Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mondialisation - Page 3

  • Centrisme, responsabilité des citoyens et populisme

    On parle beaucoup ces derniers temps de la nécessaire responsabilité des hommes et des femmes politiques et avec raison. Ceux-ci, dans une démocratie républicaine, se doivent de prendre des décisions justes et courageuses, qui plus est dans l’époque difficile que nous vivons, sans tomber dans le populisme facile. C’est la vision du Centrisme. Mais cela ne dispense pas les citoyens de leurs propres responsabilités. C’est aussi la vision du Centrisme.

    Si les politiques nous ont amené où nous en sommes, c’est aussi parce que les citoyens le souhaitaient. Croire que le monde politique vit en vase totalement clos et qu’il prend des décisions sans prendre le pouls des desideratas des citoyens est une incongruité, voire une stupidité.

    Toutes les élections passées ont confirmé que le choix des citoyens était de continuer à bâtir une société de plus en plus opulente quel qu’en soit le coût économique, sociétal, financier et environnemental (seul l’aspect social, avec le risque d’une remise en cause des droits acquis, pouvaient représenter un frein à cette fuite en avant).

    Rejeter, dès lors, la seule faute sur les politiques, en se défaussant à peu de frais de notre responsabilité de citoyens, au moment où nous nous trouvons au pied du mur, serait faire preuve de malhonnêteté intellectuelle et de lâcheté. Ce serait une auto-validation de nos comportements irresponsables.

    Pire encore, serait pour ces mêmes citoyens, dans une démarche encore plus irresponsable, de laisser empirer les choses en se tournant vers des extrémistes qui promettent tout et n’importe quoi comme c’est le cas avec le Front national ou le Front de gauche en France, le Tea Party aux Etats-Unis, les nationalistes britanniques ou finlandais.

    Pourtant, c’est une tentation forte.

    Or, le vote dans une démocratie représentative, ce n’est pas qu’un droit civique, c’est aussi un devoir moral dans le sens où l’électeur se doit de voter avec discernement pour son bien mais aussi pour celui de la collectivité. Le mouvement d’humeur n’est pas de mise s’il consiste à voter de manière irresponsable pour des irresponsables, soi-disant pour donner un avertissement à la «classe politique» dont, par un tour de passe-passe assez extraordinaire, ne feraient pas partie les extrêmes.

    Certains rétorqueront que c’est le seul moyen de se faire entendre, parlant de système bloqué. Ils oublient que tous ceux qui veulent participer à la vie de la cité peuvent s’investir dans des partis politiques ou des associations, militer pour leurs idées et convaincre les autres de leur justesse.

    La démocratie représentative n’est pas un système passif comme le croient beaucoup de citoyens. Selon eux, on met un bulletin dans une urne et puis on s’en remet totalement à ceux que l’on a élus.

    Il n’est pas question de parler de «mandat impératif» (l’élu doit absolument obéir aux désidératas de ses électeurs) qui n’a aucun sens. Mais il s’agit de contrôler l’action des élus, de faire entendre sa voix quand des décisions sont prises, de participer à la vie démocratique, d’être des citoyens éclairés et agissant.

    De même, c’est aussi se tenir au courant, comprendre dans quel monde nous vivons, analyser ce qui est possible ou non.

    Prenons un exemple. Les délocalisations qui font couler tellement d’encre ces dernières années. Bien sûr que les entreprises ont délocalisé pour avoir des coûts de fonctionnement moins élevé. Mais les citoyens y trouvaient aussi leur compte, eux qui réclament toujours des prix plus bas et des salaires plus élevés.

    Or si le coût de la main d’œuvre augmente, les prix aussi, mécaniquement (sauf en cas d’amélioration de la productivité ou d’innovations technologiques qui font baisser les coûts de production). Pour un certain nombre de produits, ce n’est qu’en produisant dans des pays à la main d’œuvre bon marché que l’on peut proposer dans nos hypermarchés des prix défiants toute concurrence.

    Les citoyens doivent donc faire des choix et ne pas réclamer le beurre et l’argent du beurre puis de critiquer ceux qui, par démagogie, leur ont assuré qu’ils pouvaient le faire sans se remettre également eux-mêmes en question.

    Cet examen honnête éviterait sans doute le poujadisme et le populisme. Et permettrait de se pencher sérieusement sur les problèmes pour trouver de vraies solutions, surtout à la mettre en place même si elles sont douloureuses. Quitte, alors, à congédier les mauvais représentants du peuple pour en mettre d’autres plus responsables et non moins…

     

    Alexandre Vatimbella

     

    Voir le site Le Centrisme

  • Le Centre et la dangereuse émergence de la «préférence nationale» dans le discours des politiques

     

     


     

    Le débat politique s’est, dangereusement, orienté, ces dernières semaines, sur des thèmes qui, soyons clairs, sont proches de ceux du Front national. Et ce n’est pas une quelconque provocation de le dire mais seulement une simple constatation.

