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politique - Page 18

  • Centre recherche leader charismatique



    Très urgent. Courant de pensée majeur de la politique recherche désespérément son leader charismatique afin de l’empêcher de sombrer et pour occuper, au plus vite, la présidence de la république française afin de sortir le pays d’une grave crise de confiance.

    Son objectif: faire gagner les idées du Centre en rassemblant les centristes pour faire gagner la France et les Français.

    Ses qualités: fortes convictions politiques; grand courage politique; vision politique particulièrement claire; importante capacité de rassemblement; animation d’une équipe souvent brillante mais très dissipée; insensible au débauchage politique; confiance en soi sans déviation égocentrique.

    Ses missions: mettre sur pied un projet politique et un programme électoral centristes; promouvoir les idées du Centre; reconstruire un grand parti centriste; mettre en place une machine électorale efficace; gagner les élections présidentielles; nommer un gouvernement centriste; gouverner en mettant en avant les valeurs humanistes du Centre; mettre en place les réformes justes et nécessaires pour un présent et un avenir meilleurs et en faire bénéficier tous les Français; pratiquer une bonne gouvernance, consensuelle et équilibrée.

    Sa rémunération: au mérite.

    Poste à pourvoir immédiatement.

    Pour faire acte de candidature, présentez-vous devant les Français le plus vite possible.

    Opportunistes aux dents qui rayent le parquet & chevaux de retour s’abstenir.



    Alexandre Vatimbella



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  • Ceux qui ne veulent pas grever le futur de nos enfants devraient aussi s’occuper de leur présent!


    Une des postures les plus à la mode chez les politiques de tout bord est d’affirmer à tout va qu’il ne faut pas laisser à nos enfants un monde miné par les déficits, la pollution, le chômage et autres calamités dont nous serions responsables. Cela leur permet de demander, dans la foulée, des interdictions et/ou des coupes budgétaires pour transmettre un monde «clair et net» à nos descendants.

    Drôle de façon d’assurer le futur de nos enfants quand ces mesures ont pour effet de condamner le présent de ces mêmes enfants!

    Car, pour atteindre ce fameux futur dans les meilleures conditions, il faut bien que nos enfants puissent grandir en bonne santé et acquérir les savoirs nécessaires dans une cellule familiale épanouie et dans un environnement social favorable afin de pouvoir, ensuite, vivre tout simplement dans ce monde mais aussi d’avoir une chance d’y bien vivre.

    Or quand on parle, par exemple, d’économies drastiques dans tous les programmes sociaux ou éducatifs, c’est le présent et donc aussi l’avenir de nos enfants que l’on met en danger. Il faut donc faire attention à ce que l’on fait et ne s’attaquer principalement qu’aux gabegies et à ne faire des économies que là où elles sont les moins dangereuses pour nos enfants. Et, s’il n’y a pas d’alternatives possibles, de faire en sorte que les coupes budgétaires soient les plus justes et aient le moins de répercussions négatives sur nos enfants. Malheureusement, ce n’est pas toujours le cas.

    En période de croissance économique faible et de déficits publics importants, on ne peut évidement pas faire l’impasse sur une véritable discussion sur les dépenses incontournables qui concernent, à la fois, l’avenir et le présent de nos enfants. Parler uniquement d’avenir reviendrait à ne se préoccuper de la vie de nos enfants dans le futur sans savoir s’ils vont même y parvenir et dans de bonnes conditions…

    Dès lors, l’avenir des enfants n’est souvent qu’un alibi de ceux qui veulent limiter les dépenses publiques tous azimuts sans se préoccuper des conséquences.

    C’est le cas, entre autres, aux Etats-Unis, où les ultras du Parti républicain (encore appelé «fiscal conservatives») veulent couper dans tous les programmes sociaux et éducatifs (certains prônant même la suppression du ministère de l’éducation nationale…) mais refusent ces mêmes coupes pour le budget militaire où la gabegie atteint des sommets et où de nombreuses entreprises ont acquis des rentes de situation avec des contrats mirifiques souvent sans aucun rapport avec la sécurité réelle du pays.

    Tout cela donc nécessite, dans tous les pays et en France, en particulier, un véritable débat national qui n’a jamais eu lieu. Ou l’on segmente celui-ci et l’on ne permet pas aux citoyens d’avoir un panorama exact de la situation (dans le sens des tenants des économies comme dans celui des tenants des dépenses), ou l’on se contente de dire, pour justifier les économies, que cela permettra d’éviter que nos enfants paient pour les déficits publics.

