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gauche

  • De l’alliance objective de la Droite et de la Gauche pour détruire le Centre

    Comme nous l’explique avec clarté Wikipedia, «L'allié objectif est un concept de la théorie des jeux. Un individu A est l'allié objectif de l'individu B si A a intérêt à agir en aidant B, qu'il ait ou non une affinité envers B».

    L’alliance objective en politique est cette convergence d’intérêt qui va unir des courants et des partis qui se disent généralement concurrents ou opposés pour accomplir une action, pour soutenir ou, au contraire, s’opposer à quelque chose.

    La dernière en date, particulièrement emblématique de la haine de la démocratie républicaine libérale, fut celle entre l’extrême-gauche et l’extrême-droite – et notamment entre le Rassemblement national et La France insoumise – lors des épisodes aigus du mouvement de foule des gilets jaunes, alliance objective tout autant dirigée contre le gouvernement en place que contre le système démocratique.

    Celle dont nous voulons parler ici n’est pas seulement cette alliance des extrêmes pour abattre un système honni par eux mais celle qui unit la Gauche et la Droite contre le Centre depuis toujours quand ce dernier est la force principale du paysage politique à un moment donné (a fortiori lorsqu’il occupe le pouvoir).

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  • Présidentielle USA 2016. La coalition Clinton veut réunir Centre et Gauche

    Dans son discours d’acceptation de sa désignation comme candidate du Parti démocrate à la présidentielle du 8 novembre, Hillary Clinton a voulu sceller une coalition entre le Centre et la Gauche.

    La centriste a d’abord abordé ses thèmes traditionnels

    Elle a martelé à plusieurs reprises son slogan «We’re stronger together» (nous sommes plus forts ensemble).

    De même elle a indiqué qu’elle serait «la présidente des démocrates, des républicains et des ‘independents’».

     

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  • Axe central: Macron, l’homme qui énerve les gardiens des temples

    Tant à droite qu’à gauche et au centre, Emmanuel Macron a d’abord été accueilli avec bienveillance.

    Puis il a été considéré avec un petit sourire moqueur aux lèvres avant de commencer à agacer.

    Aujourd’hui, le sentiment qui domine l’entière classe politique est plutôt l’inquiétude d’où une montée de l’agressivité qui va souvent de pair à son encontre.

    Car si certains prédisent un flop de son initiative En-marche – c’est-à-dire qu’il le souhaite ardemment! – c’est plutôt à un barrage anti-Macron que l’on assiste ces dernières semaines afin de contrer son ascension dans les sondages et la réalité même de l’espace politique qu’il veut incarner.

    C’est le cas, d’abord, chez les gardiens des temples que sont les partis politiques où le «Macron bashing» est désormais la règle.

     

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  • Présidentielle 2017. Les Français préfèrent un président du Centre à un de gauche ou de droite

    Selon un sondage Elabe pour Europe 1, les Français préfèreraient un président positionné au centre (16%) plutôt qu’à gauche (14%) ou à droite (13%) et surtout que très à droite (8%) ou très à gauche (3%).

    Mais c’est la proposition «ni à gauche, ni au centre, ni à droite» qui vient très largement en tête avec 45% des réponses.

    Une formulation particulièrement ambigüe puisque cette définition reprend négativement l’entier spectre du positionnement politique et que, nécessairement, tout individu, même s’il prétend le contraire, s’y trouve puisqu’il s’agit uniquement d’un moyen de caractériser les opinions politiques de chacun.

     

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  • Présidentielle 2017. Sondages: Bayrou largement battu par Macron, l’axe central en force

    Selon un sondage Elabe pour Les Echos et Radio classique, s’il devait y avoir une candidature d’Emmanuel Macron à la présidentielle de 2017, celui-ci se qualifierait pour le second tour s’il était opposé à Nicolas Sarkozy (25% contre 18%) ou Bruno Le Maire (25,5% contre 18%) comme candidats LR et à François Bayrou (11% dans le premier cas, 11,5% dans le deuxième).

    Le ministre de l’Economie arriverait même en tête des intentions de vote au premier tour, devant Marine Le Pen (25,5% contre 25% avec Le Maire et 25% contre 24% avec Sarkozy).

    En revanche, il serait largement battu par Alain Juppé (21% contre 36%).

    Ce dernier, comme à son habitude, serait en tête dans tous les cas de figure au premier tour (candidat socialiste Hollande, 39% contre 15%, ou Valls, 38% contre 15,5%, ou Macron, 36% contre 21%), largement devant Marine Le Pen (qui obtiendrait entre 23% et 26%).

     

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  • Présidentielle USA 2016. Primaire démocrate: Bataille entre le Centre et la Gauche

    Le débat qui s’est tenu l'autre soir à Brooklyn entre Hillary Clinton et Bernie Sanders, en prélude à la primaire de l’Etat de New York a permis, avec une clarté sans équivoque, de mettre à jour, si ce n’était déjà fait, les différences essentielles entre les deux lignes politiques qui s’affrontent chez les démocrates.

    Celle de Clinton, centriste et pragmatiste, qui se focalise sur ce qui est possible de faire et celle de Sanders, idéologiquement socialiste et teintée fortement de populisme, qui promet beaucoup et qui parle de «révolution politique» mais que son héraut est souvent incapable d’expliquer comment il la mettra en œuvre concrètement.

