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mao

  • Honte aux «grands amis» du régime chinois

    La Chine est un grand pays. Les Chinois sont un grand peuple. La culture chinoise est une grande culture. La Chine a donné de grands hommes à la civilisation mondiale. La Chine est redevenue la grande puissance qu’elle était et la grande économie qu’elle fut pendant des siècles.

    Oui, tout cela est vrai, tout comme la Chine est aujourd’hui dirigée par un parti totalitaire et demeure la plus grande dictature de la planète (qui, plus est, en train de se réarmer à vitesse grand v).

    Et que l’on ne vienne pas raconter encore une fois ce mensonge que la culture et la tradition chinoise ne s’accommode pas de la démocratie.

    Hong Kong était une véritable démocratie avant que Pékin ne remette la main dessus. Surtout, Taiwan est une démocratie, ce qu’elle prouve actuellement avec le débat qui l’agite sur les menaces récurrentes de Pékin sur son indépendance et sa liberté.

    Dès lors, on ne peut être qu’honteux, en tant que Français mais aussi en tant que centriste, de voir avec quel faste incongru et déplacé, le gouvernement français a reçu le chef du Parti communiste chinois et président de la Chine, Xi Jinping, celui qui s’en va dans les campagnes et les villes de son pays affirmer sans rire que Mao était le plus grand homme chinois et qu’il s’en inspire tous les jours alors que les historiens sont toujours à se demander qui a fait le plus de millions de morts, Staline ou ce grand timonier assassin, et que des prisonniers politiques croupissent dans les geôles communistes à travers le pays.

    On est honteux en tant que Français quand le président de la république déroule, non seulement, le tapis rouge à monsieur Xi mais quand on voit avec quelle chaleur il lui fait visiter Versailles ou quand il lui dit que la France et la Chine sont d’accord sur les dossiers syriens et iraniens que Pékin bloque sans états d’âme depuis des années et qu’il loue l’attitude de la Chine à propos de l’annexion de la Crimée par la Russie, oubliant que le régime chinois n’a pas condamné ce coup de force mais s’est seulement abstenu au Conseil de sécurité des Nations unies et que sa répression sanglante au Tibet ne peut être décrite comme une attitude responsable contre tous les «séparatismes».

    On est honteux en tant que centriste quand on entend ce même monsieur Xi vanter son «grand ami» Jean-Pierre Raffarin qui prétend défendre les valeurs du Centre et qui est devenu le principal VRP du régime communiste.

    Ah oui, j’oubliais, nous sommes dans une mondialisation dominée par la realpolitik.

    Alors, oui, bien sûr, il faut dialoguer et entretenir des relations diplomatiques avec la Chine, il faut même commercer avec elle et respecter le peuple chinois.

    Mais, au nom de contrats juteux (qui nous font oublier que le dumping social et fiscal, couplé à un protectionnisme dur de la Chine ont mis à mal les économies occidentales), doit-on mettre à la poubelle nos valeurs, nos principes et notre lutte incessante pour faire triompher la démocratie dans le respect de la personne humaine?

    Les «grands amis» de la Chine peuvent se mentir à eux-mêmes sur le fait qu’ils ne défendent pas une dictature mais parlent seulement d’un grand pays et tenter de leurrer les Français à ce propos.

    Mais cela fait penser que Vladimir Poutine n’a pas forcément tort lorsqu’il affirme que les régimes démocratiques occidentaux sont devenus faibles et incapables de défendre leurs valeurs, ce qui lui permet d’en profiter, comme il l’a fait en supportant le régime scélérat syrien avec l’appui de la Chine (jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’alternative qu’entre le boucher Assad et les assassins d’Al Qaeda, c’est-à-dire aucune) et qu’il s’approprie la Crimée devant des dirigeants de l’Union européenne tremblants et prenant leurs calculettes pour savoir combien cela allait leur coûter d’avoir une attitude ferme devant l’autocrate du Kremlin.

    Bien sûr, si la France se fâche avec la Chine, il y aura l’Allemagne ou la Grande Bretagne, l’Italie ou l’Espagne, voire les Etats-Unis pour la remplacer et remporter ces contrats juteux.

