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ump - Page 11

  • Les pressions de Nicolas Sarkozy sur les centristes vont se renforcer


    Nicolas Sarkozy n’est pas au fond du trou mais la chute se rapproche. Sondages de popularité en berne, majorité des électeurss qui ne souhaitent pas qu’il se représente en 2012, intentions de votes pour la présidentielle en sa faveur qui ne décollent pas, ennuis avec un gouvernement qui multiplie les impairs, discours et messages qui ne passent pas auprès des Français, tout cela n’est guère encourageant pour la suite. Qui, aujourd’hui, veut de Nicolas Sarkozy pour dix ans?

    Dès lors, il lui faut mettre tous les atouts de son côté afin d’arriver, d’abord, dans les deux premiers lors du premier tour de la présidentielle, puis pour créer cette union à droite pour empêcher la Gauche de l’emporter.

    L’union à droite ira de l’extrême-droite au centre-droit. Toute voix sera bonne à prendre pour l’actuel hôte de l’Elysée, s’il veut rempiler pour cinq années supplémentaires.

    Rien ne dit, pourtant, qu’il sera capable de séduire les électeurs d’extrême-droite et du centre droit lors d’un deuxième tour tellement son impopularité et son rejet sont grands dans ces électorats.

    Mais encore faut-il qu’il passe le premier tour! Car rien n’est moins sûr. Marine Le Pen fait des scores très élevés dans les sondages. Et si elle peut éliminer le candidat de gauche, elle peut encore plus sûrement être capable de renvoyer Nicolas Sarkozy dans les cordes dans ce que les commentateurs appellent «un 21 avril 2002 à l’envers» en référence à l’élimination de Lionel Jospin par Jean-Marie Le Pen.

    Pour passer ce premier tour qui donne de plus en plus de sueurs froides aux conseillers du président, il faut que toute la majorité présidentielle soit unie. Cela implique que les centristes, qu’ils soient de l’UMP, qu’ils soient associés dans l’UMP ou qu’ils soient alliés avec l’UMP fassent allégeance au Chef de l’Etat.

    Ce n’est pas exactement le cas de figure actuel. Tous les centristes que l’on vient de citer ont une furieuse envie de s’émanciper d’un président qui les a roulés dans la farine et en a fait de simples obligés qui n’ont que le droit de se taire s’ils veulent être réélus à leurs postes de parlementaires ou autres et de récupérer quelques strapontins.

    Cette fronde du centre-droit peut-elle faire front face aux très fortes pressions qui vont s’exercer sur elles dans les mois qui viennent pour empêcher toutes ses velléités d’indépendance? Tout cela dépendra des promesses que Nicolas Sarkozy fera à ses alliés centristes. Tout cela dépendra aussi des sondages et de la capacité des centristes à jouer leur propre partition.

    Car il est un fait qui ne doit pas échapper aux centristes de la majorité présidentielle: ce n’est pas de leur faute si, aujourd’hui, Nicolas Sarkozy est au bord du gouffre politique. La faut en revient essentiellement au président de la république et à ses erreurs multiples. Oui, il s’est mis tout seul là où il est!

    Pour autant, rien n’est joué à plus d’un an de la présidentielle. Ni dans un sens, ni dans l’autre. Cependant, la seule préoccupation des centristes, où qu’ils soient, est de bâtir ensemble une grande confédération pour n’être, ni les supplétifs de la Droite, ni ceux de la Gauche, mais des défenseurs des valeurs et de la vision politique du Centre. Et quelles que soient les pressions.

    Cela s’appelle le courage politique et de nombreux centristes ont montré, au cours de l’Histoire, qu’ils n’en étaient pas dénués. A cette génération de montrer le sien.

     

    Alexandre Vatimbella

     

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  • Le rêve secret de Jean-Louis Borloo est-il la réalité du Centre?


    Créer une confédération des centres tout en restant dans l’UMP et devenir le leader de ce patchwork de centre-droit; se présenter aux présidentielles en faisant un joli score, tout en roulant pour Sarkozy; pouvoir négocier son désistement contre le fauteuil de Matignon pour, entre autres, se venger de son humiliation de l’automne 2010: voilà sans doute les trois souhaits que Jean-Louis Borloo demanderaient à son bon génie politique. Ce rêve secret, en réalité pas si secret que ça, tant tout cela transpire de toutes ses interventions et de celles de ses lieutenants (dont beaucoup se trouvent au Nouveau centre…), pose une question fondamentale.

