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monde

  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Le monde bascule lentement mais sûrement de l’autre côté du miroir

    Cela fait longtemps maintenant que, comme centriste, mondialiste, européen, démocrate, républicain, pacifiste et humaniste, je vois avec effroi et que je dis sans relâche que le monde va de plus en plus mal, qu’il retourne lentement vers ses démons d’un passé pas si lointain pour ses derniers soubresauts qui semblent être des crises qui se déroulent trop souvent ou, pire, qui sont la «normalité», ce qui serait «extra ordinaire» (avec un espace entre les deux termes) serait la période que nous avons vécu, en Europe de l’Ouest et plus généralement en Occident de la fin de la Deuxième guerre mondiale au début du deuxième millénaire, la démocratie républicaine dans la paix et la prospérité.

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  • Les centristes doivent résister à l’hystérie ambiante

    Le Centrisme n’est pas un juste milieu et un rassemblement de modérés mais un juste équilibre qui unit des humanistes.

    Ayant dit cela, être du Centre, c’est également prôné une modération et une union large ainsi que la recherche par le compromis de consensus en refusant ce qui caractérise la Droite et la Gauche, le clientéliste flagorneur et trompeur, c’est-à-dire des politiques tournées avant tout vers des groupes spécifiques sociaux et économiques et non pour le bien de tous, surtout qui ne peuvent apporter les solutions dont le pays a besoin.

    De ce point de vue, les centristes doivent avoir le comportement le plus ouvert possible mais également le plus responsable et le plus courageux possibles.

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  • L’année du Centrisme dans le monde - Edition 2015. Centristes européens à la peine

    Les victoires électorales centristes ont été peu nombreuses cette année comme celle de Justin Trudeau au Canada.

    La situation est néanmoins meilleure si l’on compte les coalitions dont les formations du Centre faisaient partie tout en n’étant pas les leaders de celles-ci.

    Certaines ont permis de mettre fin à des années de régimes plus ou moins autoritaires comme en Argentine ou au Venezuela.

    Pendant ce temps, aux Etats-Unis, Hillary Clinton, une centriste, est bien placée pour remplacer un autre centriste, Barack Obama et de faire l’histoire en devenant la première femme présidente du pays.

    Mais il reste encore onze mois de campagne.

    En Europe, les centristes ont conquis des positions comme en Espagne.

    Mais ils ont aussi beaucoup perdu comme en Grande Bretagne et en Pologne.

    Au Portugal, ils ont remporté les élections mais se sont retrouvés dans l’opposition du fait d’une alliance inédite entre les socialistes et l’extrême-gauche.

     

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  • 2015, vœux centristes humanistes, pragmatiques et responsables

    Alors que notre Centre de recherche et d’étude du Centrisme (CREC) va fêter ses dix ans en 2015, les idées centristes n’ont jamais été aussi nécessaires en France et dans le monde pour faire face aux défis de la mondialisation et de la globalisation mais aussi face aux problèmes spécifiques à chaque pays ainsi qu’aux terribles menaces venues de régimes antidémocratiques de plus en plus agressifs, de la Chine à la Russie en passant par la Corée du Nord, sans parler de celles des organisations meurtrières qui s’emballent pour répandre leurs visions mortifères de la vie tout en tuant et martyrisant tous ceux, hommes, femmes, enfants, qui ne leur font pas allégeance.

    Dès lors la seule bonne et adéquate réponse est celle humaniste d’un Centre au principe du juste équilibre.

    C’est en effet la seule qui puisse mettre en place les réformes et les valeurs indispensables dont nous avons besoin pour construire un XXI° siècle qui peut encore être celui de la liberté, de la tolérance, de la solidarité et du respect, un siècle où l’humain sera la fondation, en France et dans le monde, d’une société où l’on se préoccupera plus de construire que de détruire, de rapprocher plus que de diviser, d’agir pour le bien de tous plutôt que d’exciter les égoïsmes et de satisfaire les clientélismes.

    Mais ne nous y trompons pas, ce monde-là ne va pas tomber tout seul du ciel, ni ne va être facile à mettre en place.

    Nous allons devoir nous retrousser encore plus les manches et nous battre pour le créer, le façonner et le pérenniser.

