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différence

  • Pourquoi le Centre défend une méritocratie solidaire

    Non, les tenants d’un égalitarisme à tout crin, ce n’est pas vrai qu’il y a sept milliards de Thomas Edison, de Steve Jobs ou de Louis Pasteur dans le monde et que la société ne doit pas récompenser ceux qui inventent et prennent des risques.

    Non, les défenseurs d’un laisser-faire sans états d’âme, il n’est pas acceptable de laisser un être humain mourir dans le caniveau au titre qu’il l’aurait mérité ou que cela est dans l’ordre des choses.

    C’est la raison pour laquelle les centristes défendent une véritable méritocratie solidaire qui ne rougit pas de récompenser ceux qui réussissent et ne se cachent pas la tête dans le sable afin d’éviter d’aider ceux qui souffrent.

     

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  • Charlie: L’émotion d’aujourd’hui est l’espoir de demain

    Les 17 morts de Paris sont tombés parce que la démocratie républicaine, honnie par les terroristes et leurs commanditaires ainsi que par leurs idéologues nauséabonds, est faite de liberté, de solidarité, de tolérance, de respect et de sécurité.

    Liberté dont celle, essentielle, de dire et d’écrire ses opinions.

    Solidarité entre tous notamment celle qui s’applique quelles que soient les opinions, les appartenances ethniques ou religieuses.

    Tolérance des choix de vie de chacun tant qu’ils respectent ceux de l’autre.

    Respect de l’autre, de tous les autres en retour du respect qu’il me doit et qu’ils me doivent en tant que nous sommes tous des êtres humains égaux dans leurs différences.

    Sécurité parce que cette liberté, cette solidarité, cette tolérance et ce respect ne peuvent vivre et se développer que dans la sécurité, c’est-à-dire dans la garantie qu’en étant libre, solidaire, tolérant et respectueux, mon existence ne sera pas menacée.

    Oui, c’est parce qu’ils représentaient tout cela que ces personnes ont été assassinées, exécutées, qu’ont été niées leur liberté et leurs choix de vie.

    C’est parce que les assassins à l’idéologie obscurantiste abhorrent l’humanisme démocratique et républicain, qu’ils veulent que nous soyons, tout autour de la planète, des esclaves et non des hommes et des femmes libres.

    C’est pour cela que les centristes ne feront jamais aucune compromission avec leurs valeurs humanistes.

    C’est pour cela que les Français prennent aujourd’hui conscience qu’il nous faut protéger tout cela dans un consensus démocratique et républicain qui ne souffre aucune discussion, aucune faiblesse.

    C’est pour cela que les peuples du monde entier sont choqués et solidaires de notre peine.

    Oui, c’est pour cela que, de la France à l’Allemagne, des Etats-Unis à l’Afrique du Sud, du Japon à la Tunisie, de la Grande Bretagne à l’Italie, de l’Afghanistan au Nigéria, l’émotion d’aujourd’hui est l’espoir de demain.

     

    Alexandre Vatimbella

     

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  • Continuer à définir et expliquer le Centrisme

    Le temps de la politique n’est pas celui des idées. De même que le temps électoral ne facilite guère l’adéquation entre l’agir et le corpus idéologique.

    Ce n’est évidemment pas propre à ce qui nous occupe ici, le Centre et le Centrisme.

    Cependant, au moment où plusieurs partis qui se disent centristes devraient former ensemble une union située au centre-droit, il n’est pas inutile de rappeler ces incoordinations et leurs conséquences.

     - Le Centrisme est une pensée politique autonome qui est, comme toute pensée politique, une référence pour ceux qui s’investissent en politique en son nom.

    Cette affirmation signifie, concrètement, qu’aucun parti centriste n’embrasse, n’a jamais embrassé et n’embrassera jamais la totalité du Centrisme dans son agir politique.

    Cependant, cela n’empêche pas un centre de recherche comme le CREC (Centre de Recherche et d’Etude du Centrisme) que je dirige, de formuler ce qu’est le Centrisme et l’adéquation ou non à celui-ci de l’action de ceux qui s’en réclament.