     

    D’ailleurs, les Français ne sont pas dupes et le confirment dans les sondages comme  dans celui qui montre que le candidat à la présidentielle qui est le plus capable de mettre en place l’«Acheter français» est, de loin, Marine Le Pen (avec 20% des personnes interrogées) devant Nicolas Sarkozy (14%), François Bayrou (13%) et François Hollande (12%).

     

    Et ceci n’est guère étonnant puisque, depuis les années 1980 qui ont vu son éclosion électorale, le parti créé par Jean-Marie Le Pen n’a jamais cessé de parler de «préférence nationale» dans tous les domaines du sociétal au social en passant par l’économique (une des raisons pour lesquelles les ouvriers, premières «victimes» de la mondialisation émergente ont commencé dès cette époque à voter nombreux pour l’extrême-droite suite à l’effondrement du Parti communiste).

     

    Et la crise économique dans laquelle nous nous trouvons depuis 2008 est évidemment un terrain privilégié pour cette «préférence nationale» tous azimuts.

     

    Bien sûr, ce qui distingue des partis comme l’UMP, le Parti socialiste et le Mouvement démocrate du Front national, c’est que ce dernier (comme l’extrême-gauche) veut réglementer par des mesures xénophobes et autarciques le produire et l’acheter français ainsi que l’embauche prioritaire de nationaux et la fin totale de l’immigration de même que la sortie de l’Union européenne et de l’euro. Le tout, dans une démarche suicidaire de «démondialisation».

     

    Pour les premiers, en revanche, il s’agit d’incitations qui peuvent prendre la forme, comme pour le «produire français», d’aides à l’industrie et, plus particulièrement aux PME. Cependant, les responsables de ces partis savent bien qu’il n’est pas possible, en l’état de nos engagement internationaux, d’obliger, ni même de subventionner l’achat de produits français. Nous sommes dans la zone euro, l’Union européenne et dans une mondialisation régit par les règles de l’Organisation mondiale du commerce, entre autres, sans oublier tous les traités commerciaux bilatéraux que le France a signés.

     

    Ce n’est pas possible mais ce n’est pas souhaitable, non plus. Notre développement économique ne peut se faire que dans cette ouverture mondiale qui lui a tellement profité pendant des décennies (même si nous devons absolument faire en sorte que les règles du jeu de la concurrence soient réellement appliquées par tous, sans exception). Dire le contraire, c’est jouer sur les peurs des Français de manière irresponsable et jouer contre la France et son avenir.

     

    Pour les partis démocratiques, il a toujours été de bon ton de dire que le Front national posait les bonnes questions mais y apportait les mauvaises réponses. Avant de tourner éventuellement casaque, qu’ils se rappellent que, la plupart du temps, les électeurs préfèrent l’original aux copies. Mais, plus que tout, qu’ils n’oublient pas que l’honneur du politique ce n’est pas la démagogie mais le courage.

     

    Le Centre par ses représentants se doit être une vigie de l’humanisme mais aussi de la modération telle qu’elle était conçue par Aristote, c’est-à-dire un refus d’établir le vivre ensemble  sur des discours extrémistes, qu’ils viennent de la droite ou de la gauche.

     

    Car, au-delà d’une rhétorique électorale (et dans ce cadre «acheter français ou «produire français» peuvent être vus comme des slogans «softs»), l’histoire nous apprend que l’ouverture de la boite de Pandore dans ce domaine n’a jamais produit de bonnes choses.

     

    En favorisant le «recentrage» de thèses extrémistes en leur donnant une respectabilité dans le débat politique, on permet à ceux qui en sont les principaux propagandistes de bénéficier également de respectabilité. Cette nouvelle brèche dans le rempart anti-extrémisme encourage également ces partis de la haine et du bouc émissaire à développer des thèses bien plus extrémistes et de jouer de plus en plus sur les peurs et les angoisses de la population.

     

    Certains diront que le discours qui vient d’être tenu ici est beaucoup trop alarmiste. Comme on espère qu’ils ont raison.

     

     

     

    Alexandre Vatimbella

     

     

     

    Voir le site Le Centrisme

     

  • Réindustrialisons mais, d’abord, occupons-nous correctement de nos entreprises



    Un des thèmes de la campagne présidentielle sera l’indispensable «réindustrialisation» de la France ainsi que la nécessaire «relocalisation» d’un certain nombre d’activités industrielles sur son territoire. Tous les partis et tous les candidats, notamment ceux qui représenteront le Centre, se sont emparés de ce qui apparaît comme être «la» solution pour sortir, sur le long terme, de cette récession larvée qui produit du chômage à la pelle et plombe dangreusement les comptes de la nation.