    Bien sûr, il a sa part d’idéalisme, voire d’utopie, mais celles-ci sont utiles, non pas pour nous détourner du réel et créer des univers chimériques souvent plus dangereux que le monde réel, mais pour nous conduire vers la lumière d’un horizon meilleur.

    Et tout cela ne sera possible que dans ce pragmatisme et cette responsabilité qui est l’apanage d’une vision centriste de la politique.

    Alors, en cette période de vœux dans une France et un monde qui regarde 2015 avec anxiété, voire angoisse, et, plus grave, une forme de résignation, les centristes doivent dire qu’il existe de l’espoir et de belles choses à vivre.

    Car, non, nous n’avons pas atteint un pic où, après la montée laborieuse qui nous a fait grimper jusque là, il n’y a plus qu’une descente sans fin que certains voient aller jusqu’aux enfers.

    Mais la concrétisation de cet espoir et la réalisation des belles choses ne seront au rendez-vous que si nous-mêmes y seront par notre volonté de construire un monde meilleur.

     

    Alexandre Vatimbella

     

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  • Les incivilités et les irrespects jouent contre la démocratie

    Nous sommes tous confrontés quotidiennement à des actes d’irrespect et d’incivilité à notre encontre, contre d’autres personnes ou la communauté toute entière.

    Cela peut prendre de multiples aspects comme un individu qui en bouscule un autre sans même s’excuser, une moto garée au milieu d’un trottoir, une voiture qui ne s’arrête pas aux passages piétons pour laisser passer des enfants, des gens qui urinent en plein jour et devant vous dans la rue. Et ainsi de suite.

    Pourquoi ces irrespects et ces incivilités qui semblent bien anodins à certains jouent contre la démocratie et la république.

    Outre la règle de droit, la démocratie républicaine repose sur deux pactes tacites essentiels entre les individus qui la composent.

    Le premier est un pacte de respect.

    Il dit que tout le monde a droit au respect de l’autre et de la société.

    Dès lors, lorsqu’il est brisé, il y a une frustration de ceux qui se voient dénier ce respect et dont la tentation est, en retour, de le dénier aux autres.

    C’est pourquoi d’ailleurs les centristes tiennent le respect comme une pierre angulaire de leur projet politique, de leur vision d’une société démocratique et républicaine efficace et responsable.

    Mais il faut y ajouter un deuxième pacte, celui de la civilité qui définit la citoyenneté responsable qui est au cœur du projet républicain.

    Quant elle disparait et que des incivilités (qui sont des actes «soft» qui se manifestent par de la violence contre des personnes, des attaques contre des biens et la violation de la règle légale), cela suscite des réactions agressives qui nourrissent les incivilités dans une sorte spirale infernale.

    Aujourd’hui, avec la multiplication des irrespects et des incivilités, qui peut sembler au premier abord moins grave que la violence dure et la criminalité (sans oublier les taux de criminalités que l’on pouvait connaître au XIX° siècle et au début du XX° siècle), ces pactes démocratique et républicain se délitent lentement mais sûrement avec cette idée que chacun a le droit de faire ce qu’il veut sans entrave, que le chacun pour soi est la normalité d’une démocratie moderne.

    En réalité, ce chacun pour soi est une des pires choses qui peuvent arriver à la démocratie républicaine.

    Non pas qu’il faille remettre en cause la liberté à cause de ces irrespects et ces incivilités.

    Mais pour qu’un groupe puisse fonctionner, on sait très bien qu’il faut partager des valeurs dont en particulier le respect de l’autre.

    Dès lors ces irrespects et ces incivilités empêchent le lien social de fonctionner normalement et détruisent le vivre ensemble qui existe entre les membres d’une communauté (qu’elle soit locale, nationale ou mondiale).

    Bien entendu, certaines incivilités et certains irrespects peuvent être et sont punis par la loi comme c’est le cas, par exemple, du comportement du député et éphémère secrétaire d’Etat au commerce extérieur, Thomas Thévenoud.

    Mais ce n’est pas la punition – nécessaire – que retiendront d’abord les gens mais bien la transgression qui montre, de la part d’un élu de la nation, des actes d’incivilités (contre la société) dans un total irrespect (de l’autre) mais aussi de la démocratie républicaine dont il est un des représentants, suscitant un ressentiment qui peut trouver refuge dans des votes pour les extrêmes antidémocratiques et antirépublicains.

