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michael bloomberg

  • Présidentielle USA 2016. Michael Bloomberg dénonce les démagogues

    Il s’est résolu à ne pas se présenter à l’élection présidentielle pour ne pas donner un avantage à Donald Trump et parce qu’Hillary Clinton sera la candidate du Parti démocrate.

    Mais cela n’empêche pas le centriste Michael Bloomberg de continuer son combat contre le populisme et la démagogie que représentent selon lui, et Donald Trump du côté républicain, et Bernie Sanders du côté démocrate.

    Ainsi, dans une tribune publiée sur «Bloomberg view», adaptée d’une adresse aux nouveaux diplômés de l’université du Michigan, l’ancien maire de New York estime que «Nous assistons à un changement inquiétant dans la nature de la politique américaine: une hausse de l'esprit partisan extrême et de l'intolérance sur d'autres points de vue.

     

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  • Présidentielle USA 2016. Le centriste Bloomberg ne se présentera pas pour ne pas risquer l’élection de Trump ou Cruz

    Michael Bloomberg, centriste et ancien maire de New York, a officiellement renoncé à se présenter à la présidence des Etats-Unis le 8 novembre prochain en tant qu’indépendant.

    Le milliardaire qui a fait fortune en créant lui-même son empire de médias financiers, souhaitait depuis de nombreuses années concourir à la présidentielle.

    Déjà, en 2007, il avait mené des tests pour savoir s’il avait une chance de l’emporter.

    Même si cette année, à 74 ans, il avait moins d’appétence pour une campagne électorale, lui qui avait repris directement la direction de son entreprise l’année dernière, la volonté de barrer la route à la Maison blanche aux populistes Donald Trump et Bernie Sanders ou à l’extrémiste Ted Cruz lui avait fait envisager très sérieusement de se présenter.

    Il avait commencé à élaborer son plan de bataille, fait réaliser des études et des tests notamment au Texas et en Floride, choisi son équipe de campagne, trouver ses slogans et logos et même trouver son éventuel vice-président.

     

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  • Présidentielle USA 2016. Le centriste Bloomberg ne se présentera pas pour ne pas risquer l’élection de Trump ou Cruz

    Michael Bloomberg, centriste et ancien maire de New York, a officiellement renoncé à se présenter à la présidence des Etats-Unis le 8 novembre prochain en tant qu’indépendant.

    Le milliardaire qui a fait fortune en créant lui-même son empire de médias financiers, souhaitait depuis de nombreuses années concourir à la présidentielle.

    Déjà, en 2007, il avait mené des tests pour savoir s’il avait une chance de l’emporter.

    Même si cette année, à 74 ans, il avait moins d’appétence pour une campagne électorale, lui qui avait repris directement la direction de son entreprise l’année dernière, la volonté de barrer la route à la Maison blanche aux populistes Donald Trump et Bernie Sanders ou à l’extrémiste Ted Cruz lui avait fait envisager très sérieusement de se présenter.

     

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  • Présidentielle USA 2016. Bloomberg confirme son intérêt pour une candidature

    Alors que et parce que Donald Trump et Ted Cruz, du côté républicain, et Bernie Sanders, du côté démocrate, continuent à faire le buzz dans les primaires américaines, l’ancien maire de New York et centriste, Michael Bloomberg a confirmé pour la première fois à la presse son intérêt pour se lancer dans la course à la présidentielle en tant que candidat «independent» (affilié à aucun parti).

    Dans une interview au Financial Times, il a affirmé qu’il étudiait toutes les options en vue d’une éventuelle candidature.

    En outre, il s’est dit choqué par l’inanité des débats politiques à l’occasion des primaires des deux grands partis (républicain et démocrate) en estimant que le peuple américain méritait beaucoup mieux.

     

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  • Présidentielle USA 2016. ¨Primaire New Hampshire: victoire du populisme

     

    Leurs programmes ont beau être inapplicables, leurs propositions économiques ont beau être irréalisables selon les experts, leurs chance d’être élus ont beau être proches de zéro, les populistes démagogues républicain et démocrate, que les médias préfèrent appeler de manière euphémistique «anti-establishment, Donald Trump et Bernie Sanders, ont remporté facilement la primaire du petit Etat du Nord Est des Etats-Unis, le New Hampshire.

    Donald Trump a dominé l’ensemble des candidats républicains avec aux alentours de 35% des voix tandis que Bernie Sanders battait très largement Hillary Clinton avec 22 points d’avance (aux alentours de 60% contre 38%).

