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union européenne

  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. 30 ans après Berlin, nous sommes en train de reconstruire des murs

    La chute du mur de Berlin, c’était il y a trente ans, un 9 novembre 1989, dans l’euphorie, non pas que le système capitaliste avait terrassé le système communiste comme le prétendent les ignorants et les falsificateurs de l’Histoire, mais de la victoire de la Liberté, celle avec un grand L.

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  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Non, Macron n’en fait pas «trop» pour la démocratie en Europe

    Une chaîne de télévision du service public s’est demandée si, pour ces élections au Parlement européen de dimanche, Emmanuel Macron n’en faisait-il pas «trop» puisqu’il a décidé de s’investir, comme lors de sa campagne présidentielle, contre la montée des extrémismes et des populismes et qu’il revendique sa mobilisation. Cette interrogation nous rappelle qu’il fut un temps, pas très lointain, où des journalistes ayant une conscience morale plus aiguisée, refusaient d’interviewer Jean-Marie Le Pen et sa clique séditieux haineux de la démocratie. Quelques années ont seulement passé et beaucoup de médias servent désormais la soupe au Rassemblement national et à la fille Le Pen. Pour cette élection, leur détestation d’Emmanuel Macron et du Centre va tellement loin que l’on réserve d’abord ses attaques à ceux-ci plutôt qu’aux boutefeux subversifs d’extrême-droite…

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  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Bonne année 2019 à l’Europe qui en a bien besoin!

    2019, l’année où l’Europe sombrera ou alors celle où, tel le phénix, elle renaîtra, non de ses cendres – elle n’est pas encore totalement consumée! –, mais d’un début de décomposition?

    Il est trop tôt pour le dire et, sans aucun, doute, les élections au Parlement européen de mai prochain donneront une idée forte sur l’avenir de cette Union européenne mal en point, il faut en convenir, attaquée de toute part, tant à l’intérieur de son espace qu’à son extérieur par les extrémismes et les populismes, par les démagogues, les autocrates et les dictateurs.

    Tout autant que le Brexit qui est, a priori, dans sa phase finale de mise en place qui devrait débuter en mars prochain avec la possibilité qu’il n’y ait aucun accord entre le Royaume Uni et l’UE, provoquant des inquiétudes face à un processus non-maîtrisé (mais qui serait, avant tout, un danger pour les Britanniques).

    Disons tout de suite, sans doute au grand dam de tous ses adversaires acharnés, qu’elle ne disparaîtra pas, non seulement, parce que les procédures gigantesques à mettre en branle pour solder les comptes prendraient des années, mais parce qu’il n’y a pas cette volonté parmi l’énorme majorité des pays qui la composent.

    En revanche, elle peut devenir une sorte de «machin», pour paraphraser le mot De Gaulle sur l’ONU, et se déliter de plus en plus dans les années à venir pour n’être plus qu’un club de rencontres aléatoires et avec de moins en moins de pouvoir, voire un conglomérat d’Etats dans l’enceinte duquel les pires penchants nationalistes s’affronteraient, rappelant la triste existence de la Société des Nations de l’entre-deux-guerres.

    Pour nous, humanistes, démocrates, républicains, centristes, ce n’est pas souhaitable, ce n’est pas acceptable.

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  • «Je vous déclare la paix»

    Indécrottable défenseur de la paix, le centriste Aristide Briand pouvait déclarer aux anciens combattants français le 14 juin 1931:

    «La France ne se diminue pas quand libre de toute visée impérialiste et ne servant que des idées de progrès et d'humanité, elle se dresse et dit à la face du monde: ‘Je vous déclare la paix’».

    Mais celui qui fut un des principaux architectes du rapprochement franco-allemand de l’entre deux guerres et qui reçut en 1926 le Prix Nobel de la paix pour cela (il mourut en mars 1932 avant l’arrivée au pouvoir d’Hitler) était tout sauf un pacifiste béat.

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  • Une Semaine en Centrisme. Mobilisation des partis centristes pour le «combat» des élections européennes de 2019

    Les centristes sont désormais sur le pont pour les prochaines élections européennes mais, plus important, encore, pour défendre l’Union européenne et mener le «combat» (terme qui revient constamment dans leurs propos) contre les nationalismes et les populismes mais, surtout, pour un approfondissement de cette union.
    D’Emmanuel Macron qui veut une large coalition d’un axe central pro-européen en France et en Europe à François Bayrou qui parle de combat essentiel en passant par Laurent Hénart (coprésident du Mouvement radical), Jean-Christophe Lagarde (président de l’UDI) ou Christophe Castaner (délégué général de LREM), tous sont monté au créneau ces derniers jours pour parler d’Europe.
    Et que disent-ils?