    Mais, dans ce dernier cas, il n’y aurait rien de scandaleux que nos enfants payent pour l’éducation qu’ils ont reçu ou pour les aides que leurs familles ont reçu pour pouvoir s’occuper d’eux dans les meilleures conditions.

    Il ne faut donc pas se tromper de débat. Et celui-ci doit être le plus transparent possible. Il en va du futur et du présent de nos enfants qui n’est pas que comptable. Fort heureusement.

     

    Alexandre Vatimbella

     

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  • Fiasco annoncé de Sarkozy en 2012: où est la responsabilité du Centre?!


    Si Nicolas Sarkozy n’est pas présent au second tour de présidentielle de 2012, c’est en grande partie la faute aux candidatures centristes. Voilà la litanie que l’on entend du côté de l’Elysée et de l’UMP afin de culpabiliser, discréditer et dénigrer les candidats potentiels.

    Ils pourraient ajouter que ce sera aussi la faute aux candidatures du FN, du PS, des Verts et de tous les impudents qui décideront de défier le président de la république actuel. Président qui est pour l’instant au fond du trou et qui s’y enfonce même, perdant, chaque semaine, des points dans les sondages, qu’ils mesurent sa popularité ou ses intentions de vote pour la présidentielle.

    Mais ils oublient l’essentiel.

    D’abord, la déconfiture annoncée (mais il reste 14 mois avant le vote, soit une éternité en politique) sera de la faute de… Nicolas Sarkozy! Un président sortant battu au premier tour est déjà du jamais vu. Mais un président sortant devancé par le représentant d’un parti extrémiste, quelle claque! Cela signifie un rejet, non seulement de sa façon de gouverner, mais aussi de sa personne. Où est la responsabilité du Centre en la matière?!

    Ensuite, comment rendre un courant politique responsable de la défaite d’un autre? Si le Centre est bien le Centre, il n’a donc à voir avec gestion et le fonctionnement d’un parti de droite (l’UMP, dont la mouvance de centre-droit est annihilée depuis des années) et des qualités et défauts de son candidat à la présidentielle. Où est la responsabilité du Centre en la matière?!

    Enfin, par quelle obligation ou devoir le Centre devrait-il soutenir automatiquement la Droite? De plus, où est la sensibilité centriste dans la manière de gouverner et les décisions prises par Nicolas Sarkozy? Car, la seule raison qui pourrait amener les centristes à supporter Nicolas Sarkozy dans une alliance en bonne et due forme dès le premier tour serait qu’il reprenne en totalité le programme du Centre et ses valeurs ou qu’il devienne… centriste! C’est loin d’être le cas aujourd’hui et la volonté de l’hôte de l’Elysée semble plutôt de s’inspirer du programme et des valeurs du Front national. Où est la responsabilité du Centre en la matière?!

    Au lieu de jouer avec la Droite, la culpabilité et le dénigrement de leur propre camp, certains centristes ou qui se présentent comme tels devraient plutôt œuvrer à crédibiliser une candidature unique du Centre, forte et indépendante, seule capable de porter ses valeurs, de proposer un vrai projet humaniste pour la France et de faire un barrage à toutes les aventures, quelles soient démagogiques, extrémistes ou les deux en 2012. En cette matière, ils sont responsables au même titre que tous les centristes.

     

    Alexandre Vatimbella

     

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  • Réforme et juste équilibre, deux piliers centristes


    Réforme et juste équilibre sont deux piliers du Centrisme. Le juste équilibre, principe fondamental du Centrisme, rend nécessaire les réformes en continue pour adapter la société au progrès et à la réalité. Ainsi, celle-ci doit être capable de relever tous les défis auxquels elle fait face pour faire en sorte d’être le plus juste possible et en faire bénéficier tout le monde. C’est pourquoi le Centre a toujours été réformiste.

    La réforme n’est pas une lubie pour politiciens en mal de nouvelles idées et de gadgets inutiles. Elle est essentielle dans un monde toujours en mouvement. Les sociétés statiques ne font pas seulement du sur-place mais elles reculent face à celles qui avancent.

    Pourtant, la réforme crée des angoisses dans les populations. Celles-ci craignent toujours de perdre quelque chose et de ne pas gagner grand-chose en retour.

    C’est sans doute pourquoi on dit qu’il est difficile de faire des réformes dans les pays démocratiques avancés où les peuples rechignent à abandonner leurs privilèges ou, même, à accepter le changement.

    Néanmoins, que ce soit en Grande Bretagne, en Allemagne, aux Etats-Unis et en France, d’importantes réformes ont été lancées ces dernières années par des gouvernants courageux et visionnaires avec une certaine réussite.

