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russie

  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. 30 ans après Berlin, nous sommes en train de reconstruire des murs

    La chute du mur de Berlin, c’était il y a trente ans, un 9 novembre 1989, dans l’euphorie, non pas que le système capitaliste avait terrassé le système communiste comme le prétendent les ignorants et les falsificateurs de l’Histoire, mais de la victoire de la Liberté, celle avec un grand L.

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  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Bolsonaro victorieux, entre faillite des élites et immaturité du peuple

    En élargissant un peu au monde la victoire du fasciste revendiqué Jair Bolsonaro à la présidentielle du Brésil, ce dimanche, voici désormais que les quatre grands pays émergents, les membres du BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) originaire, sont tous gouvernés par des autocrates populistes et des dictateurs, tous ennemis de la démocratie républicaine.

    Bolsonaro rejoint ainsi le club où se trouvent déjà Poutine (Russie), Xi (Chine) et Modi (Inde) mais aussi une plus grande confrérie des fossoyeurs de la liberté avec, entre autres, Erdogan (Turquie), Duterte (Philippines), Maduro (Venezuela), Kabila (Congo), Kagame (Rwanda), Sissi (Egypte), Khamenei (Iran).

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  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Trump-Poutine, la rencontre des deux ennemis de l’Europe

    Il fut un temps où les Etats-Unis furent, non seulement, un allié sans réserve de l’Union européenne mais, surtout, un de leur plus fort soutiens et, encore plus, le pays qui milita le plus pour sa création, certains de ses adversaires affirmant même que l’union est une créature des Américains.

    Si l’on ne peut préjuger de la politique future étasunienne et du réel sentiment du peuple américain, force est de constater qu’à la tête de la première puissance du monde et du premier allié – jusqu’à présent – de l’Union européenne, se trouve un personnage qui hait celle-ci mais aussi les Européens avec constance et application.

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  • De la foutaise des «démocraties illibérales» et du danger d’appeler des régimes autocratiques comme tel

    La démocratie républicaine, dans l’acceptation du terme au XXI° siècle, ce n’est pas seulement le droit de vote et le pouvoir de la majorité, ce sont aussi les droits de l’humain («droits de l’homme») ainsi que les droits de la minorité, ce que les anglo-saxons appellent aussi les «libertés civiles».

    Sans eux, pas de vraie liberté, donc pas de vraie démocratie.

    C’est une évidence que partagent tous les défenseurs de la démocratie républicaine, dont les centristes.

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  • Face aux Trump, Poutine et Daech, l’évidente urgence d’Europe

    Que l’on comprenne bien, l’union de l’Europe n’est pas un souhait, un espoir, une utopie.

    C’est une nécessité absolue.

    C’est une évidente urgence.

    Devant les menaces qui pèsent sur le vieux continent et la trahison de la Grande Bretagne, les Européens, pour sauver ce qu’ils sont et ce qu’ils ont bâti en plus de trois millénaires, doivent construire leur futur ensemble… ou disparaître.

     

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  • Nice: la fête de la liberté ensanglantée

    Après New York, Paris, Bruxelles, voici Nice avec son camion fou et ses 84 morts dont de nombreux enfants un jour de fête nationale, un 14 juillet, le jour de fête de la liberté, cette liberté honnit par les islamistes et pour laquelle nous nous sommes tant battus.

    Il est bon ton dans certains milieux et certains salons d’expliquer, de comprendre, voire de compatir, aux terroristes islamistes – en particulier ceux qui sont nés ou qui vivent dans nos pays – qui ont choisi la violence et de tuer des innocents parce que l’Occident, l’Europe, la France, la démocratie, la république et que sais-je encore, la vie tout court, ont été durs avec eux, les reléguant dans des banlieues-ghettos, ne leur offrant aucun avenir, refusant de les intégrer, etc.

     

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  • Sans respect, pas de démocratie équilibrée

    Parier sur l’humain et sa capacité à vivre sa liberté de manière responsable est une des convictions les plus fortes des centristes.