    Qu’est-ce que le Centre et le Centrisme ont-ils à gagner dans cette quête du graal du président du Parti radical, pour le moins risquée et peu… centriste?

    C’est vrai, tous les centristes qui espèrent la réélection de Nicolas Sarkozy afin de se retrouver au gouvernement ou dans des postes intéressants seront gagnants. Mais quid des idées centristes et l’avenir du Centre qui me semble plus important?

    Car le Centre risque de sortir discrédité de cette entreprise individuelle et opportuniste.

    Mais comment de nombreux centristes peuvent-ils mettre actuellement leur destinée entre les mains de Jean-Louis Borloo? Car, quand celui-ci a été proche de décrocher Matignon en juin 2010, il n’a eu de cesse d’adopter tous les thèmes de la Droite sans restriction, notamment les positions extrêmes d’un Brice Hortefeux en matière sécuritaire et d’identité nationale. Et il a toujours expliqué qu’il demeurerait fidèle à Nicolas Sarkozy. Même après la claque reçu lorsque François Fillion a été reconduit comme Premier ministre.

    Bien entendu, loin de moi de prétendre que Jean-Louis Borloo ne peut changer. Il se pourrait même qu’il ait décidé de se repositionner au centre. Pourquoi pas? François Bayrou l’a bien fait, lui qui croyait en l’alliance avec un Parti socialiste qui ne veut pas de lui. Néanmoins, rien dans les déclarations récentes du leader du Parti radical ne laisse penser qu’il a décidé de rompre le cordon ombilical avec l’Elysée et l’UMP.

    Dès lors, tant qu’il ne l’aura pas fait explicitement, tous les centristes doivent se méfier de la confédération des centres qu’il propose et qui sent un peu trop le cheval de Troie sarkozyste ou la vengeance de l’ambitieux éconduit ou les deux à la fois!

    Celle-ci ne peut se réaliser que sur le modèle proposé par Jean Arthuis avec ses trois conditions: indépendance de tous les partis qui la composent; projet et candidat présidentiels; désistement pour le candidat qui est le plus proche des valeurs du Centre si le candidat centriste n’est pas qualifié pour le second tour.

    Ces trois conditions sont d’une évidence limpide pour tous ceux qui pensent qu’un parti politique se détermine en fonction de lui-même et de sa vision de la société et non d’autres partis. Et de tous les centristes qui pewnsent qu’un parti du Centre doit être maître de sa destinée et libre de ses choix. Que je sache, elles ne sont pas reprises, pour l’instant, par Jean-Louis Borloo. Peut-être demain? Le plus tôt serait le mieux pour bâtir une vraie Confédération Centriste indépendante avec tous les centristes sans exception et non un appendice de la Droite.

    Alors, Jean-Louis Borloo pourra être, si les militants centristes le souhaitent après des primaires, leur représentant à l’élection présidentielle. Et avec une chance de bien figurer. Car, si l’on en croit un dernier sondage, 63% des Français ne veulent pas que Nicolas Sarkozy se représente. Cela fait beaucoup de voix à glaner… pour ceux qui ne seront pas les sous-fifres du l’hôte actuel de l’Elysée.

     

    Alexandre Vatimbella

     

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  • Le rêve secret de Jean-Louis Borloo est-il la réalité du Centre?


    Créer une confédération des centres tout en restant dans l’UMP et devenir le leader de ce patchwork de centre-droit; se présenter aux présidentielles en faisant un joli score, tout en roulant pour Sarkozy; pouvoir négocier son désistement contre le fauteuil de Matignon pour, entre autres, se venger de son humiliation de l’automne 2010: voilà sans doute les trois souhaits que Jean-Louis Borloo demanderaient à son bon génie politique. Ce rêve secret, en réalité pas si secret que ça, tant tout cela transpire de toutes ses interventions et de celles de ses lieutenants (dont beaucoup se trouvent au Nouveau centre…), pose une question fondamentale.

    Qu’est-ce que le Centre et le Centrisme ont-ils à gagner dans cette quête du graal du président du Parti radical, pour le moins risquée et peu… centriste?

    C’est vrai, tous les centristes qui espèrent la réélection de Nicolas Sarkozy afin de se retrouver au gouvernement ou dans des postes intéressants seront gagnants. Mais quid des idées centristes et l’avenir du Centre qui me semble plus important?

    Car le Centre risque de sortir discrédité de cette entreprise individuelle et opportuniste.