    De quoi parle-t-on au juste? Selon les politiques, notre pays mais aussi l’Europe auraient perdu, au fil des ans, leurs industries et les emplois qui vont avec. Résultat, une balance commerciale déficitaire (sauf en Allemagne qui, elle, a su garder ses entreprises) et un chômage massif.

    Dès lors, renforcer le tissu industriel en recréant les activités que nous avons abandonnées et en faisant revenir sur notre territoire celles que nous avons délocalisées pour des questions de coûts, est un impératif qui ferait coup double, en donnant la capacité de faire rentrer des devises et de créer des emplois.

    Cette vision n’est pas propre à la France mais court dans à peu près tous les pays avancés du monde. Elle semble aussi consensuelle aux Etats-Unis que dans les pays européens (même si les façons d’y parvenir divergent quelque peu selon le positionnement politique).

    S’il y a du vrai dans cette volonté de créer de la richesse en réindustrialisant et en relocalisant, il ne faut pas, néanmoins, y voir la formule miracle pour enrayer le déclin supposé de l’Occident ou, plus simplement, pour initier une forte croissance.

    D’abord, parce qu’il n’est pas sûr que nous puissions concurrencer les pays émergents dans nombre de secteurs, notamment ceux qui ne sont rentables qu’avec une main d’œuvre à bas coût. Il ne suffira pas de demander des efforts aux salariés en matière de salaire et aux consommateurs en matière de pouvoir d’achat (notamment par l’instauration d’une TVA sociale) pour y parvenir.

    Ensuite, parce qu’il est faux de dire que l’Europe n’a plus d’industrie ainsi que se lamentent les politiques (mais que n’ont-ils faits pour éviter ce qu’ils présentent comme une situation apocalyptique?!).

    Comme le fait justement remarquer Lionel Fontagné du CEPII (Centre d’études prospectives et d’informations internationales), il y a vingt ans, la part de l’industrie dans l’économie européenne était de 20% tout comme… aujourd’hui!

    C’est le tissu industriel qui a changé. Si les usines produisant des biens de consommation de base et bas de gamme ont souvent disparu du paysage industriel, elles ont laissé la place à celles de secteurs de haute technologie porteurs où nous possédons des entreprises leaders.

    Sans oublier que l’Europe et, en particulier la France, détient les deux tiers du marché mondial du luxe, un marché qui ne fait qu’augmenter d’années en années grâce… aux pays émergents.

    Enfin, parce que nous peinons à soutenir nos PME qui sont les grandes pourvoyeuses d’emplois d’aujourd’hui et qui, à terme, sont, pour certaines, les grandes entreprises de demain.

    Ainsi, comme l’estime l’économiste du CEPII, si nous devons nous attaquer à la réindustrialisation de la France et à la relocalisation sur son territoire de certaines activités, il nous faut, avant tout, soutenir et développer notre activité industrielle existante, en particulier les secteurs qui produisent le plus de richesse, d’emplois et de devises.

    Les slogans sur cette réindustrialisation et ces relocalisations ne doivent pas devenir des figures incantatoires que le politique a inventé pour faire croire aux Français qu’il agit et qu’il va les sortir de leurs difficultés actuelles en deux temps et trois mouvements.

    Les candidats centristes à la présidentielle, en particulier, ne doivent pas tomber dans le discours démagogique à ce propos mais doivent parler le langage de la réalité et du concret.

    Celui-ci dit qu’il faut aider prioritairement et immédiatement nos entreprises industrielles existantes, en leur donnant véritablement les moyens d’exister et de se battre à armes égales dans l’arène de la mondialisation. En faisant cela, nous créerons rapidement des emplois et de la croissance.

    Et, dans la durée, oui, recréons un tissu industriel fort par la réindustrialisation et les relocalisations qui donneront, à terme, des emplois et de la croissance (et sans que cela soit au détriment de nos secteurs de services où nous excellons).

    Mais, attention. Dans la tête d’un certain nombre de politiques, c’est grâce à des mesures protectionnistes que l’on pourra y parvenir. Ils oublient un point fondamental. Pour que ces deux actions aient du succès, il faut, non seulement, un marché intérieur mais aussi des débouchés extérieurs.

    Ces derniers se trouveront, dans les années qui viennent, majoritairement dans les pays émergents, comme c’est le cas pour l’industrie automobile, par exemple. Ce n’est pas en mettant des barrières face à leurs produits qu’on les incitera à jouer le jeu de la saine et vraie concurrence…



    Alexandre Vatimbella



    Voir le site Le Centrisme

  • Pour une fédération européenne dans une confédération mondiale


    Les peuples libres qui se parlent et qui commercent ensemble ne se font pas la guerre. Ou exceptionnellement. Voilà une bonne raison de prôner sans relâche pour une mondialisation humaniste.

