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La France Réconciliée

  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. 30 ans après Berlin, nous sommes en train de reconstruire des murs

    La chute du mur de Berlin, c’était il y a trente ans, un 9 novembre 1989, dans l’euphorie, non pas que le système capitaliste avait terrassé le système communiste comme le prétendent les ignorants et les falsificateurs de l’Histoire, mais de la victoire de la Liberté, celle avec un grand L.

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  • De l’alliance objective de la Droite et de la Gauche pour détruire le Centre

    Comme nous l’explique avec clarté Wikipedia, «L'allié objectif est un concept de la théorie des jeux. Un individu A est l'allié objectif de l'individu B si A a intérêt à agir en aidant B, qu'il ait ou non une affinité envers B».

    L’alliance objective en politique est cette convergence d’intérêt qui va unir des courants et des partis qui se disent généralement concurrents ou opposés pour accomplir une action, pour soutenir ou, au contraire, s’opposer à quelque chose.

    La dernière en date, particulièrement emblématique de la haine de la démocratie républicaine libérale, fut celle entre l’extrême-gauche et l’extrême-droite – et notamment entre le Rassemblement national et La France insoumise – lors des épisodes aigus du mouvement de foule des gilets jaunes, alliance objective tout autant dirigée contre le gouvernement en place que contre le système démocratique.

    Celle dont nous voulons parler ici n’est pas seulement cette alliance des extrêmes pour abattre un système honni par eux mais celle qui unit la Gauche et la Droite contre le Centre depuis toujours quand ce dernier est la force principale du paysage politique à un moment donné (a fortiori lorsqu’il occupe le pouvoir).

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  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Les humanistes préfèreront toujours les droits de l’enfant au droit à l’enfant

    Il n’existe pas (encore) de permis pour devenir parent.

    La plupart s’en réjouira, certains estimeront néanmoins qu’un tel examen pourrait éliminer les bourreaux d’enfants et les irresponsables.

    Mais depuis que les humains sont les humains, la rencontre d’un spermatozoïde mâle et d’un ovule femelle suffit à créer un nouvel être.

    Et les couples hétérosexuels n’ont donc pas besoin de se voir délivrer un «droit à l’enfant» en règle général.

    En revanche, tous ceux qui ne peuvent procréer de cette manière (couples stériles, homosexuels, personnes seules) ont besoin de voir reconnu ce droit à l’enfant afin de mettre au monde un être grâce à l’intervention de la science médicale ou d’en adopter un.

    Un droit qui peut se discuter en regard de ce qui ne se discute pas: les droits de l’enfant.

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  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Populisme, extrémisme et terrorisme auront-ils la peau de la démocratie?

    Deux guerres mondiales n’ont pas réussi à tuer la démocratie, au contraire.

    Après le deuxième conflit, en 1945, la démocratie semblait même l’avoir emporté aux poings sur les totalitarismes criminels avec l’écrasement du nazisme, du fascisme et de l’expansionnisme nationaliste, militariste et raciste japonais ainsi que de tous les régimes autoritaires et dictatoriaux qui étaient leurs complices (à l’exception notoire de l’Espagne) puis, en 1989, par K.O. définitif après la chute du totalitarisme communisme en Union soviétique et de ses régimes satellitaires ainsi que de l’ouverture qui semblait alors inexorable de la Chine aux droits de l’humain malgré l’épisode de la place Tienanmen qui ressemblait plus à un soubresaut d’un régime moribond (ce qui s’avéra, malheureusement, une analyse totalement erronée).

    En outre, il semblait que cette même démocratie – grâce à l’aide des progrès scientifiques et sociétaux du XIX° siècle et de la première partie du XX° siècle qu’elle avait aidés à s’exprimer – avait eu la peau des fanatismes religieux et de leurs instincts de mort et de destruction au profit d’une vision humaniste de l’existence (et de la religion).

    Or, voici qu’un mélange indigeste de populisme, d’extrémisme et de terrorisme soit capable, sinon d’y parvenir, d’être un challenge aussi puissant que furent le fascisme, le nazisme, le communisme et la réaction fondamentaliste confessionnelle pour les démocraties républicaines.

    Comment cela est-il possible?

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  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Tienanmen ou la mort de la démocratie universelle

    1989 est cette année cruciale pour notre deuxième millénaire actuel où le monde a, tout à la fois, cru en la démocratie planétaire et vu ses espoirs en la liberté universelle se fourvoyer.

    Parce que 1989, c’est à la fois la chute du mur de Berlin, le 9 novembre, mais aussi la terreur qui s’est abattue sur la place Tienanmen de Pékin quelques mois auparavant, dans la nuit du 3 au 4 juin, tuerie d’une barbarie inouïe dont nous fêtons le triste trentenaire aujourd’hui.

