Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jean-jacques servan-schreiber

  • Le centriste Obama a bien réformé l’Amérique

    L’«Obama bashing» est devenu un sport national aux Etats-Unis.

    Il permet à tous les frustrés de son action de déverser leur fiel sur celui-ci alors qu’il ne lui reste plus que deux ans à passer à la Maison Blanche et qu’il est déjà considéré, aux yeux des médias, comme un «lame duck», un président qui est en bout de course et sans plus aucune chance de faire passer ses projets de loi, ni même de peser sur le débat politique.

    L’extrême-droite du Tea Party et la droite radicale du Parti républicain ont toujours été dans la critique systématique du premier président noir du pays.

    Tout comme l’extrême-gauche et la gauche radicale du Parti démocrate qui a attaqué dès le départ son discours consensuel.

    En revanche, les démocrates modérés ont été pendant longtemps dithyrambiques, tout comme l’ont été les médias pendant les trois premières années de sa présidence et lors de la réélection.

    Or, désormais, les premiers sont très critiques et les autres, tel un troupeau de mouton, rivalisent à celui qui pourra être le plus dur sur ce président qu’ils ont tellement encensés que c’en était indécent, tout comme le sont les critiques systématiques d’aujourd’hui.

    Quant aux Américains, leur jugement est plus nuancé si l’on décortique l’ensemble des sondages mais il est clair qu’ils sont aussi dans une défiance que l’on peut qualifier de globalement injuste.

    Car – et les politologues sérieux s’accordent sur cette réalité – Barack Obama, qu’on le veuille ou non, restera dans les livres d’histoire comme un président qui a entrepris de grandes réformes, au même titre qu’un Lyndon Johnson dans les années soixante, et non celui dépeint actuellement par ce dénigrement outrancier comme un homme incapable de prendre une décision ou de faire passer une mesure, qui plus est, velléitaire et pusillanime en matière de politique étrangère.

    Cette vision est d’ailleurs tellement incohérente que les adversaires du président américaine doivent constamment jongler entrer les reproches d’avoir trop agi et ceux de n’avoir rien fait!

    Car, de la loi sur l’assurance-santé au recouvrement de l’indépendance énergétique du pays en passant par les mesures contre le réchauffement climatique, les mesures  économiques qui ont permis au pays de ne pas sombrer dans une dépression encore plus grave que celle des années 1930 avec, à la clé, une réforme du système financier, le sauvetage de nombre d’entreprises en grande difficulté et un nombre important de créations d’emplois, par les mesures pour réformer le système scolaire ou encore par la fin de la guerre en Irak et bientôt de celle d’Afghanistan, sans oublier l’élimination de Ben Laden, le bilan actuel de Barack Obama est impressionnant.

    Et l’on ne parle pas de sa volonté de continuer les réformes nécessaires comme celles de l’immigration, de la fiscalité ou du port d’arme qui ne peuvent aboutir face au blocage total du Congrès par les républicains.

    Bien évidemment, toutes ces réformes et ces mesures n’ont pas été parfaites parce que, par exemple, une réforme n’est pas réductible à un instant T mais doit être appréciée dans le temps avec ses ajustements et parce que, plus profondément, aucune ne réforme ne l’est jamais totalement.

    Mais l’Affordable care act, la loi sur l’assurance-santé, est une réussite globale que plus personne ne peut plus remettre en cause sauf en diatribes politiciennes qui n’auront in fine que peu de conséquences sur son existence quelle que soit la majorité au Congrès en novembre prochain après les «midterm elections», les élections de mi-mandat qui pourraient voir les républicains majoritaires à la Chambre des représentants ainsi qu’au Sénat.

    Cela dit, il est évident que le positionnement centriste d’Obama est, en partie, responsable de ses déboires politiques actuels.

