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humanisme - Page 7

  • Pour une fédération européenne dans une confédération mondiale


    Les peuples libres qui se parlent et qui commercent ensemble ne se font pas la guerre. Ou exceptionnellement. Voilà une bonne raison de prôner sans relâche pour une mondialisation humaniste.

    Mais celle-ci n’est qu’une étape en vue de l’établissement d’une gouvernance mondiale réelle avec l’édification d’une confédération de nations démocratiques à l’échelle de la terre pendant que l’Europe, pour avoir toute sa place et peser de sa puissance, s’unira dans une fédération.

    Bien sûr, nous en sommes encore loin dans les faits comme l’a démontré une nouvelle fois le sommet du G20, dont l’édition 2011 vient de se terminer à Cannes. Une situation hautement regrettable et dommageable tant l’humanité gagnerait à se retrouver et à se réunir.

    Cependant, l’espoir peut se nourrir de cette lente prise de conscience des peuples européens et du monde entier que le salut de la planète bleue passe par l’entente et le rassemblement.

    La récente crise économique et financière mondiale a ouvert les yeux à nombre d’habitants de la planète que ceux-ci ont besoin de se souder et de se solidariser afin d’envisager un avenir et construire leur futur commun.

    Elle a démontré également que tant que ce sera du chacun pour soi, aucune régulation, aucun contrôle ne serait réellement possible afin d’instituer des règles pour gérer l’économie, la finance mais également tout un tas de domaines qui se moquent des frontières, pire, qui en profitent comme le crime organisé (les mafias sont mondialisées depuis longtemps mais elles profitent largement du morcellement de la lutte engagée contre elle par les Etats) ou la pollution (qui ignore superbement les frontières).

    Pour autant, le chaos nous guette. Ainsi, la crise de la zone euro peut aboutir à faire imploser celle-ci puis l’Union européenne dans la foulée. De même, les difficultés rencontrées par les uns sont souvent mis sur le dos des autres. Sans oublier que les cultures nationales, quand elles sont utilisées, non pas apporter leur touche à ce formidable métissage culturel qui n’a jamais connu de frontières, peuvent être une arme de destruction massive.

    Ne soyons pas naïfs, la tâche est à la mesure du défi, colossale et semée d’embûches. Mais soyons, en revanche, des bâtisseurs inlassables et déterminés d’un humanisme mondial.

    En ces temps d’incertitudes, ce défi est bien le seul qui semble raisonnable…

    En tout cas, il faut hautement espérer que le Centre axera une grande partie de son message lors des présidentielles et des législatives sur la construction d’une gouvernance mondiale et sur l’établissement d’un fédéralisme européen.

    Depuis quelques temps déjà, les partis centristes semblent absents du débat sur l’Europe, eux les héritiers de grands européens comme Aristide Briand ou Robert Schuman.

    C’est vrai que, ces dernières années le thème de l’Europe n’était pas très vendeur électoralement parlant et que celui de la mondialisation était utilisé par tous les opportunistes et les marchands de peur afin de jouer sur les angoisses de la population pour espérer glaner des voix.

    Mais il aurait été de l’honneur des représentants du Centrisme de ne pas abdiquer devant ces populismes qui mettent en danger le présent et l’avenir de la France.

    Encore plus aujourd’hui qu’hier, le temps presse. Aux centristes de prendre leurs responsabilités.

     

    Alexandre Vatimbella

     

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  • Adieu Yue Yue


     «Petite Yue Yue est morte à 00h32» vendredi 21 octobre 2011, ont déclaré les médecins de l’hôpital où elle était soignée et qui n’avaient pas grand espoir de la sauver.

    Ecrasée deux jours auparavant par une camionnette dont le conducteur a reconnu savoir ce qu’il faisait mais qu’il serait moins cher pour lui de payer pour sa mort que pour sa guérison, ignorée par douze passants alors qu’elle baignait dans son sang, écrasée à nouveau par un camion, la fillette de deux ans était dans un état critique.

    Ce fait divers révoltant – qu’une caméra de sécurité a filmé de bout en bout et qui a été vu par des millions et des millions de personnes - s’est passé en Chine. Aurait-il pu se passer ailleurs? C’est possible. Des faits plus ou moins similaires ont déjà eu lieu dans des pays à travers le monde même si celui-ci est particulièrement honteux.

    Le martyr inacceptable de Yue Yue est devenu un symbole mondial, fort et poignant, de l’autonomisation égocentrique irresponsable irrespectueuse assistée de l’individu.

