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  • S’adapter et se réformer pour bâtir notre présent et notre avenir


    Le Monde bouge et bougera. Avec ou sans la France. La France doit donc s’adapter. Car, à part quelques illuminés qui le pensent, ce n’est certainement pas le monde qui va s’adapter à la France. Et quand la France doit s’adapter au monde ce n’est pas pour une simple question de conformisme, ni même par une posture mimétique avec une communauté mondiale dont elle devrait être solidaire. Non, la France doit s’adapter pour être dans le wagon des gagnants dans le monde et dans la mondialisation.

    Ce n’est pas une compétition pour l’honneur ou pour flatter un quelconque égo national mais bien une bataille pour être capables de maîtriser le présent et l’avenir de la France. Si nous refusons cette adaptation à la réalité du monde qui se dessine devant nous aujourd’hui, nous perdrons de notre richesse, de nos protections sociales et tout un tas d’autres choses qui nous sont chers et que nous ne pourrons sauvegarder que si nous acceptons d’entreprendre les réformes nécessaires et justes. Car sans des réformes qui mettent en œuvre le concept de juste équilibre, c’est-à-dire impliquant tout le monde quand aux efforts et aux fruits récoltés, aucune politique d’adaptation n’aura de sens et ne pourra réussir, n’ayant pas le soutien indispensable des citoyens.

    In fine, cette adaptation, qui ne sera certainement pas une partie de plaisir et qui ne sera guère facile, nous permettra de repartir vers l’avant afin de conquérir de nouvelles libertés et de nouveaux avantages sociaux dans une société dynamique, capable à nouveau de faire de la croissance, de regarder vers le futur en maîtrisant son présent et non en étant à la merci de forces extérieures ou de marchés financiers qui nous dicteraient ce que nous devons faire.

    Refuser cette adaptation serait irresponsable de la part de politiques qui connaissent la situation de la France et qui regardent le monde se transformer au profit de pays qui savent saisir leur chance. Le temps presse évidemment et les réformes de fond de la fiscalité, de l’enseignement, des retraites (une vraie réforme!), de la gouvernance, de la santé, de l’énergie, du marché du travail, de l’environnement doivent être entreprises le plus vite possible. De même, il faut moderniser notre outil de production pour le rendre plus compétitif et nous devons absolument mettre en place des aides substantielles pour l’innovation et des incitations fortes afin de permettre à nos petites et moyennes entreprises de réussir, qui sont les moteurs de l’emploi et de la croissance. Sans oublier de réactiver notre lien social autour des valeurs essentielles que sont la liberté, le respect, la solidarité et la tolérance.

    Le vainqueur de la présidentielle de 2012 devra s’atteler à ces tâches d’autant plus gigantesques que beaucoup de temps aura été perdu. C’est pourquoi il nous faudra élire une personne nouvelle et déterminée, indépendante des clientélismes et des lobbies qui gangrènent la politique. Un tel candidat, on le trouvera bien sûr au Centre car seuls les centristes, depuis des années, militent pour des réformes nécessaires et justes. Seuls les centristes proposent de faire gagner la France tout entière et non un groupe social ou une partie de la population. Seuls les centristes sont prêts à accepter les lourdes responsabilités inhérentes à cette adaptation. Seuls les centristes peuvent mettre en route un nouveau pacte social qui sera le socle des réformes.

    Cette adaptation, ces réformes nécessaires et justes ont un sens, bâtir une France où il fait bon réussir, où il fait bon faire des projets, où il fait bon fonder une famille, une France où il fait bon vivre.

     

    Alexandre Vatimbella

     

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  • Il est temps de vivre dans la réalité


    Sur le paquebot France à la dérive et qui fonce droit sur un iceberg imposant, l’orchestre joue que tout va bien et les danseurs pensent qu’ils ont assez travaillé, qu’ils peuvent prendre du bon temps sans que rien ne puisse leur arriver car ils sont, le croient-ils, sur un navire insubmersible qu’ils ont d’ailleurs eux-mêmes construit... L’équipage, à quelques exceptions près, partage cette opinion, tout en nettoyant les ors et les dorures des salons et des cabines mais en laissant les moteurs s’encrasser dangereusement depuis des années. Tous attendent un miracle même en voyant se rapprocher l’iceberg. Un miracle du genre que celui-ci fonde juste avant la collision annoncée, que le paquebot dévie de sa route sans que l’on donne un coup de barre pour l’éviter ou toute autre croyance que le pire ne peut jamais arriver. Et ils se sont convaincu que ce pire n’arrivera jamais.

