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environnement

  • Ecologisme et Centrisme, deux humanismes pour un juste équilibre

    La création de l’UDE (Union des démocrates et écologistes) par des élus en rupture de ban avec EELV, positionnée au centre de l’échiquier politique vient rappeler fort à propos que l’humanisme du Centrisme implique nécessairement la protection et la préservation de l’environnement, donc de la nature.

    Le respect de la personne humaine au cœur des valeurs centristes inclut évidemment le respect de son environnement.

     

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  • Le juste équilibre face aux périls qui menacent la planète

    On parle beaucoup de terrorisme ces derniers temps et des menaces venus d’Al-Qaïda, de Daesh et de leurs affiliés respectifs.

    Bien évidemment, ces criminels aveugles qui instrumentalisent une religion pour accomplir leurs basses œuvres sont un danger qu’il faut éradiquer.

    Mais ils ne sont rien, pour l’instant, à côté des deux principaux périls qui risquent de s’abattre sur nos têtes d’autant plus fortement que nous n’avons pas pris réellement la dimension de leur menace – même si nous en parlons à tout bout de champ et que nous nous inquiétons – et que nous ne faisons pas les efforts nécessaires pour les prendre à bras le corps afin de mettre en place rapidement les mesures adéquates: la pauvreté couplée avec une démographie galopante dans certaines régions du monde; la pollution et la destruction de notre environnement naturel.

    Deux périls qui sont parfois liés.

     

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  • L’enquête qui démontre que le Centre n’est pas à droite

    Nous nous sommes déjà fait l’écho d’une enquête particulièrement instructive menée par le Cevipof et l’institut de sondage Ipsos, «France 2013: les nouvelles fractures» (*) (voir «Le Centre face au désarroi et à la défiance des Français») sur l’état d’esprit actuel des Français.

    Cette enquête dévoile également la différence notable entre la vision politique des électeurs centristes et celle des électeurs de la Droite (ces derniers étant souvent nettement plus proches des positions de ceux de l’extrême-droite).

     

    A propos des préoccupations principales du moment listées par le Cevipof et Ipsos, si le chômage rassemble tout le monde quant à son importance (sauf l’extrême-droite un peu en retrait), on trouve 37% des électeurs du Front national et 26% des électeurs de l’UMP qui estiment que l’insécurité en fait partie alors que c’est seulement le cas pour 9% des électeurs du Mouvement Démocrate (l’étude réalisée du 9 au 15 janvier 2013 n’a pas pris en compte un électorat UDI puisqu’aucune élection générale n’a eu lieu depuis la création de ce parti à l’automne 2012).

     

    A l’opposé, seuls 6% des électeurs de la Droite et de l’extrême-droite font des inégalités sociales une priorité contre 26% de ceux du Centre.

     

    En ce qui concerne l’immigration, 7% des électeurs du Mouvement démocrate en font une question prioritaire contre 55% pour ceux du Front national et 23% pour ceux de l’UMP.

     

    Pour ce qui est de l’environnement, il est une préoccupation principale pour 10% des électeurs du Centre alors que ce n’est le cas que pour 4% de ceux de la Droite et de l’extrême-droite.

     

    Ce sont de vraies différences sur l’appréciation des défis que doit relever aujourd’hui la société française.

     

    La sensibilité sociale plus prégnante et une crispation nettement moindre sur les «menaces» qui pèsent sur la population sont évidentes chez les centristes.

     

    Le seul domaine où les électeurs centristes et de droite sont plus proches (outre le chômage déjà cité) par rapport à ceux de l’extrême-droite, est celui des déficits publics (priorité pour 30% et 31% respectivement pour les deux premiers groupes contre seulement 9% pour les troisième).

     

    Dans le domaine de la mondialisation et de l’ouverture au monde, si les électeurs de droite sont un peu plus nombreux à estimer que la première est une opportunité pour la France (51% contre 46% pour ceux du Centre), en revanche, les électeurs centristes sont beaucoup plus nombreux à estimer que le pays doit s’ouvrir davantage au monde d’aujourd’hui (58% contre 47% pour ceux de droite).

