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richard nixon

  • Présidentielle USA 2016. Trump n’est que la résultante des outrances et dérives des républicains

    Lorsque Marco Rubio affirme qu’avec Trump le parti républicain n’est plus celui de Lincoln et de Reagan, il a tort.

    Cela fait longtemps que les républicains n’ont plus rien à voir avec Abraham Lincoln, une des deux grandes figures centristes du parti avec Theodore Roosevelt.

    C’est tellement vrai que Barack Obama a pu s’approprier les deux hommes et se revendiquer de leur filiation sans que les républicains n’esquissent la moindre protestation ou controverse à ce propos.

    Ils auraient alors certainement été accusés d’être de gauche par une grande partie de leur électorat!

     

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  • Présidentielle USA 2016. Et si les républicains avaient enfin réussi à gauchiser les démocrates

    Depuis les années 1990, les républicains ont pris un virage de plus en plus à droite qu’ils ne contestent pas même s’ils en discutent l’importance.

    Un virage à droite qui s’est amplifié ces dernières années et dont les candidats à la primaire du Parti républicain sont le reflet, notamment Ted Cruz, Marco Rubio et Ben Carson, qui restent en course, mais aussi ceux qui ont jeté l’éponge comme Rick Santorum, Mike Huckabee, Rand Paul, Carly Fiorina, Scott Walker, Rick Perry et quelques autres.

    Donald Trump, lui, utilise ce virage à droite tout en surfant sur la montée du populisme engendrée par le mécontentement grandissant des électeurs vis-à-vis de la classe politique, tant à droite qu’à gauche et au centre.

    Ce qu’il y a certainement de plus emblématique dans cette nouvelle ligne politique est que trois des candidats encore en lisse, Jeb Bush, Marco Rubio et John Kasich, sont présentés comme plus ou moins centristes alors qu’ils sont en réalité des conservateurs sans états d’âme.

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  • Présidentielle USA 2016. Les «machines à perdre» républicaine et démocrate à toute vapeur!

    En regardant les sondages sur la présidentielle américaine, on peut se demander qu’elle «machine perdre», de la démocrate ou de la républicaine va l’emporter le 8 novembre prochain laissant ainsi gagner l’adversaire!

    Tout le monde connait le fonctionnement d’une machine à perdre qui est en l’occurrence, pour un parti, de nommer un candidat à la présidentielle qui n’a aucune chance de l’emporter.

    Une machine particulièrement efficace aux Etats-Unis pour couler un parti depuis que les primaires sont vraiment démocratiques, a qui a abouti à des situations où, du côte républicain, la candidature de Barry Goldwater face à Lyndon Johnson en 1964, et du côté démocrate, la candidature de George Mc Govern face à Richard Nixon en 1972, furent de véritables désastres.

    Or, en cette année 2016 où le populisme et la démagogie sont présents en force du côté républicain mais aussi du côté démocrate avec cette «rage» de ces sympathisants des deux bords qui constituent la base de l’électorat des primaires, on pourrait aboutir à la nomination de ce que l’on appelle deux candidats inéligibles!

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  • Elections américaines: lors d’un choix de société, on choisit autant que l’on élimine

    On a beaucoup dit que le choix de Mitt Romney par les républicains était surtout une volonté de se débarrasser de Barack Obama et de tout ce qu’il représente, sachant que l’ex-gouverneur du Massachussetts était le candidat conservateur plus à même de réunir une majorité d’Américains sur son nom lors de l’élection du 6 novembre, plus que les hérauts de la droite extrême ou du Tea Party comme Rick Santorum ou Newt Gingrich, par exemple.

    Si cette équation est un peu moins vrai pour Barack Obama, il est évident que nombre d’électeurs de gauche vont voter pour lui - alors qu’ils le considèrent avant tout comme un centriste voire un homme de centre-droit - afin de surtout éviter le retour au pouvoir des républicains.

    D’où l’affirmation de certains qu’il s’agit d’un choix par élimination, voire de second choix, ce qui ne serait guère enthousiasmant pour la démocratie (on a dit la même chose pour François Hollande face à Nicolas Sarkozy en France).

    Mais, quand il s’agit de choisir entre deux candidats représentant chacun un projet de société spécifique, on choisit autant que l’on élimine.

    Et ceci n’est pas infâmant pour la démocratie.

    Car même si beaucoup de républicains savent déjà qu’ils seront déçus par un président Romney, de même, nombre de démocrates le sont déjà par la perspective d’une nouvelle présidence Obama.

    Sans parler des «independents» de droite et de gauche qui sont souvent très critiques pour les candidats de leurs camps respectifs, sans parler, évidemment, des centristes.

    Pour autant, leur décision de se rendre aux urnes et de se déterminer pour l’un ou l’autre des candidats démontrent leur intérêt pour cette élection et pour l’avenir de leur pays.

    On a dit, avec raison, qu’en 2008 l’élection d’un démocrate à la Maison blanche était une quasi certitude, non pas parce que leur programme était extraordinaire mais parce que les Américains n’en pouvaient plus de la présidence de George W Bush.

    La victoire de Ronald Reagan en 1980 fut, d’abord, un rejet de Jimmy Carter qui, lui-même, arriva au pouvoir en 1976 sur fond d’affaire Watergate et de démission de Richard Nixon en 1974 qui avaient discrédité les républicains aux yeux de l’opinion.

    Celui qui l’emportera le 6 novembre prochain ne sera donc pas un président par défaut.

    En revanche, il ne lui faudra pas oublier qu’il a été élu dans des Etats-Unis polarisés et avec une marge très réduite.

    S’il veut être le président de tous, il devra, quel qu’il soit, agir avec prudence et modération pour ne pas élargir le fossé entre l’Amérique rouge (républicaine) et l’Amérique bleue (démocrate), dans un pays encore fragile et doutant sur ce que sera son avenir.

    Il s’agira certainement d’un challenge encore plus difficile que d’avoir gagné l’élection et démontrera sa capacité à être ou non un grand président.

    Alexandre Vatimbella

     

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