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démocratie républicaine

  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. 30 ans après Berlin, nous sommes en train de reconstruire des murs

    La chute du mur de Berlin, c’était il y a trente ans, un 9 novembre 1989, dans l’euphorie, non pas que le système capitaliste avait terrassé le système communiste comme le prétendent les ignorants et les falsificateurs de l’Histoire, mais de la victoire de la Liberté, celle avec un grand L.

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  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Populisme, extrémisme et terrorisme auront-ils la peau de la démocratie?

    Deux guerres mondiales n’ont pas réussi à tuer la démocratie, au contraire.

    Après le deuxième conflit, en 1945, la démocratie semblait même l’avoir emporté aux poings sur les totalitarismes criminels avec l’écrasement du nazisme, du fascisme et de l’expansionnisme nationaliste, militariste et raciste japonais ainsi que de tous les régimes autoritaires et dictatoriaux qui étaient leurs complices (à l’exception notoire de l’Espagne) puis, en 1989, par K.O. définitif après la chute du totalitarisme communisme en Union soviétique et de ses régimes satellitaires ainsi que de l’ouverture qui semblait alors inexorable de la Chine aux droits de l’humain malgré l’épisode de la place Tienanmen qui ressemblait plus à un soubresaut d’un régime moribond (ce qui s’avéra, malheureusement, une analyse totalement erronée).

    En outre, il semblait que cette même démocratie – grâce à l’aide des progrès scientifiques et sociétaux du XIX° siècle et de la première partie du XX° siècle qu’elle avait aidés à s’exprimer – avait eu la peau des fanatismes religieux et de leurs instincts de mort et de destruction au profit d’une vision humaniste de l’existence (et de la religion).

    Or, voici qu’un mélange indigeste de populisme, d’extrémisme et de terrorisme soit capable, sinon d’y parvenir, d’être un challenge aussi puissant que furent le fascisme, le nazisme, le communisme et la réaction fondamentaliste confessionnelle pour les démocraties républicaines.

    Comment cela est-il possible?

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  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Les ombres ténébreuses de la dictacratie populiste menacent l’Europe

    Certains observateurs de la vie politique ont ressorti récemment un vieux concept des années 1950, «démocrature» (mélangeant les termes démocratie et dictature dans cet ordre), pour parler de ce que d’autres, à la suite de l’Américain Fareed Za-karia, ont baptisé de «démocratie illibérale» en réinterprétant sa définition (lui-mêmee ayant réinterprété celle de Pierre Ronsanvallon), notion impropre et improbable – puisque, par définition, la démocratie dans l’acceptation moderne de sa signification, est libérale par essence, protectrice des droits de la minorité et pas seulement liée à la tenue d’élections –, afin de caractériser cette chape de plomb avec laquelle les extrémistes populistes sont en train d’étouffer les démocraties républicaines dans beaucoup de pays de la planète et notamment dans l’Union européenne. Pour ma part, je préfère l’appellation dictacratie populiste.

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  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Et si Macron n’avait pas été élu?

    «Le changement procure beaucoup d’anxiété» a expliqué Emmanuel Macron en parlant de la nécessité de changer nos comportements face à l’urgence écologique tant en matière de lutte contre le réchauffement climatique que pour le maintien de la biodiversité, tout en faisant allusion à ce changement, cette «révolution», qu’il portait durant sa campagne présidentielle de 2017, celle qui était nécessaire pour transformer le pays grâce à une politique progressiste, révolution et non réforme puisque, selon lui, cette dernière n’était pas dans l’ADN des Français. Aujourd’hui, alors qu’il fête les deux ans de son élection, on ne parle plus guère de révolution (heureusement) mais bien des réformes, celles qui ont déjà été faites et celles qui restent à mettre en place autour de ce désormais fameux «nouveau projet politique» pour le pays né dans le tumulte du mouvement de foule des gilets jaunes et des péripéties politico-médiatiques qui n’ont cessé de se succéder dans une volonté très claire d’abattre le pouvoir en place. Et Emmanuel Macron s’est même posé la question de la réforme: «Est-ce qu’il faudrait tout arrêter, je me suis posé la question, est-ce qu’on a fait fausse route?» Mais, avec beaucoup de lucidité, il a répondu: «Je crois tout le contraire. Les mesures n’ont pas été suffisamment rapides, humaines, radicales, mais je crois profondément qu’elles ont été justes». Reste que, comme beaucoup de ses contempteurs, de ses critiques et de ses ennemis, voire de certains de ses amis, il a failli oublier l’essentiel, le pourquoi de son élection.