    Mais celle-ci n’est qu’une étape en vue de l’établissement d’une gouvernance mondiale réelle avec l’édification d’une confédération de nations démocratiques à l’échelle de la terre pendant que l’Europe, pour avoir toute sa place et peser de sa puissance, s’unira dans une fédération.

    Bien sûr, nous en sommes encore loin dans les faits comme l’a démontré une nouvelle fois le sommet du G20, dont l’édition 2011 vient de se terminer à Cannes. Une situation hautement regrettable et dommageable tant l’humanité gagnerait à se retrouver et à se réunir.

    Cependant, l’espoir peut se nourrir de cette lente prise de conscience des peuples européens et du monde entier que le salut de la planète bleue passe par l’entente et le rassemblement.

    La récente crise économique et financière mondiale a ouvert les yeux à nombre d’habitants de la planète que ceux-ci ont besoin de se souder et de se solidariser afin d’envisager un avenir et construire leur futur commun.

    Elle a démontré également que tant que ce sera du chacun pour soi, aucune régulation, aucun contrôle ne serait réellement possible afin d’instituer des règles pour gérer l’économie, la finance mais également tout un tas de domaines qui se moquent des frontières, pire, qui en profitent comme le crime organisé (les mafias sont mondialisées depuis longtemps mais elles profitent largement du morcellement de la lutte engagée contre elle par les Etats) ou la pollution (qui ignore superbement les frontières).

    Pour autant, le chaos nous guette. Ainsi, la crise de la zone euro peut aboutir à faire imploser celle-ci puis l’Union européenne dans la foulée. De même, les difficultés rencontrées par les uns sont souvent mis sur le dos des autres. Sans oublier que les cultures nationales, quand elles sont utilisées, non pas apporter leur touche à ce formidable métissage culturel qui n’a jamais connu de frontières, peuvent être une arme de destruction massive.

    Ne soyons pas naïfs, la tâche est à la mesure du défi, colossale et semée d’embûches. Mais soyons, en revanche, des bâtisseurs inlassables et déterminés d’un humanisme mondial.

    En ces temps d’incertitudes, ce défi est bien le seul qui semble raisonnable…

    En tout cas, il faut hautement espérer que le Centre axera une grande partie de son message lors des présidentielles et des législatives sur la construction d’une gouvernance mondiale et sur l’établissement d’un fédéralisme européen.

    Depuis quelques temps déjà, les partis centristes semblent absents du débat sur l’Europe, eux les héritiers de grands européens comme Aristide Briand ou Robert Schuman.

    C’est vrai que, ces dernières années le thème de l’Europe n’était pas très vendeur électoralement parlant et que celui de la mondialisation était utilisé par tous les opportunistes et les marchands de peur afin de jouer sur les angoisses de la population pour espérer glaner des voix.

    Mais il aurait été de l’honneur des représentants du Centrisme de ne pas abdiquer devant ces populismes qui mettent en danger le présent et l’avenir de la France.

    Encore plus aujourd’hui qu’hier, le temps presse. Aux centristes de prendre leurs responsabilités.

     

    Alexandre Vatimbella

     

    Voir le site Le Centrisme

  • Des indignés, de la mondialisation et du Centrisme


    Humanisme, juste équilibre, réforme, régulation et liberté, voilà comment doivent être encadrées et nourries les mondialisations (dont la globalisation économique) pour le Centrisme.

    Le pamphlet de Stéphane Hessel «Indignez-vous», véritable phénomène d’édition à travers le monde et qui inspire largement certains mouvements des «indignés» est rempli de poncifs sous couvert d’humanisme et de bons sentiments et d’une volonté de resocialiser la société avec une orientation nettement à gauche (ancien d’extrême-gauche, Hessel revendique son appartenance au Parti socialiste français).

    Un texte qui surfe avec les difficultés réelles des jeunes (et moins jeunes) de trouver une place dans une société qui ne sait plus très bien comment les intégrer, étant incapable de saisir le profond bouleversement encours du métissage culturel et de la mondialisation médiatique qui émancipe encore plus l’individu, sans que ce dernier, faute de repères et d’accompagnement, ne sachent toujours comment se comporter et cohabiter avec l’autre.

    N’ayant aucun projet à lui proposer, incapable de relever le défi libertaire (défi, pas menace), le politique développe une autonomisation égocentrique assistée irresponsable de l’individu au lieu de créer les conditions d’une nouvelle évolution de la démocratie républicaine représentative qui permettrait, dans le respect, la solidarité et la responsabilité, une émancipation plus large de la personne (l’individu membre de la communauté).

    Au lieu de cela, ce sont les vieilles recettes qui refont surface jour avec la volonté de faire (ré)intervenir l’Etat (ou un pouvoir indéterminé quand on se dit antiétatique…) partout et pour tout afin de réinstaller du contrôle social, que ce soit dans l’autorité, dans une vision holistique régressive et dans une méfiance à l’égard de la liberté.