    C’est la raison pour laquelle c’est aussi et surtout au niveau de l’Union européenne ou du G7 (Etats-Unis, France, Grande Bretagne, Japon, Canada, Italie, Allemagne) que des fronts démocratiques doivent se mettre en place et défendre les valeurs qui fondent les démocraties républicaines.

    En tout cas, pour ceux qui pensent que tout ceci n’est que de la naïveté, l’important est de savoir qui nous sommes et qui nous voulons être.

    Le Centre et les centristes, attachés au Centrisme, savent que rien ne peut remplacer la démocratie républicaine, même avec ses défauts.

    Dès lors, la lutte contre ses ennemis est un impératif politique et moral.

    D’ailleurs, comment les Hollande et les Raffarin qui s’inquiètent, à juste titre, de la montée du Front national en France peuvent s’afficher avec de si grands sourires avec monsieur Xi?

     

    Alexandre Vatimbella

     

     

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  • Le monde a besoin de la «centriste attitude»

    Le monde est malade de l’extrémisme.

    Et je ne parle même pas de ces groupes terroristes qui, au nom d’une idéologie morbide tentent d’assassiner lâchement, par des attentats sanglants qui ciblent des populations sans défense, tous ceux qui ne sont pas d’accord avec eux ou qui ne sont pas assez bons, selon leurs critères criminels pour demeurer en vie.

    Non, je parle de tous ces partis extrémistes et de leurs leaders qui retrouvent de la voie dans les pays autoritaires et dictatoriaux mais aussi et surtout qui gagnent du terrain dans les pays démocratiques.

    Voici une liste qui n’est malheureusement pas exhaustive.

    La France, avec le Front national dirigé par Marine Le Pen et la droite dure de l’UMP sans oublier le Front de Gauche de Jean-Luc Mélenchon.

    Les Etats-Unis avec le Tea Party où officie un certain Ted Cruz, sénateur du Texas, nouveau héraut aux côtés d’autres personnages glauques de l’extrême-droite américaine; la Grande Bretagne avec le parti populiste antieuropéen de l’UKIP; la Grèce avec le parti néo-nazi de l’Aube Dorée; la Russie avec le parti Russie unie de Vladimir Poutine; la Tunisie avec le parti islamiste Ennahda; la Chine avec le Parti communiste où s’opère un retour en force glaçant de l’idéologie maoïste de sinistre mémoire grâce à son nouveau secrétaire général, Xi Jinping; Israël avec le populiste d’extrême-droite Netanyahu.

    Juste quelques exemples donc car l’on pourrait largement étendre la liste.

    Le désarroi des populations face aux difficultés, face à la crise économique, face à un monde qu’elles considèrent d’autant plus dangereux qu’elles ne le comprennent pas (ou qu’elles refusent de comprendre) semble une nouvelle fois les attirer vers les partis extrémistes et leurs idées simplistes, comme si les leçons de l’histoire, encore une fois, n’avaient pas été comprises (et bien expliquées…).

    Bien sûr, on ne peut encore parler d’un retour d’Hitler, de Staline voire même de Mao et de quelques autres monstres qui peuplent les poubelles de l’histoire.

    Mais l’on sait bien que les ans patinent les dictateurs et leurs visions criminelles grâce à l’oubli coupables des nations qui transforment ceux-ci en personnages historiques où leurs actions criminelles sont atténuées par leur mélange avec d’autres.

    Ainsi la construction d’autoroutes devient un pendant aux chambres à gaz, l’industrie lourde à des famines meurtrières provoquées et au goulag tandis que le massacre d’étudiants ainsi que l’emprisonnement de tous ceux qui demandent la démocratie sont justifiés par une croissance fulgurante de l’économie.

    Au sortir de la Deuxième guerre mondiale, la plupart des pays démocratiques ont adopté, face à l’ignominie des actes de l’extrême-droite fasciste et nazie ainsi qu’au péril réel de l’extrême-gauche communiste, n’en déplaise aux historiens révisionnistes des années 1960, une «centriste attitude» avec des partis modérés et consensuels qui ont gagné les élections et ont gouverné avec modération.