    Il est la preuve de la montée inexorable de ce comportement qui touche chacun de nous et qui pose des questions existentielles essentielles. Car, même si cette histoire terrible et édifiante aurait pu se passer à d’autres époques, elle est caractéristique d’un monde qui se gargarise d’être civilisé mais qui oublie d’agir souvent avec humanité.

    Ce n’est pas l’individualisme qui est en cause, à l’inverse de ce qu’affirment certains, c’est une perversion de celui-ci qui se fait jour dans la plupart des sociétés au fur et à mesure que le bien être matériel et la libéralisation des comportements (pas forcément la démocratie) augmentent avec la richesse de la population.

    C’est un donc un phénomène mondial, mondialisé même, mais pas une conséquence de la mondialisation.

    Cette plus grande autonomie est, en soi, une situation positive. Chacun de nous est désormais capable de mieux maîtriser sa vie. Malheureusement, celle-ci est allée de pair avec des agissements égocentriques (moi avant tout), irrespectueux (le respect pour moi qui n’est pas obligé d’en avoir pour l’autre), irresponsables (je n’assume pas mes actes tout en demandant la liberté d’agir à ma guise), le tout dans un assistanat (je réclame des «droits à» toujours plus nombreux dans une protection totale).

    Le drame de Foshan, cette ville du centre de la Chine, est un drame de l’humanité tout entière et non pas seulement de la société chinoise. Il vient nous dire avec force que le développement économique, social et sociétal n’est rien si nous ne nous comportons pas en personnes civilisées qui n’ont pas peur d’avoir de l’empathie pour les autres.

    Notre vrai trésor est et sera toujours, non pas dans les coffres de nos banques mais dans nos cœurs. Et cette mondialisation de l’amour est sans doute la plus importante de toute à mettre en place. De toute urgence…

    Le Centre et les centristes qui luttent depuis toujours pour un humanisme respectueux et responsable ne doivent jamais oublier le calvaire de ce petit bout de chou ni de celui qu’ont enduré et endurent chaque jour tant d’autres enfants du monde entier. Un monde qui laisse mourir une petite fille de deux ans sans lui apporter aucune aide n’est pas celui que veut construire le Centrisme.

    Petite Yue Yue, si tu peux aider dans ta mort à cette prise de conscience, alors les deux courtes années que tu as passées sur cette planète n’auront peut-être pas été vaines.

     

    Alexandre Vatimbella

     

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  • Le respect, valeur humaniste, valeur centriste


    Respecter quelqu’un, c’est avoir de la considération pour sa personne, c’est ne pas porter atteinte à son individualité physique, psychique et sociale, c’est respecter sa différence et sa dignité.

    Le respect se fait d’une personne égale à une autre. Il ne doit jamais être imposé pour être réel. Pour cela, il faut que ce qui doit être respecté (le sujet ou l’objet) soit légitime (l’autre ou la règle sociale) mais pas le comportement du sujet ni la manière dont la règle sociale est appliquée car ceux-ci peuvent être irrespectueux ou illégitimes.

    De son côté, la société, avant de demander à être respectée, doit respecter l’individu. Son respect fonde sa légitimité et non le contraire. La société ne peut demander le respect à une personne sans lui accorder le sien comme condition de sa demande. L’irrespect de la société vis-à-vis de ses membres ne serait alors que du mépris de celle-ci à ceux-là et une raison légitime pour les citoyens de se rebeller contre ce qui deviendrait alors une contrainte illégitime.

    Mais cette demande de respect ne veut pas dire que l’individu peut tout réclamer à l’autre et à la société. Elle signifie qu’il a le droit au respect ce qui lui permet, s’il respecte les valeurs essentielles de la vie en commun (respecter la liberté de l’autre, avoir de la tolérance vis-à-vis de l’autre et être solidaire de l’autre) et les principes de base du fonctionnement de la société, de vivre sa vie le plus librement possible.

    Sans respect entre les membres d’une même communauté, on aboutit à des rapports exacerbés où plus personne ne fait attention à l’autre, où plus personne n’écoute l’opinion de l’autre et où des groupes se constituent pour créer des réalités fictionnelles où l’autre, le différent, n’a plus sa place. Montent alors le déni de liberté, l’intolérance et l’absence de solidarité.

    Et n’oublions pas que, pour respecter l’autre, il faut d’abord se respecter soi-même. Ce qui ne veut pas dire de se prendre pour un individu-roi mais de s’estimer.

    Ce petit rappel pour démontrer tout l’importance du respect dans notre société du XXI° siècle afin que celle-ci puisse se bâtir dans une cohésion sociale forte.

    Cette valeur essentiellement humaniste et donc centriste devient de plus en plus nécessaire face à, d’une part, une montée de l’autonomisation de l’individu-monde mondialisé et, d’autre part, à une mondialisation où les chocs culturels doivent être absorbés grâce à l’ouverture d’esprit et à la tolérance de l’autre.