    C’est pour cela qu’il est important de ne pas minimiser ces incivilités et ces irrespects ainsi que les conséquences désastreuses qu’elles ont sur les relations entre les individus.

    Pour le Centre, cela nécessite une réaction ferme.

    Tout d’abord dans l’apprentissage universel de ce respect essentiel au pacte démocratique, apprentissage à l’école évidemment mais aussi pendant toute l’existence, dans une sorte de formation permanente, par des campagnes d’information et autres moyens de communication.

    Ensuite, dans la sanction systématique des incivilités qui minent le pacte républicain.

    A New York, lorsqu’il s’est agi dans les années 1990 de reconquérir le territoire urbain par rapport à la violence endémique que connaissait la mégalopole, le chef de la police d’alors (qui a repris sa place depuis l’élection du nouveau maire, Bill de Blasio, en 2013), William Bratton, mit place la politique de «zéro tolérance contre les fenêtres brisées», théorie développée par deux universitaires, George Kelling et James Wilson, qui connut un grand succès et qui permet aujourd’hui à tout newyorkais et à tout touriste de se promener dans la ville en grande sécurité alors que prendre le métro en plein jour était un périple risqué...

    L’idée centrale était de ne pas laisser impuni la moindre incivilité comme une fenêtre brisée parce que l’impunité de ces actes laissait la population dans un sentiment d’insécurité latent mais aussi parce que cela encourageait à plus d’incivilités et d’irrespects.

    Il faut s’en inspirer dans le cas des irrespects et des incivilités pendant qu’il en est encore temps.

    Poser la règle qu’il ne faut laisser passer aucun irrespect et aucune incivilité est essentiel pour que le respect et la civilité deviennent, non pas une norme, mais une manière d’être qui sauvera la démocratie républicaine de ses tentations délétères que porte en lui non pas l’individualisme, salutaire s’il est responsable, mais cette fameuse autonomisation égocentrique assistée irresponsable insatisfaite irrespectueuse de l’individu dont j’ai souvent parlé ici et qui se développe grâce au dévoiement de la démocratie.

    Ainsi l’«insociable sociabilité des hommes» kantienne à la base d’un régime démocratique ne trouve sa solution que dans le respect des pactes librement consentis par chacun mais qui s’imposent alors à tous.

    En défendant une société du respect et de la civilité, le Centrisme est au premier rang de ce combat humaniste qui seul pourra sauver la démocratie républicaine d’un chaos que voyait déjà se profiler au XIX° siècle quelques visionnaires comme Tocqueville.

    Les centristes doivent s’en saisir sans délai alors que les sociétés démocratiques sont de plus en plus gangrénées par ces comportements irresponsables et alors que les ennemis de la liberté, partout dans le monde, n’ont jamais renoncé à refermer ce qu’ils estiment que la démocratie est: une simple parenthèse de l’histoire.

     

    Alexandre Vatimbella

     

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  • L’humanisme centriste face au monde troublé actuel

    Oui le Centrisme a quelque chose de fort à dire sur l’état actuel du monde et de son évolution inquiétante.

    Il puise cette vision dans son humanisme qui met l’être humain au centre de tout afin que celui-ci puisse se réaliser dans son statut inaliénable de personne, c’est-à-dire d’un individu respecté et responsable, doté d’attributs spécifiques dont la reconnaissance de sa différence, membre d’une communauté où il détient des droits et doit remplir des devoirs.

    Face à cela, le Centrisme milite pour une mondialisation humaniste, pour cette vraie ouverture et cette réelle collaboration entre les peuples de la planète dans tous les domaines et dans un contrat gagnant-gagnant.

    En revanche, il se bat contre une globalisation spéculative dont la seule finalité est de faire de l’argent pour de l’argent ainsi que contre un affrontement violent des cultures prônées par tous les extrémismes dont on voit aujourd’hui le résultat que ce soit dans les pays musulmans avec l’islamisme radical, dans les anciens pays communistes (Russie, Chine) où le nationaliste intolérant pousse à l’affrontement plutôt qu’à la coopération, sans oublier les extrêmes-gauches et extrêmes-droites partout dans le monde qui veulent se recroquevillées et vivre dans l’exclusion de l’autre, celui qui ne pense pas comme il faut ou qui ne ressemble pas au bon portrait-robot.