    Il faut dire que le système est grippé. Ce qui a permis, en même temps, cette prise de conscience collective qu’il fallait réformer.

    En France, par exemple, on a réformé les retraites une première fois même si cette réforme ne sera pas suffisante. Et l’on parle de réformer la fiscalité.

    Aux Etats-Unis, c’est un président centriste qui veut gouverner par consensus ainsi que par mesures bipartisanes qui a réussi à faire passer de nombreuses réformes dont la plus importante est celle de l’assurance maladie. Mais il ne faudrait pas oublier celle de la régulation financière, celle de la condition des homosexuels dans l’armée et quelques autres qui touchent, entre autres, les PME ou l’éducation.

    Reste que ce n’est pas parce que l’on sait qu’il faut réformer que l’on va accepter le coût des changements inévitables.

    Dans notre pays, de nombreuses réformes restent à faire. Que ce soit celle de la fiscalité avec la question de l’ISF, de la TVA sociale, d’un impôt sur le revenu plus juste et plus efficace, d’une fiscalité vis-à-vis des entreprises plus à même de créer des emplois et de rendre nos produits compétitifs à la fois sur le marché intérieur et à l’exportation. Que ce soit celle de nos finances publiques qui doivent être rééquilibrées. Que ce soit celle du système éducatif, des protections sociales, de la fonction publique, de l’emploi, de l’agriculture, de la justice. Et bien d’autres. Sans oublier celle de l’Europe, bien sûr. Il y a vraiment du pain sur la planche!

    Ces réformes doivent nous permettre de garder le plus possible notre mode de vie tout en s’adaptant au monde qui nous entoure, c’est-à-dire à cette mondialisation que certains feignent de croire qu’il suffit de l’ignorer pour que nous ne soyons pas obligés d’en être des acteurs.

    Car, comme l’autruche qui met sa tête sous terre, nous réfugier dans les chimères d’une France à l’abri en fermant les yeux, ne suffit à ce que la réalité n’existe pas. Il nous faut au contraire l’affronter avec courage et détermination. Grâce à des réformes ambitieuses et parfois douloureuses, nous serons capables d’être des leaders dans le monde qui se construit.

    Certains estiment que nous n’en avons pas la capacité. D’autres veulent croire qu’il nous fait profiter au maximum de nos petits avantages avant de les perdre et que l’on verra bien après (ou que nos enfants verront bien après…).

    Dès lors, peut-être qu’une des réformes essentielles, en tout cas la première à mettre en œuvre, est celle des mentalités et de la perception du monde. Tout montre qu’une majorité de Français, peureux de l’avenir, s’arcboutent sur des avantages qui n’en seront plus demain. Voilà peut-être la réforme des réformes à réaliser en premier.

    Voilà peut-être une des tâches principales des politiques, rappeler aux Français que seul un grand peuple a pu construire la société dans laquelle ils vivent et que seul un grand peuple peut construire la société de demain qui sera la digne héritière de celle que nos pères et nos ancêtres ont bâtie, pour nous, à la sueur de leurs fronts. Espérons que nos enfants seront aussi fiers que nous le sommes de nos pères en la matière…

     

    Alexandre Vatimbella

     

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  • Le Centre, la laïcité et l’héritage chrétien


    Nicolas Sarkozy en a donc remis une couche. Il a déclaré, une nouvelle fois, lors d’un discours au Puy-en-Velay que le christianisme avait forgé ce que la France est aujourd’hui. Et il est exact que la France, «sœur aînée de l’église», pourrait difficilement nier qu’elle a été façonnée, en partie, par la vision chrétienne du monde et de la vie.

    Néanmoins, il ne faut pas tomber dans un simplisme en la matière. Pendant des siècles, la religion chrétienne a plutôt été l’apanage des citadins alors que les campagnes demeuraient remplies de païens (d’où le mot paysan). Et il y a toujours eu des non-chrétiens sur le sol de France. Dire que celle-ci était une nation totalement chrétienne est inexact. Cela n’a jamais été le cas. Et n’oublions pas que Clovis n’accepte de se convertir que si le dieu de Jésus l’aide à gagner une guerre. Attitude peu chrétienne…

    Bien évidemment, à l’inverse, notre pays est rempli de signes qui démontrent qu’elle était majoritairement chrétienne. Les noms de lieux, les églises et les cathédrales, les arts et la culture, la loi, etc.