    Dès lors le respect est un ciment incontournable pour que la vie en société ne se transforme pas en la coexistence de plus en plus difficile d’individus autonomes et revendicatifs de leur propre «bonheur» au détriment d’un lien social basé sur le juste équilibre indispensable afin d’organiser des rapports apaisés entre les membres d’une même communauté, locale, nationale ou mondiale.

    Les centristes, qui veulent bâtir cette société humaniste, doivent sans relâche promouvoir ce respect.

     

    Alexandre Vatimbella

     

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  • Le Centrisme du respect et de la responsabilité


    Deux principes humanistes sont centraux à la vision du Centrisme: le principe de respect et le principe de responsabilité.

    Ils fonctionnent, à la fois, comme principe de bon gouvernement (bonne gouvernance comme on dit de nos jours) et comme principe de comportement individuel.

    Au niveau politique, tout gouvernement doit s’inspirer constamment des principes de respect et de responsabilité dans les décisions qu’il prend.

    Au niveau relationnel, tout individu se doit d’être respectueux des autres et de la règle sociale (à laquelle il a librement consenti de par sa participation au processus démocratique) ainsi que responsable des actes qu’il accomplit.

    Cependant, les dimensions du respect et de la responsabilité vont au-delà afin de fonder une société apaisée, équilibrée et donc capable d’être le meilleur environnement pour développer la vie bonne (vivre bien ensemble, vivre bien individuel, réalisation de soi).

    Le respect comprend évidemment le respect de la vie. Même s’il s’agit, pour une société humaine, édifié par des humains pour des humains, d’abord du respect de la vie humaine, c’est aussi du respect de la vie et de son environnement au sens large. Toutes ces dimensions doivent être prises en compte dans une vision de juste équilibre.

    Respecter quelqu’un pour la société ou l’individu, c’est avoir de la considération pour sa personne, c’est ne pas porter atteinte à son individualité physique, psychique et sociale, c’est respecter sa différence et sa dignité. Le respect social, lui, c’est travailler dans le cadre du juste équilibre.

    Le respect ne doit jamais être imposé pour être réel et solide. Pour cela, il faut que ce qui doit être respecté (le sujet ou l’objet) soit légitime (l’autre ou la règle sociale) mais pas le comportement du sujet ni la manière dont la règle sociale est appliquée car ceux-ci peuvent être irrespectueux ou illégitimes.

    En outre, avant de demander à être respectée, la société doit respecter l’individu. C’est ce qui fonde sa légitimité et non le contraire car alors la société pourrait demander le respect sans accorder le sien à l’individu qui serait alors en droit de se rebeller contre cette contrainte illégitime.

    Mais cette demande de respect ne veut pas dire que l’individu peut tout réclamer. Elle signifie qu’il a le droit au respect s’il respecte les valeurs de base de la société, la liberté et la tolérance de l’autre et la solidarité avec l’autre.

    Et n’oublions pas que, pour respecter l’autre, il faut d’abord se respecter soi-même. Ce qui ne veut pas dire de se prendre pour un individu-roi mais de s’estimer suffisamment pour être capable de se construire soi-même, condition nécessaire pour respecter l’autre.

    La responsabilité c’est, bien sûr et d’abord, être responsable de ce que l’on fait, que l’on soit une société ou un individu et en rendre compte. Mais c’est aussi la capacité donnée par la société à toute personne d’être pleinement responsable de sa vie, c’est-à-dire aussi en ayant la maîtrise de son destin autant faire que possible. Etre responsable de soi-même c’est répondre de ses actes mais c’est aussi être libre de ceux-ci pour construire son existence.

    Par rapport à ce que je viens de dire, on voit bien en quoi un vrai respect et une vraie responsabilité vont modeler, de manière humaniste, une société et les rapports entre les individus.

    Si maintenant on extrapole ces principes dans l’action, on voit bien en quoi ils sont primordiaux aujourd’hui et donc en quoi le Centrisme est bien la vision politique adéquate du XXI° siècle.

    Avec tous les défis qui se présentent à elle, l’humanité a besoin d’une société mondiale responsable et respectueuse composée d’individus responsables et respectueux. La responsabilité et le respect sont ainsi les concepts centraux indispensables qui permettront de relever ces défis et de régler avec succès les problèmes qu’ils posent.