    Il ne s’agissait pas toujours de partis centristes et encore moins de Centrisme.

    Mais l’on avait compris, alors, que face aux ennemis de la démocratie, l’on devait rechercher le consensus afin d’assoir les valeurs humanistes.

    Or, tout ceci aurait pu être adopté avant même que le deuxième conflit mondial n’éclate.

    Des hommes comme Aristide Briand s’y employèrent, en vain.

    Cela aurait évité la mort de 50 millions de personnes.

    Aujourd’hui, personne ne sait si nous sommes à l’aube de conflits mondiaux. Mais les guerres régionales et locales font toujours rage aux quatre coins de la planète.

    Pendant ce temps, dans les pays en paix, monte une agressivité attisée par quelques dangereux pousses-au-crime qui tentent de capitaliser sur le mécontentement des populations.

    Il est donc urgent que cette «centriste attitude» soit à nouveau pratiquée par la majorité des partis dans les pays démocratiques où un front humaniste, que j’ai appelé de mes vœux, se mettent en place et que ces mêmes pays démocratiques fassent pression sur les régimes autoritaires pour que ceux-ci se rendent compte qu’ils n’ont rien à gagner dans la violence et l’agressivité, notamment vis-à-vis de leur peuples.

    Tout cela est une question de responsabilité, notion au cœur même de toute gouvernance, quelle soit locale, régionale ou mondiale.

    Or, actuellement, c’est bien l’irresponsabilité qui domine la classe politique mondiale qui n’a pas appris grand-chose de l’histoire afin de prendre la bonne direction, celle qui assure le respect, la liberté, le tolérance et la solidarité, celle de la voie du juste équilibre afin de montrer aux peuples de la planète que la haine, le ressentiment, le repli sur soi, les boucs émissaires et la violence n’ont jamais été de bonnes réponses pour vivre en paix.

    Faudra-t-il que l’on perde cette dernière, comme d’habitude, pour se rappeler qu’elle n’a pas de prix?!

    Alexandre Vatimbella

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  • La démocratie est un combat

    Faut-il ou non intervenir en Syrie? Comment se comporter face à l’autocrate Poutine et au régime communiste chinois? Quelle est la meilleure façon de protéger la liberté?

    Autant de questions qui se sont entrechoquées ces derniers mois que ce soit avec les combats en Syrie, les affrontements en Egypte, les fuites sur les pratiques de la NSA aux Etats-Unis, les provocations russes contre les gays et le soutien du régime aux dictateurs de tous poils sur fond de reprise en main intérieure, le tour de vis chinois depuis l’arrivée de Xi Jinping qui se réfère à Marx et, surtout, à Mao en lui rendant des hommages appuyés et répétés, souhaitant marcher dans ses pas.

    Les démocraties sont donc, une fois de plus, devant des dilemmes importants.

    Le président syrien, comme son père avant lui, tue ses concitoyens avec du gaz sarin, les Frères musulmans et l’armée égyptienne rivalisent d’intolérance, les écoutes américaines mettent en émoi une partie du monde qui place la liberté au-dessus de la sécurité, les agissements du président russe nous rappelle tous les jours qu’il a été formé par le KGB dont on pouvait comparer les pratiques lors de la guerre froide à la tristement célèbre Gestapo et les sombres prédictions des défenseurs chinois de la démocratie sur la personne du nouveau maître de l’Empire du milieu se révèlent malheureusement trop vraies.

    Que faire?

    Se faire tuer pour sauver des enfants syriens? Laisser une dictature quelle qu’elle soit se mettre en place en Egypte? Accepter de perdre de la liberté pour de la sécurité sans être sûr que le deal est exactement celui-là? Continuer à faire comme si Poutine et Xi étaient des gens charmants et fréquentables pendant que leurs opposants soient pourchassés et emprisonnés?

    Les réponses ne sont pas simples et, surtout, ne doivent pas être simplistes.