    Pour autant, si l’on prend les préceptes de Jésus, force est de constater qu’ils n’ont guère été suivis par l’Etat et la nation tout au long des siècles. Parfois, même, on a l’impression qu’ils ont été niés. On n’a jamais vu la France tendre l’autre joue quand elle était agressée!

    Mais comment pourrait-il en être autrement dans un monde de violence et de rapport de force que nous avons connu tout au long de l’Histoire? Mangé ou être mangé a été souvent la seule alternative. Et qui pourrait reprocher aux Français d’avoir voulu privilégier la première solution à la deuxième…

    Reste que le message des évangiles a plutôt été une source d’inspiration qu’un comportement et un agir quotidien. Même si certains, comme les démocrates-chrétiens ont toujours voulu qu’il soit au cœur de l’action politique. Mais ils n’ont pu échapper à l’impossibilité de calquer leur action sur celui-ci quand ils ont occupé le pouvoir, notamment avec le MRP après la seconde guerre mondiale.

    Et cette inspiration est toujours très présente dans le centrisme qui, ne l’oublions pas, est un humanisme et un consensualisme dont les valeurs sont très proches des paroles de Jésus et dont un des courants est évidemment la démocratie-chrétienne dont sont issus de grandes figures du Centrisme tels Frédéric Ozanam, Marc Sangnier, Robert Schuman ou Jean Lecanuet.

    Néanmoins, l’héritage chrétien n’a pas été le seul à avoir façonné notre pays, loin de là. De très nombreuses influences sont à la base de ce que nous sommes. Que ce soit la Grèce et sa démocratie ou Rome et sa république. Que ce soit la civilisation celte, que ce soit la civilisation germanique ou les influences juives pour ne parler que de quelques uns des héritages préchrétiens.

    Quant aux héritages postchrétiens, il y a, par exemple, les cultures arabes, chinoise, africaines, vietnamienne, de l’Europe de l’Est, comme la Pologne, de l’Europe du Sud, comme l’Italie, l’Espagne ou le Portugal, et ainsi de suite avec leurs arts, leurs techniques, leurs visions du monde et leurs religions.

    La France s’est enrichie au contact de toutes ces influences. Elle est devenue ce qu’elle est grâce à elles. Et ce qu’elle est devenue lui a permis d’être elle-même une source de référence et d’influence pour d’autres.

    C’est évidemment ce «elle-même» d’ici et maintenant qui compte. Tout autant que sa capacité à s’ouvrir aux autres tout en demeurant elle-même. C’est ce qu’elle est aujourd’hui et ce qu’elle sera demain et non ce qu’elle était hier. Même si le passé fait partie de notre présent et inspire notre avenir.

    Aujourd’hui et plus encore demain, la France existera par sa capacité à porter ces valeurs qui la définissent et par son assimilation des courants du monde entier et sa capacité à nouer un dialogue enrichissant avec ceux-ci pour en tirer la substantifique moelle tout en vivant sont identité dans la mondialisation.

    Tout cela se fait par une adaptation continue car le monde est en mouvement et celui-ci ne s’arrêtera que le jour où il disparaîtra. Vouloir figer ce que nous sommes est non seulement stupide, vain mais dangereux. Se recroqueviller sur ce que nous étions hier n’évitera pas au monde de bouger. Et le pire est qu’il le fasse sans nous.

    Oui, il existe bien des valeurs universelles humanistes - liberté, respect, solidarité, tolérance (portées d’ailleurs principalement par le Centrisme français) - qui ne souffrent aucune discussion.

    Confondre intentionnellement humanisme et christianisme de la part de Nicolas Sarkozy n’est pas anodin. C’est, en outre, très dangereux car cela semble exclure les autres communautés à qui il ne faut pas demander de se convertir aux racines chrétiennes mais de respecter le pacte social, ce fameux lien social, constitué de ces valeurs humanistes. Car ceux qui ne veulent pas les respecter, ne respectent pas la vision de la dignité humaine portée par la France et les Français.

    Des valeurs universelles laïques qui n’ont rien à voir avec une identité chrétienne figée de la France mais qui lui permettent d’intégrer la modernité, la mondialisation et tous ceux qui, venant d’ailleurs, souhaitent partager ce pacte social et qui sont les bienvenus.

     

    Alexandre Vatimbella

     

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  • Les pressions de Nicolas Sarkozy sur les centristes vont se renforcer


    Nicolas Sarkozy n’est pas au fond du trou mais la chute se rapproche. Sondages de popularité en berne, majorité des électeurss qui ne souhaitent pas qu’il se représente en 2012, intentions de votes pour la présidentielle en sa faveur qui ne décollent pas, ennuis avec un gouvernement qui multiplie les impairs, discours et messages qui ne passent pas auprès des Français, tout cela n’est guère encourageant pour la suite. Qui, aujourd’hui, veut de Nicolas Sarkozy pour dix ans?