    Pourtant, il aurait suffi de quelques bonnes volontés, de quelques gouttes de sueur pour mener le bateau à bon port. Au lieu de cela, ce sont des torrents de larmes et de sang qui seront au rendez-vous.

    Le monde change. Pendant que les Français se prélassent dans un paquebot de luxe vieillissant, la plupart de leurs concurrents voyagent dans la classe économique d’avions à réaction. Non seulement ils atteignent leur destination avant eux mais, en plus, ils le font à moindre prix, avec plus d’efficacité et davantage de temps pour travailler.

    Nous pouvons dire, nous Français, que nous ne voulons pas de cette compétition mondiale mais nous ne pouvons pas dire que ce n’est pas la réalité. Nous pouvons nous dire que nous nous accrocherons à tous nos avantages jusqu’au dernier moment afin d’en profiter le plus longtemps possible quelque soit les conséquences mais nous ne pouvons pas dire que nous n’avons pas vu les autres pays avancés procéder à des réformes nécessaires et des pays émergents en train de prendre notre place.

    De même, les Français qui croient que les populations de ces pays émergents vont nous rejoindre dans la civilisation des loisirs et qu’il y a de la place pour tout le monde, vivent dans une fantasmagorie naïve et irresponsable. Notre mode de vie, notre richesse actuels ne peuvent pas être partagées par l’ensemble de la population mondiale, ni même par la moitié d’entre elle, c’est impossible économiquement parlant mais également parce que la nature ne recèle pas d’assez de matières premières, ne produit pas assez de nourriture et d’autres choses encore pour tout le monde.

    Nous pourrions alors nous dire que, puisque nous ne voulons pas faire des efforts, nous sommes prêts à baisser notre niveau de vie et rejoindre les écologistes extrémistes qui veulent imposer à la France et à l’Europe une croissance négative. Pourtant, dans le paquebot, les revendications ne ressemblent pas exactement à une profession de foi de frugalité et de renoncement au bien être. Non, elles sont plutôt du genre «après moi le déluge» mais je ne lâcherai pas un iota des mes avantages et, surtout, laissez-moi danser. D’où une bizarrerie de voir les plus jeunes danser avec les adultes.

    Oui, le paquebot France doit changer de route et moderniser ses moteurs. Oui, les passagers et les membres d’équipage doivent se retrousser les manches afin qu’il ne perde pas son lustre. Tout cela s’appelle de la lucidité et de la responsabilité. Sans ces deux attributs, notre beau bateau que nous avons mis des siècles à construire et à entretenir, à moderniser et à peaufiner, va couler dans les abysses les plus profonds lentement, certes, mais inexorablement.

    Pendant ce long et douloureux naufrage, les musiciens continueront à jouer, les passagers à danser, l’équipage à nettoyer les ors et les dorures et les avions à passer au-dessus de leurs têtes…

    Les Français peuvent croire qu’ils sont une exception, voire une avant-garde de la révolution mondiale qui rasera gratis ou presque, leur croyance ne crée pas la réalité. Celle-ci ressemble plutôt à une France qui croit encore qu’on l’on peut vivre au-dessus de ses moyens quand des milliards d’individus, vivant au-dessous de leur besoins, frappent à la porte de la prospérité, qui croit que l’on peut gagner plus en travaillant moins et qui croit que des avantages obtenus grâce à la prospérité sont donnés ad vitam aeternam sans aucun effort et sans adaptation nécessaire à la réalité qui nous entoure. Une France qui vit dans l’illusion et le renoncement. Heureusement que cela aussi n’est pas une donnée intangible. Mais il est temps de nous en rendre compte.

     

    Alexandre Vatimbella

     

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  • Pour le Centre, il faut apurer les comptes avant de dépenser à nouveau


    Le Centre a toujours prôné une gestion responsable des finances publiques avec un respect des grands équilibres notamment celui du budget de l’Etat. Non pas que cela doive interdire aux pouvoirs publics d’intervenir pour soutenir l’économie, ni pour développer des programmes sociaux mais cela doit permettre d’éviter que les gouvernants considèrent que l’on peut dépenser sans compter en renvoyant la balle de la dette publique à leurs successeurs jusqu’au jour où le système implosera. Or, nous n’en sommes peut-être pas très loin!

    Pourtant, ces dernières semaines, une offensive d’économistes keynésiens, largement relayée par la presse, a réclamé un nouveau plan de relance et de nouvelles dépenses publiques pour soutenir la faible reprise économique.