    Bien sûr, les comportements irrespectueux se sont développés, les solidarités se sont délitées, tout comme la cohésion sociale. Pour autant, cela n’est pas dû à un individu ouvert mais à l’incapacité de la société de le comprendre et d’accompagner – ce qui est son rôle – son émancipation dans un environnement humaniste et dans une pratique de juste équilibre.

    Et cela ne se réalisera pas par une révolution hypothétique et violente ou par un changement radical qui ne peut être qu’un retour en arrière mais par la mise en œuvre de réformes progressives et humanistes.

    Les indignés qui on fleuri partout dans le monde, des pays arabes à l’Espagne, de l’Inde à Israël, de la Grèce aux Etats-Unis en passant par la Grande Bretagne, sont en fait, sans toujours le savoir, les rejetons de l’évolution du système démocratique. Ce qu’ils revendiquent (au-delà de provocations d’infiltrés de mouvements politiques extrémistes), c’est une vraie démocratie mais dans le respect, la solidarité. Ce qu’ils souhaitent, c’es une société humaniste qui leur propose un projet commun tout en ne bridant pas leur liberté. C’est un modèle à inventer et façonner à partir de celui qui, aujourd’hui, semble à bout de souffle, immobile et encrassé, ayant refusé de se réformer depuis des années et s’étant réfugié dans une fuite en avant d’une irresponsabilité à la petite semaine qui ne pouvait que conduire à la situation actuelle.

    Lors de la chute du communisme, en 1991, au lieu de célébrer la fin de l’Histoire, nous aurions du nous atteler à bâtir le futur de la démocratie républicaine représentative et non laisser uniquement aux «forces du marché» et à quelques autres fadaises de modeler un monde vers une impasse.

    La mondialisation humaniste que ces indignés appellent de leurs vœux de façon parfois naïve, parfois inconséquente, mais toujours par rapport à une paralysie réelle de la société, doit être prise en charge par une gouvernance mondiale qui s’attèle, en premier lieu et le plus vite possible, à rectifier la trajectoire chaotique qui conduit l’humanité vers une crise majeure.

    Si cela n’est pas le cas, les indignés deviendront les enragés. Alors, oui, la bataille se fera entre la chienlit et l’ordre. Et une régression individuelle et sociale s’en suivra, quel que soit le vainqueur. Inévitablement.

     

    Alexandre Vatimbella

     

    Voir le site Le Centrisme

  • La mondialisation humaniste du Centrisme


    Refuser la mondialisation ne la fera pas disparaître d’un coup de baguette magique et n’aboutira qu’à la subir au lieu de la maîtriser et de s’en servir positivement. Prôner la fameuse «démondialisation» à la mode chez quelques intellectuels et de politiques populistes en mal de buzz médiatique est une attitude qui ne résoudra pas les problèmes de la France, bien au contraire. A l’inverse, n’accepter qu’une mondialisation financière, sans règle et sans gouvernance digne de ce nom est irresponsable. La bonne réponse est une mondialisation humaniste. C’est le but du Centrisme.

    Rappelons que la mondialisation est une mise en réseau du monde par un processus d’ouverture volontaire ou non de chacune de ses parties (continent, région, pays, ville et de leurs populations) aux échanges et aux influences de toute nature venus de toutes les autres parties, échanges et influences qui produisent de la richesse au-delà même du processus autonome qui les active. Et ce, quel que soit les gagnants et les perdants de ce processus de mise ne réseau.

    Ce phénomène de mondialisation part d’un changement d’échelle des relations économiques et culturelles entre les pays. Il doit aboutir à un monde global où ces échanges et ces influences créent un lien direct entre tous les humains au-delà des frontières d’un pays, au-delà de l’appartenance à une nation, au-delà de la culture que l’on a reçue.

    Dans ce monde global continuellement interconnecté, la division internationale du travail doit permettre, en théorie, une rationalisation de la production dans un fonctionnement gagnant-gagnant alors que l’individu mondialisé devient un citoyen du monde.

    La réalité prouve que les dérapages sont nombreux. Et seule la dimension humaniste lui peut apporter l’équilibre nécessaire.

    Une mondialisation humaniste est celle qui réunit sans uniformiser, qui rapproche sans contrainte, qui fait coopérer les individus volontairement et sur un pied d’égalité, qui crée des réseaux de communication et d’échange fonctionnant sur le principe du juste équilibre.

    C’est également une mondialisation qui se réforme et se régule constamment, qui place le progrès de l’humanité au cœur de son projet et où la gouvernance mondiale a comme but la paix perpétuelle ainsi que le développement de la vie bonne (le vivre bien ensemble, le vivre bien individuel et la réalisation de soi) au niveau global.

