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humanisme

  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Les humanistes préfèreront toujours les droits de l’enfant au droit à l’enfant

    Il n’existe pas (encore) de permis pour devenir parent.

    La plupart s’en réjouira, certains estimeront néanmoins qu’un tel examen pourrait éliminer les bourreaux d’enfants et les irresponsables.

    Mais depuis que les humains sont les humains, la rencontre d’un spermatozoïde mâle et d’un ovule femelle suffit à créer un nouvel être.

    Et les couples hétérosexuels n’ont donc pas besoin de se voir délivrer un «droit à l’enfant» en règle général.

    En revanche, tous ceux qui ne peuvent procréer de cette manière (couples stériles, homosexuels, personnes seules) ont besoin de voir reconnu ce droit à l’enfant afin de mettre au monde un être grâce à l’intervention de la science médicale ou d’en adopter un.

    Un droit qui peut se discuter en regard de ce qui ne se discute pas: les droits de l’enfant.

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  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Oui, monsieur Macron, l’humain doit être au cœur du projet politique

    Emmanuel Macron a raison, il faut que «l’humain» soit «au cœur du projet politique» de la France. Il doit être au cœur de tout projet politique de toute démocratie républicaine partout dans le monde. C’est ce que dit le Centrisme, cet humanisme intégral, depuis toujours. C’est ce pourquoi luttent les centristes depuis toujours.

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  • Halte à la haine!

    Le Centrisme, par son attachement aux valeurs humanistes et au principe de juste équilibre, est une pensée de la réconciliation, du consensus et de la paix civile.

    Le Centrisme est donc contre toute violence, toute haine qui divisent, qui détruisent, qui insultent, qui tuent.

    C’est la raison pour laquelle il se bat avec toute son énergie et sans aucune concession possible contre toutes les idéologies extrémistes, contre tous les mouvements populistes, contre tous les partis clientélistes.

    C’est la raison pour laquelle il ne peut cautionner en aucune façon les mouvements de foule du style des gilets jaunes où la hargne, le fanatisme, le racisme, l’antisémitisme, l’insulte, l’appel au meurtre sont monnaie courante er doivent répugner tous ceux qui défendent la démocratie et la république.

     

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  • L’Histoire, un outil pour bâtir le progrès humain

    Dans ses, Leçons sur la philosophie de l’Histoire, Hegel affirmait avec regret que «L'expérience et l'Histoire nous enseignent que peuples et gouvernements n'ont jamais rien appris de l'Histoire, qu'ils n'ont jamais agi suivant les maximes qu'on aurait pu en tirer».

    Afin d’éviter que la sentence du premier historien, Thucydide, «L'Histoire est un perpétuel recommencement» (Paul Morand, disait: «L’Histoire, comme une idiote, mécaniquement se répète»), il faut «savoir» car comme le dit Marx «Celui qui ne connaît pas l'Histoire est condamné à la revivre», avertissement paraphrasé par Churchill, «Un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre».

    Pire, nous dit George Santayana, «Ceux qui ne peuvent se rappeler le passé sont condamnés à le répéter», c'est-à-dire à être des acteurs actifs de ce recommencement qui a conduit à maints désastres.

    Pour cela, Thucydide nous encourage à «Voir clair dans les événements passés et dans ceux qui, à l'avenir, du fait qu'ils mettront en jeu eux aussi des hommes, présenteront des similitudes ou des analogies».

    En effet, comme Tocqueville le notait, «L'Histoire est une galerie de tableaux où il y a peu d'originaux et beaucoup de copies».

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  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Et pendant ce temps, un savant fou joue avec le génome humain…

    Non, messieurs, dames, les gilets jaunes, ce n’est pas votre mouvement de foule qui est l’information principale de ces dernières semaines.

    Non, messieurs, dames, du G20, ce n’est pas votre réunion argentine qui l’est plus.

    Ni les nouvelles déclarations de l’ancien avocat de Donald Trump qui pourrait, un jour, envoyer en prison ce populiste démagogue dangereux.

    Ni même la litanie désespérante des victimes des guerres innommables qui se déroulent aux quatre coins de la planète.

