier d’enfants, est interdite et tombe sous le coup de la loi.

    Dans une démocratie républicaine, l’individu paré de son statut de personne, ne peut être l’objet de droits appartenant à quelqu’un d’autre mais uniquement être un sujet ayant des droits, les siens.

     

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  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Pourquoi la démocratie représentative? Parce qu’il n’y a pas mieux!

    Pourquoi la démocratie représentative et non directe, participative, délibérative ou autre qualificatif qui en changerait la nature?

    Non pas parce que c’est le meilleur système dans l’absolu mais parce que c’est le meilleur système qui peut être implémenté réellement et concrètement aux sociétés humaines actuelles et, peut-être futures.

    Parce ce que, pour qu’il y ait démocratie aujourd’hui dans lesdites sociétés, la forme représentative est le mieux à même, à la fois, de représenter la volonté des citoyens et d’être efficace.

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  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Gilets jaunes, exemple de l’autonomisation irresponsable des individus

    «Et moi, et moi, et moi», semblent dire en cœur les manifestants revêtus de gilets jaunes qui s’en prennent avec hargne et obscurantisme à un système dont ils veulent, «en même temps» qu’il les laisse tranquille (pas d’impôts) mais qui les materne totalement (plus de dépenses étatiques)!

    Car ils ne disent pas «et nous, et nous, et nous», parce que leur motivation est essentiellement leur intérêt personnel et non le bien de la communauté, ni même celui de leur voisin s’il n’est pas identique au leur, on le voit avec cette absence totale de tolérance vis-à-vis des opinions contraires (avec des journalistes pris à partie parce qu’ils ne seraient pas dans la «bonne ligne» éditoriale).

    Nous voilà donc dans un mouvement de foule caractéristique de la montée inquiétante et qui semble inexorable de ce que j’ai appelé, l’«autonomisation égocentrique assistée irresponsable irrespectueuse insatisfaite» de l’individu.

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  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Bonne année 2019 à l’Europe qui en a bien besoin!

    2019, l’année où l’Europe sombrera ou alors celle où, tel le phénix, elle renaîtra, non de ses cendres – elle n’est pas encore totalement consumée! –, mais d’un début de décomposition?

    Il est trop tôt pour le dire et, sans aucun, doute, les élections au Parlement européen de mai prochain donneront une idée forte sur l’avenir de cette Union européenne mal en point, il faut en convenir, attaquée de toute part, tant à l’intérieur de son espace qu’à son extérieur par les extrémismes et les populismes, par les démagogues, les autocrates et les dictateurs.

    Tout autant que le Brexit qui est, a priori, dans sa phase finale de mise en place qui devrait débuter en mars prochain avec la possibilité qu’il n’y ait aucun accord entre le Royaume Uni et l’UE, provoquant des inquiétudes face à un processus non-maîtrisé (mais qui serait, avant tout, un danger pour les Britanniques).

    Disons tout de suite, sans doute au grand dam de tous ses adversaires acharnés, qu’elle ne disparaîtra pas, non seulement, parce que les procédures gigantesques à mettre en branle pour solder les comptes prendraient des années, mais parce qu’il n’y a pas cette volonté parmi l’énorme majorité des pays qui la composent.

    En revanche, elle peut devenir une sorte de «machin», pour paraphraser le mot De Gaulle sur l’ONU, et se déliter de plus en plus dans les années à venir pour n’être plus qu’un club de rencontres aléatoires et avec de moins en moins de pouvoir, voire un conglomérat d’Etats dans l’enceinte duquel les pires penchants nationalistes s’affronteraient, rappelant la triste existence de la Société des Nations de l’entre-deux-guerres.

    Pour nous, humanistes, démocrates, républicains, centristes, ce n’est pas souhaitable, ce n’est pas acceptable.

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