     

    Pour ce qui est de l’Union européenne, les électeurs du Mouvement démocrate et de l’UMP (ce qui est une vraie surprise pour ces derniers, les références gaullistes étant décidément de plus en plus lointaines…) sont les plus nombreux à demander un renforcement des pouvoirs de celle-ci même si cela limite ceux de la France (ceux de l’UMP étant même plus nombreux, 35% contre 32%, que ceux du Mouvement démocrate!).

     

    En revanche, les centristes sont ceux qui sont le moins nombreux à demander un renforcement des pouvoirs de décision du pays face à l’UE (53% contre 57% pour les électeurs de droite).

     

    Ils le sont également pour demander que la France demeure dans la zone euro (94% contre 88%).

     

    En outre, les électeurs centristes sont plus compréhensifs que ceux de la Droite (qui se rapprochent une fois de plus de ceux de l’extrême-droite) en ce qui concerne les chômeurs (qui, majoritairement pour les centristes, recherchent vraiment un travail), les immigrés (pour qui, majoritairement pour les centristes il est difficile de s’intégrer, alors qu’ils font des efforts pour y parvenir et qui, par ailleurs font le travail que ne veulent pas faire les Français ce qui fait que leur réduction ne changerait donc rien au problème du chômage des Français).

     

    Notons, avec intérêt, que ce sont les électeurs centristes qui sont les plus nombreux à estimer qu’il y a trop de réglementations, ce qui est une filiation libérale évidente alors qu’ils sont beaucoup plus nombreux que ceux de la Droite à estimer que l’argent à corrompu les valeurs traditionnelles de  la France, ce qui est une filiation «catho» évidente!

     

    Concernant l’incarnation du pouvoir l’appréciation d’une démocratie parlementaire est toujours aussi vive pour les centristes par rapport au bonapartisme de la Droite qui demeure constante dans sa recherche du chef salvateur.

     

    Quand on demande aux sondés si la France a besoin d’un vrai chef, 79% des électeurs de l’UMP et 86% de ceux du Front national répondent «tout à fait d’accord» contre seulement 41% des électeurs du Mouvement démocrate.

     

    Enfin, sur le déclin de la France 51% des électeurs de la Droite disent qu’il est inéluctable alors que 59% des électeurs du Centre disent le contraire.

     

    On voit bien avec ces chiffres que la sensibilité centriste ne peut être diluée dans celle de droite et inversement même si elles peuvent s’allier.

     

    On est donc bien dans cette évidente urgence que le Centre doit d’abord se rapprocher et s’unir avant de chercher à s’allier avec la Droite (ou la Gauche), s’il veut avoir une chance de gouverner selon ses valeurs et ses principes et non être une force d’appoint à une majorité de droite ou de gauche.

     

    Les positionnements du Mouvement démocrate et de l’UDI ne sont pas en résonnance, dans cette optique, avec ces constatations. Ni le fait que l’UDI soit un parti hybride rassemblant la Droite et le Centre.

     

    Alexandre Vatimbella

     

     

     

    Voir le site Le Centrisme

     

     

     

    (*) Enquête Cevipof-Ipsos menée par internet du 9 au 15 janvier 2013 auprès d’un échantillon de 1016 personnes représentatives de la population française âgée de 18 ans et plus avec une marge d’erreur de 3 points

     

  • Et si l’on s’occupait enfin du projet du Centre pour 2012?


    Beaucoup de leaders centristes préfèrent jouer à faire semblant de se réconcilier (tout en s’envoyant des vacheries en coulisses) au lieu de s’occuper d’un projet politique et d’un programme électoral. Car on se demande comment on peut se réunir sans être d’accord, d’abord, sur une même vision politique. Mettre la charrue avant les bœufs n’est généralement pas un bon présage.

    Les cyniques diront que pour gagner une présidentielle, il vaut mieux un bon plan de communication qu’un projet politique responsable. Et les méchants diront que, de toute façon, les centristes n’ont rien à proposer d’intéressant.

    Si la première assertion n’est malheureusement pas aussi fausse que cela, ce n’est pas vrai de la seconde. Ce n’est pas parce que les partis centristes ne parlent pas (ou trop peu) de projet et de programme que la boîte à idées du Centre est vide. Bien au contraire.

