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histoire

  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Non, Macron n’en fait pas «trop» pour la démocratie en Europe

    Une chaîne de télévision du service public s’est demandée si, pour ces élections au Parlement européen de dimanche, Emmanuel Macron n’en faisait-il pas «trop» puisqu’il a décidé de s’investir, comme lors de sa campagne présidentielle, contre la montée des extrémismes et des populismes et qu’il revendique sa mobilisation. Cette interrogation nous rappelle qu’il fut un temps, pas très lointain, où des journalistes ayant une conscience morale plus aiguisée, refusaient d’interviewer Jean-Marie Le Pen et sa clique séditieux haineux de la démocratie. Quelques années ont seulement passé et beaucoup de médias servent désormais la soupe au Rassemblement national et à la fille Le Pen. Pour cette élection, leur détestation d’Emmanuel Macron et du Centre va tellement loin que l’on réserve d’abord ses attaques à ceux-ci plutôt qu’aux boutefeux subversifs d’extrême-droite…

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  • Halte à la haine!

    Le Centrisme, par son attachement aux valeurs humanistes et au principe de juste équilibre, est une pensée de la réconciliation, du consensus et de la paix civile.

    Le Centrisme est donc contre toute violence, toute haine qui divisent, qui détruisent, qui insultent, qui tuent.

    C’est la raison pour laquelle il se bat avec toute son énergie et sans aucune concession possible contre toutes les idéologies extrémistes, contre tous les mouvements populistes, contre tous les partis clientélistes.

    C’est la raison pour laquelle il ne peut cautionner en aucune façon les mouvements de foule du style des gilets jaunes où la hargne, le fanatisme, le racisme, l’antisémitisme, l’insulte, l’appel au meurtre sont monnaie courante er doivent répugner tous ceux qui défendent la démocratie et la république.

     

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  • L’Histoire, un outil pour bâtir le progrès humain

    Dans ses, Leçons sur la philosophie de l’Histoire, Hegel affirmait avec regret que «L'expérience et l'Histoire nous enseignent que peuples et gouvernements n'ont jamais rien appris de l'Histoire, qu'ils n'ont jamais agi suivant les maximes qu'on aurait pu en tirer».

    Afin d’éviter que la sentence du premier historien, Thucydide, «L'Histoire est un perpétuel recommencement» (Paul Morand, disait: «L’Histoire, comme une idiote, mécaniquement se répète»), il faut «savoir» car comme le dit Marx «Celui qui ne connaît pas l'Histoire est condamné à la revivre», avertissement paraphrasé par Churchill, «Un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre».

    Pire, nous dit George Santayana, «Ceux qui ne peuvent se rappeler le passé sont condamnés à le répéter», c'est-à-dire à être des acteurs actifs de ce recommencement qui a conduit à maints désastres.

    Pour cela, Thucydide nous encourage à «Voir clair dans les événements passés et dans ceux qui, à l'avenir, du fait qu'ils mettront en jeu eux aussi des hommes, présenteront des similitudes ou des analogies».

    En effet, comme Tocqueville le notait, «L'Histoire est une galerie de tableaux où il y a peu d'originaux et beaucoup de copies».

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  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Mars, triste mois du sacre de deux empereurs

    En Chine, Xi est devenu président et premier secrétaire du parti communiste pour cinq ans avant de le devenir à vie à la fin de son second mandat grâce à la réforme de la Constitution qu’il a fait voter et qui lui permet de se représenter indéfiniment, ce que personne n’en doute.

    En Russie, Poutine, grâce à la manipulation de la Constitution est au pouvoir depuis dix-huit ans et pourra le demeurer à vie après une nouvelle présidentielle pipeautée et clownesque dans ce que ces termes ont de plus tragiques.

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  • Nous chérissons une histoire que nous ne connaissons pas!

    49% des Français (pourcentage le plus élevé), interrogés en novembre dernier par l’institut de sondage CSA, considèrent que son histoire est ce qui définit le mieux la France devant sa gastronomie (46%), ses paysages et ses terroirs (40%), son modèle de protection sociale (38%) et sa devise républicaine «Liberté, égalité, fraternité» (33%). A noter que le chauvinisme arrive dans les derniers avec 7% de citations…

    Tout cela serait parfait si les Français connaissaient leur histoire ce qui malheureusement est très loin d’être le cas!

    Ce qu’ils célèbrent dans ce sondage, c’est plutôt le fait que l’histoire de France est glorieuse parce qu’on le leur dit (et non parce qu’ils le considèrent comme tel) et que nous avons été, grâce à Charlemagne, Richelieu, Louis XIV, Napoléon et quelques autres personnages plus ou moins controversés, une des plus grandes puissances mondiales voire la plus grande.

    Tout cela a plus à voir avec de la légende nationaliste qu’avec l’histoire.

    Pourtant, savoir d’où nous venons et ce qui est survenu dans le passé est d’une grande importance pour qui veut être capable de conduire sa vie en toute connaissance de cause et pour qu’une communauté puisse faire des choix collectifs responsables.

    Sans discuter ce que veut dire raconter l’histoire d’un pays, d’une civilisation ou du monde avec tous les problèmes que cela pose, tant du point de vue de l’objectivité, de la véracité, de la manière dont on le raconte et d’où on se place pour le faire, la connaissance du passé nous permet de nous appuyer sur l’expérience afin d’explorer les possibles acceptables et refuser les aventures dont le passé nous montre tous les dangers.

    Comment apprécier à sa juste valeur le régime démocratique et rejeter un nouvel Hitler lorsque l’on se rend compte qu’à peine près de soixante-dix ans après sa mort, beaucoup de jeunes allemands ne savent pas ce que le dictateur nazi a fait quand ils ne connaissent même pas son nom?!

    Et l’on pourrait multiplier les exemples tout aussi édifiants.

    Les «grandes leçons» de l’histoire ont pour but de nous faire progresser vers une plus grande humanité.

     

    C’est la raison pour laquelle le Centre dans sa démarche humaniste estime que la réflexion historique la plus honnête doit être un outil pour construire le présent et imaginer le futur.

    Alexandre Vatimbella

    Voir le site Le Centrisme