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  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Oui, monsieur Macron, l’humain doit être au cœur du projet politique

    Emmanuel Macron a raison, il faut que «l’humain» soit «au cœur du projet politique» de la France. Il doit être au cœur de tout projet politique de toute démocratie républicaine partout dans le monde. C’est ce que dit le Centrisme, cet humanisme intégral, depuis toujours. C’est ce pourquoi luttent les centristes depuis toujours.

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  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Le nombrilisme, voilà l’ennemi

    Il ne faut pas confondre individualisme et nombrilisme.

    Le premier est une pensée de l’émancipation de l’individu, le deuxième est un comportement destructeur de la démocratie républicaine.

    La démocratie moderne ainsi que le progrès économique, social et sociétal depuis le début du XIX° siècle et après l’indépendance des Etats-Unis qui voit la création de la première – et imparfaite – démocratie moderne puis de la révolution française qui met à l’honneur la devise indépassable de la démocratie, «liberté, égalité, fraternité», et qui devient un phare pour tous les démocrates de la planète, a permis une montée de l’autonomie de l’humain qui est en soi une avancée majeure de la condition humaine.

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  • Halte à la haine!

    Le Centrisme, par son attachement aux valeurs humanistes et au principe de juste équilibre, est une pensée de la réconciliation, du consensus et de la paix civile.

    Le Centrisme est donc contre toute violence, toute haine qui divisent, qui détruisent, qui insultent, qui tuent.

    C’est la raison pour laquelle il se bat avec toute son énergie et sans aucune concession possible contre toutes les idéologies extrémistes, contre tous les mouvements populistes, contre tous les partis clientélistes.

    C’est la raison pour laquelle il ne peut cautionner en aucune façon les mouvements de foule du style des gilets jaunes où la hargne, le fanatisme, le racisme, l’antisémitisme, l’insulte, l’appel au meurtre sont monnaie courante er doivent répugner tous ceux qui défendent la démocratie et la république.

     

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  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Plus inquiétant que les dirigeants populistes: leurs électeurs!

    Voici un théorème d’une clarté aussi évidente que sa simplicité, presque un truisme tautologique: s’il n’y avait pas des gens pour voter en leur faveur (et/ou les soutenir, et/ou les suivre dans leur aventurisme), les populistes ne seraient qu’un épiphénomène dans les démocraties républicaines et le populisme serait concentré dans les bas-fonds des comportements humains les plus détestables, sans aucune chance de prendre le pouvoir.

    C’est souvent vrai également des totalitarismes qui parviennent au pouvoir par les urnes ou par un soutien manifeste d’une grande partie de la population.

    Rappelons maintenant cette autre évidence: dans une démocratie, vous n’êtes élu que si l’on vote pour vous.

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  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Pourquoi la démocratie représentative? Parce qu’il n’y a pas mieux!

    Pourquoi la démocratie représentative et non directe, participative, délibérative ou autre qualificatif qui en changerait la nature?

    Non pas parce que c’est le meilleur système dans l’absolu mais parce que c’est le meilleur système qui peut être implémenté réellement et concrètement aux sociétés humaines actuelles et, peut-être futures.

    Parce ce que, pour qu’il y ait démocratie aujourd’hui dans lesdites sociétés, la forme représentative est le mieux à même, à la fois, de représenter la volonté des citoyens et d’être efficace.

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  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Gilets jaunes, exemple de l’autonomisation irresponsable des individus

    «Et moi, et moi, et moi», semblent dire en cœur les manifestants revêtus de gilets jaunes qui s’en prennent avec hargne et obscurantisme à un système dont ils veulent, «en même temps» qu’il les laisse tranquille (pas d’impôts) mais qui les materne totalement (plus de dépenses étatiques)!

    Car ils ne disent pas «et nous, et nous, et nous», parce que leur motivation est essentiellement leur intérêt personnel et non le bien de la communauté, ni même celui de leur voisin s’il n’est pas identique au leur, on le voit avec cette absence totale de tolérance vis-à-vis des opinions contraires (avec des journalistes pris à partie parce qu’ils ne seraient pas dans la «bonne ligne» éditoriale).

    Nous voilà donc dans un mouvement de foule caractéristique de la montée inquiétante et qui semble inexorable de ce que j’ai appelé, l’«autonomisation égocentrique assistée irresponsable irrespectueuse insatisfaite» de l’individu.

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