    En voulant travailler avec tout le monde, en ayant proposé des mesures «bipartisanes», en ayant rejeté toutes les mesures extrémistes d’un bord ou de l’autre, en ayant développé un discours de rassemblement, il s’est aliéné tout ce que les Etats-Unis comptent de clientélismes, tant au Parti républicain qu’au Parti démocrate.

    Dans l’histoire politique des démocraties, il est loin d’être le seul à avoir connu des attaques virulentes des deux bords de l’échiquier politique en voulant gouverner avec le principe centriste du juste équilibre ou, en tout cas, avec la préoccupation de servir l’ensemble de la population et non pas une clientèle.

    Ce fut le cas, entre autres du président américain Theodore Roosevelt ou du président du conseil français Aristide Briand.

    On peut aussi observer la même hostilité à des politiques qui ont voulu gouverner au centre comme Valéry Giscard d’Estaing, Tony Blair ou Mario Monti.

    Certains ont réussi à passer entre les gouttes de la haine, tel Bill Clinton qui a du quand même affronter une procédure de destitution menée par les républicains ultras.

    Quoi qu’il en soit, Barack Obama demeurera comme un président qui a voulu réformer les Etats-Unis en en (re)faisant une république démocratique où les «opportunities» (opportunités de réussir) seraient la base d’une véritable méritocratie, tout en mettant en place un système qui garantirait une égalité des chances avec un école plus efficace, un système de santé plus rationnel et un système fiscal plus juste.

    Il faut espérer que dans les plus de deux ans qui lui restent à diriger la première puissance du monde, il soit capable de trouver les majorités afin de peaufiner le travail déjà accompli.

    Non pas pour lui, non pas pour le Centre mais pour les Etats-Unis et la planète toute entière.

     

    Alexandre Vatimbella

     

    Voir le site Le Centrisme

     

     

  • Le Centre et la question Bayrou

    Ses récentes déclarations et son nouveau positionnement politique posent, à tous les centristes et pas seulement à ses sympathisants, la question Bayrou.

    Outre son obsession d’occuper l’Elysée, il y avait, chez François Bayrou, ces dernières années, une certaine fidélité à des idées nées d’une volonté de faire du Centre un espace politique indépendant, volonté qui était à porter à son crédit.

    Bien entendu, on n’oublie pas que, lors de sa candidature à l’élection présidentielle de 2007, il avait prétendu que le mot «centre» ne faisait pas partie de son vocabulaire, ni qu’il se soit ouvert à des militants de son parti sur sa recherche d’une nouvelle appellation pour situer politiquement plus exactement, selon ses dires, le Mouvement démocrate qu’il venait de créer.

    L’espace centriste était devenu trop petit pour ses ambitions mais les résultats souvent catastrophiques du Mouvement démocrate lors des diverses élections entre 2007 et 2012 montrèrent plutôt le contraire.

    Faute de trouver ce nouvel espace, il avait ensuite réinvesti, à la veille des dernières présidentielles, celui du Centre, se déclarant centro-centriste, toujours adepte du fameux ni-ni, ni gauche, ni droite, qu’il avait mis en place en créant le MoDem, prônant un rassemblement large sur lequel il pourrait s’appuyer en cas de victoire personnelle.

    En adoptant cette posture dès 2007, il s’était enfermé dans un isolement total ayant confondu indépendance et solitude, ne voulant pas entendre parler d’alliances mais de ralliements alors même que son parti ne dépassait que rarement les 10% des voix aux diverses élections.

    Sa campagne poussive de 2012 avait, à nouveau, connu quelques déraillements idéologiques où on l’avait vu, afin de faire décoller ses scores dans les sondages, tresser des lauriers à répétition au Général de Gaulle, parler de nationalisme et de protectionnisme économiques en perdant de vue les fondamentaux même du Centrisme comme le libéralisme, se présenter comme un rempart face une mondialisation soi-disant mortifère pour l’identité française ainsi que prôner une union nationale aux contours changeants et à géométrie variable, vantant un unanimisme introuvable.