    Jusqu’à présent, cette dernière ligne aurait pu de chance de l’emporter, voire même de rallier à elle nombre d’électeurs, lors d’une primaire démocrate, d’autant que Sanders n’est même pas membre du parti.

     

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  • Le «ni-droite-ni-gauche» Macron inquiète le «central» Juppé

    La réaction agressive d’Alain Juppé à la création du mouvement En-marche d’Emmanuel Macron montre que les deux hommes labourent le même terrain politique, ce fameux axe central allant des gaullo-réformistes de droite aux sociaux-libéraux de gauche en passant par les libéraux-sociaux du Centre.

    Ainsi, l’ancien premier ministre de Jacques Chirac et favori des sondages pour succéder à François Hollande à l’Elysée en 2017 a déclaré:

    «Un de nos principaux ministres, celui qui est chargé de l'Economie, qui a un très bon bilan à son actif depuis qu'il est ministre (...), eh bien ce ministre, au lieu de s'intéresser à son métier de ministre (...), il vient de créer un nouveau parti, pour préparer sa future trajectoire politique. (…) Vous pensez que c'est à ça qu'un ministre doit consacrer son temps aujourd'hui? Créer un nouveau parti plutôt que de faire son boulot de ministre?».

    Pourquoi de tels propos?

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  • Macron nous refait le coup de l’«ailleurs»!

    Lors du lancement officiel de son mouvement «En marche» le 6 avril à Amiens, Emmanuel Macron a affirmé qu’il n’était pas de droite, ni de gauche.

    Sans rire, il a déclaré, «J'ai pris du temps, j'ai réfléchi, j'ai consulté, j'ai associé et j'ai décidé qu'on allait créer un mouvement politique nouveau, c'est-à-dire qui ne sera pas à droite, pas à gauche».

    Comme il n’a pas parlé du Centre, on peut supposer qu’il ne s’en réclame pas et qu’il ne se définit pas non plus comme «central» (sic) à l’instar d’Alain Juppé qui tente comme Macron de brouiller les cartes sur son réel positionnement politique.

    Le voilà donc qui nous refait le fameux coup de l’«ailleurs» que tant de politiques nous ont fait par le passé, comme feu Michel Jobert et François Bayrou, le plus récemment.

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  • C’est quoi «les valeurs de la Droite et du Centre»?

    «Valeurs de la Droite et du Centre», voilà une expression que l’on entend de plus en plus dans la bouche des dirigeants de Les républicains mais aussi dans les médias.

    Qu’est-ce d’abord qu’une valeur?

    En philosophie, plus particulièrement en philosophie morale mais aussi en philosophie politique, la question de la valeur et d’un système de valeur divisent depuis Platon sur ce que l’on entend par ces termes, souvent fourre-tout, ainsi que sur leur réalité.

    Pour le philosophe athénien, les valeurs se rapportaient à un Bien qui était indiscutable.

    Néanmoins, au cours des siècles, le concept de valeur a été balloté entre les «objectivistes» et les «subjectivistes» (entre système de valeurs universelles et système de valeurs propre à chaque individu), sans oublier ceux qui niaient qu’il puisse en exister, comme les plus extrémistes d’entre eux, les nihilistes avec Nietzsche à leur tête.

    Sans entrer dans un débat que l’on ne pourrait que survoler ici, disons qu’en politique, il existe des systèmes de valeurs défendus par les différents courants politiques ainsi que des systèmes plus larges englobant plusieurs de ces courants, comme par exemple, les fameuses «valeurs républicaines».

    Quant à la valeur, elle peut se définir, très schématiquement, comme une référence et une base à l’action qui la légitiment.

    Venons-en maintenant à la question de ces «valeurs de la Droite et du Centre» que nous rabâchent sans cesse les dirigeants de LR (Les républicains) pour embrigader dans un même mouvement droitistes et centristes dans leur primaire et dès le premier tour de l’élection présidentielle.

     

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  • Sociaux-libéraux: faibles politiquement et incompatibles avec les centristes?

    «Le mélange de libéralisme économique et de libéralisme culturel qui caractérise les sociaux-libéraux ne permet pas de penser qu’il existe un espace centriste de recomposition de la vie politique française qui permettrait aux réformistes de gauche et de droite de se retrouver. Les sociaux-libéraux ne sont pas des centristes et ne votent qu’en faibles proportions pour les candidats du Centre. Ce ne sont pas non plus de jeunes ‘bobos’ prêts à prendre la relève réaliste du socialisme archaïque. Les sociaux-libéraux occupent une position périphérique dans le paysage politique et il semble bien dangereux d’appuyer une stratégie électorale sur leur soutien. On mesure ici la fracture entre la demande politique, toujours très fortement clivée par les enjeux économiques ou sociaux, et la construction de l’offre politique par un personnel politique pris dans ses jeux d’appareil.»

    Telle est la conclusion sans appel d’une «note» signée par Luc Rouban, directeur de recherche au CNRS et publiée par le Cevipof de Sciences Po Paris.

    On l’a compris, celle-ci tend à démontrer la faiblesse des sociaux-libéraux (dont le potentiel électoral est estimé à un petit 6%) et leur incompatibilité politique et électorale avec les centristes et les réformistes de droite.

     

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