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Présidentielle USA 2016. Convention démocrate: d’Obama à Kaine, l’humanisme progressiste à l’honneur

En attendant ce soir où Hillary Clinton fera son premier discours en tant que candidate officielle du parti, la Convention démocrate de Philadelphie a connu des moments forts hier soir.

Les discours de Barack Obama, de Joe Biden et celui de Tim Kaine après sa désignation comme candidat à la vice-présidence, ont montré la vitalité de l’humanisme progressiste dans le parti, une sorte d’écho à la gauchisation de certains de ses militants autour des thèses du sénateur socialiste du Vermont, Bernie Sanders.

Car c’est bien autour du Centrisme et du centre-gauche que les interventions du président en place et de son vice-président et de son éventuel successeur se sont placées.

 

Que ce soit Obama, Biden ou Kaine, tous ont parlé de la nécessaire bataille pour sortir les plus démunis de la pauvreté mais aussi de l’importance de la classe moyenne et de son renforcement ainsi que de l’indispensable contribution des plus riches à l’effort du pays pour qu’il soit plus juste.

Mais sans le sacrifice d’une économie ouverte qui est la clé de la prospérité partagée et le moteur du progressisme qui permet d’offrir de meilleurs salaires, une couverture santé universelle, un accès pour tous aux études supérieures et la prise en charge de tous les enfants défavorisés sans oublier les programmes pour lutter contre le réchauffement climatique ou ceux pour assurer la sécurité des Américains.

Barack Obama a ainsi défendu son bilan et rappelé les réussites de sa présidence plombée au départ par la Grande récession dont il a réussi à faire sortir les Etats-Unis par des aides, en particulier à une industrie automobile sinistrée avec, à la clé, un chômage au plus bas depuis plus de huit ans.

Et selon lui, la seule qui pourra poursuivre avec succès ses politiques est Hillary Clinton.

Il lui a rendu un hommage particulièrement fort en déclarant qu’«Il n’y a jamais eu une femme ou un homme, ni même moi ou Bill (Clinton) qui a été plus qualifié pour être présidente des Etats-Unis», ajoutant dans la foulée, «Elle est capable et elle est prête à être la prochaine commandant en chef».

Au terme de ses deux mandats à Washington, il a affirmé, «Je suis plus optimiste sur le futur de l’Amérique que je l’ai été auparavant».

Obama s’est aussi félicité du choix de Tim Kaine comme colistier d’Hillary Clinton et a rendu hommage à son parcours politique mais aussi d’homme engagé avec succès dans des causes sociales.

Pendant ce temps, sur Fox news, le commentateur réactionnaire et soutien de Donald Trump, Bill O’Reilly, pour tenter de relativiser le discours unanimement salué de Michelle Obama, le premier jour de la convention, a expliqué que, bien sûr, la Maison blanche avait bien été construire «en partie» par des esclaves noirs mais que ceux-ci avaient été bien traités…

Alexandre Vatimbella

 

Voir le site Le Centrisme

 

 

 

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