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  • Présidentielle 2017. Le ralliement de l’UDI à la primaire de LR se précise

    Les dernières déclarations des deux frères ennemis de l’UDI, celles de Jean-Christophe Lagarde à la chaîne LCP et celles d’Hervé Morin au Figaro, semblent préparer les militants de la formation centriste à l’abandon d’une candidature indépendante et à un ralliement à la primaire de LR et, donc, au soutien dès le premier tour la présidentielle du candidat LR quel qu’il soit.

    Evidemment, ce ralliement que souhaite depuis toujours Hervé Morin autant par tactique interne (s’opposer à Lagarde) que par ambition nationale (un ministère en 2017?) semble être désormais la position «cachée» de Jean-Christophe Lagarde.

     

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  • L’année du Centrisme en France - Edition 2015. Année transitoire?

    2015 sera-t-elle l’année transitoire où les partis centristes se sont plus ou moins organisés en vue de la bataille de la présidentielle et de celles des législatives de 2017 mais qui vont débuter dès 2016 avec cette accélération désormais inévitable du calendrier électoral dans une démocratie médiatique comme la nôtre?

    Peut-être bien.

    Cependant, 2015 pourrait également être cette année transitoire entre un Centre divisé en deux partis qui ne se sont pas beaucoup parlés, c’est un euphémisme, et une possible implosion de l’UDI, pour de multiples raisons qui tiennent à son existence même mais plus particulièrement à propos de son positionnement face à la primaire de LR (Les républicains) et de son alliance «naturelle» avec la Droite.

    Non que celle-ci soit remise en cause mais le degré de dépendance de la formation dirigée par Jean-Christophe Lagarde est un sujet de débat et d’opposition entre ses leaders.

     

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  • Présidentielle 2017. Bayrou au défi de la crédibilité

    Deux sondages viennent de nous rappeler une double évidence.

    François Bayrou est un des hommes politiques les plus appréciés.

    Mais il n’est toujours pas perçu comme un candidat crédible pour gagner la présidentielle.

    Ainsi, dans le dernier baromètre Paris Match, il est en deuxième position derrière Alain Juppé avec 60% de bonnes opinions.

    Mais dans les deux derniers sondages sur la prochaine présidentielle il obtient 10,5% et 12% d’intentions de vote au premier tour et serait éliminé, là où Alain Juppé obtient 29% et 31% et virerait en tête des prétendants avant de l’emporter.

    Le président du Mouvement démocrate suscite donc la sympathie mais pas l’adhésion en tant que possible président de la république.

     

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  • Monsieur Sarkozy, le vote FN n’est pas immoral, il est irresponsable

    Quand Nicolas Sarkozy affirme qu’il n’est pas immoral de voter pour le Front national et que cela lui permet, à la fois, de faire un clin d’œil aux électeurs qui mettent un bulletin d’extrême-droite dans l’urne et de poser une équation scélérate FN = PS (donc PS = FN), il se trompe, une nouvelle fois, de débat.

    Non pas que la question morale soit absente de la politique, bien au contraire, elle a été au cœur du débat philosophique depuis l’antiquité.

    En schématisant, elle est au fondement des réflexions en la matière de Platon et d'Aristote qui estiment qu’il faut une pratique et un but moraux dans le gouvernement de la cité alors que Machiavel sera un de ceux qui affirmeront que bien gouverner c’est tout sacrifier à l’objectif, donc, entre autres, la morale qui nuirait à l’efficacité recherchée.

     

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  • Présidentielle: où sont les Obama et Trump français?

    Nous autres, Français, sommes étonnés, amusés, voire un peu beaucoup condescendants, de voir que des personnalités comme Barack Obama (un «inconnu» noir), Ronald Reagan (un acteur), Ross Perot ou Donald Trump (deux milliardaires excentriques et narcissiques), Ben Carson (un neurochirurgien démagogue et extrémiste religieux) ou même Dwight Eisenhower (un général sans aucune expérience politique) puissent se présenter à la présidence des Etats-Unis et même parfois être élus.

    Pour certains d’entre nous cela jette un certain opprobre sur les Etats-Unis car la politique, selon notre culture en la matière, est trop sérieuse pour être confiée à ce genre de candidats.

    Pour d’autres, à l’opposé, cela montre la vitalité de la démocratie américaine avec, comme justification, cette extraordinaire victoire de Barack Obama en 2008 et sa non moins extraordinaire réélection en 2012 qui montrait, au-delà du choix partisan, que son élection n’avait pas été un événement sans lendemain issue d’une exaltation passagère et repentante du peuple étasunien.