    Sa troisième défaite présidentielle avec un score divisé par deux par rapport à 2007, la perte de son siège de député, l’hémorragie de militants et d’élus au sein du Mouvement démocrate, sa voix de plus en plus inaudible ont amené François Bayrou à tout faire pour retrouver une existence politique.

    Malheureusement, cela s’est fait en enterrant à nouveau son positionnement centriste.

    Après avoir lâché en route nombre de ses anciens lieutenants du MoDem en tournant le dos à l’alliance à gauche que son vote pour François Hollande (ou, plutôt, contre Nicolas Sarkozy) laissait augurer selon certains d’entre eux, il s’est d’abord rapproché de l’UDI de Jean-Louis Borloo en créant cette «organisation coopérative», sorte d’OPNI (Objet politique non-identifié), afin de retrouver de la crédibilité et de se faire élire maire de Pau (grâce aux voix de l’UMP!) et, dans la foulée, assurer à sa fidèle d’entre les fidèles, Marielle de Sarnez, sa réélection au Parlement européen, tout cela sur le dos de l’UDI qui demeure encore groggy d’avoir servi de marchepied au retour politique de son ancien plus grand contempteur et à sa nouvelle préemption de l’espace centriste.

    Depuis, ses déclarations montrent que l’homme a retrouvé l’ambition nationale (alors qu’il avait lui-même expliqué qu’il ne sortirait plus de sa province béarnaise s’il était élu premier édile de Pau) et qu’il chasse désormais sur les terres d’une alliance avec Alain Juppé et François Fillon tout en critiquant sans ménagement François Hollande alors qu’il se targuait il y a peu d’entretenir une relation forte et enrichissante ainsi que de partager nombre de ses points de vue avec l’actuel président de la république.

    Ses récentes apparitions et déclarations dans les médias confirment qu’il n’a pas passé la main et qu’il ne souhaite absolument pas le faire, d’autant que le retrait de la vie politique de Jean-Louis Borloo a été une divine surprise, le laissant seul dans l’espace centriste en tant que personnalité connue de l’ensemble des Français.

    Mais si grâce à François Bayrou les médias parlent du Centre et des centristes, il est aussi celui qui phagocyte le même Centre et qui marginalise les centristes à son profit et ses ambitions.

    Or, aujourd’hui, la question Bayrou est de savoir s’il sert ou dessert le Centre et le Centrisme.

    S’il conserve depuis des années une bonne opinion chez les Français, il a toujours été vu, dans les sondages, comme un homme qui ne possédait pas la stature d’un président de la république et qui n’avait pas les moyens politiques de son ambition personnelle.

    En outre, il a réussi maintes fois à brouiller le message centriste avec, au fil des ans, ses multiples rapprochements et éloignements qui ont commencé avec Valéry Giscard d’Estaing puis avec Jacques Chirac et jusqu’à François Hollande, en passant par Daniel Cohn-Bendit ou Ségolène Royal, sans parler de Nicolas Sarkozy en qui il voyait le dévoiement personnifié du politique pour affirmer désormais qu’il pourrait s’allier avec lui si l’homme changeait.

    En agissant ainsi au grès des circonstances, que ce soit au niveau des grandes lignes de sa vision politique que de ces accointances personnelles, il a maintenu le Centre dans cette sorte de mouvance indéfinie où l’on peut brûler le soir ce que l’on a défendu le matin même.

    Si l’on regarde son évolution depuis 2012, on s’aperçoit qu’il est passé sans difficulté de la proximité avec la Gauche (Hollande) à celle avec la Droite (Juppé & Fillon), toujours avec ce fameux discours de «lanceur d’alerte» dont il s’est attribué indûment la seule paternité et qui est de prédire le pire tout en n’ayant pas grand-chose à proposer à la place, faisant de lui une sorte d’éternel opposant au pouvoir en place quel qu’il soit.

    Comment, par exemple, peut-il prétendre que François Hollande n’a aucune ligne directrice, aucune politique cohérente, qu’il ne sait pas où il va et avoir appelé à voter pour lui il y a seulement deux ans?...