    Dès lors, il lui faut mettre tous les atouts de son côté afin d’arriver, d’abord, dans les deux premiers lors du premier tour de la présidentielle, puis pour créer cette union à droite pour empêcher la Gauche de l’emporter.

    L’union à droite ira de l’extrême-droite au centre-droit. Toute voix sera bonne à prendre pour l’actuel hôte de l’Elysée, s’il veut rempiler pour cinq années supplémentaires.

    Rien ne dit, pourtant, qu’il sera capable de séduire les électeurs d’extrême-droite et du centre droit lors d’un deuxième tour tellement son impopularité et son rejet sont grands dans ces électorats.

    Mais encore faut-il qu’il passe le premier tour! Car rien n’est moins sûr. Marine Le Pen fait des scores très élevés dans les sondages. Et si elle peut éliminer le candidat de gauche, elle peut encore plus sûrement être capable de renvoyer Nicolas Sarkozy dans les cordes dans ce que les commentateurs appellent «un 21 avril 2002 à l’envers» en référence à l’élimination de Lionel Jospin par Jean-Marie Le Pen.

    Pour passer ce premier tour qui donne de plus en plus de sueurs froides aux conseillers du président, il faut que toute la majorité présidentielle soit unie. Cela implique que les centristes, qu’ils soient de l’UMP, qu’ils soient associés dans l’UMP ou qu’ils soient alliés avec l’UMP fassent allégeance au Chef de l’Etat.

    Ce n’est pas exactement le cas de figure actuel. Tous les centristes que l’on vient de citer ont une furieuse envie de s’émanciper d’un président qui les a roulés dans la farine et en a fait de simples obligés qui n’ont que le droit de se taire s’ils veulent être réélus à leurs postes de parlementaires ou autres et de récupérer quelques strapontins.

    Cette fronde du centre-droit peut-elle faire front face aux très fortes pressions qui vont s’exercer sur elles dans les mois qui viennent pour empêcher toutes ses velléités d’indépendance? Tout cela dépendra des promesses que Nicolas Sarkozy fera à ses alliés centristes. Tout cela dépendra aussi des sondages et de la capacité des centristes à jouer leur propre partition.

    Car il est un fait qui ne doit pas échapper aux centristes de la majorité présidentielle: ce n’est pas de leur faute si, aujourd’hui, Nicolas Sarkozy est au bord du gouffre politique. La faut en revient essentiellement au président de la république et à ses erreurs multiples. Oui, il s’est mis tout seul là où il est!

    Pour autant, rien n’est joué à plus d’un an de la présidentielle. Ni dans un sens, ni dans l’autre. Cependant, la seule préoccupation des centristes, où qu’ils soient, est de bâtir ensemble une grande confédération pour n’être, ni les supplétifs de la Droite, ni ceux de la Gauche, mais des défenseurs des valeurs et de la vision politique du Centre. Et quelles que soient les pressions.

    Cela s’appelle le courage politique et de nombreux centristes ont montré, au cours de l’Histoire, qu’ils n’en étaient pas dénués. A cette génération de montrer le sien.

     

    Alexandre Vatimbella

     

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  • L’humanisme du Centre, meilleur rempart contre le Front national et tous les extrémismes


    Revoilà le Front national au plus haut dans les sondages grâce à sa nouvelle égérie, Marine Le Pen, «la fille de», mais aussi grâce aux brûlots allumés depuis cinq ans par un Nicolas Sarkozy qui se croyait grand stratège et son vizir dans les basses œuvres des mesures populistes et xénophobes, Brice Hortefeux. Sans oublier une partie du PS qui joue également sur un populisme de gauche dont on sait, in fine, qu’il nourrit les extrêmes.

    Comme d’habitude, cela ne veut pas dire que les questions que posent les Français et que reprend habilement le Front national sont de mauvaises questions. Encore une fois, ce sont les réponses de l’extrême droite qui sont de mauvaises réponses. Mais mettre les pieds dans le plat est souvent perçu par les électeurs comme un courage dans un monde où nous croulons sous le politiquement correct et l’imbécilité rhétorique quand ce n’est pas la peur tout court des conséquences lorsque l’on voudrait, tout simplement, parler de la réalité.