     

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    Lien permanent Catégories : politique 0 commentaire
  • Vers une absence du Centre à la présidentielle de 2017?

    Même s’il est trop tôt pour affirmer qu’il n’y aura pas de candidat centriste à la présidentielle de 2017, tel n’est pas le cas pour se demander s’il y en aura un, tellement la candidature au poste suprême se prépare en amont et que nous sommes désormais à moins de deux ans du premier tour.

    Or, s’il n’est pas douteux que quelques uns pensent à se présenter et fourbissent leurs armes plus ou moins en secret, comme Jean-Christophe Lagarde ou François Bayrou, il y a malgré tout une probabilité certaine que le Centre soit absent de la compétition de 2017.

    Les derniers développements dans la sphère centriste semblent indiquer un scénario à plusieurs entrées qui aboutirait à un ralliement des principaux partis centristes à l’UMP et de quelques confettis politiques au PS.

     

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  • Espace centriste: Quel candidat pour 2017?

    Si l’on s’en réfère aux sondages et aux velléités de chacun, plusieurs candidats pourraient se positionner et revendiquer l’espace centriste en 2017.

    On trouve principalement, à droite, Alain Juppé, à gauche, Manuel Valls et au centre, François Bayrou, voire Jean-Christophe Lagarde.

     

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  • L’UDI peut-elle résister à l’UMP?

    Depuis  les élections municipales de 2014 et, surtout, les élections départementales de 2015, la pression de l’UMP pour que l’UDI se range à ses côtés dans toutes les élections à venir s’est accentuée.

    On comprend fort bien l’intérêt de l’UMP pour une alliance électorale dès le premier tour qui devrait permettre aux candidats de la Droite (et, subsidiairement, du Centre) d’arriver en tête devant ceux du PS et du FN, en particulier à la présidentielle mais pas seulement.

     

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  • Primaire UMP: Les bonnes raisons pour que le Centre n’y participe pas

    L’UMP a donc fixé les règles de sa future primaire qui lui permettra de choisir son candidat à l’élection présidentielle de 2017.

    Une primaire qui sera «ouverte» aux candidats centristes si ceux-ci souhaitent y participer.

    Cette annonce a déjà semé la zizanie chez les leaders du Centre, François Bayrou se déclarant opposé à toute participation, Hervé Morin y étant totalement favorable et Jean-Christophe bottant en touche, indiquant que cette question serait traitée plus tard…

    Au-delà des conditions «techniques» d’une candidature (parrainage, représentativité, etc.), c’est des conditions politiques qu’il convient de discuter pour savoir si les partis centristes doivent ou non s’y associer comme le veulent ardemment tous les responsables de l’UMP.

    On connait les raisons qui militent en faveur d’une candidature commune de la Droite et du Centre en 2017 tellement elles sont rabâchées du côté UMP et dans les médias.

    D’abord, une meilleure efficacité dès le premier tour de la présidentielle – puis aux législatives – qui éviterait la possible absence d’un candidat de droite au second tour, devancé par celui du PS et du FN au cas où les voix centristes viendraient à lui manquer (ce qui permettrait alors et par ailleurs de faire porter aux centristes l’entière responsabilité de l’échec d’une Droite incapable aujourd’hui d’être porteuse d’une véritable dynamique politique).

    Ensuite, une meilleure efficacité dans la mise au point d’un programme électoral commun Droite-Centre en vue d’une victoire qui semble inexorable puis d’un contrat de gouvernement qui s’appuierait sur ce programme.

    Enfin, un jeu gagnant-gagnant puisque l’UMP hériterait de la présidence de la république en tant que parti dominant de la coalition mais les partis centristes, eux, auraient droit à des lots de consolation importants avec l’élection de nombreux députés et des places de choix dans le gouvernement qui serait formé après les victoires à la présidentielle et aux législatives.

    Certes, ce n’est pas rien pour les partis centristes qui ne semblent pas à l’heure actuelle capables de faire un score conséquent à la présidentielle et qui devront nécessairement nouer des alliances aux législatives pour le deuxième tour.

    Mais de meilleures raisons militent pour que le Centre ne participe pas à cette primaire et qu’il en ressorte, tout comme la France, malgré tout, gagnant sur le moyen et le long terme.