    Le projet du Centre, autour du principe politique du juste équilibre, le seul qui tourne le dos au clientélisme, prend ses racines dans les fondamentaux suivants: pour mettre en place une société juste il faut une bonne gouvernance, une gestion responsable de la dépense publique, une libération des forces créatrices, innovantes et productrices, un effort de solidarité, à la fois, pour remettre en selle ceux qui ont connu des accidents de parcours et pour aider ceux qui n’ont pas les moyens de s’en sortir seuls avec, pour objectif, toujours de leur permettre à tous de retrouver leur autonomie qui, seule, apporte la fierté et le respect de soi-même.

    En résumé, il faut permettre à chacun de pouvoir vivre sa différence et de s’épanouir en faisant bénéficier la communauté de ses qualités tout en ne laissant personne au bord du chemin. C’est cela le libéralisme social porté par le Centrisme.

    La responsabilité des politiques est donc de mettre en place une société française juste et performante, capable d’affronter l’ensemble des défis du XXI° siècle et non de se replier sur elle-même en croyant s’en sortir en évitant de regarder la réalité en face.

    Pour cela, il faut une puissance publique transparente, honnête et compétente qui, par ses initiatives et ses incitations, permettent aux énergies de la société civile de bâtir une France du vivre bien.

    Plus concrètement, les réformes nécessaires et indispensables qui doivent être mises en route le plus rapidement possible sont celles, de la gouvernance (pour passer d’un Etat omnipotent et sclérosé à un Etat-outil efficace) de la fiscalité et des dépenses publiques, de l’éducation, de la protection sociale et de l’innovation le tout dans une redéfinition et un approfondissement de l’Union européenne, seul espace pertinent pour assurer croissance et bien être dans le monde globalisé d’aujourd’hui et de demain.

    Ajoutons à cela les réformes du mode de scrutin (avec introduction de la proportionnelle aux législatives) et de la décentralisation (avec une clarification de qui fait quoi) ainsi que de l’arrêt de cette inflation législative qui multiplie des lois mal faites, incompréhensibles et inapplicables, la démocratie ayant besoin d’un cadre légal clair pour tout le monde.

    Ces réformes centristes, concrètes, réalistes, utiles et de progrès, permettront de bien protéger et de bien former des citoyens responsables, instruits, compétents et capables de bâtir et de vivre leurs projets de vie, de donner les outils et les capacités aux entreprises pour qu’elles soient le plus performantes possibles économiquement et socialement, le tout en assurant le plus de liberté possible dans le plus de solidarité nécessaire.

    Mais ces réformes doivent aussi avoir un effet rapide car la croissance est actuellement beaucoup trop molle pour créer les nombreux emplois dont le pays a besoin pour faire baisser le chômage, premier fléau social. Dans ce cadre, comme l’explique tous les experts internationaux, il faut (re)donner du dynamisme au marché du travail avec une réforme primordiale qui lui apportera la flexibilité nécessaire avec, en retour, une aide vraiment efficace à ceux qui recherchent du travail et une indemnité forte mais limitée dans la durée, proche du «modèle scandinave» mais sans ses travers désormais bien analysés.

    De cette manière, les entreprises n’hésiteront plus à embaucher, d’autant que leurs charges sociales seront revues à la baisse par la réforme de la fiscalité et de la protection sociale dont le financement sera fiscalisé en grande partie, donc à donner du pouvoir d’achat qui alimentera la croissance dans un cercle vertueux bien connu.

    Les initiatives et les incitations de la puissance publique dans la création d’activités à fort potentiel de développement, notamment dans le secteur «vert» doivent être mises en place concomitamment à cette réforme du marché du travail

    Et, réforme plus symbolique mais tout autant importante par ce qu’elle signifiera, la devise nationale s’adjoindra un quatrième principe, celui du respect, le vrai, celui réclamé par une majorité de Français.

    Et ce n’est pas une simple mode. Tout au contraire. Dans la société d’individus-mondes et culturellement mondialisés, le respect est essentiel pour cimenter les rapports entre les personnes et assurer la cohésion sociale en prenant en compte l’évolution démocratique sans la refuser, ni la diaboliser.

    Oui, il est plus que temps de poser le première de cette démocratie républicaine qui regarde vers l’avenir et ne se gargarise pas d’un passé enjolivé, qui se penche vraiment sur les préoccupations de ses membres et non sur de l’apparat.

    On le voit, avec l’arrivée des centristes au pouvoir, il y aura du pain sur la planche!

     

    Alexandre Vatimbella

     

    Voir le site Le Centrisme