La radicalisation de la Gauche menace son courant «centriste»
Alors que Manuel Valls veut conduire une politique social-libérale en France, ce courant «centriste» de la gauche né dans les années 1990 sous la dénomination «Troisième voie» et mis en œuvre, entre autres, par Bill Clinton aux Etats-Unis, Tony Blair en Grande Bretagne ou Gerhard Schröder en Allemagne, est désormais attaqué de front par les tenants d’une gauche radicale, mais pas seulement, qui met son avenir en péril.
Car, dans le même temps, les militants ainsi que les sympathisants des partis de gauche semblent de plus en plus séduits par les discours qui remettent à la mode les vielles antiennes de l’affrontement des classes et de la destruction du capitalisme avec le retour de la stigmatisation des riches et le vilipendage des banques ainsi que de cette fameuse «finance internationale», sorte de secte secrète qui gouvernerait le monde à son seul profit.