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xxi° siècle

  • 2015, vœux centristes humanistes, pragmatiques et responsables

    Alors que notre Centre de recherche et d’étude du Centrisme (CREC) va fêter ses dix ans en 2015, les idées centristes n’ont jamais été aussi nécessaires en France et dans le monde pour faire face aux défis de la mondialisation et de la globalisation mais aussi face aux problèmes spécifiques à chaque pays ainsi qu’aux terribles menaces venues de régimes antidémocratiques de plus en plus agressifs, de la Chine à la Russie en passant par la Corée du Nord, sans parler de celles des organisations meurtrières qui s’emballent pour répandre leurs visions mortifères de la vie tout en tuant et martyrisant tous ceux, hommes, femmes, enfants, qui ne leur font pas allégeance.

    Dès lors la seule bonne et adéquate réponse est celle humaniste d’un Centre au principe du juste équilibre.

    C’est en effet la seule qui puisse mettre en place les réformes et les valeurs indispensables dont nous avons besoin pour construire un XXI° siècle qui peut encore être celui de la liberté, de la tolérance, de la solidarité et du respect, un siècle où l’humain sera la fondation, en France et dans le monde, d’une société où l’on se préoccupera plus de construire que de détruire, de rapprocher plus que de diviser, d’agir pour le bien de tous plutôt que d’exciter les égoïsmes et de satisfaire les clientélismes.

    Mais ne nous y trompons pas, ce monde-là ne va pas tomber tout seul du ciel, ni ne va être facile à mettre en place.

    Nous allons devoir nous retrousser encore plus les manches et nous battre pour le créer, le façonner et le pérenniser.

    Bien sûr, il a sa part d’idéalisme, voire d’utopie, mais celles-ci sont utiles, non pas pour nous détourner du réel et créer des univers chimériques souvent plus dangereux que le monde réel, mais pour nous conduire vers la lumière d’un horizon meilleur.

    Et tout cela ne sera possible que dans ce pragmatisme et cette responsabilité qui est l’apanage d’une vision centriste de la politique.

    Alors, en cette période de vœux dans une France et un monde qui regarde 2015 avec anxiété, voire angoisse, et, plus grave, une forme de résignation, les centristes doivent dire qu’il existe de l’espoir et de belles choses à vivre.

    Car, non, nous n’avons pas atteint un pic où, après la montée laborieuse qui nous a fait grimper jusque là, il n’y a plus qu’une descente sans fin que certains voient aller jusqu’aux enfers.

    Mais la concrétisation de cet espoir et la réalisation des belles choses ne seront au rendez-vous que si nous-mêmes y seront par notre volonté de construire un monde meilleur.

     

    Alexandre Vatimbella

     

    Voir le site Le Centrisme

     

     

  • L’exigence de la démocratie, notre devoir de responsabilité

    Si l’économie française était en croissance et créait de nombreux emplois, si la classe moyenne voyait ses revenus augmenter et se sentait en sécurité, si la jeunesse pensait que ses rêves avaient des chances de se réaliser, si les Français se sentaient en confiance dans une France européenne cappable de faire entendre sa voix et de proposer un vrai projet d’avenir tout en relevant les défis humanistes du XXI° siècle, alors l’affaire Cahuzac serait ce qu’elle est en grande partie, un fait divers affligeant d’un homme seul comme il y en a souvent.

    Oui mais voilà, ce n’est pas le cas.

    Alors, quand tout (ou presque) va mal du point de vue des citoyens, quand ils n’ont pas confiance dans le présent (et encore moins dans l’avenir), ce genre d’affaires cristallisent l’ensemble des frustrations, que les causes soient réelles ou non.

    De même, lorsque les politiques n’ont que peu de résultats concrets à offrir et qu’ils sont contestés sur leurs compétences, les voilà qui nous parlent de ce qui leur tombe sous la main, aujourd’hui de la moralisation de la vie politique et même de la vie tout court.

    Et ils sont relayés jusqu’à l’overdose par des médias où le superlatif est devenu le gage de l’engagement à dire tout la vérité, rien que la vérité que, bien entendu, ils sont les seuls à délivrer honnêtement.

    D’autant que pour ne pas se faire doubler par tout ce qui circule sur la toile qui charrie tout et n’importe quoi, ils ont également choisi d’être les premiers à reprendre n’importe quelle info au lieu de se demander, d’abord, si elle est vraie ou, simplement, crédible.

    A force de sondages dont les questions sont évidemment libellées en vue de conforter la thèse du «tout fout le camp» et du «tous pourris», la boucle est enfin bouclée: on vous a dit que tout allait mal et vous nous dites, en retour, tout va mal.

    Fermer le ban.

    Cela fait-il une crise de régime et, sœur Anne, voyez-vous venir une possible révolution?

    Bien sûr, l’Histoire nous enseigne que le pire est toujours possible. Les ennemis de la démocratie libérale aiment ces atmosphères sombres.

    Mais elle nous dit aussi que ceux qui crient au loup sont souvent ceux qui l’ont fait entrer dans la bergerie ou, même, les loups eux-mêmes déguisés en bons samaritains.

    La «respectabilité» de Mélenchon, c’est le PS qui lui a donnée et la «banalisation» des thèses du Front national doit beaucoup à leur promotion par l’UMP.

    Cependant, au lieu de nous tourner vers des boucs émissaires, si nous étions vraiment dans cette crise de régime, l’honnêteté serait de dire que les responsables, c’est nous tous!

    Nous oublions un peu vite que nous vivons en démocratie et tous les élus de la république, oui, tous sans exception, l’ont été grâce à nos voix.

    Un président de la république ne peut nommer un premier ministre qui nommera des ministres que parce qu’il a été élu par les Français au suffrage universel direct.

    Jérôme Cahuzac est devenu député grâce aux électeurs de sa circonscription.

    Oui, la démocratie c’est nous et cela nécessite autre chose que de mettre de temps en temps un bulletin de vote dans une urne ou de se plaindre par sondages interposés.

    La démocratie, c’est un peuple responsable à tous les niveaux. C’est sa beauté mais aussi son exigence.

    Si les Français sont écœurés par les politiques, il faut qu’ils le soient également par leurs comportements en la matière, par leur légèreté à élire n’importe qui, à ne pas s’investir suffisamment dans les rouages de la démocratie par le biais de tous les relais qui peuvent exister (partis politiques, syndicats, associations, etc.), en faisant confiance sans se renseigner, en n’étant pas assez mobilisés en tant que citoyens.

    Cela ne veut pas dire que ceux qui sollicitent un mandat de leur part doivent être exonérés de leurs agissements lorsque ceux-ci sont irresponsables voire délictueux, bien au contraire.

    Néanmoins, des citoyens passifs ne peuvent se plaindre d’être abusés car ils se sont abusés eux-mêmes.

    Il ne s’agit pas de faire le travail des élus à leur place. Nous sommes dans un régime démocratique dit «représentatif» où nous donnons mandat à ces derniers pour qu’ils consacrent tout leur temps à administrer la société.

    Non, mais nous devons sans cesse nous renseigner (sans information pas de démocratie) et contrôler leur action (sans contrôle du pouvoir pas de république).

    C’est cela la démocratie républicaine représentative et participative que prônent le Centre et le Centrisme.

    Rappelons enfin que la démocratie n’est pas un système figé mais qu’il évolue constamment et qu’il doit être réformé continuellement pour être adapté aux données du présent et qu’il doit anticiper souvent les évolutions futures.

    Faire vivre la démocratie, c’est notre devoir d’hommes et de femmes libres.

    Alexandre Vatimbella

     

    Voir le site Le Centrisme