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etats-unis - Page 6

  • Présidentielle USA 2016. La presse aura-t-elle une nouvelle fois la peau d’Hillary?

    La courte défaite d’Hillary Clinton – mais emblématique de ses difficultés avec les ouvriers et les employés blancs – dans la primaire du Michigan face à Bernie Sanders qui partait avec 30 points de retard il y a quelques semaines pose à nouveau la question de savoir si la couverture médiatique de la candidate démocrate est honnête.

    Ses électeurs doivent avoir en effet les oreilles qui sifflent à chaque fois qu’ils écoutent la radio et les yeux qui brûlent quand ils regardent la télévision, consultent internet ou lisent la presse.

    Et ce n’est pas qu’une impression partisane.

     

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  • Présidentielle USA 2016. Le centriste Bloomberg ne se présentera pas pour ne pas risquer l’élection de Trump ou Cruz

    Michael Bloomberg, centriste et ancien maire de New York, a officiellement renoncé à se présenter à la présidence des Etats-Unis le 8 novembre prochain en tant qu’indépendant.

    Le milliardaire qui a fait fortune en créant lui-même son empire de médias financiers, souhaitait depuis de nombreuses années concourir à la présidentielle.

    Déjà, en 2007, il avait mené des tests pour savoir s’il avait une chance de l’emporter.

    Même si cette année, à 74 ans, il avait moins d’appétence pour une campagne électorale, lui qui avait repris directement la direction de son entreprise l’année dernière, la volonté de barrer la route à la Maison blanche aux populistes Donald Trump et Bernie Sanders ou à l’extrémiste Ted Cruz lui avait fait envisager très sérieusement de se présenter.

    Il avait commencé à élaborer son plan de bataille, fait réaliser des études et des tests notamment au Texas et en Floride, choisi son équipe de campagne, trouver ses slogans et logos et même trouver son éventuel vice-président.

     

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  • Présidentielle USA 2016. Le centriste Bloomberg ne se présentera pas pour ne pas risquer l’élection de Trump ou Cruz

    Michael Bloomberg, centriste et ancien maire de New York, a officiellement renoncé à se présenter à la présidence des Etats-Unis le 8 novembre prochain en tant qu’indépendant.

    Le milliardaire qui a fait fortune en créant lui-même son empire de médias financiers, souhaitait depuis de nombreuses années concourir à la présidentielle.

    Déjà, en 2007, il avait mené des tests pour savoir s’il avait une chance de l’emporter.

    Même si cette année, à 74 ans, il avait moins d’appétence pour une campagne électorale, lui qui avait repris directement la direction de son entreprise l’année dernière, la volonté de barrer la route à la Maison blanche aux populistes Donald Trump et Bernie Sanders ou à l’extrémiste Ted Cruz lui avait fait envisager très sérieusement de se présenter.

     

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  • Présidentielle USA 2016. Trump n’est que la résultante des outrances et dérives des républicains

    Lorsque Marco Rubio affirme qu’avec Trump le parti républicain n’est plus celui de Lincoln et de Reagan, il a tort.

    Cela fait longtemps que les républicains n’ont plus rien à voir avec Abraham Lincoln, une des deux grandes figures centristes du parti avec Theodore Roosevelt.

    C’est tellement vrai que Barack Obama a pu s’approprier les deux hommes et se revendiquer de leur filiation sans que les républicains n’esquissent la moindre protestation ou controverse à ce propos.

    Ils auraient alors certainement été accusés d’être de gauche par une grande partie de leur électorat!

     

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  • L’autre ennemi du Centre: le populisme

    Les centristes sont en pointe dans la lutte contre l’extrême-droite et l’extrême-gauche de par leurs valeurs humanistes et leur vision d’un monde qui en découle.

    C’est un de leurs combats et il faut s’en féliciter quand on voit la Droite et la Gauche céder à périodes répétées aux sirènes de l’extrémisme et de la radicalité pour de sordides raisons clientélistes et électorales.

    Mais le Centre a un autre ennemi qui peut être tout aussi redoutable, le populisme, qu’il soit de gauche ou de droite.

    Celui-ci emprunte souvent des postures, des discours et des positionnements aux extrêmes.

    Il suffit de se rappeler le parcours d’un Jean-Marie Le Pen, avant tout populiste démagogue quand il est député poujadiste dans les années 1950 et qui n’a aucun mal à se muer en leader d’extrême-droite par la suite.

     

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  • Présidentielle USA 2016. Hillary Clinton: «momentum» et discours rassembleur

    La primaire démocrate de Caroline du Sud qui s’est tenue le samedi 27 février a vu un raz-de-marée d’Hillary Clinton face à Berrnie Sanders.