    C’est pourquoi le Centre doit appeler tous les démocrates du monde à s’unir dans une mondialisation humaniste et dans des regroupements à l’échelle régionale mais aussi mondiale sur les modèles de l’Union européenne (sur ce qu’elle devrait être et non pas sur ce qu’elle est en train de devenir) et des Nations Unies (sur ce qu’elle aurait du être sans jamais y parvenir).

    Tout cela au nom de ses valeurs (liberté, respect, tolérance, solidarité) et de son principe moteur (le juste équilibre).

    Mais il ne faudrait pas en conclure que le Centrisme est une pensée «bisounours» ou, pire, d’un consensus mou jusqu’au boutiste qui aboutirait, in fine, à un renoncement criminel pour les démocraties.

    La défense des valeurs humanistes du Centre lui impose, au contraire, courage et responsabilité.

    Niant le relativisme qui permet à certains d’affirmer que la liberté, le respect, la tolérance et la solidarité ne sont pas les mêmes à Paris qu’à Pékin, à New York qu’à Moscou, à Londres qu’à Téhéran et ainsi de suite, les centristes sont, au contraire, impliqués dans un combat qui ne transige pas sur le fait qu’un être humain en égale un autre, ce qui signifie que chaque individu, dans le respect de sa différence, doit être responsable de sa vie en respectant l’autre, donc en lui assurant la liberté que celui-ci en retour lui garantit.

    En un mot, l’établissement d’une démocratie mondiale où tous les extrémismes seraient éliminés est un des objectifs de la pensée centriste.

    Ce qui signifie que la libération de centaines de millions de personnes à travers le monde du joug de leurs oppresseurs est une des missions du Centrisme.

    C’est là qu’il faut bien comprendre l’implication des centristes dans les affaires du monde et la façon dont un gouvernement centriste doit se positionner.

    Bien entendu, cela n’exclut pas le pragmatisme qui est essentiel en matière de politique étrangère.

    Pour autant, cela ne signifie pas cynisme et transgression systématique des valeurs que l’on prône.

    On peut ainsi prendre un double-exemple d’attitudes centristes avec le duo américain Barack Obama-Hillary Clinton.

    Le premier a tenté sans réussite de mettre en place un monde où le dialogue et le consensus remplacerait l’affrontement et les intolérances.

    Il n’en reste pas moins qu’à travers ses discours toujours salués pour leur profondeur, le président américain a bien décrit comment un monde comme il pourrait être s’il se mettait au diapason de l’humanisme.

    La deuxième, en revanche, est considérée comme un faucon centriste.

    Même si cela est très exagéré, il est évident qu’Hillary Clinton s’est constamment dressée, au nom de l’humanisme, contre tous les régimes autoritaires, violents et intolérants quand ils représentaient une menace pour la démocratie en brandissant la menace d’un recours à la force pour protéger la liberté.

    C’est une sorte de mélange des deux attitudes où les réponses seraient toujours adéquates (autant dire que c’est évidemment impossible!) qui représente la vision centriste d’un ordre mondial où la personne serait l’étalon-valeur.

    A ce propos, la politique étrangère pratiquée par François Hollande et son gouvernement (notamment avec Laurent Fabius) est très proche de cette vision centriste du monde actuel.

    De l’intervention au Mali jusqu’à la crise ukrainienne et la lutte contre EI (Etat islamique) en Irak et en Syrie, l’action de la France a été guidée jusqu’à présent par des valeurs humanistes et une volonté de ne pas accepter l’inacceptable, au grand dam des tenants des compromissions avec les régimes autoritaires (voir les prises de position de nombre d’hommes politiques, dont des membres de partis centristes, en faveur de la Russie notamment) qui croient encore que se coucher devant l’inadmissible, l’intolérable et l’insupportable rapporte, tout comme le crut un Chamberlain à Munich alors que Daladier en revint dévasté (il pensait être lynché à son retour au Bourget).

    Enfin, je rappelle pour une énième fois cette évidence: la liberté est un combat. Ce n’est pas en niant cette réalité et en faisant semblant de ne pas voir les nombreux ennemis de celle-ci que l’on protège efficacement la démocratie républicaine.

    Alexandre Vatimbella

     

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