    La première est évidemment celle de l’identité centriste et la deuxième, son corollaire, celle de son indépendance.

    La participation des partis centristes à la primaire de l’UMP (qui sera rebaptisée d’ici là «Les Républicains») est une perte, et de la première et de la seconde.

    Une perte d’identité puisque les candidats centristes, pour avoir une chance d’emporter la primaire (ce qui semble une évidence s’ils se présentent, sinon leur présence ne sert à rien d’autre qu’à servir la soupe à l’UMP et à faire croire qu’il s’agit d’une primaire Droite-Centre, ce qu’elle n’est pas en réalité), devront s’adresser à une population majoritairement de droite, donc de présenter un programme électoral sensé la séduire et non véritablement centriste qui n’aurait guère de chance de l’intéresser.

    Une perte d’indépendance parce qu’en se présentant à cette primaire, les partis centristes acceptent donc la perte d’identité dont on vient de parler mais aussi de s’en remettre à un parti tiers pour l’organisation de la désignation de leur candidat et de lier leur destin à celui de l’UMP quoi qu’il arrive.

    D’où un risque évident et important de vassalisation qui embarquera les partis centristes dans un processus de satellisation pour les cinq prochaines années après la présidentielle.

    La troisième raison est l’existence même d’un espace centriste au-delà des échéances de 2017.

    En abandonnant son indépendance (et son identité), les partis centristes réduisent de fait leur espace politique, tant en matière programmatique qu’électorale.

    Si voter pour le Centre revient au même que de voter pour la Droite puisque le candidat sera évidemment de Droite vu la supériorité de l’UMP dans cette alliance totalement déséquilibrée, alors les électeurs qui feront ce choix se demanderont pourquoi continuer à voter pour les partis centristes d’autant que ceux-ci auront adopté un programme commun avec le parti de droite vainqueur.

    Comment, en outre, affirmer sa spécificité, autrement que par des rodomontades ridicules et sans aucun effet genre Radicaux de gauche face au PS, alors que l’on a décidé librement de la mettre en retrait.

    Mais cela ne serait pas aussi problématique s’il ne s’agissait que de cuisine électorale.

    Car, c’est la quatrième raison et sans doute la principale, en abdiquant d’être un pôle politique indépendant, les partis centristes abdiquent de présenter leur projet et leur programme aux Français lors du premier tour de la présidentielle et de celui, par la suite, des législatives.

    Ils affirment donc, dès le départ, que leurs différences et leur originalité n’existent pas et, en tout cas, ne sont pas assez importantes pour être soumises à l’appréciation des électeurs.

    Rappelons-nous tout le mal que ce comportement a fait aux centristes lors de l’élection de 1995 où certains soutinrent Chirac et d’autres Balladur, deux hommes de droite, deux hommes de l’UMP.

    Car, en V° République, ne pas présenter un candidat à la présidentielle, élection-phare, que l’on s’en félicite ou qu’on le regrette, est un aveu d’inexistence politique même si cela permet de se garantir des postes futurs.

    Mais l’engagement politique n’est pas un engagement pour ceux-ci mais pour des idées.

    Si les centristes décident, dès le départ, de ne pas se battre pour les leurs, alors à quoi servent-ils?

    Bien sûr, ils prennent un risque mais celui-ci fait partie du courage politique, essentiel à la démocratie qui, pour fonctionner réellement, doit avoir le choix entre des projets politiques différents.

    Tout cela n’empêche nullement les coalitions et les unions pour le second tour.

    Actuellement, il semble que celle qui concerne les partis centristes se fera avec l’UMP.

    Pourquoi pas?

    Mais avant de s’allier avec un parti qui défend une vision politique différente, même si elle a des proximités avec la vôtre, vous devez aller au combat politique pour présenter cette dernière, la défendre et convaincre les électeurs qu’elle est la bonne pour eux et pour le pays.

    Quant à la crainte de voir un deuxième tour PS-FN, disons tout de suite que les centristes doivent également avoir la même crainte qu’un duel UMP-FN.

    La démocratie perdra effectivement si l’extrême-droite se retrouve qualifiée pour le second tour quelle que soit la configuration de celui-ci.

    Nous en sommes encore loin et, in fine, si la situation politique fin 2016-début 2017 montrait que le FN était en capacité d’éliminer le candidat de droite, il y aurait alors la possibilité pour l’UMP, l’UDI et le Mouvement démocrate de s’assoir autour d’une table de négociation pour la désignation d’un candidat commun et unique autour d’un véritable programme électoral Droite-Centre.