    Cette mondialisation ne se construit pas sur un fantasme mais sur le réel, c’est-à-dire en reconnaissant que toute société, mondiale ou nationale, fonctionne sur les mêmes principes du libéralisme social où la liberté et la solidarité sont deux piliers qui se complètent et non qui s’opposent pour bâtir la meilleure société possible.

    Voilà donc cette mondialisation humaniste que prône le Centre et qui est essentielle dans ce monde global où les défis et les solutions à ceux-ci sont, le plus souvent, du domaine de la communauté humaine et non de communautés nationales divisées et n’ayant pas les moyens de réussir en agissant chacune de leur côté.

    Relier les personnes entre elles – économique, socialement, sociétalement – au bénéfice de chacun, individuellement, et de tous, collectivement, telle est la raison d’être de la mondialisation humaniste, cette mondialisation respectueuse, progressiste, équilibrée. Tel est l’espoir de l’humanité depuis toujours.

    Et, au lieu de fermer les portes à double tours et de se barricader derrière des murs en béton, dans une régression que nous paierons cher, tous autant que nous sommes dans le monde, nous devons prendre nos responsabilités. C’est peut-être cela qui fait peur, la responsabilité, aux adversaires de la mondialisation humaniste, qu’ils se trouvent autant chez les profiteurs d’une mondialisation sauvage que chez les craintifs supporters d’une renationalisation antagoniste de la planète.

     

    Alexandre Vatimbella

     

    Voir le site Le Centrisme

  • Le Centrisme face à la tentation suicidaire du repli

    Les sondages montrent que les Français veulent de plus en plus de protection face à la mondialisation et un monde qu’ils estiment dangereux. Dans le même temps les politiques populistes et irresponsables, en quête de voix, viennent nous asséner leurs thèses simplistes sur les bienfaits d’une «démondialisation» (terme très à la mode dans l’hexagone) qui résoudrait tous nos problèmes.

    Face à une société ouverte, voilà la tentation du repli nationaliste et de l’exclusion qui fait son retour en force, réclamant de l’autoritarisme et du protectionnisme partout, se nourrissant d’une crainte irrationnelle de l’autre ainsi que de l’angoisse de perdre son bien être matériel et son identité.

    Cette tentation du repli sur soi-même n’est pas nouvelle. Elle n’a même jamais totalement disparue dans les périodes de croissance forte. Ce qui est différent, c’est qu’elle est en train de devenir l’espoir d’un peuple et la solution miracle de ses gouvernants qui ne savent plus comment faire pour gérer une situation qu’ils ont laissé se détériorer et dont ils sont responsables en partie. Tout comme, d’ailleurs, tout un chacun de nous.

    Car, il est bien trop facile d’avoir pris pendant des années tout ce qui pouvait être bon dans la mondialisation (tout en la regardant avec dégoût, comportement typiquement français…), pour la jeter à la poubelle de l’histoire dès que les difficultés surviennent (et croire que c’est possible).

    D’autant qu’il n’est pas du tout sûr que nos compatriotes soient conscients de ce qu’ils perdraient si la France venait à se protéger de l’extérieur avec toutes les barrières possibles et imaginables que des auteurs en mal de succès nous rabâchent sans cesse dans leurs ouvrages d’adopter le plus rapidement possible et avec lesquelles les politiciens nous haranguent de leurs tribunes.

    Rappelons-nous la dernière tentative du genre en 1981 quand les socialistes pensaient pouvoir changer la France dans une vision autarcique et dans l’illusion que le pays serait le moteur d’une révolution mondiale en la matière. Il aura suffi de deux ans pour que la gauche française perde ses fantasmes… qu’elle tente de nous ressortir maintenant. Tout comme une partie de la droite nationaliste qui a toujours été son alliée objectif en la matière.

    Cela ne signifie nullement que tout va bien dans le meilleur des mondes. Cela ne signifie pas, non plus, que nous devons demeurer sans rien faire en attendant que les choses se passent. Car elles ne passeront pas comme ça, par un simple coup de baguette magique.

    Le Centre combat depuis toujours toutes les tentations de repli. La vision centriste affirme qu’il faut se prendre en main à l’intérieur et se concerter avec les autres peuples, à l’extérieur dans le cadre d’une société équilibrée, c’est-à-dire aussi ouverte que possible mais aussi solidaire de ses membres que possible également.

    Si nous voulons nous sortir de la crise larvée dans laquelle nous sommes, où le chômage devient le compagnon de désespoir de plus en plus de Français pendant un temps de plus en plus long, nous devons faire les réformes nécessaires et indispensables pour assainir la société française et, notamment, son économie.

    De la même manière, nous devons être ouverts mais fermes vis-à-vis de l’extérieur.

    Par rapport à nos partenaires européens, nous devons demander une Union européenne plus puissante, c’est-à-dire plus unie dans ses objectifs et ses actions en vue de permettre à celle-ci d’être un espace unique capable de faire face à la concurrence venue des autres régions du monde.