    C’est d’autant plus dommage que François Bayrou a été parfois sur la bonne ligne centriste et, comme nous l’avons dit, qu’il faut louer sa bataille pour l’indépendance du Centre, même si celle-ci avait des arrière-pensées pour son destin personnel.

    Reste que la question Bayrou est aussi et peut-être surtout celle du remplacement des élites politiques.

    Elle se pose tant à gauche qu’à droite ou au centre.

    Mais alors que l’on voit poindre quelques nouvelles têtes tant à gauche qu’à droite, il n’y en a quasiment aucune au centre.

    Car si François Bayrou a pu demeurer aussi longtemps en haut de l’affiche centriste, il le doit autant à ses talents politiques qu’au désert qui l’environne.

    Non pas qu’il n’y ait pas de personnalités de qualité au centre de l’échiquier politique, loin de là.

    Mais elles ne parviennent pas à se faire un nom et une notoriété comme ce fut le cas des Jean Lecanuet, des Jean-Jacques Servan-Schreiber, des Raymond Barre ou des Simone Veil qui parvinrent en leur temps à prendre le relais de leurs aînés.

    Dès lors, la question Bayrou est aussi celle de tous les autres leaders du Centre d’aujourd’hui.

    Et elle est cruciale.

     

    Alexandre Vatimbella

     

    Voir le site Le Centrisme

     

     

  • Les radicaux actuels sont-ils légitimes à refonder le Centre? Non!


    Il y a eu sans aucun doute de grandes figures radicales qui étaient centristes. Que ce soit Aristide Briand, le père de la loi sur la séparation de l’église et de l’Etat, qui disait, «l’art de la politique, c’est de concilier le désirable avec le possible». Ou que ce soit Jean-Jacques Servan-Schreiber, un des créateurs de l’UDF aux côtés de Jean Lecanuet. Mais, outre que ceux-ci ont été au sein même de leur famille des personnalités controversées en leur temps puis marginalisées, ils étaient dans leur vision et dans leur pratique politiques au-delà du radicalisme, notamment par leur universalisme et, en particulier, leur fédéralisme européen.

    Car, le radicalisme n’est pas, dans ses fondements, centriste. Ne remontons pas à la publication du programme radical de Belleville en 1869 dont certains passages ne rougiraient pas à se trouver dans celui d’un parti d’extrême-gauche, ni à la création en 1901 du Parti «républicain radical et radical socialiste» qui le posait à gauche. Mais, posons-nous la question de son socle d’idées aujourd’hui.

    En ralliant la Droite après avoir fait défection à la Gauche dans les années 1970 puis, après avoir fait partie de l’UDF, au Centre dans les années 2000, par son association dans l’UMP, le Parti radical a fait un tour de l’échiquier politique assez surprenant en peu d’années sans pour autant retrouver son lustre d’antan. D’ailleurs, son ralliement comme parti associé à l’UMP semblait signifier à terme sa disparition malgré les dénégations de ses responsables d’alors.

    Les idées prônées par le Parti radical lors du passage de Jean-Jacques Servan-Schreiber à sa tête, celles d’un Etat laïc et réformateur couplées d’une volonté de décentralisation et de justice fiscale pouvaient très bien se fondre dans le Centrisme et elles l’ont été.

    Mais celles qui ont cours depuis dix ans le sont nettement moins. Comme il n’y pas plus de programme du parti en tant que tel –un nouveau Manifeste radical devrait être adopté lors du prochain congrès en mai prochain-, les seules références sont les déclarations de ses leaders mais, plus encore, leurs pratiques politiques. Ces dernières sont sans équivoque, claires et nettes depuis dix ans: coller au plus près à celles de l’UMP et des gouvernements de Jacques Chirac et, surtout, de Nicolas Sarkozy jusque dans leurs dérives droitières. Les critiques qui se sont manifestées ces dernières semaines ont été proférées seulement après que le chef de l’Etat n’ait pas choisi Jean-Louis Borloo, comme premier ministre.