    De ce point de vue, ils se rattachent à cette longue lignée de philosophes qui de Montaigne (affirmant l’importance de ce que Sénèque appelait «se faire soi-même») en passant par Descartes (affirmant la réalité de l’individu par le «je»), Leibniz (affirmant la différence de chaque individu par le concept de la monade), Locke (affirmant que la liberté est constitutive de l’humain dès sa naissance) ou encore Kant (affirmant l’autonomie de l’humain fin en lui-même) et Stirner (affirmant le primat de l’individualité sur la liberté) jusqu’à Mounier (affirmant, en tant qu’adepte du christianisme qui parle d’un Dieu personnel, que l’individu est une personne dans la société, ce qui lui confère des droits et des devoirs) ont, chacun, apporté leur pierre fondamentale à la construction de la théorie du Centrisme qui permet de faire de l’être humain un individu et une personne à la fois, sachant que seul un individu libre et autonome peut devenir une personne à la dignité reconnue.

     

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  • Revenir au rêve européen

    Avant qu’il ne soit réellement trop tard, il n’est jamais trop tard pour parler Europe et parler de l’Union européenne.

    Ni de vouloir reconstruire le rêve européen qui se délite dans l’inaction des soi-disant pro-européens et sous les coups de boutoirs des anti-européens qui n’ont manifestement pas la même stupide prévention – pour ne pas dire frousse – que les premiers nommés.

    Car, au train où vont les choses, l’Union européenne deviendra, au mieux une zone de libre-échange dans la paix, au pire, un machin bureaucratique qui se détruira tout seul.

     

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  • 2015, vœux centristes humanistes, pragmatiques et responsables

    Alors que notre Centre de recherche et d’étude du Centrisme (CREC) va fêter ses dix ans en 2015, les idées centristes n’ont jamais été aussi nécessaires en France et dans le monde pour faire face aux défis de la mondialisation et de la globalisation mais aussi face aux problèmes spécifiques à chaque pays ainsi qu’aux terribles menaces venues de régimes antidémocratiques de plus en plus agressifs, de la Chine à la Russie en passant par la Corée du Nord, sans parler de celles des organisations meurtrières qui s’emballent pour répandre leurs visions mortifères de la vie tout en tuant et martyrisant tous ceux, hommes, femmes, enfants, qui ne leur font pas allégeance.

    Dès lors la seule bonne et adéquate réponse est celle humaniste d’un Centre au principe du juste équilibre.

    C’est en effet la seule qui puisse mettre en place les réformes et les valeurs indispensables dont nous avons besoin pour construire un XXI° siècle qui peut encore être celui de la liberté, de la tolérance, de la solidarité et du respect, un siècle où l’humain sera la fondation, en France et dans le monde, d’une société où l’on se préoccupera plus de construire que de détruire, de rapprocher plus que de diviser, d’agir pour le bien de tous plutôt que d’exciter les égoïsmes et de satisfaire les clientélismes.

    Mais ne nous y trompons pas, ce monde-là ne va pas tomber tout seul du ciel, ni ne va être facile à mettre en place.

    Nous allons devoir nous retrousser encore plus les manches et nous battre pour le créer, le façonner et le pérenniser.

    Bien sûr, il a sa part d’idéalisme, voire d’utopie, mais celles-ci sont utiles, non pas pour nous détourner du réel et créer des univers chimériques souvent plus dangereux que le monde réel, mais pour nous conduire vers la lumière d’un horizon meilleur.

    Et tout cela ne sera possible que dans ce pragmatisme et cette responsabilité qui est l’apanage d’une vision centriste de la politique.

    Alors, en cette période de vœux dans une France et un monde qui regarde 2015 avec anxiété, voire angoisse, et, plus grave, une forme de résignation, les centristes doivent dire qu’il existe de l’espoir et de belles choses à vivre.