    Par rapport aux autres pays, nos alliés, nos concurrents, voire nos adversaires, nous devons affirmer sans faiblesse aucune que nous sommes pour des règles équitables mais réciproques. Nous ne pouvons ainsi admettre que des pays jouent leur partition personnelle au détriment des autres dont le nôtre. La Chine, l’Inde, le Brésil ne peuvent être les meneurs de pays émergents et en développement qui expliquent, sans rire, que tout leur ait du sans aucune contrepartie, qui demandent de la responsabilité chez les pays riches tout en se déclarant irresponsables. Quand les pays aujourd’hui avancés se sont développés, ils n’ont demandé rien à personne. Et rien ne fut facile à obtenir.

    Pour autant, n’oublions pas que la France est un des pays qui bénéficie le plus de la mondialisation malgré toutes les affirmations des cassandres en tout genre. Les capitaux étrangers viennent en masse dans des investissements directs qui créent de l’emploi. Nous sommes la première destination mondiale pour le tourisme. Et nous vendons nos produits de luxe dans le monde entier. Sans oublier Airbus au moment où certains voudraient que Boeing soit évincé du marché français. Quatre exemples parmi d’autres.

    Si nous avons des faiblesses, elles proviennent majoritairement de notre immobilisme et de notre incapacité à avoir bâti, comme d’autres, une économie assez forte pour résister à la nouvelle donne mondiale.

    Mais nous devons savoir une chose, la mondialisation continuera, que ce soit avec ou sans nous. Il ne s’agit pas d’attendre qu’elle disparaisse. Il s’agit de bien l’intégrer et de s’en servir pour nos intérêts, français et européens.

    Personne n’a jamais prétendu que la mondialisation était un phénomène où, par une métamorphose aussi improbable qu’illusoire, les relations entre les différents pays de la planète allaient être idylliques et qu’elle allait permettre d’établir le paradis sur terre. Ceux qui l’ont cru se sont racontés des histoires et n’ont toujours pas compris que le monde était un espace où l’on doit se battre pour exister. C’était vrai hier, c’est vrai aujourd’hui et cela le sera encore demain.

    Avec notre confort et nos revenus, nous avons cru que ce monde-là n’était plus le nôtre. Il est temps de redescendre sur terre. Il n’y a que ceux qui prennent part à la compétition qui peuvent la gagner. Les spectateurs, eux, ne remportent jamais les trophées et vivent par procuration. Est-ce cela que nous voulons dans cette tentation suicidaire du repli?! Si tel est le cas, nous ne devrons pas nous plaindre de ce qui nous arrive.

    Au contraire, si nous voulons relever le défi du monde du XXI° siècle, quel qu’il soit, à nous de nous retrousser les manches et prouver que nous sommes toujours un grand peuple. Et nous avons un outil adapté à cette tâche aussi difficile qu’exaltante: le Centrisme du juste équilibre.

     

    Alexandre Vatimbella

     

    Voir le site Le Centrisme

  • Le Centrisme du juste équilibre, modèle mondial du bien vivre ensemble


    La folle poursuite de la richesse sans frein ou la dangereuse recherche d’une uniformisation soi-disant libératrice sont des temps révolus pour la majorité de la population mondiale qui ne voit plus, ni dans l’un, ni dans l’autre, le modèle idéologique à suivre. La découverte que la différence se trouve bien dans la liberté mais pas forcément dans l’accumulation de biens matériels qui enferme plutôt qu’elle libère et que l’on peut être solidaire sans devoir se fondre dans une masse compacte impersonnelle qui broie plus qu’elle ne rend égal à l’autre, nous rappelle que notre existence est équilibre parce que notre nature même est équilibre.

    Bâtir un monde équilibré, nous bâtir en être équilibré, établir des relations équilibrées entre les individus, devenir des personnes équilibrées, libres et indépendantes, dans une société équilibrée voilà les défis qui nous attendent au cours de ce siècle pour échafauder un monde de paix, plus stable, moins violent et donnant à tous un accès au bien être et une dignité, mettant en œuvre les deux principes, la liberté dans la ressemblance, l’égalité dans la différence.

    Dire que le temps du Centrisme du juste équilibre est venu ne veut pas dire qu’il va venir, comme ça, s’imposer comme par magie. Bien au contraire. Même s’il représente l’avenir humaniste de la planète, c’est à nous tous de faire en sorte qu’il survienne. Sinon, nous aurons perdu une nouvelle opportunité de bâtir un meilleur vivre ensemble avec de nouveaux espaces de liberté et un pacte social revitalisé.

    Et ce nouvel échec, dans un monde que nous devons de plus en plus gérer harmonieusement afin d’éviter l’implosion nous coûterait certainement beaucoup plus cher que les autres tentatives avortées.