    Prenons l’exemple syrien. Se lancer dans une guerre totale avec le clan Assad tête baissée serait aussi stupide que de ne rien dire et faire en se lavant les mains de massacres horribles et inacceptables.

    Pourquoi?

    Parce que, dans le premier cas, intervenir alors que  la chute d’Assad aurait de grandes chances de permettre aux intégristes islamistes de mettre le pays sous leur coupe et à en faire une base de l’extrémisme et du terrorisme, faisant en quelque sorte d’avoir sauver les enfants syriens pour que nos enfants soient éventuellement tuer dans de futurs attentats.

    Et, dans le deuxième cas, il est impossible pour toute communauté ayant une conscience de fermer les yeux en prétendant qu’un dictateur a le droit de tuer son peuple, notamment ses enfants, sans vergogne, sans devoir rendre des comptes mais aussi sans porter un coup à l’image de la démocratie, incapable de réagir face à des comportements qui la provoquent dans son essence même.

    Ce dilemme est celui de Barack Obama aujourd’hui. Mais il est celui de toute la communauté internationale, en tout cas de celle qui revendique des valeurs humanistes.

    Même cas de figure ou presque en Egypte où il faut se demander si une organisation, les Frères musulmans, qui s’est battue pendant des décennies contre les valeurs démocratiques et ne les a endossées que parce qu’elle a gagné les élections – et dont la pratique démocratique a laissé à désirer pendant son passage au pouvoir – vaut mieux qu’une armée qui n’a guère prouvé son attachement à ces mêmes valeurs.

    Quant à savoir si nous devons adresser la parole à Poutine et à Xi, la realpolitik répond oui à coup sûr. Mais cela ne doit pas nous empêcher de dire ce que nous pensons de leurs agissements et de tenter toutes les pressions pour les mettre en échec? A voir certains responsables politiques occidentaux faire allégeance à ces deux hommes et à leurs régimes donnent parfois des nausées.

    Comme le montre crûment les révélations d’Edward Snowden sur les pratiques de l’agence de renseignements américaine, la NSA, l’éminente question de savoir où se situe le curseur entre défense de la démocratie, défense des démocraties et intérêt des démocraties n’a pas de solution évidente.

    Pour autant, les précédents devraient inciter à ne pas baisser la garde.

    Ainsi, elle s’est déjà posée lors de la montée en puissance du fascisme et du nazisme entre les deux guerres mondiales puis lors de la guerre froide avec le bloc soviétique avec les résultats que l’on sait.

    Le renoncement face à l’Allemagne nous a plongés dans une guerre à 50 millions de morts alors que l’on aurait pu agir contre Hitler quand il en était encore temps.

    L’affrontement avec les Russes s’est révélé problématique jusqu’à l’implosion de l’URSS, exsangue par ses dépenses militaires démesurées et incapable d’apporter le bien-être à sa population.

    Avec, à la clé, des camps de concentration dans les deux pays.

    Le régime en place à Moscou – comme à Pékin d’ailleurs – est encore largement dominé par une idéologie qui diabolise la liberté qualifiée d’«occidentale».

    Xi Jinping, le nouveau maître du Parti communiste chinois ne parle que de maoïsme, de renforcement de l’armée et des valeurs occidentales erronées et dangereuses mettant en avant un «rêve chinois» qui risque de devenir le cauchemar des démocraties.

    Le ralentissement préoccupant de la croissance chinoise sur fond de corruption, de pollution catastrophique et de menaces de toutes sortes sur le régime va sans aucun doute renforcer, au moins dans un premier temps, les tendances autoritaires de celui-ci.

    Les prisons sont à nouveau pleines d’opposants, internet est de plus en plus contrôlé et censuré, le peuple est invité à se faire moins critique et à suivre la ligne officielle.

    Tout ceci nous amène à cette vérité basique, pure et dure: la démocratie a été, est et restera à jamais un combat quotidien contre des forces qui, de tous les côtés ainsi que de l’intérieur même, travaillent à la rogner, à la dénaturer et, in fine à l’abattre.