    Ainsi, face aux dysfonctionnements des systèmes économiques, financiers, sociaux et sociétaux, face à la raréfaction des matières premières, face aux problèmes environnementaux, face à la montée des périls que cela engendre, face à l’individualisation montante seul un individu responsable et respectueux dans une société responsable et respectueuse sera capable d’agir avec sagesse et lucidité mais aussi avec empathie et bienveillance dans la bonne direction, c’est-à-dire pour son bien et le bien de tous afin d’édifier cette société du juste équilibre, seule à même d’apporter la vie bonne.

     

    Alexandre Vatimbella

     

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  • La mondialisation humaniste du Centrisme


    Refuser la mondialisation ne la fera pas disparaître d’un coup de baguette magique et n’aboutira qu’à la subir au lieu de la maîtriser et de s’en servir positivement. Prôner la fameuse «démondialisation» à la mode chez quelques intellectuels et de politiques populistes en mal de buzz médiatique est une attitude qui ne résoudra pas les problèmes de la France, bien au contraire. A l’inverse, n’accepter qu’une mondialisation financière, sans règle et sans gouvernance digne de ce nom est irresponsable. La bonne réponse est une mondialisation humaniste. C’est le but du Centrisme.

    Rappelons que la mondialisation est une mise en réseau du monde par un processus d’ouverture volontaire ou non de chacune de ses parties (continent, région, pays, ville et de leurs populations) aux échanges et aux influences de toute nature venus de toutes les autres parties, échanges et influences qui produisent de la richesse au-delà même du processus autonome qui les active. Et ce, quel que soit les gagnants et les perdants de ce processus de mise ne réseau.

    Ce phénomène de mondialisation part d’un changement d’échelle des relations économiques et culturelles entre les pays. Il doit aboutir à un monde global où ces échanges et ces influences créent un lien direct entre tous les humains au-delà des frontières d’un pays, au-delà de l’appartenance à une nation, au-delà de la culture que l’on a reçue.

    Dans ce monde global continuellement interconnecté, la division internationale du travail doit permettre, en théorie, une rationalisation de la production dans un fonctionnement gagnant-gagnant alors que l’individu mondialisé devient un citoyen du monde.

    La réalité prouve que les dérapages sont nombreux. Et seule la dimension humaniste lui peut apporter l’équilibre nécessaire.

    Une mondialisation humaniste est celle qui réunit sans uniformiser, qui rapproche sans contrainte, qui fait coopérer les individus volontairement et sur un pied d’égalité, qui crée des réseaux de communication et d’échange fonctionnant sur le principe du juste équilibre.

    C’est également une mondialisation qui se réforme et se régule constamment, qui place le progrès de l’humanité au cœur de son projet et où la gouvernance mondiale a comme but la paix perpétuelle ainsi que le développement de la vie bonne (le vivre bien ensemble, le vivre bien individuel et la réalisation de soi) au niveau global.

    Cette mondialisation ne se construit pas sur un fantasme mais sur le réel, c’est-à-dire en reconnaissant que toute société, mondiale ou nationale, fonctionne sur les mêmes principes du libéralisme social où la liberté et la solidarité sont deux piliers qui se complètent et non qui s’opposent pour bâtir la meilleure société possible.

    Voilà donc cette mondialisation humaniste que prône le Centre et qui est essentielle dans ce monde global où les défis et les solutions à ceux-ci sont, le plus souvent, du domaine de la communauté humaine et non de communautés nationales divisées et n’ayant pas les moyens de réussir en agissant chacune de leur côté.

    Relier les personnes entre elles – économique, socialement, sociétalement – au bénéfice de chacun, individuellement, et de tous, collectivement, telle est la raison d’être de la mondialisation humaniste, cette mondialisation respectueuse, progressiste, équilibrée. Tel est l’espoir de l’humanité depuis toujours.

    Et, au lieu de fermer les portes à double tours et de se barricader derrière des murs en béton, dans une régression que nous paierons cher, tous autant que nous sommes dans le monde, nous devons prendre nos responsabilités. C’est peut-être cela qui fait peur, la responsabilité, aux adversaires de la mondialisation humaniste, qu’ils se trouvent autant chez les profiteurs d’une mondialisation sauvage que chez les craintifs supporters d’une renationalisation antagoniste de la planète.

     

    Alexandre Vatimbella

     

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  • Autonomie, intérêt, altruisme et empathie au cœur du projet du Centrisme du XXI° siècle

    Le Centrisme est un humanisme politique. Il part donc de l’être humain, de sa prééminence évidente dans une société d’humains construite par des humains pour des humains et dont le but est d’assurer la Vie bonne qui regroupe, à la fois, le vivre bien ensemble, le vivre bien individuel et la réalisation de soi.

