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centriste - Page 3

  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Unir et réunir dans un monde tourmenté, le défi prométhéen du Centrisme

    Unir (dans son pays), réunir (au niveau international) a toujours été une préoccupation des centristes, un objectif du Centrisme et un challenge pour le Centre face à une société depuis toujours en conflit avec elle-même et un monde où la loi du plus fort fait le plus souvent office de droit international.

    C’est encore plus vrai dans ce début de XXI° siècle troublé où, après avoir enfin puis vainement espéré que les valeurs humanistes imprègnent l’Humanité toute entière, c’est le retour à l’égoïsme et l’irresponsabilité chez les individus ainsi qu’à la force des muscles et la pensée primaire unique chez les nations, le tout dans un populisme dévastateur qui menace de tout emporter comme aux plus sombres heures de l’Histoire humaine, en particulier ce XX° siècle où la violence et la mort ont rôdé constamment et que nous croyions avoir quitté à jamais pour ce qui est de sa propension à détruire et à s’autodétruire.

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  • MoDem-UDI, la compétition entre centristes «de l’intérieur» et ceux «de l’extérieur»

    Et si, in fine, Emmanuel Macron et LREM avait plus besoin des centristes «de l’extérieur», notamment ceux de l’UDI, que ceux «de l’intérieur», c’est-à-dire du MoDem.

    Cette hypothèse, portée implicitement par Jean-Christophe Lagarde, le patron de l’UDI, n’est pas aussi incongrue qu’elle puisse paraître au premier abord.

    Car, paradoxalement, la relation semble plus claire entre LREM et l’UDI qu’entre le MoDem et LREM et même entre l’UDI et le MoDem.

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  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Un an de France centriste

    Le 7 mai 2017, il y a tout juste un an, Emmanuel Macron devenait le vingt-cinquième président de la république française, le huitième de la V° République et le plus jeune à être jamais élu, à 39 ans.

    Surtout, il devenait le premier président centriste de la V° République (on ne peut pas baptiser de centriste la politique suivie par Valéry Giscard d’Estaing lors de sa présidence de 1974 à 1981 même s’il a gouverné avec les centristes qui ont été ses principaux soutiens et qu’il a souvent voulu être au centre sans être du Centre).

    Ce n’est pas moi qui le dit mais bien les sondages où les sympathisants centristes affirment à un pourcentage écrasant qu’Emmanuel Macron est bien un des leurs.

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  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Non, madame Le Pen, votre «ni, ni» n’a rien à voir avec celui de monsieur Macron

    Madame Le Pen est tenace dans ses mensonges et ses contre-vérités.

    A nouveau, sur les ondes de France Inter, elle a présenté le projet du Front national comme un «ni gauche, ni droite», expliquant qu’elle était d’accord avec Emmanuel Macron sur la disparition de l’ancien clivage politique gauche-droite ( ce que contredit un sondage publié cette semaine…) et que le nouveau oppose les «nationalistes» aux «mondialistes».

    Mais le «ni, ni» de madame Le Pen n’est ni consensuel, ni rassembleur, ni démocratique, c’est-à-dire qu’il n’a strcitement rien à voir avec celui d’Emmanuel Macron.

    Pire, il est totalement mensonger.

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  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Réforme progressiste versus archaïsme clientèliste

    Les centristes sont des réformistes progressistes, c’est ce qui les distingue souvent de la Droite et de la Gauche dont le clientélisme conservateur et même parfois réactionnaire et rétrograde les condamne souvent à l’inaction, voire à laisser pourrir les situations comme on peut s’en rendre compte sur nombre de questions qui, à force, de ne pas être traitées, sont devenus des problèmes quasi-insolubles et ont été une des raisons de l’élection d’Emmanuel Macron.

    Mais attention, être réformiste ne veut pas dire tout réformer et n’importe comment.

     

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  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Eloge des majorités d’idées

    Nous avons assez critiqué ici l’opportunisme dont beaucoup de personnalités politiques au centre ont en fait leur seule ligne directrice au cours de l’histoire politique.

    De même, nous avons souvent éreinté le comportement de l’UDI et de son président Jean-Christophe Lagarde qui veulent nous faire croire que l’on peut être à la fois dedans et dehors de la majorité présidentielle.

    Alors, ici, je veux positiver ce que l’on appelle des «majorités d’idées» et que le centriste Barack Obama a appelé de ses vœux au début de son premier mandat et a appelé l’«ère post-partisane» pour laquelle j’ai émis nombre de doutes à l’instar de politistes américains sur son émergence dans un espace politique aussi polarisé que celui des Etats-Unis d‘alors.

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  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. L’Etat doit être un outil au service des citoyens

    Pour le Centrisme, l'Etat n’est ni un Léviathan, ni un danger, ni une mère nourricière mais un outil indispensable pour délivrer un service public afin d’organiser la société au mieux et au profit unique des citoyens dans une logique d’efficacité maximum.

    D’où, on le comprend aisément, le besoin de le réformer en France…

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  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Le «en même temps» macroniste à l’épreuve des choix et de la réalité

    Le «en même temps» macroniste est au cœur de la philosophie politique du nouveau président de la république mais également dans celui de son agir.

    Beaucoup ont critiqué cette locution adverbiale comme ne voulant rien dire ou étant fade, une sorte de «néanmoins», de «cependant» ou de «mais» d’indétermination ou d’irrésolution parce qu’elle ne voudrait pas trancher.

    Or, c’est bien la décision franche, qui a un sens et indique une direction que l’on espère des politiques.

    Pour autant, le «en même temps» peut être interprété de trois manières.

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  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Pour un enseignement scolaire ambitieux et citoyen

    Réformes et modernisations de l’enseignement proposées par le gouvernement et promise par le candidat Macron prennent forme avec, après celle des classes de CP dans les zones sensibles et avant celle de la maternelle, celle du baccalauréat et des filières de la seconde à la terminale (qui ne devrait plus s’appeler ainsi).

    Ici je veux utiliser ce beau mot «enseigner», qui signifie, à la fois, transmettre un savoir mais aussi le faire comprendre et permettre de l’assimiler afin de former et d’épanouir la personnalité d’une personne plutôt que celui d’«éduquer» qui renvoie à une action bien moins libérale et beaucoup plus directive qui est d’inculquer par la discipline un savoir et des règles de comportement.

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  • L’axe central, dernier rempart de la démocratie républicaine

    Cela devait arriver et nous l’avions prédit ici même.

    Derrière la constitution de fait d’un axe central bien avant l’élection d’Emmanuel Macron en 2017 suite à la montée des populismes démagogiques et extrémistes, se profilait une recomposition politique de grande ampleur où les formations de droite et de gauche dominants (en l’occurrence LR et le PS) allaient se scinder idéologiquement parlant en deux, avant sans doute des alliances pour chacune d’elles, une première partie se rapprochant des extrêmes de son camp et une deuxième devenant les ailes d’un axe central bien réel et assumé.

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