    Et ceci même si le Centrisme ne serait pas applicable à la société contemporaine.

    - Le Centrisme n’est ni de gauche, ni de droite, il est tout simplement du Centre quoi qu’en disent ceux qui souhaiteraient le tordre et le dénaturer afin de le faire coller à leurs projets personnels ou desseins idéologiques.

    De ce point de vue, aucun véritable centriste ne peut adhérer à une vision qui ferait du Centrisme un appendice de la pensée de la Droite ou de celle de la Gauche.

    Mais, et ceci est important à préciser, cela ne veut pas dire que des proximités n’existent pas entre la pensée centriste et celle de droite comme de gauche ou même qu’à un moment donné les proximités sont plus à droite ou à gauche.

    De même, le Centrisme peut être une référence pour des personnes de gauche ou de droite modérées.

     - La demande d’équidistance faite aux partis centristes face aux partis de droite et les partis de gauche est une supercherie.

    Ceci semble être la négation de ce que l’on vient de dire mais ne l’est pas en réalité.

    Explications.

    Si les partis de droite professent des idées plus extrêmes que les partis de gauche ne le font dans leur camp, ou inversement, se positionner à équidistance d’eux n’a strictement aucun sens pour les partis centristes.

    Le Centre, quelque soit la vision que l’on en a, qu’il soit au juste milieu ou au juste équilibre n’est jamais constitué d’une moitié de droite et une moitié de gauche, il se base sur un corpus d’idées propres qui ne varient pas ou ne fluctuent pas selon le degré d’extrémismes de la Gauche ou de la Droite.

    - Le positionnement politique de l’ensemble des partis de l’échiquier politique à un moment donné implique des alliances pour le Centre lorsqu’il n’est pas majoritaire à lui tout seul.

    Cela signifie, d’une part, que lorsque les partis centristes ne peuvent gouverner seuls, ils doivent nouer des alliances (de même pour les échéances électorales lorsque les scrutins ne se déroulent pas à la proportionnelle).

    D’autre part, les alliances des partis centristes ne peuvent être gravées dans le marbre, elles dépendent du positionnement politique des partis qui sont à leur gauche et ceux qui sont à leur droite.

    Ainsi, prétendre que le Centre est l’allié naturel de la Droite ou de la Gauche est une contre-vérité.

    - Ce n’est pas parce qu’aucun parti n’est exactement du Centre que le Centrisme n’existe pas.

    Cette constatation vaut pour toutes les pensées politiques. Elle vient en complément du premier point développé ici. Et elle vaudrait même si aucun parti ne se réclamait du Centre ou du Centrisme.

    Un dernier mot, enfin, pour dire que, au CREC, nous nous félicitons que les partis centristes soient dans une logique de réunion même si nous aurions préféré qu’elle se déroule au centre et non au centre-droit.

    Car nous sommes des défenseurs et des promoteurs naturels d’un Centre et d’un Centrisme à qui l’on n’a pas besoin d’accoler d’autres qualificatifs pour exister.

    Nous espérons néanmoins que cette union sera solide et qu’elle portera en elle des potentialités fortes en termes de résultats électoraux et de projet de gouvernement.

    Pour autant, en tant que think tank indépendant, cela ne change rien à notre manière de travailler et de penser le Centrisme.

    Notre but, à nous, est de solidifier et de fortifier la pensée centriste, de la faire partager à ceux qui en sont déjà des adeptes ou la faire découvrir à tous ceux qui le sont potentiellement ainsi qu’à des possibles électeurs des partis centristes, voire à ceux qui sont intéressés à connaître cette vision politique moderne et d’avenir dont les bases ont été posées au cours du XX° siècle et qui s’appuie sur des valeurs humanistes (liberté, respect, tolérance, solidarité), un principe (juste équilibre) ainsi que sur la reconnaissance de la responsabilité, de l’égalité et du droit à la différence de la personne comme sujet indépassable de toute communauté, tout en continuant à se modeler face à l’évolution de la société humaine grâce à sa vision réformiste et pragmatiste.

    Alexandre Vatimbella

     

     

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