Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mondialisation

  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Sans vraie concurrence par de vraie économie libérale

    Les guerres commerciales qui se profilent à l’horizon et initiées par Donald Trump, nous rappellent que, nulle part, n’existe réellement une économie libérale (sauf dans la tête des ennemis du libéralisme qui s’évertuent à répandre leurs mensonges à ce propos).

    Car une économie libérale, soutenue et promue par les centristes, suppose une réelle concurrence entre les acteurs économiques et l’interdiction pour l’un d’entre eux, dans quelque secteur que ce soit, d’avoir un monopole ou d’être dominant (quasi-monopole) ce qui lui permet de contrôler un marché et de dicter ses conditions et, in fine, au détriment du consommateur.

    Aucun pays au monde n’a jamais été dans une économie libérale car, depuis toujours, les règles du marché juste et équitable ne sont appliquées ni aux Etats-Unis, ni en France, ni en Chine, ni ailleurs.

    Lire la suite

  • L’Humeur du Centriste. Trump est un malade mental ou, s’il le fait exprès, c’est encore pire!

    Faisons le bilan de la politique étrangère américaine (la politique intérieure est du même acabit…).

    Les Etats-Unis ont seulement deux voisins avec lesquels ils partagent des frontières: le Mexique et le Canada dont le dernier est un de ses plus grands alliés.

    Donald Trump a réussi à se fâcher avec les deux en insultant les deux nations et leurs dirigeants.

    Les alliés historiques des Etats-Unis sont la France, le Royaume Uni et, plus récemment, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne et tous les pays qui sont dans l’Union européenne.

    Donald Trump a réussi à se fâcher avec tous ces pays à l’exception de la Pologne et de la Hongrie qui ont deux gouvernements extrémistes de droite, populistes et démagogues.

    Les ennemis contemporains des Etats-Unis sont la Russie, la Corée du Nord, la Chine et l’Iran.

    Lire la suite

  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. La dictature personnelle est revenue en Chine

    Ça y est, il n’y a plus aucune réserve, la dictature personnelle est revenue en Chine.

    Il y avait déjà celle, collective, du Parti communiste mais, celui-ci échaudé par le régime maoïste et son culte de la personnalité avec, à la clé, ses dizaines de millions de morts, ainsi que par sa faillite totale, tant économique que sociale et sociétale, avait voulu empêcher le retour d’un «guide de la révolution» ou d’un «leader maximo».

    Et bien, Xi Jinping est en train de faire sauter ce dernier verrou qui ne permettait pas à un premier secrétaire du PC (et, par ailleurs, président de la république…) de faire plus de deux mandats de cinq ans.

    Lire la suite

  • De la foutaise des «démocraties illibérales» et du danger d’appeler des régimes autocratiques comme tel

    La démocratie républicaine, dans l’acceptation du terme au XXI° siècle, ce n’est pas seulement le droit de vote et le pouvoir de la majorité, ce sont aussi les droits de l’humain («droits de l’homme») ainsi que les droits de la minorité, ce que les anglo-saxons appellent aussi les «libertés civiles».

    Sans eux, pas de vraie liberté, donc pas de vraie démocratie.

    C’est une évidence que partagent tous les défenseurs de la démocratie républicaine, dont les centristes.

    Lire la suite

  • Centrisme, civilisation, terrorisme et guerre  

    Humanisme intégral et universaliste, le Centrisme se veut une philosophie politique responsable dont le but est d’organiser la cité de manière équilibrée et respectueuse, ce qui passe par l’établissement d’une démocratie républicaine et d’une mondialisation à échelle humaine.

    Par voie de conséquence, le Centrisme est un défenseur de la civilisation, tout autant comprise comme processus de progrès de la civilité au premier sens inventé par Victor Mirabeau en 1757 que comme un ensemble transmissible de valeurs (intellectuelles, spirituelles, artistiques) et de connaissances scientifiques ou réalisations techniques des sociétés occidentale et mondiale (en tant que cette dernière est humaniste).

    Il est un ennemi irréductible de la violence et du terrorisme, ce dernier compris comme des actes de violence qu'une organisation politique exécute dans le but de désorganiser la société existante et de créer un climat d'insécurité.

    Un terrorisme, ennemi fanatique de cet état de haut développement économique, social, politique et culturel qu’est le principe même de civilisation.

     

    Lire la suite

  • Le Centrisme et la «guerre de civilisation»

    Manuel Valls a raison, tout comme Nicolas Sarkozy et quelques autres: c’est bien à un problème culturel fondamental auquel nous sommes confrontés en matière de terrorisme islamique au-delà des terribles exactions faites par ces bandes de criminels qui tentent de mettre le monde à feu et à sang.