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  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Les ombres ténébreuses de la dictacratie populiste menacent l’Europe

    Certains observateurs de la vie politique ont ressorti récemment un vieux concept des années 1950, «démocrature» (mélangeant les termes démocratie et dictature dans cet ordre), pour parler de ce que d’autres, à la suite de l’Américain Fareed Za-karia, ont baptisé de «démocratie illibérale» en réinterprétant sa définition (lui-mêmee ayant réinterprété celle de Pierre Ronsanvallon), notion impropre et improbable – puisque, par définition, la démocratie dans l’acceptation moderne de sa signification, est libérale par essence, protectrice des droits de la minorité et pas seulement liée à la tenue d’élections –, afin de caractériser cette chape de plomb avec laquelle les extrémistes populistes sont en train d’étouffer les démocraties républicaines dans beaucoup de pays de la planète et notamment dans l’Union européenne. Pour ma part, je préfère l’appellation dictacratie populiste.

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  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Non, Macron n’en fait pas «trop» pour la démocratie en Europe

    Une chaîne de télévision du service public s’est demandée si, pour ces élections au Parlement européen de dimanche, Emmanuel Macron n’en faisait-il pas «trop» puisqu’il a décidé de s’investir, comme lors de sa campagne présidentielle, contre la montée des extrémismes et des populismes et qu’il revendique sa mobilisation. Cette interrogation nous rappelle qu’il fut un temps, pas très lointain, où des journalistes ayant une conscience morale plus aiguisée, refusaient d’interviewer Jean-Marie Le Pen et sa clique séditieux haineux de la démocratie. Quelques années ont seulement passé et beaucoup de médias servent désormais la soupe au Rassemblement national et à la fille Le Pen. Pour cette élection, leur détestation d’Emmanuel Macron et du Centre va tellement loin que l’on réserve d’abord ses attaques à ceux-ci plutôt qu’aux boutefeux subversifs d’extrême-droite…

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  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Et si Macron n’avait pas été élu?

    «Le changement procure beaucoup d’anxiété» a expliqué Emmanuel Macron en parlant de la nécessité de changer nos comportements face à l’urgence écologique tant en matière de lutte contre le réchauffement climatique que pour le maintien de la biodiversité, tout en faisant allusion à ce changement, cette «révolution», qu’il portait durant sa campagne présidentielle de 2017, celle qui était nécessaire pour transformer le pays grâce à une politique progressiste, révolution et non réforme puisque, selon lui, cette dernière n’était pas dans l’ADN des Français. Aujourd’hui, alors qu’il fête les deux ans de son élection, on ne parle plus guère de révolution (heureusement) mais bien des réformes, celles qui ont déjà été faites et celles qui restent à mettre en place autour de ce désormais fameux «nouveau projet politique» pour le pays né dans le tumulte du mouvement de foule des gilets jaunes et des péripéties politico-médiatiques qui n’ont cessé de se succéder dans une volonté très claire d’abattre le pouvoir en place. Et Emmanuel Macron s’est même posé la question de la réforme: «Est-ce qu’il faudrait tout arrêter, je me suis posé la question, est-ce qu’on a fait fausse route?» Mais, avec beaucoup de lucidité, il a répondu: «Je crois tout le contraire. Les mesures n’ont pas été suffisamment rapides, humaines, radicales, mais je crois profondément qu’elles ont été justes». Reste que, comme beaucoup de ses contempteurs, de ses critiques et de ses ennemis, voire de certains de ses amis, il a failli oublier l’essentiel, le pourquoi de son élection.

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  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Oui, monsieur Macron, l’humain doit être au cœur du projet politique

    Emmanuel Macron a raison, il faut que «l’humain» soit «au cœur du projet politique» de la France. Il doit être au cœur de tout projet politique de toute démocratie républicaine partout dans le monde. C’est ce que dit le Centrisme, cet humanisme intégral, depuis toujours. C’est ce pourquoi luttent les centristes depuis toujours.

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  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Le nombrilisme, voilà l’ennemi

    Il ne faut pas confondre individualisme et nombrilisme.

    Le premier est une pensée de l’émancipation de l’individu, le deuxième est un comportement destructeur de la démocratie républicaine.

    La démocratie moderne ainsi que le progrès économique, social et sociétal depuis le début du XIX° siècle et après l’indépendance des Etats-Unis qui voit la création de la première – et imparfaite – démocratie moderne puis de la révolution française qui met à l’honneur la devise indépassable de la démocratie, «liberté, égalité, fraternité», et qui devient un phare pour tous les démocrates de la planète, a permis une montée de l’autonomie de l’humain qui est en soi une avancée majeure de la condition humaine.

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