    Ce respect de l’humain et la volonté de lui permettre de vivre la meilleure vie possible dans la liberté, le respect, la solidarité et la tolérance passe par la transformation de l’individu en personne.

    Cette transformation se réalise en respectant la différence ontologique de chaque individu par un lien social et des droits lui assurant sa liberté et en lui demandant, en retour, d’être une personne responsable.

    Toute cette architecture, qui se réalise dans le cadre du juste équilibre, part d’une vision de l’être humain portée par le Centrisme.

    D’abord, à l’inverse du libéralisme, le Centrisme estime que l’intérêt n’est pas l’unique moteur de l’individu. Car nous ne sommes pas seulement mus par la seule recherche de la maximisation de notre bien être et celui de nos proches. Nous sommes également des êtres altruistes et empathiques.

    Cette affirmation pouvait passer pour naïve il y a quelques années et elle l’était pour les fondateurs du libéralisme. Mais les recherches en sciences sociales en psychologie et en biologie ont confirmé ces capacités que chacun de nous possède et qui nous porte à aider les autres et à partager leurs émotions. Et, ce, dès notre naissance et non par le seul apprentissage social. Notre nature et notre confrontation à l’autre, nous poussent à cette solidarité envers nos semblables.

    Ensuite, le Centrisme n’en déduit pas, pour autant, que l’individu n’est qu’un membre d’une communauté. Il l’est, bien évidemment, et il doit même son existence à cette communauté car il ne naît pas autonome, il le devient. Or, pour être libre, il faut d’abord être autonome.

    Mais, une fois acquis cette autonomie, il doit bénéficier de la plus grande liberté possible qui va lui permettre de se réaliser et de devenir un être humain responsable, responsable de sa vie, responsable de ses actes, responsable de ses choix.

    De ce point de vue, la montée de l’individualisme dans la société démocratique n’est que la résultante de ce processus. Elle lui pose des défis énormes et met à mal la solidité du lien social mais elle doit être comprise pour ce qu’elle est, une conséquence de l’approfondissement du processus démocratique.

    Pour autant, elle n’est pas vouée à n’être qu’une tare de celle-ci. Bien au contraire, elle en est une étape essentielle si elle est bien gérée par la société. Revenir en arrière dans ce domaine serait limiter ce processus alors que si on l’appréhende correctement, elle devient une chance extraordinaire pour la communauté.

    Ainsi, l’autonomie grandissante de la personne ne peut être conçue que si elle s’accompagne de la responsabilité de ses actes et de son imprégnation de vertu républicaine.

    Si nous réclamons plus de liberté, c’est que nous nous sentons capables d’en assumer les conséquences, toutes les conséquences individuelles et sociales. La société doit donc nous donner le cadre et les outils pour la vivre et l’assumer. C’est sa plus belle mission.

    Et plus un être est autonome et responsable, moins il est dépendant matériellement de la société et plus il est capable d’apporter un plus à la société tout en recherchant son intérêt. Plus l’individu peut se réaliser, plus il a une expérience, une compétence et une vision de la vie qui enrichit la société. Plus les différences se manifestent, plus elles ouvrent des possibles dont la collectivité est ensuite bénéficiaire.

    Mais, dans le même temps, il convient de créer un environnement adapté pour que nos capacités altruistes et empathiques puissent s’exprimer et non qu’elles soient bridées, voire dévalorisées, comme c’est trop souvent le cas.

    Pour ce faire, il ne faut pas opposer l’individu autonome et la communauté solidaire mais affermir les liens indissolubles qui les lient, non pas pour enchaîner le premier ou pour paralyser la seconde. Au contraire, les acquis de l’individu libre et responsable ne peuvent qu’enrichir la communauté dont il est membre et développer les solidarités.

    Pour beaucoup, cette relation est loin d’être évidente et le discours qui la porte peut paraître puéril. Il n’en est rien. Car, et c’est le fondement même de la vision humaniste du monde développée par le Centrisme, cette relation ne peut exister que dans le cadre de valeurs fortes portées sans faiblesse par la société, ce qui n’est pas le cas actuellement où tout est devenu dans ce domaine, à la fois, d’un relativisme destructeur et d’une confusion foisonnante.

    Or il faut affirmer sans la moindre hésitation qu’il n’y a, pour une société humaine, qu’un métafondement, un métabien et quatre métavaleurs qui seuls permettent à celle-ci de tendre vers sa meilleure organisation possible que l’on peut appeler l’organisation optimum de la société réelle.

    Le métafondment c’est la vie, le métabien c’est la protection et la préservation de la vie (la vie humaine avant tout dans une société d’humains).

    Les métavaleurs sont la liberté, le respect, la solidarité et la tolérance. Toutes les autres valeurs ne peuvent qu’en découler.