    Rappelons que parmi les raisons principales de la crise de 1929 et des années trente il y eut, pour les économistes, l’absence de plan de relance de grande ampleur et la montée du protectionnisme. C’est pourquoi, les principaux pays de la planète ont tous très vite adopté des plans de soutien de l’activité économique lors de la crise de 2008-2009 et se concertèrent pour ne pas prendre de mesures protectionnistes. Grâce à ces décisions, la pire crise économique jamais connues a pu être évitée Des plans et des décisions qui reçurent l’approbation des centristes devant l’urgence à agir.

    Néanmoins, après une reprise que certains espéraient en fanfare, l’activité économique et la croissance, notamment dans les pays européens, au Japon et aux Etats-Unis, demeure molle. D’où l’idée avancée par certains, et notamment le prix Nobel d’économie, l’américain Paul Krugman, que, puisque les plans de relance n’ont pas atteint entièrement leurs objectifs, il faudrait mettre en place de nouveaux stimulus de l’économie qui permettraient de réellement relancer l’activité.

    Même s’ils sont conscients que ces nouvelles mesures vont creuser encore plus les déficits publics des pays concernés, les tenants d’une nouvelle relance estiment que le plus important est une forte croissance qui permettra, à terme, d’éponger les trous financiers qu’elle va inévitablement creusés.

    Face à cette demande, il y a, en effet, la réalité des déficits abyssaux publics dans tous les pays européens, aux Etats-Unis et au Japon. D’où la décision de la plupart des pays avancés, après la relance, de mettre en place des plans de rigueur afin d’apurer les comptes, encouragés en cela par la pression des marchés inquiets de la montée de l’insolvabilité de la dette publique dans plusieurs pays, de la Grèce à l’Espagne en passant par l’Irlande et le Portugal. Même aux Etats-Unis, Barack Obama qui souhaite pourtant de nouvelles mesures publiques de relances, vient de déclarer que le déficit américain n’était plus soutenable et qu’il était urgent de faire d’importantes économies.

    Les centristes partagent évidemment le point de vue d’un retour à des comptes publics équilibrés ou, tout au moins, sains. Car il s’agit ici de responsabilité politique et de capacité financière des Etats. La crise a été un révélateur que les déficits publics étaient devenus insoutenables pour la plupart des pays avancés. Néanmoins, ces mêmes déficits existaient auparavant et ne sont pas nés de la crise mais d’une fuite en avant dangereuse. Car si l’apurement n’est pas décidé et mis en œuvre avec rigueur et responsabilité, la banqueroute surviendra un jour. Et alors la période que traversons les pays en cessation de paiement avec la litanie de difficultés extrêmes pour leurs populations, sera bien plus longue que celle qui doit, dès maintenant, permettre d’apurer les comptes. Une bonne raison de ne pas céder aux sirènes des dépensiers même si l’on comprend leurs motivations devant les forts taux de chômage qui frappent un peu partout en Europe et aux Etats-Unis. Cependant, l’amélioration qui pourrait résulter – et qui n’est même pas sûre - d’une nouvelle relance serait rapidement effacée par des finances publiques à la dérive qui engendreraient une rigueur d’une toute autre ampleur.

     

    Alexandre Vatimbella

  • Sans responsabilité, pas de société démocratique équilibrée


    Au moment où nous devons prendre des décisions importantes pour notre avenir, rappelons-nous que le bon fonctionnement de la démocratie est impossible sans responsabilité. Un individu libre est quelqu’un qui fait des choix sans contrainte autre que celle du respect de la liberté d’autrui mais qui est capable, dans le même temps, de faire des choix responsables. Sans vraie capacité pas de réelle liberté.

    Cette capacité s’acquiert grâce à son émancipation, c’est-à-dire par l’acquisition d’un savoir qui lui permet de se déterminer librement et en toute responsabilité, à la fois, pour son intérêt propre mais également pour celui de la communauté à laquelle il appartient. D’où l’importance, dans une démocratie, d’une transmission du savoir efficace par un système éducatif performant et des médias délivrant une information sérieuse et libre afin de donner la réelle capacité à chaque individu de choisir en toute responsabilité.

    Sans cette prise en compte concomitante de ces deux intérêts, individuel et collectif, il n’y a pas de responsabilité individuelle et, en conséquence, il ne peut y avoir de société équilibrée composée de personnes c’est-à-dire d’individus libres, respectueux, solidaires et tolérants ayant des droits et des devoirs.