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  • Macron, rempart contre les populismes européens?

    Quand Viktor Orban, le premier ministre hongrois, et Matteo Salvini, le ministre de l’intérieur italien, font d’Emmanuel Macron leur principal ennemi, ce dernier leur répond qu’ils ont «raison» en se posant comme défenseur d’une société ouverte et d’une Europe unie face à des populistes démagogues et extrémistes qui prônent un nationalisme étriqué et une xénophobie assumée tout en faisant peser de graves dangers sur la stabilité du continent et du monde.

    Depuis son arrivée sur la scène politique, une des constances de celui qui est devenu président de la république française, a été de défendre la démocratie libérale face à la montée des populismes de droite et de gauche.

    Pour cela, il s’est fait le chantre d’une mondialisation équilibrée, d’un approfondissement de l’Union européenne et d’une réforme sociale-libérale qui doit permettre à la France d’être en phase avec les défis du XXI° siècle et capable, à la fois, d’avoir en main son destin mais aussi d’être une puissance qui compte à l’international.

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  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Sans vraie concurrence par de vraie économie libérale

    Les guerres commerciales qui se profilent à l’horizon et initiées par Donald Trump, nous rappellent que, nulle part, n’existe réellement une économie libérale (sauf dans la tête des ennemis du libéralisme qui s’évertuent à répandre leurs mensonges à ce propos).

    Car une économie libérale, soutenue et promue par les centristes, suppose une réelle concurrence entre les acteurs économiques et l’interdiction pour l’un d’entre eux, dans quelque secteur que ce soit, d’avoir un monopole ou d’être dominant (quasi-monopole) ce qui lui permet de contrôler un marché et de dicter ses conditions et, in fine, au détriment du consommateur.

    Aucun pays au monde n’a jamais été dans une économie libérale car, depuis toujours, les règles du marché juste et équitable ne sont appliquées ni aux Etats-Unis, ni en France, ni en Chine, ni ailleurs.

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  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Trump-Poutine, la rencontre des deux ennemis de l’Europe

    Il fut un temps où les Etats-Unis furent, non seulement, un allié sans réserve de l’Union européenne mais, surtout, un de leur plus fort soutiens et, encore plus, le pays qui milita le plus pour sa création, certains de ses adversaires affirmant même que l’union est une créature des Américains.

    Si l’on ne peut préjuger de la politique future étasunienne et du réel sentiment du peuple américain, force est de constater qu’à la tête de la première puissance du monde et du premier allié – jusqu’à présent – de l’Union européenne, se trouve un personnage qui hait celle-ci mais aussi les Européens avec constance et application.

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  • L’Humeur du Centriste. Trump est un malade mental ou, s’il le fait exprès, c’est encore pire!

    Faisons le bilan de la politique étrangère américaine (la politique intérieure est du même acabit…).

    Les Etats-Unis ont seulement deux voisins avec lesquels ils partagent des frontières: le Mexique et le Canada dont le dernier est un de ses plus grands alliés.

    Donald Trump a réussi à se fâcher avec les deux en insultant les deux nations et leurs dirigeants.

    Les alliés historiques des Etats-Unis sont la France, le Royaume Uni et, plus récemment, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne et tous les pays qui sont dans l’Union européenne.

    Donald Trump a réussi à se fâcher avec tous ces pays à l’exception de la Pologne et de la Hongrie qui ont deux gouvernements extrémistes de droite, populistes et démagogues.

    Les ennemis contemporains des Etats-Unis sont la Russie, la Corée du Nord, la Chine et l’Iran.

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  • Européens, n’oubliez pas notre responsabilité criminelle!

    On peut être pour la construction d’une Europe fédéraliste parce que l’on est un idéaliste qui veut rapprocher les peuples, construire les Etats-Unis d’Europe en attendant de bâtir une fédération mondiale où la paix et la prospérité seront les deux principaux buts poursuivis par l’Humanité.

    Mais on peut être, dans le même temps, un pro-européen rationnel et froid, qui regarde ce que, nous tous, les Européens, avons fait au cours des siècles et particulièrement du XX° siècle.

    Deux guerres mondiales où, tout au moins en 1914, nous partîmes la fleur au fusil pour une des pires boucheries que les humains ait jamais pratiquée et qui ne fut dépassé dans l’horreur et l’abject que par le deuxième conflit mondial que, nous, Européens, déclenchèrent en 1939.

    Pour éviter que nous nous entretuions une troisième fois, des hommes et des femmes sages et responsables ont décidé de construire l’Union européenne, reprenant le flambeau de pionniers qui ne furent jamais écoutés.

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