    Mais c’est la triste et terrible communication d’un scientifique chinois qui affirme avoir modifié en douce et sans aucune autorisation, le génome d’embryons de jumelles qui sont depuis nées, une première mondiale qui fait sauter la digue éthique humaniste qui interdisait une telle expérience au nom du respect et de la dignité de l’humanité toute entière et des plus hautes valeurs qui doivent toujours être la base de tout travail scientifique, surtout de ceux qui ont pour «matériau» l’être humain.

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  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Etre et demeurer centriste en pensant le monde d’aujourd’hui

    Avant de rentrer dans le vif du sujet, il convient de préciser ce que c’est que d’être centriste en ce début de XXI° siècle où le mot est utilisé à toutes les sauces et galvaudé plus que de mesure mais aussi de dresser un rapide tableau synthétique de la situation mondiale.
    Etre centriste c’est adhérer d’abord à des valeurs humanistes (liberté, solidarité, tolérance) et à une règle démocratique (égalité).
    Mais c’est également souscrire au principe de juste équilibre (une bonne et pertinente répartition harmonieuse qui vise à donner le plus de satisfaction possible à tous les citoyens tout en sachant que personne ne peut être contenté complètement).
    Et c’est mettre le respect au rang de vertu cardinale et la dignité à celui d’état prépondérant de l’être humain.
    Ensuite c’est être un partisan de la démocratie républicaine et d’une méritocratie où chacun doit avoir les mêmes opportunités de réussir sa vie.
    D’où il résulte qu’il est un libéralisme social.

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  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. La démocratie, c’est le respect de l’humain

    On voit bien que les vieilles définitions de la démocratie ne fonctionnent plus depuis quelques années.

    Ce n’est pas parce qu’elles sont devenues obsolètes avec l’évolution des sociétés démocratiques mais parce qu’elles étaient déjà, à l’origine, déficientes ou partielles.

    Elles oubliaient l’élément fondamental: l’humain.

    Oui, je sais, beaucoup vont me dire que l’humain est partout dans ces définitions, d’Aristote à Rawls, de Spinoza à Rousseau, de Locke à Hegel.

    Mais, d’une part, cet humain demeurait très souvent désincarné, comme un critère ou une référence, un fondement objectivé plus qu’un sujet.

    Et, d’autre part, l’assise qui était choisie était ses droits (et ses devoirs) naturels ou non.

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  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Simone Veil au Panthéon, le puissant symbole

    La symbolique est particulièrement forte en cette époque troublée.

    On ne sait si Emmanuel Macron y a pensé un peu ou beaucoup quand il a décidé de faire rentrer Simone Veil au Panthéon mais cette femme, au parcours de vie extraordinaire, condense tout ce que la résistance humaniste se doit de faire pour empêcher les ombres assassines de toutes sortes de revenir hanter la démocratie républicaine.

    Elle est l’incarnation de cette résistance.

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  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Unir et réunir dans un monde tourmenté, le défi prométhéen du Centrisme

    Unir (dans son pays), réunir (au niveau international) a toujours été une préoccupation des centristes, un objectif du Centrisme et un challenge pour le Centre face à une société depuis toujours en conflit avec elle-même et un monde où la loi du plus fort fait le plus souvent office de droit international.

    C’est encore plus vrai dans ce début de XXI° siècle troublé où, après avoir enfin puis vainement espéré que les valeurs humanistes imprègnent l’Humanité toute entière, c’est le retour à l’égoïsme et l’irresponsabilité chez les individus ainsi qu’à la force des muscles et la pensée primaire unique chez les nations, le tout dans un populisme dévastateur qui menace de tout emporter comme aux plus sombres heures de l’Histoire humaine, en particulier ce XX° siècle où la violence et la mort ont rôdé constamment et que nous croyions avoir quitté à jamais pour ce qui est de sa propension à détruire et à s’autodétruire.

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  • La question n’est pas d’aimer ou non Hillary Clinton

    Les conventions des deux grands partis américains viennent de se dérouler, l’une après l’autre.

    Elles ont intronisé leurs candidats qui avaient remporté sans contestation possible leurs primaires, Donald Trump du côté républicain à Cleveland, Hillary Clinton du côté démocrate à Philadelphie.

    La bataille électorale mettra donc aux prises un populiste démagogue soutenu par la droite radicale pour une grande part et une centriste qui a fait alliance avec une grande partie de la gauche démocratique.

    Dans un autre temps, on aurait pu dire, «que le meilleur gagne».

    Mais nous ne sommes pas face à n’importe quelle élection.

     

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