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richelieu

  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Bonne année 2019 à l’Europe qui en a bien besoin!

    2019, l’année où l’Europe sombrera ou alors celle où, tel le phénix, elle renaîtra, non de ses cendres – elle n’est pas encore totalement consumée! –, mais d’un début de décomposition?

    Il est trop tôt pour le dire et, sans aucun, doute, les élections au Parlement européen de mai prochain donneront une idée forte sur l’avenir de cette Union européenne mal en point, il faut en convenir, attaquée de toute part, tant à l’intérieur de son espace qu’à son extérieur par les extrémismes et les populismes, par les démagogues, les autocrates et les dictateurs.

    Tout autant que le Brexit qui est, a priori, dans sa phase finale de mise en place qui devrait débuter en mars prochain avec la possibilité qu’il n’y ait aucun accord entre le Royaume Uni et l’UE, provoquant des inquiétudes face à un processus non-maîtrisé (mais qui serait, avant tout, un danger pour les Britanniques).

    Disons tout de suite, sans doute au grand dam de tous ses adversaires acharnés, qu’elle ne disparaîtra pas, non seulement, parce que les procédures gigantesques à mettre en branle pour solder les comptes prendraient des années, mais parce qu’il n’y a pas cette volonté parmi l’énorme majorité des pays qui la composent.

    En revanche, elle peut devenir une sorte de «machin», pour paraphraser le mot De Gaulle sur l’ONU, et se déliter de plus en plus dans les années à venir pour n’être plus qu’un club de rencontres aléatoires et avec de moins en moins de pouvoir, voire un conglomérat d’Etats dans l’enceinte duquel les pires penchants nationalistes s’affronteraient, rappelant la triste existence de la Société des Nations de l’entre-deux-guerres.

    Pour nous, humanistes, démocrates, républicains, centristes, ce n’est pas souhaitable, ce n’est pas acceptable.

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  • Nous chérissons une histoire que nous ne connaissons pas!

    49% des Français (pourcentage le plus élevé), interrogés en novembre dernier par l’institut de sondage CSA, considèrent que son histoire est ce qui définit le mieux la France devant sa gastronomie (46%), ses paysages et ses terroirs (40%), son modèle de protection sociale (38%) et sa devise républicaine «Liberté, égalité, fraternité» (33%). A noter que le chauvinisme arrive dans les derniers avec 7% de citations…

    Tout cela serait parfait si les Français connaissaient leur histoire ce qui malheureusement est très loin d’être le cas!

    Ce qu’ils célèbrent dans ce sondage, c’est plutôt le fait que l’histoire de France est glorieuse parce qu’on le leur dit (et non parce qu’ils le considèrent comme tel) et que nous avons été, grâce à Charlemagne, Richelieu, Louis XIV, Napoléon et quelques autres personnages plus ou moins controversés, une des plus grandes puissances mondiales voire la plus grande.

    Tout cela a plus à voir avec de la légende nationaliste qu’avec l’histoire.

    Pourtant, savoir d’où nous venons et ce qui est survenu dans le passé est d’une grande importance pour qui veut être capable de conduire sa vie en toute connaissance de cause et pour qu’une communauté puisse faire des choix collectifs responsables.

    Sans discuter ce que veut dire raconter l’histoire d’un pays, d’une civilisation ou du monde avec tous les problèmes que cela pose, tant du point de vue de l’objectivité, de la véracité, de la manière dont on le raconte et d’où on se place pour le faire, la connaissance du passé nous permet de nous appuyer sur l’expérience afin d’explorer les possibles acceptables et refuser les aventures dont le passé nous montre tous les dangers.

    Comment apprécier à sa juste valeur le régime démocratique et rejeter un nouvel Hitler lorsque l’on se rend compte qu’à peine près de soixante-dix ans après sa mort, beaucoup de jeunes allemands ne savent pas ce que le dictateur nazi a fait quand ils ne connaissent même pas son nom?!

    Et l’on pourrait multiplier les exemples tout aussi édifiants.

    Les «grandes leçons» de l’histoire ont pour but de nous faire progresser vers une plus grande humanité.

     

    C’est la raison pour laquelle le Centre dans sa démarche humaniste estime que la réflexion historique la plus honnête doit être un outil pour construire le présent et imaginer le futur.

    Alexandre Vatimbella

    Voir le site Le Centrisme