    Toute société qui met l’être humain (le métasujet) au centre de ses préoccupations ne peut faire l’impasse là-dessus. Et le fonctionnement d’une société équilibrée se fonde sur ce métafondement, ce métabien et ces métavaleurs.

    En inventant tous les jours des pseudo-valeurs dans un catalogue sans fin, en promouvant des principes qui n’ont rien d’essentiels, on noie sous un fatras de futilités le socle du pacte social qui nous fait avancer ensemble tout en nous permettant de nous émanciper dans la responsabilité, dans l’altruisme et dans l’empathie.

    Il est temps de se projeter dans la réalité du présent et la construction de l’avenir en reconnaissant que nous ne les bâtirons qu’en saisissant les bienfaits de l’évolution naturelle et culturelle des sociétés démocratiques.

    C’est le combat du Centrisme du juste équilibre, le Centrisme du XXI° siècle.

     

    Alexandre Vatimbella

     

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  • Se battre pour le centrisme de demain


    Je ne me bats pas pour le centrisme d’hier, celui du XIX° siècle, ni même pour celui du XX° siècle. Je me bats pour le centrisme d’aujourd’hui qui construit celui de demain, celui du XXI° siècle. Celui qui permettra au Centre d’édifier une société française humaniste, prospère et dynamique où chacun aura la capacité de vivre une existence pleine et épanouie.

    Et tous les centristes doivent en faire de même s’ils ne veulent pas faire du surplace et, surtout, s’exposer à des critiques sur ce fameux Centre mou, sans saveur et dépassé politiquement, toujours à la remorque de la Droite et de la Gauche, rempli d’opportunistes en attente de quelques gratifications.

    Peu importe ce qu’était le Centre hier. Son seul apport est de nous permettre de comprendre ses manques, ses erreurs afin de ne pas retomber dans ses travers. Toutefois, il n’est pas question, non plus, d’oublier ses succès. Mais, eux aussi, tout glorieux qu’ils soient, font partie du passé.

    Le but du Centrisme d’aujourd’hui et de demain, pour être cette force politique d’entraînement de tout le corps social, est d’agir pragmatiquement par des réformes nécessaires, innovantes et justes sur un réel en continuelle évolution. Il ne peut, donc, se payer le luxe de regarder en arrière. Ni même de faire une pause dans sa mise à niveau car la réalité, elle, ne s’arrête jamais. Ce n’est pas une révolution permanente mais bien des réformes en continu!

    Pour ce faire, il met en œuvre une ligne politique par des principes d’action sous-tendus par des valeurs.

    La ligne politique du Centrisme du XXI° siècle est, comme je l’ai dit plus haut, de bâtir une société humaniste, juste et harmonieuse où chacun trouve sa place autour d’un lien social édifié à partir de ses deux valeurs centrales, la liberté et la fraternité (ou solidarité).

    Pour y parvenir, le Centrisme a deux principes de bonne gouvernance: le réformisme et le juste équilibre. Le Juste équilibre nécessite une réforme continuelle qui adapte sans cesse les règles de vie en commun à la réalité sociétale et non le contraire, sans pour autant donner dans la démagogie, le renoncement et la facilité.

    Rappelons que le juste équilibre est de pouvoir donner à chacun le plus qu’il peut recevoir de la société sans que l’autre n’en soit pénalisé. Il s’agit d’harmoniser tous les intérêts particuliers en donnant le plus de satisfaction possible à tous les citoyens.

    Cette ligne politique et ces principes doivent être mis en œuvre autour des quatre valeurs du centrisme: la liberté, l’égalité, la fraternité et le respect.

    Les centristes doivent se positionner sur ce corpus afin que leur combat soit à même de changer la société sans changer de société. Un combat qui n’a pas besoin, comme c’est le cas à gauche et à droite, de rêver d’une société qui n’existe plus ou n’a jamais existé.

    Nous ne sommes pas ou plus dans une communauté unie dans un nationalisme ethnique mais où la solidarité sociale n’est pas de mise. Nous ne sommes pas, non plus, dans une société où un nébuleux «bien commun» prévaudrait sur un individu qui devrait accepter l’autorité de l’Etat qu’il soit providence ou incarnation.

    Non, le challenge du Centre est bien de gérer cette modernité, cette postmodernité voire cette ultra-modernité pour que l’individu-monde, métissé culturellement et en communication mondialisée, de plus en plus libre et réclamant toujours plus d’autonomie demeure, au-delà de et malgré tout, une personne et non un électron libre sans lien avec sa communauté dans une dynamique qui permet de respecter ce qu’il est sans détruire le lien social. Un sacré challenge.

