Sans respect, pas de démocratie équilibrée
Parier sur l’humain et sa capacité à vivre sa liberté de manière responsable est une des convictions les plus fortes des centristes.
De ce point de vue, ils se rattachent à cette longue lignée de philosophes qui de Montaigne (affirmant l’importance de ce que Sénèque appelait «se faire soi-même») en passant par Descartes (affirmant la réalité de l’individu par le «je»), Leibniz (affirmant la différence de chaque individu par le concept de la monade), Locke (affirmant que la liberté est constitutive de l’humain dès sa naissance) ou encore Kant (affirmant l’autonomie de l’humain fin en lui-même) et Stirner (affirmant le primat de l’individualité sur la liberté) jusqu’à Mounier (affirmant, en tant qu’adepte du christianisme qui parle d’un Dieu personnel, que l’individu est une personne dans la société, ce qui lui confère des droits et des devoirs) ont, chacun, apporté leur pierre fondamentale à la construction de la théorie du Centrisme qui permet de faire de l’être humain un individu et une personne à la fois, sachant que seul un individu libre et autonome peut devenir une personne à la dignité reconnue.