    Mais cette négociation n’aurait rien à voir avec l’abdication des partis centristes à désigner leur(s) propre(s) candidat(s) et d’adopter leur(s) propre(s) programme(s) en se fondant d’ores et déjà dans une primaire UMP qui n’est pas la leur et ne sera jamais la leur.

    Oui, à ce moment-là, ce sera une vraie négociation entre partenaires indépendants et ayant gardé, chacun, leur dignité politique.

    Et ça change tout pour les centristes et, surtout, pour le Centrisme, ce pourquoi les partis centristes se battent… ou sont sensés se battre!

     

    Alexandre Vatimbella

     

    Voir le site Le Centrisme

     

     

     

  • L’UDI, «incontournable» pour l’UMP mais UMP-dépendante

    Dans l’euphorie de la victoire aux départementales de la coalition UMP-UDI, Jean-Christophe Lagarde, en déclarant que son parti, l’UDI, avait doublé le nombre de ses conseillers départementaux, a estimé que celui-ci était également devenu «incontournable» pour l’UMP.

    Il a ainsi expliqué que celui-ci avait acquis «un pouvoir, relatif, mais un pouvoir au sein de l'opposition» et que «nous sommes incontournables (pour l’UMP), alors que ça n'a pas toujours été le cas».

    Et de réitérer l’affirmation selon laquelle l’UDI serait le troisième parti de France derrière l’UMP et le PS en se basant sur le nombre d’élus, ce qui permet d’occulter l’évidence qu’il ne vient qu’en quatrième position en nombre de voix, très loin derrière le FN, l’UMP et le PS, dans l’ordre d’arrivée des élections européennes et qui est sans doute encore le même lors de ses départementales si l’UMP avait été seule à la bataille.

    Mais c’est de bonne guerre de gonfler le poids de sa formation politique.

    En revanche, l’incontournabilité supposée de l’UDI pour l’UMP semble plus vraisemblable même si elle s’accompagne, dans le même temps, d’une UMP-dépendance de l’UDI.

    Car, au cas où le rapport de force électoral n’évolue pas d’ici là, si l’UMP a besoin de l’UDI pour espérer avoir une majorité en 2017 et devancer le Front national lors du premier tour de la présidentielle, l’UDI a besoin de l’UMP pour exister électoralement parlant.

    Mais est-ce du «gagnant-gagnant», selon une des expressions favorites de Nicolas Sarkozy?

    Oui et non.

    Oui si l’on se place dans le rapport de force électoral du moment que l’on vient d’évoquer.

    Ainsi, si l’UMP doit avoir l’UDI à ses côtés pour espérer remporter la présidentielle (après avoir passé le premier tour grâce à un candidat commun) et les législatives, l’UDI a besoin de l’UMP pour avoir des députés en nombre et pouvoir participer de manière significative à un gouvernement de la Droite et du Centre.

    Non si l’on se place en matière d’indépendance et de spécificité politiques.

    La différence de poids électoral en faveur de l’UMP ne permet pas à l’UDI de peser d’un poids politique suffisant pour infléchir de manière importante la ligne droitiste de l’UMP vers plus de centrisme.

    Cela ne veut pas dire que l’UDI n’aura pas de moyens de pression pour, à la marge, obtenir des concessions et faire passer quelques unes de ses idées.

    Il se peut même que ces concessions excèdent le poids électoral de la formation de centre-droit si les sondages révèlent que l’électorat centriste en attend davantage d’une union UMP-UDI, ce qui obligera l’UMP a plus de souplesse.

    Reste que quelque soit le nombre et l’importance des concessions, elles demeureront dans un programme et un projet de droite et non du centre.

    Quant à l’indépendance, elle sera évidemment mise à mal uniquement du côté de l’UDI.

    Nous en serons alors à revivre la situation de 2007 où une partie de l’UDI (le Parti radical) était dans l’UMP et une autre (le Nouveau centre) était un appendice de cette même UMP, c’est-à-dire dans un suivisme politique des centristes vis-à-vis du parti de droite.

    Le paradoxe de tout cela est que pour être incontournable pour l’UMP, l’UDI doit être, en même temps, UMP-dépendante.

    D’où cette nécessité pour les partis centristes de s’entendre pour devenir un partenaire de poids dans les années à venir pour leur allié, où qu’il se trouve.

     

    Alexandre Vatimbella

     

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