    Dire qu’aujourd’hui, il n’y a pas un problème dans la perception des Français de la mondialisation (culturelle, économique, sociale et sociétale), dans celle du terrorisme islamiste, dans celle de l’immigration venue des zones en dehors de l’Union européenne, dans celle du déclin de la France et de la perte des avantages sociaux qui va de pair, sans oublier le chômage et un avenir sombre pour la jeunesse, c’est se mettre des œillères devant les yeux et ne répondre à aucune question posée par nos compatriotes.

    En revanche, aller dans le sens de la peur et de l’angoisse est, non seulement, criminel mais contre-productif. Tous les partis démocratiques qui ont pratiqué cette stratégie ont fait le lit des extrêmes. L’Allemagne nazie, l’Italie fasciste, l’Espagne franquiste, le Portugal salazariste ne sont guère si loin que ça pour que nous ayons déjà oublié ce qu’un pays replié sur lui-même, ayant peur de l’autre, faisant confiance à des opportunistes démagogues qui prétendaient leur assurer un avenir soi-disant radieux tout en leur assurant la sécurité sans liberté, peut faire perdre à sa population et, parfois, au reste du monde.

    Certains prétendent que l’Histoire est un éternel recommencement. Parions plutôt que l’Histoire, certes, ne nous apprend pas ce qu’il faut faire, mais, au moins, nous apprend ce qu’il ne faut pas faire.

    Ici, les fondamentaux du Centre peuvent éviter les dérives malsaines et dangereuses qui permettent à la candidate du Front national à la présidentielle d’être à 20% dans les sondages à un an de l’élection.

    Le pragmatisme, le consensus, la justice sociale dans une économie ouverte et compétitive, une morale de l’action politique, une volonté d’être justes avec tous et de donner le mieux à tous. Cette vision humaniste qui place l’être humain au centre de tout et non en le marginalisant comme n’étant qu’un pion, un outil, un anonyme dans la grand mouvement du monde, est celle qui peut sécuriser les populations, les amener à être solidaires les unes avec les autres, leur donner l’envie de construire une maison commune où la haine et l’angoisse n’ont pas leur place.

    Ces fondamentaux n’attendent plus qu’une chose. Qu’il y ait une force centriste suffisamment puissante pour être crédible aux yeux des électeurs. En attendant, chaque centriste, chaque formation politique du Centre a pour mission, inlassablement, de porter ces fondamentaux et cette vision politique afin d’expliquer qu’une société est paralysée quand elle est traversée par la haine, le ressentiment et l’exclusion. Mais elle n’avance pas non plus quand elle n’est pas sûre de ses valeurs, quand elle fait des compromissions inacceptables avec l’essence même de ce qu’elle est et qu’elle recule face aux extrémismes et aux ennemis de la liberté et de la justice, de quelques bords d’où qu’ils viennent et de quelques façons qu’ils se présentent.

    Car si, actuellement, c’est avant tout contre la montée inquiétante du Front national qu’il faut se battre, il ne faut pas oublier que tous les autres extrémismes, les extrémismes de gauche, les extrémismes communautaristes et religieux sont tout aussi dangereux.

    Alors, répétons-le. Tout le monde a sa place dans une société du juste équilibre prônée par le Centre s’il respecte quatre valeurs essentielles: la liberté, l’égalité, la fraternité et le respect. Quatre mots simples qui sont les remparts indestructibles contre toutes les tentations des extrêmes.

     

    Alexandre Vatimbella

     

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  • Le rêve secret de Jean-Louis Borloo est-il la réalité du Centre?


    Créer une confédération des centres tout en restant dans l’UMP et devenir le leader de ce patchwork de centre-droit; se présenter aux présidentielles en faisant un joli score, tout en roulant pour Sarkozy; pouvoir négocier son désistement contre le fauteuil de Matignon pour, entre autres, se venger de son humiliation de l’automne 2010: voilà sans doute les trois souhaits que Jean-Louis Borloo demanderaient à son bon génie politique. Ce rêve secret, en réalité pas si secret que ça, tant tout cela transpire de toutes ses interventions et de celles de ses lieutenants (dont beaucoup se trouvent au Nouveau centre…), pose une question fondamentale.

    Qu’est-ce que le Centre et le Centrisme ont-ils à gagner dans cette quête du graal du président du Parti radical, pour le moins risquée et peu… centriste?

    C’est vrai, tous les centristes qui espèrent la réélection de Nicolas Sarkozy afin de se retrouver au gouvernement ou dans des postes intéressants seront gagnants. Mais quid des idées centristes et l’avenir du Centre qui me semble plus important?

    Car le Centre risque de sortir discrédité de cette entreprise individuelle et opportuniste.