    Bien sûr, l’histoire électorale nous apprend que dans les dernières décennies, un seul candidat démocrate victorieux dans cet Etat a remporté la Maison blanche (Jimmy Carter en 1976) et deux républicains ont fait de même (Ronald Reagan en 1980 et Gerorge W Bush en 2000, et encore, ce dernier ayant été élu de manière contestable), ce que l’on retiendra de cette primaire est que la «rage» des Américains que montrent les sondages s’est particulièrement exprimée dans le New Hampshire et que rien ne dit que ce ne sera pas le cas dans d’autres Etats.

     

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  • Présidentielle USA 2016. Devant la montée de Trump et Sanders, Bloomberg prêt à y aller

    Selon le New York Times, Michael Bloomberg, l’ancien maire de New York et propriétaire de l’empire des médias financiers qui porte son nom, aurait demandé à ses collaborateurs et à ses soutiens de se tenir prêt en vue d’une éventuelle candidature à la Maison blanche.

    Le milliardaire âgé de 73 ans a toujours caressé l’idée de se présenter à la présidentielle.

    Catalogué comme un «independent» centriste, il a été tour à tour membre du Parti démocrate et du Parti républicain, toujours membre de l’aile centriste des deux grands partis.

    Après trois mandats à la tête de la mairie de New York, il avait décidé de reprendre les rênes de son entreprise et, dans le même temps, de soutenir un certain nombre d’hommes et de femmes politiques modérés et/ou qui luttaient pour un contrôle des armes à feu ou pour des mesures sanitaires en matière d’alimentation ou encore pour la protection de l’environnement mais sans descendre lui-même dans l’arène publique.

     

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  • Présidentielle USA 2016. Et si le centriste Michael Bloomberg se présentait?

    Ancien maire de New York (2002-2013) et milliardaire, Michael Bloomberg a eu des velléités passées de se présenter à la présidentielle.

    Mais même s’il demeure intéressé par la politique et qu’il soutient financièrement plusieurs causes qui lui sont chères (comme l’interdiction des armes à feu ou la lutte contre le tabagisme ou l’obésité) ainsi que des personnalités modérées des deux camps (républicains et démocrates), il a toujours déclaré qu’il ne souhaitait pas se présenter en 2016.

     

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  • La situation paradoxale du Centre aux Etats-Unis

    Alors que se profilent, en novembre prochain, les élections de «mi-mandat» qui renouvelleront entièrement la Chambre des représentants et un tiers des sénateurs mais que, également, nous ne sommes plus qu’à deux ans de la prochaine élection présidentielle, c’est-à-dire, en terme de temps politique qui s’est accéléré dans tous les démocraties (et encore plus aux Etats-Unis), demain, quelle est la situation du Centre et des centrismes américains?

    Elle est pour le moins paradoxale.

    Le président actuel, Barack Obama, est un centriste assumé et la favorite (non encore déclarée) pour la présidentielle de 2016 est Hillary Clinton, tout autant une centriste assumée, elle qui fait actuellement l’actualité avec la sortie de ses mémoires («Hard Choices») sur son passage au département d’Etat lors du premier mandat d’Obama.

    Tous deux sont, par ailleurs, des membres du Parti démocrate.

    Mais, dans le même temps la Chambre des représentants est dominée depuis 2010 par la droite du Parti républicain (même si les démocrates ont obtenu plus de voix aux dernières élections mais que le «charcutage» des circonscriptions avantage les républicains) et cette dernière, selon toute vraisemblance, devrait encore y être aux commandes après les prochaines élections.

    Quant au Sénat, il risque de passer sous domination de cette même droite républicaine.

    Dans cet étonnant paradoxe, les idées centristes ont été durement attaquées ces deux dernières années.

    Par la gauche (les «liberals» du Parti démocrate) qui ne voient là que des thèses de droite un peu plus modérées.

    Par la droite (la droite dure et, surtout, la droite radicale ainsi que l’extrême-droite, le fameux Tea Party, toutes réunies sous la bannière républicaine) qui ne voient là que des thèses «socialistes», voire «communistes».

    Le tout dans un pays qui connait, comme tous les démocraties occidentales, une montée de l’individualisme et de son aspect négatif et néfaste, l’autonomisation individuelle égocentrique, irresponsable et irrespectueuse de l’individu que j’ai eu l’occasion de détailler dans «Le Centrisme du XXI° siècle» (*) et qui est un des dangers principaux que doit affronter la démocratie républicaine dans les décennies à venir.