    Car, non, nous n’avons pas atteint un pic où, après la montée laborieuse qui nous a fait grimper jusque là, il n’y a plus qu’une descente sans fin que certains voient aller jusqu’aux enfers.

    Mais la concrétisation de cet espoir et la réalisation des belles choses ne seront au rendez-vous que si nous-mêmes y seront par notre volonté de construire un monde meilleur.

     

    Alexandre Vatimbella

     

    Voir le site Le Centrisme

     

     

  • La liberté politique, une intransigeance centriste

    Ces derniers temps, on a beaucoup entendu des centristes s’émouvoir des dénonciations portées au pouvoir autocratique et liberticide de Xi Jinping en Chine et de Vladimir Poutine en Russie.

    Jean-Pierre Raffarin, l’ami des Chinois dont certains de ses amis le présentent en plaisantant à demi comme le vrai ambassadeur de Pékin en France, ou Maurice Leroy et Yves Pozzo di Borgo qui ont pris la défense de ce soi-disant pauvre et incompris Vladimir Poutine stigmatisé injustement par l’Occident selon eux pour avoir envahi un pays étranger, l’Ukraine, et avoir annexé unilatéralement une partie de son territoire, la Crimée, ont donc choisi le camp des ennemis de la liberté politique au nom d’une conception pour le moins bizarre d’une défense d’une soi-disant Europe indépendante face aux (méchants) Etats-Unis et à leurs suppôts européens.

    Or, à quoi rêvent Xi Jinping et Vladimir Poutine ainsi que quelques uns de leurs affidés?

    De remplacer le modèle de la démocratie républicaine libérale portée par l’Occident pour imposer leur modèle d’une autocratie où les libertés politiques seraient quasiment supprimées pour la défense des valeurs nationalistes et d’une prétendue civilisation mondiale dont ils seraient les défenseurs alors que l’Occident serait porteur du délitement de celle-ci.

    Un discours qui plaît beaucoup aux extrémistes de gauche et de droite dans notre pays et un peu partout dans le monde.

    La surprise c’est de trouver des membres de partis démocratiques dans le lot et notamment des centristes.

    Ces derniers ont-ils oublié les valeurs du Centre et du Centrisme? Ont-ils oublié que tant qu’une personne sera emprisonnée dans le monde pour sa lutte pour la liberté, nous ne serons jamais vraiment libres? Ont-ils oublié que des gens répondant à ce critère remplissent les geôles chinoises et russes? Ont-ils oublié les compromissions et les lâchetés du passé avec les régimes liberticides?

    Mais, répondront-ils, nous ne sommes pas, dans le monde occidental, exempts de tout reproche dans ce domaine-là.

    C’est vrai et la lutte pour la liberté que les centristes mènent depuis toujours passe par tous ceux qui se voient privés injustement de liberté même si cela se passe dans les démocraties.

    Quant à tresser des couronnes à des dictateurs ou autocrates qui seraient les derniers remparts contre le terrorisme international et la subversion, notamment culturelle, on ne peut être que confondu devant ces fameux «idiots utiles» instrumentés de tout temps par les pires personnages de l’Histoire, de Staline à Mao en passant par Hitler et quelques autres.

    Que l’on soit bien clair, nous sommes évidemment tous solidaires des grands peuples chinois et russes ainsi que de tous les peuples qui vivent sous des régimes où ils n’ont pas le droit de s’exprimer librement.

    Mais la solidarité pour ceux qui les oppriment ou qui deviennent des menaces pour la paix mondiale que ce soit en Asie (Xi Jinping) ou en Europe (Vladimir Poutine), les centristes doivent la laisser à tous les ennemis de la liberté en France et ailleurs.

    A-t-on oublié que nous nous glorifions et parfois gargarisions d’être la «patrie des droits de l’homme»?

    Il ne suffit pas de le dire, encore faut-il le prouver.

     

    Alexandre Vatimbella

     

    Voir le site Le Centrisme