    Tocqueville prévoyait dejà que ce serait un défi difficile, presqu’impossible. Mais tous les centristes, les vrais, savent qu’être du Centre est beaucoup plus difficile et courageux que d’être aux extrêmes. Car les centristes sont là pour relever les vrais défis et non faire de la gesticulation. C’est la beauté du politique et non la médiocrité du clientélisme. A chacun de choisir son combat…

     

    Alexandre Vatimbella

     

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  • Le temps est venu de la révolution copernicienne du Centre


    Il est étonnant de constater - alors que l’on sait que la terre tourne autour du soleil depuis qu’au XVI° siècle Galilée confirma la théorie de Copernic -, qu’en matière politique, les analystes politiques et les médias en sont toujours à fonctionner selon une grille de positionnement idéologique à la fois bizarre et obsolète, selon laquelle ce sont les extrêmes, la Droite et la Gauche, qui définissent, le Centre.

    Bizarre parce qu’elle est contraire à toute logique géométrique. Il ne peut y avoir de Droite et de Gauche que s’il y a un Centre (on ne peut être qu’à gauche et à droite de quelque chose…). Obsolète parce qu’elle a oublié que les grandes batailles idéologiques du XIX° et du XX° siècles, entre la Droite et la Gauche n’ont plus aucun sens et ont été dépassées.

    Il est temps que nos politologues, nos journalistes mais aussi tous les centristes qui souffrent d’un complexe d’infériorité, voire du syndrome de l’opportuniste, se mettent dans la tête que le Centre n’est pas une version édulcorée de la Droite ou de la Gauche, voire des deux à la fois! Et tous doivent faire cette révolution copernicienne mentale qui est évidente.

    Evidente, car c’est bien le Centre qui définit ses extrêmes et non le contraire. C’est bien le Centre qui fait qu’il y ait une Gauche et une Droite. Sans point central, pas de point à gauche et pas de point à droite.

    Ce simple rappel géométrique est aussi un rappel politique. Le Centre a toujours mis en priorité l’humanisme consensuel et le partage équitable de la richesse le tout dans une démarche pragmatique prenant en compte la réalité. Pour le Centre pas de liberté sans solidarité. A partir de ce positionnement central et équilibré, la Gauche et la Droite ont forgé des idéologies clientélistes déséquilibrées car s’adressant à une partie seulement des électeurs.

    Le Centrisme est ainsi le seul courant de pensée politique qui est, dans ses fondements, dénué de tout clientélisme et de toute volonté de cliver et de diviser. Il ne prône pas, non plus, un unanimisme car il se méfie des notions de «bien commun» et d’«intérêt général» et d’«union nationale» qui sont souvent liberticides. Mais il n’exclut personne et il estime que toute personne qui se sent exclue est la preuve d’un déséquilibre de la société auquel il faut remédier.

    Bien sûr, l’expérience montre que tous ceux qui se disent centristes n’ont pas toujours respecté ce positionnement essentiel (dans les deux sens du mot) du Centre. L’opportunisme a parfois remplacé la force de la conviction.

    Mais ce n’est pas parce qu’il y a des brebis galeuses (comme c’est le cas à Droite et à Gauche) que c’est une raison pour déformer la réalité politique. De même, ce n’est pas parce que les politologues de gauche et de droite ont voulu décrédibiliser le Centre que celui-ci n’existe pas.

    Une des raisons de cette volonté réside dans le fait que pour souder son électorat, il faut avoir un adversaire politique. Pour la Gauche, ce sont les «gens de droite». Pour la Droite, ce sont les «gens de gauche». Et tout ce qui pourrait casser cette vision simpliste mais efficace en terme de propagande politique n’a pas sa place. Une force qui ne prône pas la guerre civile continuelle, qui ne veut diaboliser personne, qui souhaite une pratique politique apaisée est un ennemi qu’il faut terrasser au plus vite, avant qu’elle ne mette à mal le schéma de la confrontation stérile.

    En ce début de XXI° siècle qui n’est pas aussi radieux que ce que nos parents et nos grands-parents avaient rêvé, la vision centriste est la seule qui puisse proposer un projet de société responsable pour s’attaquer à tous les défis qui se présentent et à imaginer un bien vivre ensemble qui permette de reprendre cet espoir que, petit à petit, la Gauche et la Droite, ont broyé dans des promesses démagogiques, dans des affrontements idéologiques stériles et dans le refus de l’autre, de celui qui ne pense pas comme soi.

    Il est vraiment temps que la révolution copernicienne du Centre devienne une réalité. Pas pour le Centre. Pas pour les centristes. Pas pour le centrisme. Mais pour l’Humanité.