    Ce qui fait qu’il est très difficile de trouver des consensus réels dans la population, chacun défendant avant tout son intérêt et ne se satisfaisant pas de compromis comme ce fut plus souvent le cas entre 1945 et 1980, jusqu’à l’élection de Ronald Reagan (même si l’époque dorée souvent évoquée par certains n’a jamais existé et que les affrontements républicains-démocrates ont pu être durs à certains moments au cours de cette période).

    Prenons l’exemple des soins de santé. Une majorité des Américains demeurent opposés à la réforme mise en place par Barack Obama parce qu’elle craint pour ses avantages et de devoir payer plus cher, mais surtout parce que c’est une réforme décidée par Washington, la ville que l’on déteste et que l’on veut abattre (tout politicien qui veut se faire élire doit affirmer à un moment ou à un autre qu’il va aller faire le ménage dans la capitale).

    Mais, dès que le gouvernement fédéral veut réformer un système d’aide, comme ce fut le cas pour Medicaid, l’assurance pour les personnes âgées, alors il y a un front du refus pour que l’Etat ne touche pas à ce programme alors même que c’est lui qui l’a créé et qui le gère, ce que ne savent pas une grande partie des Américains!

    Mais le paradoxe ne s’arrête pas là.

    Car, de sondages en sondages, les Américains ont plutôt tendance à se situer au centre de l’échiquier politique alors que le nombre d’élus centristes continuent de baisser inexorablement.

    Il n’y en a quasiment plus au Parti républicain et de moins en moins au Parti démocrate.

    Cette situation est une des conséquences de ce charcutage (appelé «gerrymandering» aux Etats-Unis) que j’évoquais plus haut et qui a consisté, ces dernières années, surtout dans les Etats dominés par la républicains, à fabriquer des circonscriptions sûres pour chaque parti.

    Ainsi, dans de nombreux endroits, ce n’est plus le scrutin officiel qui désigne l’élu mais les primaires à l’intérieur d’un des deux partis puisque son représentant est ensuite sûr d’être élu…

    Evidemment cela favorise dans chaque camp les minorités agissantes qui se mobilisent pour ces primaires, c’est-à-dire des personnes plus à droite et plus à gauche que la moyenne de la population américaine.

    Du coup, seule l’élection présidentielle reflète les véritables forces en présence.

    Encore que, les dispositions prises par de nombreux Etats (dominés par les républicains) pour limiter dans les faits le vote des minorités et des plus pauvres afin de pénaliser le Parti démocrate vont peut-être désormais fausser la démocratie comme ce fut le cas au pire moment de la ségrégation dans le Sud.

    Car une majorité de la population américaine est aujourd’hui modérée et centriste et elle souhaite que l’égalité des citoyens soient mieux respectée ainsi que ses «opportunities» (que l’on peut traduire par chances et opportunités) de réussite alors que les riches deviennent de plus en plus riche, que les pauvres sont plus nombreux et que les revenus de la classe moyenne stagnent quand ils ne régressent pas.

    Néanmoins, dans la plus pure tradition américaine, l’Etat fédéral demeure une sorte de machine obscure dont on continue à se méfier et qui permet à tous les démagogues et les opportunistes de faire entendre leurs voix.

    Ainsi en est-il quand le gouvernement veut offrir une assurance santé à tous les Américains ou quand il vaut limiter le port d’armes.

    En outre, le métissage de plus en plus grand de la population américaine avantage de loin de la Parti démocrate qui est nettement plus ouvert qu’un Parti républicain dont les électeurs sont majoritairement des hommes blancs de plus de40 ans qui ont peur de l’avenir avec, selon eux, la décadence de la culture anglo-saxonne, ce qui les amène à un grand conservatisme et à des comportements souvent xénophobes.

    Tout ceci fait que ce paradoxe devrait perdurer et impacter durement le pays qui se retrouve paralysé pour de grandes décisions qui engagent son avenir (réforme de la politique d’immigration, transition énergétique, lutte contre le réchauffement climatique, pérennisation de l’assurance santé, continuation de la réforme du système financier, vaste plan de construction et de réparation d’infrastructures, entre autres).

    Les prochaines élections législatives devraient ainsi être à l’avantage des républicains (d’autant plus que Barack Obama, attaqué sans cesse par ceux-ci mais aussi les médias et une partie des démocrates, est actuellement très fragilisé) alors que les prochaines élections présidentielles devraient voir un démocrate l’emporter, sans doute Hillary Clinton (même si elle n’est pas encore candidate et qu’elle doit s’attendre à des attaques d’une dureté exceptionnelle si elle se présente).