    L’ancienne secrétaire d’Etat de Barack Obama l’a emporté avec 73,5% des voix contre 26% au sénateur du Vermont.

    Surtout, ce vote a montré sa capacité à mobiliser en sa faveur l’électorat afro-américain après avoir rassemblé autour d’elle la majorité de l’électorat hispanique dans le Nevada.

    De plus, en Caroline du Sud, elle a réduit l’écart avec Sanders dans l’électorat blanc.

    Pour les commentateurs, cette victoire nette et sans appel pourrait bien être pour Clinton ce fameux «momentum», cette dynamique, qui permet à un candidat de décoller réellement dans une élection et éventuellement de ne plus pouvoir être rejoint par ses adversaires.

     

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  • Présidentielle USA 2016. Et si les républicains avaient enfin réussi à gauchiser les démocrates

    Depuis les années 1990, les républicains ont pris un virage de plus en plus à droite qu’ils ne contestent pas même s’ils en discutent l’importance.

    Un virage à droite qui s’est amplifié ces dernières années et dont les candidats à la primaire du Parti républicain sont le reflet, notamment Ted Cruz, Marco Rubio et Ben Carson, qui restent en course, mais aussi ceux qui ont jeté l’éponge comme Rick Santorum, Mike Huckabee, Rand Paul, Carly Fiorina, Scott Walker, Rick Perry et quelques autres.

    Donald Trump, lui, utilise ce virage à droite tout en surfant sur la montée du populisme engendrée par le mécontentement grandissant des électeurs vis-à-vis de la classe politique, tant à droite qu’à gauche et au centre.

    Ce qu’il y a certainement de plus emblématique dans cette nouvelle ligne politique est que trois des candidats encore en lisse, Jeb Bush, Marco Rubio et John Kasich, sont présentés comme plus ou moins centristes alors qu’ils sont en réalité des conservateurs sans états d’âme.

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  • Présidentielle USA 2016. Bloomberg confirme son intérêt pour une candidature

    Alors que et parce que Donald Trump et Ted Cruz, du côté républicain, et Bernie Sanders, du côté démocrate, continuent à faire le buzz dans les primaires américaines, l’ancien maire de New York et centriste, Michael Bloomberg a confirmé pour la première fois à la presse son intérêt pour se lancer dans la course à la présidentielle en tant que candidat «independent» (affilié à aucun parti).

    Dans une interview au Financial Times, il a affirmé qu’il étudiait toutes les options en vue d’une éventuelle candidature.

    En outre, il s’est dit choqué par l’inanité des débats politiques à l’occasion des primaires des deux grands partis (républicain et démocrate) en estimant que le peuple américain méritait beaucoup mieux.

     

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  • Présidentielle USA 2016. ¨Primaire New Hampshire: victoire du populisme

     

    Leurs programmes ont beau être inapplicables, leurs propositions économiques ont beau être irréalisables selon les experts, leurs chance d’être élus ont beau être proches de zéro, les populistes démagogues républicain et démocrate, que les médias préfèrent appeler de manière euphémistique «anti-establishment, Donald Trump et Bernie Sanders, ont remporté facilement la primaire du petit Etat du Nord Est des Etats-Unis, le New Hampshire.

    Donald Trump a dominé l’ensemble des candidats républicains avec aux alentours de 35% des voix tandis que Bernie Sanders battait très largement Hillary Clinton avec 22 points d’avance (aux alentours de 60% contre 38%).

    Bien sûr, l’histoire électorale nous apprend que dans les dernières décennies, un seul candidat démocrate victorieux dans cet Etat a remporté la Maison blanche (Jimmy Carter en 1976) et deux républicains ont fait de même (Ronald Reagan en 1980 et Gerorge W Bush en 2000, et encore, ce dernier ayant été élu de manière contestable), ce que l’on retiendra de cette primaire est que la «rage» des Américains que montrent les sondages s’est particulièrement exprimée dans le New Hampshire et que rien ne dit que ce ne sera pas le cas dans d’autres Etats.

     

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  • Présidentielle USA 2016. La disparition des «centristes» républicains

    Il fut un temps où le Parti républicain avait une aile centriste puissante, capable de rivaliser et d’affronter avec succès à la fois l’aile conservatrice et l’aile réactionnaire.

    Petit à petit, sous la pression idéologique de la droite du parti ainsi que de sa nouvelle stratégie, la récupération de tous les démocrates du Sud du pays, très conservateurs, voire très réactionnaires et racistes, qui ne voulaient plus voter pour la Parti démocrate qui avait enfin fait sa mue en devenant le parti des droits civiques, le Parti républicain a définitivement viré à la droite de la Droite.

    Le premier virage à droite d’après guerre, assez soft, fut celui de Nixon en 1968.

     

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