    Mais comment de nombreux centristes peuvent-ils mettre actuellement leur destinée entre les mains de Jean-Louis Borloo? Car, quand celui-ci a été proche de décrocher Matignon en juin 2010, il n’a eu de cesse d’adopter tous les thèmes de la Droite sans restriction, notamment les positions extrêmes d’un Brice Hortefeux en matière sécuritaire et d’identité nationale. Et il a toujours expliqué qu’il demeurerait fidèle à Nicolas Sarkozy. Même après la claque reçu lorsque François Fillion a été reconduit comme Premier ministre.

    Bien entendu, loin de moi de prétendre que Jean-Louis Borloo ne peut changer. Il se pourrait même qu’il ait décidé de se repositionner au centre. Pourquoi pas? François Bayrou l’a bien fait, lui qui croyait en l’alliance avec un Parti socialiste qui ne veut pas de lui. Néanmoins, rien dans les déclarations récentes du leader du Parti radical ne laisse penser qu’il a décidé de rompre le cordon ombilical avec l’Elysée et l’UMP.

    Dès lors, tant qu’il ne l’aura pas fait explicitement, tous les centristes doivent se méfier de la confédération des centres qu’il propose et qui sent un peu trop le cheval de Troie sarkozyste ou la vengeance de l’ambitieux éconduit ou les deux à la fois!

    Celle-ci ne peut se réaliser que sur le modèle proposé par Jean Arthuis avec ses trois conditions: indépendance de tous les partis qui la composent; projet et candidat présidentiels; désistement pour le candidat qui est le plus proche des valeurs du Centre si le candidat centriste n’est pas qualifié pour le second tour.

    Ces trois conditions sont d’une évidence limpide pour tous ceux qui pensent qu’un parti politique se détermine en fonction de lui-même et de sa vision de la société et non d’autres partis. Et de tous les centristes qui pewnsent qu’un parti du Centre doit être maître de sa destinée et libre de ses choix. Que je sache, elles ne sont pas reprises, pour l’instant, par Jean-Louis Borloo. Peut-être demain? Le plus tôt serait le mieux pour bâtir une vraie Confédération Centriste indépendante avec tous les centristes sans exception et non un appendice de la Droite.

    Alors, Jean-Louis Borloo pourra être, si les militants centristes le souhaitent après des primaires, leur représentant à l’élection présidentielle. Et avec une chance de bien figurer. Car, si l’on en croit un dernier sondage, 63% des Français ne veulent pas que Nicolas Sarkozy se représente. Cela fait beaucoup de voix à glaner… pour ceux qui ne seront pas les sous-fifres du l’hôte actuel de l’Elysée.

     

    Alexandre Vatimbella

     

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  • Rentrée centriste en ordre dispersée: c’est aujourd’hui qu’il faut refonder le Centre

    On l’a bien noté, tous les partis centristes veulent bien d’une refondation centriste mais en étant le réceptacle de celle-ci! Du coup, chacun tire la couverture à soi du Nouveau Centre au Mouvement démocrate en passant par le Parti radical (ce dernier devant pourtant expliquer, dans le même temps, comment il peut être à la fois indépendant et inséré dans l’UMP).

    Pour beaucoup, un Centre uni dans une seule formation ou une confédération ne sera du domaine du possible qu’après les élections présidentielles de 2012. A ce moment là, le paysage politique se sera décanté et l’on pourra se réunir des centristes de l’UMP aux membres du Mouvement démocrate en passant par ceux du Nouveau Centre, de l’Alliance centriste, du Parti radical, des Radicaux de gauche et même de la Gauche moderne sans oublier quelques libéraux sociaux présents dans diverses structures politiques. Et c’est vrai que cette confédération aura, non seulement, un sens mais un poids politique certain.

    Ce scénario implique néanmoins que le Centre soit battu en 2012 mais aussi que la Droite le soit (pour détacher les centristes de la majorité présidentielle d’aujourd’hui de l’UMP) et que ce soit la Gauche qui l’emporte, une Gauche dure et idéologique et non une social-démocratie à la Strauss-Kahn. Ce scénario est du domaine du possible puisque les sondages montrent un PS conquérant mais rien n’est donné et il serait sans doute irresponsable d’attendre qu’il se produise pour refonder le Centre.