    Car, il y a bien un problème crucial sur la redécouverte du centrisme par les radicaux. C’est celui de savoir ce que seraient aujourd’hui leurs positions si leur leader était à la tête du gouvernement. Seraient-ils d’accord avec les propos du ministre de l’intérieur, Claude Guéant, par exemple, qui sont assez loin des valeurs humanistes centristes? Les positions du Parti radical de ces dix dernières années incitent à répondre oui. Rappelons que Jean-Louis Borloo ne voyait pas de problèmes particuliers à soulever lors de la reconduite des Roms en Roumanie à l’été 2010. Il faut dire qu’il se voyait alors en premier ministre…

    Dès lors, quelle est la légitimité des radicaux à organiser le Centre? Pratiquement aucune sauf, pour eux, à nier tout ce qu’ils ont dit et fait encore hier.

    Bien sûr, il est possible de faire son aggiornamento politique. Comme on l’a vu, le Parti radical s’en est fait une spécialité sous la V° République! S’ils le font, ils pourront évidemment rejoindre le Centre mais certainement pas s’introniser refondateurs en chefs.

    Et, pour l’instant, rien n’est venu démontrer que tel était le cas.

    Or donc, au jour d’aujourd’hui, et sans préjuger de l’avenir, même à court terme, rien ne doit inciter les centristes à se rallier conditionnellement ou inconditionnellement au Parti radical sous prétexte qu’il aurait un leader un peu plus populaire dans ses rangs que ceux des formations du Centre. D’autant que les intentions de vote en faveur de Jean-Louis Borloo dans les derniers sondages tournent autour de 5%. On a déjà vu mieux!

    Si, envers et contre tout, l’on estime que les radicaux actuels ont une légitimité à refonder le Centre alors il est évident que le Mouvement démocrate l’a encore plus. Dans ses rangs, il y a d’authentiques centristes qui mènent le combat humaniste depuis des années. Le splendide isolement destructeur de son président, François Bayrou, est certes sans issu et ses œillades à gauche jusqu’à l’année dernière, condamnables par rapport à un Centre indépendant. Mais, enfin, le fond du parti est bien centriste.

    Ce que l’on ne peut pas dire du Parti radical. D’autant que ses responsables continuent à proclamer leur loyauté totale envers la Droite. Ainsi, dans toutes leurs déclarations, ils affirment que la seule union possible pour le Centre est celle avec la Droite. Où est-ce écrit que les idées du Centre sont uniquement solubles dans celles de la Droite?! Elles ne sont solubles que dans elles-mêmes.

    Les leaders centristes qui s’apprêtent à rejoindre Jean-Louis Borloo, risquent d’être les dindons de la farce comme lorsqu’ils rejoignirent Edouard Balladur en 1995. Tant pis pour eux. Mais ils vont entraîner avec eux beaucoup de vrais militants centristes et ils vont, encore une fois, dévoyer les valeurs centristes. Les strapontins sont, décidemment, hors de prix en ce moment…

    Que les centristes désirent se réunir, quoi de plus légitime. Que leur espoir soit que cela se fasse le plus rapidement possible, c’est une évidence. Oui, le Centre a absolument besoin d’unité pour être utile à la France et aux Français, pour proposer son projet humaniste qui traverse, quelle que soit leurs différends actuels, tous les partis centristes, du Nouveau centre au Mouvement démocrate en passant par l’Alliance centriste. Que pour cela la maison commune ouvre ses portes à tous ceux qui veulent y participer, rien de plus de normal. Mais pas aux politiciens qui tentent de se trouver un espace uniquement pour leurs ambitions (ou leurs revanches) et qui prétendent vouloir la diriger sans l’avoir construite.

     

    Alexandre Vatimbella

     

    Voir le site Le Centrisme