    C’est pourquoi l’on peut être inquiet devant les avancées de l’égoïsme et de l’égocentrisme dans les pays démocratiques. Cette individuation montante caractéristique des sociétés postmodernes n’est pas une conséquence inéluctable de l’avancée de la démocratie, bien au contraire, mais le résultat d’un dévoiement de l’individualisme par l’exercice d’une liberté sans responsabilité. Celle-ci n’est en réalité qu’une licence permettant à chacun d’entre nous de pouvoir revendiquer à son unique avantage et de choisir pour son seul intérêt propre en rejetant toute idée de responsabilité dans ses revendications et ses choix. Or, une telle perversion de la liberté détruit évidemment le vivre ensemble, détruit la démocratie et, in fine, détruit la liberté elle-même. Sans responsabilité, l’exercice de la liberté n’est qu’une suite de décisions dont le seul horizon est la satisfaction égoïste et égocentrique de désirs immédiats et la volonté d’acquérir des privilèges sans se soucier des conséquences.

    En outre, en l’absence de responsabilité, l’individu à tendance à orienter ses choix vers l’obtention d’un avantage superficiel et un profit à courte vue au détriment de décisions qui auraient des bénéfices, non seulement, plus pérennes et plus respectueuses de l’autre, mais qui seraient meilleures pour ses propres intérêts et ceux de ses proches.

    C’est la raison pour laquelle, le Centrisme, pensée de la liberté dans la responsabilité, applaudit à toutes les avancées de la liberté mais ne conçoit celles-ci que pour un individu responsable. Un individu de plus en plus autonome et libre n’est un danger pour la société que s’il est irresponsable, cette irresponsabilité détruisant alors le lien social qui unit les membres d’une même communauté entre eux.

    La responsabilité est donc une condition sine qua non du bon fonctionnement de la démocratie. Si elle ne s’élève pas dans les années à venir, en même temps que l’individu acquiert une plus grande autonomie, alors nous avons tout lieu d’être inquiets. Nous devons absolument remettre de la responsabilité de tous les actes, à tous les niveaux et dans tous les domaines, de la politique à l’économie, et pour tout le monde, du président de la république au simple citoyen.

    Les admirateurs des régimes totalitaires considèrent les individus comme des incapables qui ne peuvent se prendre en main et décider pour eux et pour la communauté. Les promoteurs des luttes pour l’émancipation qui ont traversé les XIX° et XX° siècles voulaient démontrer l’inanité d’un tel raisonnement. Ils savaient que la liberté était un risque. Cependant, ils pariaient dans la reconnaissance des bienfaits de celle-ci par les peuples qui l’utiliseraient avec responsabilité ce qui permettrait qu’ils fassent bon usage de cet inestimable bien. Il serait bien dommage que nous contredisions ces derniers et donnions raison aux premiers. Ce serait, en outre, excessivement dangereux pour la démocratie…

     

    Alexandre Vatimbella

     

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  • Le Centrisme du juste équilibre, modèle mondial du bien vivre ensemble


    La folle poursuite de la richesse sans frein ou la dangereuse recherche d’une uniformisation soi-disant libératrice sont des temps révolus pour la majorité de la population mondiale qui ne voit plus, ni dans l’un, ni dans l’autre, le modèle idéologique à suivre. La découverte que la différence se trouve bien dans la liberté mais pas forcément dans l’accumulation de biens matériels qui enferme plutôt qu’elle libère et que l’on peut être solidaire sans devoir se fondre dans une masse compacte impersonnelle qui broie plus qu’elle ne rend égal à l’autre, nous rappelle que notre existence est équilibre parce que notre nature même est équilibre.

    Bâtir un monde équilibré, nous bâtir en être équilibré, établir des relations équilibrées entre les individus, devenir des personnes équilibrées, libres et indépendantes, dans une société équilibrée voilà les défis qui nous attendent au cours de ce siècle pour échafauder un monde de paix, plus stable, moins violent et donnant à tous un accès au bien être et une dignité, mettant en œuvre les deux principes, la liberté dans la ressemblance, l’égalité dans la différence.

    Dire que le temps du Centrisme du juste équilibre est venu ne veut pas dire qu’il va venir, comme ça, s’imposer comme par magie. Bien au contraire. Même s’il représente l’avenir humaniste de la planète, c’est à nous tous de faire en sorte qu’il survienne. Sinon, nous aurons perdu une nouvelle opportunité de bâtir un meilleur vivre ensemble avec de nouveaux espaces de liberté et un pacte social revitalisé.

    Et ce nouvel échec, dans un monde que nous devons de plus en plus gérer harmonieusement afin d’éviter l’implosion nous coûterait certainement beaucoup plus cher que les autres tentatives avortées.

     

    Alexandre Vatimbella

     

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