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communisme

  • Entre trop et pas assez, le juste équilibre centriste

    Les experts du FMI, après ceux de l’OCDE et quelques autres viennent de découvrir une chose stupéfiante: quand on donne trop aux riches, il n’y en a pas assez pour les autres!

    Plus sérieusement, ils ont démonté, après d’autres, cette fiction fumeuse connue sous le nom de la théorie du «ruissellement» («trickle down») selon laquelle laisser les riches s’enrichir au-delà de toute mesure faisait d’eux des moteurs de la croissance car leur surplus d’argent se diffusait dans toute la société en créant soi-disant, pour tout le monde, de la richesse supplémentaire ainsi que des emplois.

     

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  • «Ni-ni» et «désistement républicain» centristes: ni extrême-droite, ni extrême-gauche

    Le «ni-ni» façon Nicolas Sarkozy – ni désistement pour PS, ni pour le FN, deux partis mis sur un même pied – tourne tout aussi le dos aux valeurs de la démocratie et de la république que le «désistement républicain» à la sauce Manuel Valls – pourfendant tous ceux qui refusent sa sélectivité entre les partis à vocation totalitaire – qui fait du Front national son unique obsession en la matière tout en oubliant fort opportunément que le PS continue ses alliances avec un Parti communiste, comme c’est le cas, par exemple, à Paris, qui n’a pas tourné le dos à ses «combats révolutionnaires et internationalistes» ainsi qu’à sa fidélité aux «anticipations de Marx», comme il est écrit dans ses statuts, ceux-ci et celles-là ayant abouti dans l’histoire à des dictatures dont les tristes héros se nomment Lénine, Staline, Trotski, Mao, Pol Pot et quelques autres dont les régimes de terreur ont remplis les cimetières plutôt que développer une quelconque fraternité humaine.

    Le vrai «ni-ni», démocratique, républicain et humaniste, le véritable «désistement républicain» sont ceux qui viennent directement de la vision du Centrisme et de son principe moteur, le juste équilibre.

    C’est le barrage responsable et sans concession à tous les extrémismes qui se battent contre la démocratie républicaine libérale.

    Le communisme léniniste et son avatar le trotskisme (sans parler du maoïsme) sont deux pensées totalitaires et criminelles tout comme le sont le fascisme et le nazisme et leurs avatars (franquisme, salazarisme, pétainisme, etc.).

    Au nom de quoi, même en comparant le nombre de morts que les tenants de ces idéologies de l’exclusion et de la stigmatisation de l’autre, celui qui ne pense pas comme vous, celles d’extrême-droite seraient puantes et infréquentables et celles d’extrême-gauche seraient démocrates et républicaines?

    Même en expliquant que l’extrême-droite est le lieu de rassemblement des haineux tandis que l’extrême-gauche est celui des envieux, in fine, les idéologies développées par ces deux ennemies de la démocratie libérale aboutissent à éliminer le déviant (selon leurs critères, évidemment) après avoir supprimé sa liberté et son droit à la réussite individuelle ainsi que sa pensée a-normale (toujours selon leurs critères) et son refus de se plier aux dogmes de leurs vérités mortifères.

    En s’alliant aux démocraties pendant la Deuxième guerre mondiale après avoir signé un pacte avec Hitler, Staline a réussi le tour de force de donner une respectabilité de façade au communisme qui, rappelons-le, dès sa création par Marx et Engels, sur les traces de Babeuf et en s’inspirant de Rousseau, a été dénoncé par les penseurs les plus lucides, tel Proudhon, comme étant une idéologie criminelle et liberticide dans son essence même.

    Dès lors, les forces démocrates et républicaines doivent dire non à ces deux extrêmes.

    L’indignation du PS vis-à-vis du FN mais aussi vis-à-vis des attitudes parfois conciliantes de la Droite vis-à-vis de cette formation ainsi que le discours moral qu’il débite serait nettement plus crédibles s’il l’appliquait également à l’extrême-gauche, ce qui n’est pas le cas.

    Le «ni-ni» et de le «désistement républicain» centristes, c’est donc faire barrage aux extrêmes d’où qu’ils viennent en votant pour les partis républicains quels qu’ils soient lorsqu’une élection oppose un parti extrémiste à un parti républicain au-delà des alliances électorales du moment.

    Le seul moment où le bulletin blanc est de rigueur, où le «ni-ni» centriste s’applique lors d’un duel, c’est lorsque celui-ci oppose l’extrême-droite à l’extrême-gauche.

    Mais pour que ce «ni-ni» et ce «désistement républicain» fonctionnent de manière honnête, transparente et avec une totale efficacité (notamment en convaincant les électeurs qu’il n’y a qu’un poids et qu’une mesure), il ne doit souffrir aucun faux-semblant et hypocrisie.

    Si l’affirmation de Nicolas Sarkozy selon laquelle le PS et le FN sont deux partis que l’on peut mettre sur le même plan est une hypocrisie, les cries d’orfraie de Manuel Valls le sont tout autant alors que son parti gouverne ici ou là avec le Parti communiste.