    Il y a, bien entendu, des tentatives pour sortir de cette impasse avec des républicains et des démocrates modérés qui discutent ensemble pour trouver des compromis et établir des consensus, voire pour s’allier dans des structures informelles ou pour créer une troisième force centrale qui n’a jamais pu, jusqu’à présent, peser sur les élections malgré plusieurs essais infructueux.

    Les électeurs des deux bords, aussi, semblent plus enclins à vouloir voir le pays aller de l’avant plutôt que de demander à leurs élus respectifs d’être intransigeants avec l’autre camp.

    C’est en tout cas ce que disent les sondages.

    Toujours est-il que la dureté des affrontements politiques lors du mandat de Barack Obama vient, c’est vrai, d’un conservatisme en total résistance du Parti républicain (sans oublier le racisme d’une partie de son électorat) mais, surtout, d’une peur panique de perdre pour longtemps le pouvoir face à des démocrates qui sont plus en phase avec la démographie du pays.

    C’est pourquoi, quand Obama a proposé, dès sa prise de fonction en 2009, suite à ses promesses de campagne, de travailler avec les républicains, afin de tenter de trouver de larges consensus entre les deux bords et de mettre en place un régime «post-partisan», certes quelque peu utopique, les républicains ont répondu par le blocage du système politique, une opposition intransigeante et des attaques constantes sur la personne même du président.

    Rappelons, tout de même, que le blocage institutionnel fait partie même du régime politique américain, voulu par les Père fondateurs qui, par peur qu’une faction puisse diriger le pays pour ses intérêts propres et pour protéger les droits de la minorité, a mis en place un système qui oblige aux compromis et aux consensus et, si ce n’est pas le cas, aboutit à une paralysie quasi-totale.

    Cette méfiance qu’ils avaient d’une majorité qui pourrait opprimer la minorité est à mettre à leur crédit.

    Reste que cela permet aujourd’hui à des activistes radicaux très minoritaires, comme ceux du Tea Party par exemple (grâce à la fortune de quelques milliardaires réactionnaires qui les soutiennent), de bloquer la plus vieille démocratie du monde.

    Elle a surtout permis l’existence de ce paradoxe qui fait que les Etats-Unis sont en train de devenir ingouvernables.

    Car c’est bien à un gouvernement centriste qu’ils pensaient quand ils ont mis en place les fameux «checks and balances» (que l’on peut traduire sommairement par des mesures permettant l’équilibre des trois pouvoirs – exécutif, législatif, judiciaire –, chacun pouvant bloquer l’autre) mais ils n’ont pas forcément compris que ce système pourrait être utilisé un jour par ceux qui jouent contre leur pays.

    In fine, la tâche des centristes, qu’ils soient républicains, indépendants (comme Michael Bloomberg) ou démocrates (comme Hillary Clinton), de remettre la politique américaine sur des bons rails, s’annonce des plus ardues même s’ils représentent la volonté de la majorité du pays. Ou, peut-être, à cause de cela…

     

    Alexandre Vatimbella

     

    (*) «Le Centrisme du XXI° siècle – La politique de l’Humanisme Respectueux et du Juste Equilibre» (CREC Editions)

     

    Voir le site Le Centrisme

     

     

  • Bill de Blasio doit préserver l’héritage centriste de Bloomberg à New York

    Comme prévu, le démocrate Bill de Blasio a prêté serment ce 1er janvier 2014 pour devenir le 109° maire de New York.

    Elu lors du scrutin de novembre dans un fauteuil, il occupe désormais celui laissé vacant par Michael Bloomberg, le premier magistrat de la cité pendant douze ans et centriste.

    Imaginez que sa victoire a été la plus large remportée par un candidat qui n’était pas le maire sortant (73% contre 24% à son adversaire républicain Joe Lhota). Il a même remporté certains districts avec 100% des voix!

    Donc New York s’est réveillée, non pas démocrate ce qu’elle a toujours été et encore plus depuis que le Parti républicain n’incarne plus que la droite de l’échiquier politique, mais avec un maire démocrate ce qui, paradoxe des paradoxes pour une des villes les plus démocrates des Etats-Unis, ne s’était plus produit depuis 1989!

    D’autant que que Bill de Blasio s’est décrit comme un «liberal» (gauche du Parti démocrate) pendant toute la campagne et a rappelé son engagement fort pour réduire les inégalités à New York lors de son discours d’investiture.