    C’est ce qui s’est dit à l’université d’été de l’Alliance centriste dans la bouche de la plupart des participants et de Jean Arthuis en particulier. Et c’est le bon sens. Car les centristes ne peuvent se satisfaire de la situation actuelle de la France, ni d’une victoire de la démagogie de gauche après avoir subie la démagogie de la Droite au pouvoir depuis quelques années. Le Centre pragmatique, responsable et refusant le déni de réalité des partis extrêmes est prêt à gouverner dès 2012 (et même avant…) et à proposer les réformes nécessaires pour remettre la France dans le chemin de la croissance, du progrès et du dynamisme au service de tous les citoyens sans exception et non des clientèles qui gravitent autour des partis de droite et de gauche.

    Bâtir un Centre uni et regroupé, portant un projet politique crédible et courageux n’est pas une idée pour après-demain ni pour demain mais pour aujourd’hui. Si les centristes veulent qu’on les croisse quand ils affirment être des gens responsables, ils doivent le montrer dans les faits et dans leurs actes. Il ne suffit pas de dire que si l’on était au pouvoir on ferait ceci ou cela mais il faut se donner les moyens de gouverner. Et le premier, c’est d’avoir une formation politique capable de gagner les élections.

    Le temps presse et ceux qui bloqueront ce mouvement indispensable d’une convergence de tous les courants centristes vers une structure unie ne pourront se réclamer d’une vision centriste de la politique. Celle-ci, en effet, met en avant le consensus et le compromis. Et si on n’est même pas capable de la pratiquer dans sa propre famille politique, comment imaginer que l’on puisse l’appliquer à un pays comme la France?!

     

    Alexandre Vatimbella

     

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  • Pourquoi la Droite veut culpabiliser les centristes

    Allant droit dans le mur, la Droite cherche son salut en tentant de récupérer les voix à l’extrême-droite avec la campagne xénophobe et sécuritaire initiée par Nicolas Sarkozy tout en essayant, dans le même temps, de retenir celles du Centre en culpabilisant les efforts de refondation d’un Centre uni et dynamique, capable de présenter un candidat crédible aux élections présidentielles de 2012. Ainsi, si cette stratégie réussit, le candidat de l’UMP en 2012 (Nicolas Sarkozy selon toute vraisemblance) sera capable d’arriver en tête dans le camp de la Droite et du Centre, devant le candidat du Front national.

    Car, aujourd’hui, au-delà de la victoire à la présidentielle, l’UMP veut absolument empêcher l’émergence d’une dynamique de candidatures multiples dans son camp et de celle, non moins dangereuse pour elle, d’une candidature du Front national (Marine LePen selon toute vraisemblance). Pourquoi? Parce que si le candidat UMP ne parvenait pas à virer en tête lors du premier tour de la présidentielle, ce n’est pas seulement une défaite électorale qui en découlerait mais toute l’architecture construite autour de l’UMP en tant que parti unique de la Droite qui s’écroulerait comme un château de cartes. D’une part, la Droite proche des thèses extrémistes du FN le rejoindrait sans complexe. D’autre part, les centristes de l’UMP feraient de même pour rejoindre une formation indépendante et porteuse de leurs valeurs et de leurs idéaux.

    On comprend que l’UMP veuille éviter le plus possible ce scénario catastrophe pour elle. Cependant, s’il y a des responsables à cette situation de sa lente décomposition, c’est bien l’UMP et son chef, le Président de la république. Les erreurs de la Droite sont de sa responsabilité mais elle ne veut pas les assumer comme d’habitude.

    Alors, elle tente de faire porter le chapeau à ceux qui, soi-disant, veulent diviser, c’est-à-dire, en premier lieu, les centristes. Ce fut le cas dernièrement lorsque, dans les Yvelines, le candidat insipide de l’UMP fut battu lors d’une législative partielle dans une circonscription acquise de tout temps à la Droite, élection remportée contre toute attente par une écolo baba-cool. La montée au créneau des petite-mains de Sarkozy pour critiquer la stratégie de division du Nouveau Centre (qui ne présentait pourtant pas de candidat officiel) préfigure la campagne d’intoxication que le parti majoritaire va adopter pour culpabiliser les centristes de l’UMP et du Nouveau Centre (mais aussi de l’Alliance centriste) dans les mois qui viennent à chaque fois qu’ils manifesteront une velléité d’indépendance.

    Cette stratégie sera certainement agrémentée de quelques carottes en direction de plusieurs leaders centristes afin de montrer qu’une alliance entre Droite et Centre rapporte bien plus aux centristes qu’une indépendance politique et électorale. Ce qui est le plus désolant dans cette affaire, ce n’est pas la stratégie elle-même mais le fait que l’UMP en soit réduite à celle-ci pour espérer survivre…

     

    Alexandre Vatimbella

     

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