    Dans cette histoire, on ne peut que saluer la position de Jean-Christophe Lagarde, le président de l’UDI et demander à tous les centristes de l’appliquer systématiquement lors de toutes les élections en oubliant les petits calculs personnels et politiciens.

     

    Alexandre Vatimbella

     

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  • Le Centre doit contrer la montée des populistes et des démagogues irresponsables

    A entendre le Front national en France, Syriza en Grèce, Podemos en Espagne, Ukip en Grande Bretagne et quelques autres démagogues obscurantistes à travers l’Europe, il suffirait d’être contre le libéralisme, tant politique qu’économique, et contre l’Union européenne pour que demain soit le paradis sur terre.

    Ce populisme démagogique qui prétend sans ridicule et pudeur que l’on peut s’affranchir des règles de la bonne gouvernance pour qu’un avenir radieux utopique s’installe, a toujours existé et a toujours conduit à des catastrophes pour les peuples qui lui ont fait confiance, rappelons-nous du nazisme et du communisme et de leurs camps de concentration respectifs.

    Il n’est guère étonnant, par exemple, de voir que Marine Le Pen (Front national) et Alexis Tsipras (Syriza), l’une d’extrême-droite, l’autre d’extrême-gauche, avoir comme ami commun Vladimir Poutine, lui-même nostalgique que la grandeur de l’Union soviétique.

    Non pas que la vérité se trouve nécessairement à Bruxelles ou à Wall Street.

    En revanche, elle n’est certainement pas dans les rassemblements populistes des places Syntagma d’Athènes ou Puerta del Sol de Madrid, ni lors du défilé frontiste de Paris qui s’accapare Jeanne d’Arc.

    Que ce soit Marine Le Pen, Alexis Tsipras, Pablo Iglesias (Podémos), Nigel Farage (Ukip) et quelques autres, l’irresponsabilité est de mise ce qui n’est guère étonnant sachant que les solutions d’extrême-droite ou d’extrême-gauche ont toujours conduit dans le mur au cours de l’histoire humaine parce qu’elles tentent, au-delà de leurs relents nauséabonds, de faire entrer la réalité dans le moule d’une pensée inepte et intolérante.

    Cependant, elles parviennent à séduire une part importante des électeurs qui, devant les épreuves et les nécessaires décisions difficiles et responsables, préfèrent la fuite en avant dans l’espoir puéril et immature que les choses s’arrangeront d’elles-mêmes.

    Il faut dire, malheureusement, que ces électeurs sont souvent trompés par les dirigeants des différents pays en question – qui n’osent pas prendre leurs responsabilités en expliquant la réalité de la situation – avant de se réfugier dans le vote contestataire et irrationnel.

    Toujours est-il, par quel miracle les recettes éculées auxquelles se réfèrent ces leaders populistes qui ont toujours échoué par le passé, marcheraient aujourd’hui et demain?

    Et ce même si les situations politiques, économiques et sociales sont difficiles.

    Ce n’est pas parce qu’il y a des problèmes que l’on doit se tourner vers de fausses solutions qui donneront des résultats encore pires.

    Ayant dit cela, ce que demande également une grande partie des électeurs du Front national, de Syriza ou de Podemos qui sont dans un désarroi compréhensible face à la crise, c’est que les politiques s’intéressent à eux, qu’ils aient droit à ce respect que le Centrisme reconnait comme une valeur fondamentale du vivre ensemble, à cette dignité qui est due à toute personne et que l’on travaille à bâtir une société plus juste, c’est-à-dire celle, qui par un juste équilibre humaniste, s’efforce dans une égalité des chances, d’offrir une existence décente à tous ceux qui le souhaitent.

    Sans cette approche humaniste, non seulement, ces populistes démagogues ont encore de beaux jours devant eux pour tromper les peuples par leurs fausses promesses et leur rhétorique révolutionnaire, mais la démocratie républicaine  -- déjà attaquée par les terroristes fanatiques – bâtie sur les fondements des principes libéraux va lentement s’enfoncer dans une crise dont l’issue n’est rien moins que sa pérennité au cours de ce XXI° siècle.

    Et si personne de sensé n’attend que ces populistes démagogues soient des leaders responsables et honnêtes, ces deux dernières qualités sont des conditions sine qua non pour ceux qui se réclament des valeurs démocrates et républicaines.

    De ce point de vue, les partis centristes ont un rôle fondamental à jouer en étant, d’abord, les défenseurs intransigeants de cette démocratie républicaine ainsi que les censeurs vigilants de ce populisme et cette démagogie, en la dénonçant sans répit tout en proposant des solutions humanistes aux problèmes qui assaillent actuellement nombre de pays européens.

    En France, l’UDI et le Mouvement démocrate doivent être mobilisés et pugnaces.

    Et l’on ne peut que se féliciter de l’agressivité, au sens positif du terme, dont, jusqu’à présent, Jean-Christophe Lagarde, président de l’UDI, fait montre face au Front national.