    Mais comment de nombreux centristes peuvent-ils mettre actuellement leur destinée entre les mains de Jean-Louis Borloo? Car, quand celui-ci a été proche de décrocher Matignon en juin 2010, il n’a eu de cesse d’adopter tous les thèmes de la Droite sans restriction, notamment les positions extrêmes d’un Brice Hortefeux en matière sécuritaire et d’identité nationale. Et il a toujours expliqué qu’il demeurerait fidèle à Nicolas Sarkozy. Même après la claque reçu lorsque François Fillion a été reconduit comme Premier ministre.

    Bien entendu, loin de moi de prétendre que Jean-Louis Borloo ne peut changer. Il se pourrait même qu’il ait décidé de se repositionner au centre. Pourquoi pas? François Bayrou l’a bien fait, lui qui croyait en l’alliance avec un Parti socialiste qui ne veut pas de lui. Néanmoins, rien dans les déclarations récentes du leader du Parti radical ne laisse penser qu’il a décidé de rompre le cordon ombilical avec l’Elysée et l’UMP.

    Dès lors, tant qu’il ne l’aura pas fait explicitement, tous les centristes doivent se méfier de la confédération des centres qu’il propose et qui sent un peu trop le cheval de Troie sarkozyste ou la vengeance de l’ambitieux éconduit ou les deux à la fois!

    Celle-ci ne peut se réaliser que sur le modèle proposé par Jean Arthuis avec ses trois conditions: indépendance de tous les partis qui la composent; projet et candidat présidentiels; désistement pour le candidat qui est le plus proche des valeurs du Centre si le candidat centriste n’est pas qualifié pour le second tour.

    Ces trois conditions sont d’une évidence limpide pour tous ceux qui pensent qu’un parti politique se détermine en fonction de lui-même et de sa vision de la société et non d’autres partis. Et de tous les centristes qui pewnsent qu’un parti du Centre doit être maître de sa destinée et libre de ses choix. Que je sache, elles ne sont pas reprises, pour l’instant, par Jean-Louis Borloo. Peut-être demain? Le plus tôt serait le mieux pour bâtir une vraie Confédération Centriste indépendante avec tous les centristes sans exception et non un appendice de la Droite.

    Alors, Jean-Louis Borloo pourra être, si les militants centristes le souhaitent après des primaires, leur représentant à l’élection présidentielle. Et avec une chance de bien figurer. Car, si l’on en croit un dernier sondage, 63% des Français ne veulent pas que Nicolas Sarkozy se représente. Cela fait beaucoup de voix à glaner… pour ceux qui ne seront pas les sous-fifres du l’hôte actuel de l’Elysée.

     

    Alexandre Vatimbella

     

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  • Le rêve secret de Jean-Louis Borloo est-il la réalité du Centre?


    Créer une confédération des centres tout en restant dans l’UMP et devenir le leader de ce patchwork de centre-droit; se présenter aux présidentielles en faisant un joli score, tout en roulant pour Sarkozy; pouvoir négocier son désistement contre le fauteuil de Matignon pour, entre autres, se venger de son humiliation de l’automne 2010: voilà sans doute les trois souhaits que Jean-Louis Borloo demanderaient à son bon génie politique. Ce rêve secret, en réalité pas si secret que ça, tant tout cela transpire de toutes ses interventions et de celles de ses lieutenants (dont beaucoup se trouvent au Nouveau centre…), pose une question fondamentale.

    Qu’est-ce que le Centre et le Centrisme ont-ils à gagner dans cette quête du graal du président du Parti radical, pour le moins risquée et peu… centriste?

    C’est vrai, tous les centristes qui espèrent la réélection de Nicolas Sarkozy afin de se retrouver au gouvernement ou dans des postes intéressants seront gagnants. Mais quid des idées centristes et l’avenir du Centre qui me semble plus important?

    Car le Centre risque de sortir discrédité de cette entreprise individuelle et opportuniste.

    Mais comment de nombreux centristes peuvent-ils mettre actuellement leur destinée entre les mains de Jean-Louis Borloo? Car, quand celui-ci a été proche de décrocher Matignon en juin 2010, il n’a eu de cesse d’adopter tous les thèmes de la Droite sans restriction, notamment les positions extrêmes d’un Brice Hortefeux en matière sécuritaire et d’identité nationale. Et il a toujours expliqué qu’il demeurerait fidèle à Nicolas Sarkozy. Même après la claque reçu lorsque François Fillion a été reconduit comme Premier ministre.