    D’ailleurs les médias le présentent comme un démocrate de gauche même s’il est un ancien de l’administration de Bill Clinton et qu’il fut le directeur de campagne d’Hillary Clinton lorsque celle-ci fut élue sénatrice de New York au Congrès en 2000.

    Il est un peut trop tôt pour savoir s’il sera un maire «socialiste» ou s’il mettra de l’eau dans son vin, devant le patchwork qu’est cette ville, le véritable melting-pot américain, mais on peut déjà affirmer qu’il devra préserver une grande partie de l’héritage centriste de Michael Bloomberg.

    Un héritage controversé par certains démocrates qui n’ont pas manqué de le critiquer le 1er janvier dans leurs interventions mais qui a été globalement positif selon les analystes les plus sérieux ainsi que l’affirme un éditorial du New York Times.

    Celui-ci explique «qu’en tout état de cause, quoi qu’il en soit, New York est en meilleur forme que lorsqu’il est devenu maire. Alors que le citoyen Bloomberg retourne à sa vie privée et s’occupera de diverses causes comme celles du contrôle des armes à feu, de la réforme de l’immigration, du changement climatique et des villes plus saines, nous ne pouvons que lui souhaiter bonne chance».

    Et de rappeler qu’il avait promis de reconstruire et revitaliser New York et de faire en sorte qu’elle demeure la «capitale du monde libre».

    Au moment où il quitte son poste, pour le quotidien, «dans de nombreux domaines, il a tenu sa promesse. New York est de nouveau une cité prospère et attrayante où, M. Bloomberg s’en vante, plus de gens s’y établissent qu’ils ne la quittent. Plus de 54 millions de touristes, le record, ont en foulé les rues en 2013. Le taux de criminalité est bas, le système de transports est plus efficace, l’environnement meilleur. Il laisse un budget en excédent de 2,4 milliards de dollars».

    Sans oublier, qu’au cours de son mandat, Michael Bloomberg, homme le plus riche de New York (et maire sans salaire puisqu’il n’a accepté qu’un dollar par an de d’indemnisation pour accomplir sa tâche), a permis à l’activité économique et financière de repartir après les attentats du 11 septembre 2001 et a fait de sa ville un laboratoire en matière d’environnement (avec la création de pistes cyclables et de vélos en location, entre autres) et de santé (interdiction de fumer dans les lieux publics autre que la rue et bannissement de certaine graisses dans les aliments, entre autres).

    Au passif de son action, il y a, bien sûr, le creusement des inégalités à New York (mais qui est un phénomène national dont Barack Obama a promis de s’occuper dans les trois dernières années de sa présidence), son attention toute particulière à Manhattan et Brooklyn au détriment des trois autres «boroughs», le Queens, Staten Island et le Bronx ainsi que son bilan mitigé (certains parlent de succès, d’autres d’échec) dans sa réforme du système scolaire de la ville.

    Ce sont d’ailleurs les trois priorités de Bill de Blasio (les inégalités, l’aménagement des boroughs plus pauvres et le système éducatif) qui s’est voulu, durant la campagne, un contre-Bloomberg, en particulier sur la pratique du «stop and frisk» de la police newyorkaise, la fameuse NYPD, qui permet d’arrêter toute personne que l’on suspecte de détenir une arme à feu et qui a été largement utilisée pour contrôler les minorités ethniques (même si certains représentants de ces minorités se sont déclarées en faveur de cette pratique, remarquant que la délinquance était plus élevée dans ces groupes ethniques et devaient être donc plus surveillés).

    Pour autant, Bill de Blasio ne pourra ignorer les résultats de Michael Bloomberg et devra même les consolider s’il veut être un maire efficace et apprécier des newyorkais, capable d’être réélu pour un second mandat.

    Dans cette optique, sa décision de nommer comme chef de la police («police commissioner») William J Bratton, le père de la politique «zéro tolérance» en 1994, une véritable révolution qui a permis à la délinquance de baisser dans des proportions gigantesques sous l’ère de son successeur, Raymond W Kelly, faisant de New York une des villes les plus sûres du pays, va dans le bon sens et est une excellente nouvelle.

    Laboratoire mondial des nouvelles pratiques, New York est une ville totalement métissée ce qui en fait la première ville globale du XXI° siècle. Tout ce qui s’y passe intéresse le reste de la planète.

    Et Michael Bloomberg a montré que l’on pouvait très bien la gouverner avec une vision de juste équilibre. Souhaitons que Bill de Blasio s’en inspire largement.

    Alexandre Vatimbella

     

     

    Voir le site Le Centrisme