    Et le Centrisme avec ses valeurs de liberté et de respect, sa défense de la démocratie républicaine représentative et participative, sa vision d’une mondialisation humaniste ne peut qu’abonder dans ce sens.

    N’en déplaise à tous les bien-pensants qui refusent de parler de ce qui fâche depuis que la violence mais aussi toute une idéologie totalitaire venue du terrorisme en Algérie et au Liban mais aussi pratiquées par des Etats comme l’Iran des Mollahs, la Libye du fantasque Kadhafi ou l’Afghanistan des Talibans se sont structurées dans les années 1970-1990 et qu’elles ont trouvé un terrain favorable dans les communautés musulmanes à travers le monde et, notamment, dans les pays occidentaux.

     

    Lire la suite

  • Le juste équilibre face aux périls qui menacent la planète

    On parle beaucoup de terrorisme ces derniers temps et des menaces venus d’Al-Qaïda, de Daesh et de leurs affiliés respectifs.

    Bien évidemment, ces criminels aveugles qui instrumentalisent une religion pour accomplir leurs basses œuvres sont un danger qu’il faut éradiquer.

    Mais ils ne sont rien, pour l’instant, à côté des deux principaux périls qui risquent de s’abattre sur nos têtes d’autant plus fortement que nous n’avons pas pris réellement la dimension de leur menace – même si nous en parlons à tout bout de champ et que nous nous inquiétons – et que nous ne faisons pas les efforts nécessaires pour les prendre à bras le corps afin de mettre en place rapidement les mesures adéquates: la pauvreté couplée avec une démographie galopante dans certaines régions du monde; la pollution et la destruction de notre environnement naturel.

    Deux périls qui sont parfois liés.

     

    Lire la suite

  • Revenir au rêve européen

    Avant qu’il ne soit réellement trop tard, il n’est jamais trop tard pour parler Europe et parler de l’Union européenne.

    Ni de vouloir reconstruire le rêve européen qui se délite dans l’inaction des soi-disant pro-européens et sous les coups de boutoirs des anti-européens qui n’ont manifestement pas la même stupide prévention – pour ne pas dire frousse – que les premiers nommés.

    Car, au train où vont les choses, l’Union européenne deviendra, au mieux une zone de libre-échange dans la paix, au pire, un machin bureaucratique qui se détruira tout seul.

     

    Lire la suite

  • 2015, vœux centristes humanistes, pragmatiques et responsables

    Alors que notre Centre de recherche et d’étude du Centrisme (CREC) va fêter ses dix ans en 2015, les idées centristes n’ont jamais été aussi nécessaires en France et dans le monde pour faire face aux défis de la mondialisation et de la globalisation mais aussi face aux problèmes spécifiques à chaque pays ainsi qu’aux terribles menaces venues de régimes antidémocratiques de plus en plus agressifs, de la Chine à la Russie en passant par la Corée du Nord, sans parler de celles des organisations meurtrières qui s’emballent pour répandre leurs visions mortifères de la vie tout en tuant et martyrisant tous ceux, hommes, femmes, enfants, qui ne leur font pas allégeance.

    Dès lors la seule bonne et adéquate réponse est celle humaniste d’un Centre au principe du juste équilibre.

    C’est en effet la seule qui puisse mettre en place les réformes et les valeurs indispensables dont nous avons besoin pour construire un XXI° siècle qui peut encore être celui de la liberté, de la tolérance, de la solidarité et du respect, un siècle où l’humain sera la fondation, en France et dans le monde, d’une société où l’on se préoccupera plus de construire que de détruire, de rapprocher plus que de diviser, d’agir pour le bien de tous plutôt que d’exciter les égoïsmes et de satisfaire les clientélismes.

    Mais ne nous y trompons pas, ce monde-là ne va pas tomber tout seul du ciel, ni ne va être facile à mettre en place.

    Nous allons devoir nous retrousser encore plus les manches et nous battre pour le créer, le façonner et le pérenniser.

    Bien sûr, il a sa part d’idéalisme, voire d’utopie, mais celles-ci sont utiles, non pas pour nous détourner du réel et créer des univers chimériques souvent plus dangereux que le monde réel, mais pour nous conduire vers la lumière d’un horizon meilleur.

    Et tout cela ne sera possible que dans ce pragmatisme et cette responsabilité qui est l’apanage d’une vision centriste de la politique.