    Bien entendu, loin de moi de prétendre que Jean-Louis Borloo ne peut changer. Il se pourrait même qu’il ait décidé de se repositionner au centre. Pourquoi pas? François Bayrou l’a bien fait, lui qui croyait en l’alliance avec un Parti socialiste qui ne veut pas de lui. Néanmoins, rien dans les déclarations récentes du leader du Parti radical ne laisse penser qu’il a décidé de rompre le cordon ombilical avec l’Elysée et l’UMP.

    Dès lors, tant qu’il ne l’aura pas fait explicitement, tous les centristes doivent se méfier de la confédération des centres qu’il propose et qui sent un peu trop le cheval de Troie sarkozyste ou la vengeance de l’ambitieux éconduit ou les deux à la fois!

    Celle-ci ne peut se réaliser que sur le modèle proposé par Jean Arthuis avec ses trois conditions: indépendance de tous les partis qui la composent; projet et candidat présidentiels; désistement pour le candidat qui est le plus proche des valeurs du Centre si le candidat centriste n’est pas qualifié pour le second tour.

    Ces trois conditions sont d’une évidence limpide pour tous ceux qui pensent qu’un parti politique se détermine en fonction de lui-même et de sa vision de la société et non d’autres partis. Et de tous les centristes qui pewnsent qu’un parti du Centre doit être maître de sa destinée et libre de ses choix. Que je sache, elles ne sont pas reprises, pour l’instant, par Jean-Louis Borloo. Peut-être demain? Le plus tôt serait le mieux pour bâtir une vraie Confédération Centriste indépendante avec tous les centristes sans exception et non un appendice de la Droite.

    Alors, Jean-Louis Borloo pourra être, si les militants centristes le souhaitent après des primaires, leur représentant à l’élection présidentielle. Et avec une chance de bien figurer. Car, si l’on en croit un dernier sondage, 63% des Français ne veulent pas que Nicolas Sarkozy se représente. Cela fait beaucoup de voix à glaner… pour ceux qui ne seront pas les sous-fifres du l’hôte actuel de l’Elysée.

     

    Alexandre Vatimbella

     

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  • Vive la liberté… Responsable!

     


    En tant que centriste, je suis toujours un supporter inconditionnel d’un peuple qui veut sa liberté. Je suis toujours à ses côtés quand il lutte pour sa liberté. Je suis toujours heureux quand il la conquiert. Mais je suis aussi toujours inquiet pour lui et pour les autres peuples de ce qu’il va en faire.

    Car la liberté n’est pas une fin en soi. La liberté se vit. Et dès qu’elle se vit, elle n’est plus un phare qui illumine le monde mais une pratique quotidienne loin d’être anodine.

    Et si un peuple responsable peut en faire la plus belle utilisation qui soit, un peuple irresponsable peut, en la violant et en la détournant, en faire une arme particulièrement dangereuse qui tyrannise les minorités et les plus faibles, mettant en péril la paix dans le monde.

    Il ne faut jamais oublier que la liberté n’est jamais gratuite. Elle a un prix. Un prix élevé. Et ce prix à payer est la responsabilité. La responsabilité de sa vie, de soi-même, de ses actes dans le respect des autres. C’est pourquoi des individus mais aussi des peuples la trouvent parfois lourde à porter et s’en remettent alors à une autorité supérieure autocratique pour organiser leur présent et leur futur.

    La liberté ouvre aussi la voie à tous les extrémismes qui peuvent se lâcher si aucune organisation solide et légitime de la société démocratique n’est mise en place.

    C’est pour cela que de nombreux experts en géopolitique préfèrent des régimes autoritaires dont on sait, à peu près, où ils vont, que des démocraties plus versatiles dans leurs agissements.

    Ils ont peur de la liberté en Chine qui pourrait déstabiliser le pays. Ils ont peur de la liberté dans les pays du Maghreb qui pourrait faire le lit des mouvements islamistes radicaux. Ils ont peur de la liberté dans les pays africains qui pourrait augmenter le chaos déjà bien installé. Et ils n’ont pas forcément tort.

    Pour autant, rien ne justifie la privation de la liberté pour un vrai démocrate, c’est-à-dire celui qui veut vivre libre et qui ne peut, de ce fait, vouloir priver son voisin de sa liberté au nom de la sienne et de sa sécurité.

    La liberté est un risque. Tout comme la vie. Et cette vie vaut toujours mieux être vécue dans la liberté que dans la servitude. Malgré les inquiétudes.

    Alors vive la Liberté Responsable!

     

    Alexandre Vatimbella

     

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