     

    Alexandre Vatimbella

     

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  • L’humanisme du Centre, meilleur rempart contre le Front national et tous les extrémismes


    Revoilà le Front national au plus haut dans les sondages grâce à sa nouvelle égérie, Marine Le Pen, «la fille de», mais aussi grâce aux brûlots allumés depuis cinq ans par un Nicolas Sarkozy qui se croyait grand stratège et son vizir dans les basses œuvres des mesures populistes et xénophobes, Brice Hortefeux. Sans oublier une partie du PS qui joue également sur un populisme de gauche dont on sait, in fine, qu’il nourrit les extrêmes.

    Comme d’habitude, cela ne veut pas dire que les questions que posent les Français et que reprend habilement le Front national sont de mauvaises questions. Encore une fois, ce sont les réponses de l’extrême droite qui sont de mauvaises réponses. Mais mettre les pieds dans le plat est souvent perçu par les électeurs comme un courage dans un monde où nous croulons sous le politiquement correct et l’imbécilité rhétorique quand ce n’est pas la peur tout court des conséquences lorsque l’on voudrait, tout simplement, parler de la réalité.

    Dire qu’aujourd’hui, il n’y a pas un problème dans la perception des Français de la mondialisation (culturelle, économique, sociale et sociétale), dans celle du terrorisme islamiste, dans celle de l’immigration venue des zones en dehors de l’Union européenne, dans celle du déclin de la France et de la perte des avantages sociaux qui va de pair, sans oublier le chômage et un avenir sombre pour la jeunesse, c’est se mettre des œillères devant les yeux et ne répondre à aucune question posée par nos compatriotes.

    En revanche, aller dans le sens de la peur et de l’angoisse est, non seulement, criminel mais contre-productif. Tous les partis démocratiques qui ont pratiqué cette stratégie ont fait le lit des extrêmes. L’Allemagne nazie, l’Italie fasciste, l’Espagne franquiste, le Portugal salazariste ne sont guère si loin que ça pour que nous ayons déjà oublié ce qu’un pays replié sur lui-même, ayant peur de l’autre, faisant confiance à des opportunistes démagogues qui prétendaient leur assurer un avenir soi-disant radieux tout en leur assurant la sécurité sans liberté, peut faire perdre à sa population et, parfois, au reste du monde.

    Certains prétendent que l’Histoire est un éternel recommencement. Parions plutôt que l’Histoire, certes, ne nous apprend pas ce qu’il faut faire, mais, au moins, nous apprend ce qu’il ne faut pas faire.

    Ici, les fondamentaux du Centre peuvent éviter les dérives malsaines et dangereuses qui permettent à la candidate du Front national à la présidentielle d’être à 20% dans les sondages à un an de l’élection.

    Le pragmatisme, le consensus, la justice sociale dans une économie ouverte et compétitive, une morale de l’action politique, une volonté d’être justes avec tous et de donner le mieux à tous. Cette vision humaniste qui place l’être humain au centre de tout et non en le marginalisant comme n’étant qu’un pion, un outil, un anonyme dans la grand mouvement du monde, est celle qui peut sécuriser les populations, les amener à être solidaires les unes avec les autres, leur donner l’envie de construire une maison commune où la haine et l’angoisse n’ont pas leur place.

    Ces fondamentaux n’attendent plus qu’une chose. Qu’il y ait une force centriste suffisamment puissante pour être crédible aux yeux des électeurs. En attendant, chaque centriste, chaque formation politique du Centre a pour mission, inlassablement, de porter ces fondamentaux et cette vision politique afin d’expliquer qu’une société est paralysée quand elle est traversée par la haine, le ressentiment et l’exclusion. Mais elle n’avance pas non plus quand elle n’est pas sûre de ses valeurs, quand elle fait des compromissions inacceptables avec l’essence même de ce qu’elle est et qu’elle recule face aux extrémismes et aux ennemis de la liberté et de la justice, de quelques bords d’où qu’ils viennent et de quelques façons qu’ils se présentent.

    Car si, actuellement, c’est avant tout contre la montée inquiétante du Front national qu’il faut se battre, il ne faut pas oublier que tous les autres extrémismes, les extrémismes de gauche, les extrémismes communautaristes et religieux sont tout aussi dangereux.

    Alors, répétons-le. Tout le monde a sa place dans une société du juste équilibre prônée par le Centre s’il respecte quatre valeurs essentielles: la liberté, l’égalité, la fraternité et le respect. Quatre mots simples qui sont les remparts indestructibles contre toutes les tentations des extrêmes.

     

    Alexandre Vatimbella

     

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