    La démocratie américaine est née d’une guerre de libération. Ce sont des révolutions qui ont accouché des valeurs démocratiques françaises. Même le système démocratique britannique a nécessité après la Grande Charte de 1215, une lutte au cours des siècles pour s’établir.

    Ceux qui renoncent à vouloir mener ce combat condamnent la démocratie, d’abord à s’affaiblir puis à disparaître.

    Ils font le jeu des ennemis des valeurs et des principes démocratiques.

    Peut-être que les peuples qui goûtent à un régime démocratique, certes imparfait mais envié par tous ceux qui en sont privés, ne veulent pas ou plus se battre pour le protéger et le faire exister.

    Peut-être qu’ils préfèrent leur sécurité ou tout simplement leur confort quotidien à leur liberté.

    Peut-être qu’ils préfèreraient vivre esclaves que mourir libres.

    Les sondages, généralement, disent le contraire.

    Alors, mettons nos actes en accord avec nos paroles: défendons la démocratie avant qu’on nous défende de le faire.

     

    Alexandre Vatimbella

     

     

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  • Le Centre doit poser les bonnes questions sur les extrêmes de tous bords

    Au risque de se faire insulter et amalgamer, posons les bonnes questions au moment où médias et classe politique s’émeuvent à juste titre de ce fait divers où un militant d’extrême-gauche est décédé lors d’une bagarre avec des militants d’un groupe skin d’extrême-droite.

    Avant tout chose, être centriste c’est regretter et condamner la mort d’un jeune homme parce que celui-ci avait des convictions politiques.

    Aucun humaniste ne peut concevoir le débat politique dans la violence et l’agression, qu’elles soient verbales ou physiques.

    De même, les groupes skins, quels qu’ils soient, ont toujours été des menaces pour la liberté et la sécurité des personnes.

    Ayant dit cela, les réactions à cet homicide (que l’on ne peut encore qualifier de meurtre, ni d’assassinat, le premier supposant la volonté de tuer et le second la préméditation) dont on ne connait pas encore tous les tenants et les aboutissants sur sa survenance, doivent interpeler les centristes dans leur démesure émotionnelle et la diabolisation idéologique d’un extrême vis-à-vis d’un autre.

    Car, oui et malgré ce décès tragique, les extrêmes, qu’ils soient de gauche ou de droite, basés sur des idéologies totalitaires dont on a vu les crimes lorsqu’elles ont été mises en œuvre concrètement, sont également condamnables parce qu’ils dénient à leur ennemis politiques, c’est-à-dire tous ceux qui ne pensent pas comme eux, la qualité de personne, fondamentale dans la vision humaniste du Centrisme.

    Et posons donc les bonnes questions.

    La dictature communiste est-elle plus humaine que la dictature fasciste?

    Staline était-il meilleur qu’Hitler?

    Mao est-il moins scélérat que Franco?

    Fidel Castro à Cuba était-il un dictateur plus acceptable que le général Pinochet au Chili?

    Les camps de concentration communistes étaient-ils moins ignominieux que les camps de concentration nazis?

    Le génocide des khmers rouges au Cambodge était-il moins monstrueux que celui des juifs par les nazis?

    Les violences de l’extrême-gauche sont-elles plus compréhensibles que celles de l’extrême-droite?

    Les insultes des l’extrême-gauche sont-elles moins ordurières que celles de l’extrême-droite?

    Les assassinats politiques d’Action directe, de la Fraction armée rouge (Bande à Baader) et des Brigades rouges ont-ils été moins criminels que ceux de l’OAS, des Noyaux armés révolutionnaires (italiens) ou d’Honneur de la police?

    A toutes ces questions, la réponse d’un humaniste est: non.

    Non, quand on est un défenseur de la démocratie républicaine assise sur les valeurs de la liberté, du respect, de la solidarité et de la tolérance, sur le principe du juste équilibre et celui de l’égalité de toute personne vis-à-vis d’une autre.

    Et oui, il faut poser ces bonnes questions encore et toujours.

    Alexandre Vatimbella

     

     

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