    Mais il reste l’essentiel, proposer un vrai projet centriste mobilisateur et juste.

    Et là, l’attente devient longue.

     

    Alexandre Vatimbella

     

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  • Chine: Xi Jinping se rêve en nouveau

    Peu après son élection comme nouveau secrétaire général du Parti communiste, de nombreux observateurs chinois avaient prévenus les étrangers: non seulement Xi Jinping n’a jamais été un démocrate mais il sera encore plus un communiste borné que ses prédécesseurs.

    Beaucoup y ont vu une exagération.

    Au vu de ce qui s’est passé ces derniers mois, ils avaient totalement raison. Malheureusement.

    Comme le rappelait récemment le journaliste Jeremy Page dans le Wall Street Journal, en visite à Wuhan, la capitale de la province du Hubei, Xi Jinping «s’est rendu dans une villa au bord du lac où Mao Zedong passait ses étés dans les années 1950» et «a déclaré que cette villa devrait devenir un centre pour l’éducation des jeunes sur le patriotisme et la révolution».

    Une semaine auparavant, il avait déclaré que «notre nation rouge ne changera jamais de couleur». Cela avait le mérite d’être clair.

    Sans oublier son appel à combattre l’extension des «sept problèmes sérieux» qui gangrènent selon lui la Chine comme «les valeurs universelles, la liberté de la presse, la société civile et l’indépendance de la justice» ainsi que le «constitutionnalisme» qui voudrait que le Parti communiste obéisse à la loi!

    Fermez le ban…

    Tout cela a permis aux leaders de l’aile gauche de ce même parti de déclarer qu’il fallait se ranger derrière Xi car il reprenait l’ensemble de leurs préoccupations comme l’a écrit l’économiste Zang Hongliang.

    Et tout cela n’était qu’une mise en bouche.

    Depuis, un tout nouveau portrait de Mao orne la place Tien An Men, des autocritiques demandées aux responsables ont fleuris dans les journaux officiels et à la télévision comme aux plus belles heures de la révolution cutlurelle, les arrestations de ceux qui «propagent des rumeurs» se sont multipliées, une phraséologie que ne renierait pas le Grand timonier est à nouveau à la mode chez les fonctionnaires de la propagande.

    Oubliés les centaines de millions de morts dont il est directement responsable, ses erreurs économiques criminelles, sa vision désastreuse du pays et de l’histoire, Mao est donc de retour grâce à Xi Jinping.

    Et pourtant, avec la chute de Bo Xilai, reconnu coupable le 22 septembre dernier de «détournements de fonds, corruption et abus de pouvoir», qui était celui qui l’avait remis au goût du jour quand il dirigeait la ville-province de Chongqing et l’arrivée de Xi Jinping dont le père avait été martyrisé lors de la révolution culturelle, on pensait que ce serait le mouvement inverse, celui de la «démaoïsation» qui serait de mise.

    On avait donc tout faux!

    Non seulement Xi Jinping n’a pas pris cette occasion pour démontrer que Mao devait être jeté aux poubelles de l’histoire mais il l’a réhabilité pour mener une campagne contre la corruption, accusation qui, dans un régime totalitaire, est souvent utilisée contre ceux qui ne sont pas d’accord avec vous.

    Cependant, le Chine d’aujourd’hui n’a plus rien à voir avec celle de Mao et les Chinois n’ont certainement pas l’intention de se laisser «remaoïser» sans rien dire même si la campagne contre la corruption est sans doute bienvenue dans une population qui en subit les conséquences depuis des décennies.

    Mais le tour de vis autoritaire que veut prendre Xi Jinping est peut-être une façon de se prémunir contre les difficultés économiques et sociales que le pays risque de traverser dans les années qui viennent même si une embellie de l’économie semble se dessiner récemment.

    Car tous les dangers qui guettent cette dernière sont toujours là comme une machine productive pas assez moderne et tournée toujours en grande partie vers l’exportation, les dettes pharamineuses des provinces et une économie boostée par les dépenses publiques et non par l’innovation (qui nécessite une société civile largement autonome et régit par des règles démocratiques) ainsi que par un dumping alliant protectionnisme et subventions à l’exportation, le tout totalement contraire aux accords internationaux signés par la Chine.

    Tout régime autoritaire a comme premier réflexe, devant les difficultés qui s’annoncent, de verrouiller ce qu’il peut au lieu de se réformer pour accepter l’évolution inéluctable de la société, retardant ainsi la démocratisation et ses bienfaits.

    Si cela se termine parfois mal pour lui, malheureusement, parfois aussi cela produit de la violence dont est victime la population et peut amener un pays à devenir agressif sur la scène mondiale.

    Dans ce cadre, les appels répétés et inquiétants de Xi Jinping à renforcer l’armée chinoise et ses capacités ne doivent donc pas être pris à la légère.

    Alors que l’on a espéré un temps que Xi pourrait être un Gorbatchev chinois, il pourrait bien être un Brejnev… Ou, plus inquiétant, simplement un nouveau Mao.

     

    Alexandre Vatimbella