     

    Alexandre Vatimbella

     

    voir le site Le Centrisme

  • Le Centrisme, pensée du possible et de l’innovation

    Face aux chimères des idéologies extrêmes, le Centrisme est la pensée du possible, c’est-à-dire de ce qui est réalisable, de ce qui peut être, de ce qui peut exister, de ce qui peut se produire, selon les termes même du dictionnaire. Penser et mettre en œuvre le possible est, non seulement, beaucoup plus responsable et intelligent, mais bien plus exaltant et enrichissant puisqu’au lieu de s’échiner à transformer les utopies en impossibles réalités, la tâche impartie consiste à bâtir concrètement la meilleure société possible, celle qui est conceptualisée par le génie humain et qui ne provient pas des fantasmes irréalisables issus de visions exaltées et messianiques de quelques uns souvent dangereuses pour le plus grand nombre.

    Mais être adepte de la pensée du possible ne revient évidemment pas à abdiquer toute volonté de transformer la société, bien au contraire. Après avoir fait le tri entre ce qui est du domaine de l’utopique (raser gratis) et ce qui est du domaine de la transformation sociale (rendre la société plus forte et plus juste) guidé par un impératif moral, il faut ensuite se retrousser les manches et travailler d’arrache-pied. Et ce, d’autant plus que les buts que l’on se fixe alors sont atteignables.

    Pour mettre tous les atouts de son côté, une pensée du possible doit être toujours à la pointe de l’innovation économique et sociale. Non pas pour se targuer d’un modernisme ou d’un post-modernisme de façade et qui ne sont parfois que des armes destructrices du lien social au nom d’une individuation liberticide mais parce que nous devons compter sur notre capacité à inventer constamment des solutions face aux défis de la réalité de la vie afin d’améliorer notre existence, à la fois, individuellement et collectivement. Le genre humain doit inlassablement construire et reconstruire son présent et son futur car rien n’est jamais donné pour l’éternité.

    Cela ne veut pas dire, bien entendu, qu’il faut constamment faire table rase du passé. Ceux qui ont voulu le faire se sont mués inexorablement en dictateurs sanguinaires sous prétexte d’implanter le paradis sur terre. Mais il faut, au contraire, s’appuyer sur l’expérience réussie du passé pour inventer des solutions face aux défis du présent et de l’avenir.

    Par exemple, le libéralisme politique a cru pendant longtemps que seule la liberté de l’individu permettrait de parvenir à une société où tout le monde aurait sa chance et la saisirait. L’expérience a montré que l’on ne pouvait pas faire de la vie une simple compétition entre les humains d’autant que celle-ci est biaisée dès le départ, certains ayant un avantage démesuré qui ne correspond pas à leurs capacités réelles. Cela n’est pas juste mais, en plus, cela n’est pas le plus efficace pour construire la meilleure société possible. Du coup, l’idée centriste de faire de l’être humain une personne, c’est-à-dire un individu responsable, libre, inséré dans un lien social garantissant le respect, la solidarité (que je préfère au terme de justice qui est plus mouvant et peut faire croire qu’il existe une justice sociale immanente) et la tolérance est la meilleure réponse. En un mot, il faut en faire une personne. Voilà une réponse du juste équilibre qui est la recherche constante du centrisme.

    Pour autant, les défis qui se présentent à nous quotidiennement ne doivent pas faire de ce concept de personne une notion statique. Elle doit évoluer pour s’adapter face aux transformations de la société. Ici interviennent la réforme et le progrès que porte le centrisme. Deux termes souvent attaqués et galvaudés mais qui attestent d’une confiance dans le génie humain et non dans une nature sage et bonne qui n’a jamais existé. Une nature qui, compagne de l’être humain, n’en a pas moins besoin d’être domestiquée pour assurer à celui-ci sa sécurité.

    De ce point de vue, l’innovation est une obligation. Pas seulement l’innovation destructrice d’un ordre ancien mise en avant par Schumpeter expliquant que la machine économique doit se renouveler en coupant ses bras morts et en inventant de nouveaux procédés et de nouveaux produits mais une innovation constructive actualisant, en matière sociale par exemple, les moyens de faire vivre les fondements du lien social mais aussi d’inventer une façon plus efficace de transmettre le savoir ou de protéger l’enfance.

    Mais être la pensée du possible oblige également à faire partager les buts fixés par le plus grand nombre. Le Centrisme est donc une pensée non seulement démocratique mais consensuelle et à la recherche constante du compromis afin de mettre en place les changements sociaux majeurs et de longue durée.

    Citons enfin, un grand centriste souvent attaqué à tort, Aristide Briand qui été animé par cette lucidité seule capable de changer la société: «l’art du politique, c’est de concilier le désirable avec le possible».

     

    Alexandre Vatimbella

     

    Voir le site Le Centrisme