    Alors, en cette période de vœux dans une France et un monde qui regarde 2015 avec anxiété, voire angoisse, et, plus grave, une forme de résignation, les centristes doivent dire qu’il existe de l’espoir et de belles choses à vivre.

    Car, non, nous n’avons pas atteint un pic où, après la montée laborieuse qui nous a fait grimper jusque là, il n’y a plus qu’une descente sans fin que certains voient aller jusqu’aux enfers.

    Mais la concrétisation de cet espoir et la réalisation des belles choses ne seront au rendez-vous que si nous-mêmes y seront par notre volonté de construire un monde meilleur.

     

    Alexandre Vatimbella

     

    Voir le site Le Centrisme

     

     

  • C’est la Droite qui penche vers le Centre, non le contraire

    Le Centre n’est qu’un appendice de la Droite, c’est convenu chez les droitistes et leurs politologues mais aussi pour la Gauche.

    De même, pour les mêmes, désormais le Centre penche naturellement à droite (il y a même des centristes pour le dire).

    Sans prétendre que la Droite ne serait qu’un appendice du Centre (ce ne serait pas convenable…), discutons la deuxième affirmation.

    Parce qu’il se pourrait bien que la Droite penche dorénavant au centre…

    Débat crucial, et pour les partis de droite et centristes, tous en quête de leurs identités respectives pour ce XXI° siècle.

    Voyons ce qui a fait principalement l’ADN de la Droite depuis la Révolution française jusqu’à nos jours: un conservatisme parfois éclairé, un étatisme revendiqué, un nationalisme parfois exclusif, un bonapartisme où la stature du chef induit un suivisme souvent aveugle, un attachement à des valeurs familiales venues de l’idéal bourgeois du XIX° siècle, une défense de la république avant celle de la démocratie.

    Qu’est-ce qui a fait la particularité du Centre en retour?

    Un libéralisme politique et économique, une décentralisation des territoires et une ouverture au monde (mondialisme et européanisme), un refus et une méfiance du chef tout puissant, un parlementarisme garant d’une démocratie républicaine, un personnalisme teinté de solidarisme et de tolérance, une reconnaissance de la différence, un réformisme et un progressisme (notamment sociétal).

    Or, que constate-t-on ces dernières années: qu’une majorité des droitistes s’est convertie au libéralisme économique, à la nécessité de réformer la société, à la décentralisation, au projet européen et à une certaine acceptation de la mondialisation ainsi que de la différence.

    En revanche, les centristes sont demeurés fidèles à leurs convictions et à leur tradition politique sans déplacer leur curseur vers la Droite.

    La conclusion est assez limpide, c’est la Droite grâce à son aile «moderne» qui s’est rapprochée du Centre et non le contraire.

    Dès lors, c’est bien la Droite qui penche vers le Centre et non le Centre qui penche vers la Droite.

    Mais cette victoire des idées a-t-elle bénéficié politiquement et électoralement au Centre?

    La réponse ici est clairement non (sauf en 1974 où Valéry Giscard d’Estaing est élu sur des positionnements proches des centristes et qu’il gouverne avec eux sur un pied d’égalité).

    L’évolution de la Droite vers les thèses et les idées centristes a permis à celle-ci de se rénover et d’être en phase avec son époque et les Français.

    Du coup, elle a pu séduire les électeurs en remportant trois des quatre dernières présidentielles alors que le Centre n’a jamais passé le premier tour de ces élections.

    Le problème est que les centristes se sont montrés incapables de profiter de cette gouvernance au centre (et avec des idées du Centre) de la Droite (mais aussi de la Gauche, ce qui est encore plus vrai avec Manuel Valls).

    Ce mystère qui n’en est pas un vient d’un individualisme centriste et d’une structuration insuffisante de l’espace centriste après l’échec de l’UDF dès 1995 à devenir, aux côtés du PS et du RPR puis de l’UMP, le troisième grand parti de gouvernement alors qu’elle avait réussi à inverser cette faiblesse structurelle du début de la V° République.

    Elle vient aussi d’une absence de personnalités crédibles pour devenir, non seulement, président de la république mais aussi grands personnages de l’Etat ainsi que de leur impuissance à se vendre et à vendre leurs idées (mieux vendues par les autres que par eux…).

    En fin de compte, les centristes revendiqués sont globalement des centristes alors que les droitistes revendiqués sont le plus souvent des hommes de centre-droit.

     

    Alexandre Vatimbella

     

    Voir le site Le Centrisme