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hervé morin

  • Macron, l’homme qui divise le Centre

    La séquence politique – toujours en cours – de sa démission du ministère de l’Economie, a fait d’Emmanuel Macron un révélateur particulièrement efficace de toutes les ambiguïtés et de tous les paradoxes des partis centristes ainsi que de leurs querelles et de leurs divisions.

    D’ailleurs, que l’on ne s’y méprenne pas, ce sont bien ces querelles et ces divisions qui sont la principale origine, voire la seule, de la cacophonie actuelle entre l’UDI et le MoDem et à l’intérieur même de l’UDI.

     

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  • Bayrou se voit en grand réunificateur centriste

    Une brève parue la semaine dernière dans le magazine l’Express se faisait l’écho d’un déjeuner entre François Bayrou et Hervé Morin.

    Au-delà de cette rencontre qui n’est pas un événement ni une première depuis que les deux hommes se sont réconciliés, elle recouvre des objectifs différents pour chacun des deux hommes.

    Si Morin entend utiliser le président du Mouvement démocrate dans son entreprise de déstabilisation de l’UDI et de destruction politique totale de son ennemi juré, Jean-Christophe Lagarde, Bayrou, lui, a un autre agenda.

     

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  • Axe central, danger mortel pour les partis centristes?

    Alors qu’ils devraient se féliciter de l’émergence d’un axe central où les réformistes de droite et les libéraux de gauche les rejoignent sur leurs positions, on constate que les partis centristes ressentent plutôt une grande peur que ces nouveaux venus ne les phagocytent avant de les avaler et de les faire disparaître dans une grande mouvance «centrale».

    Car, oui, l’axe central devient de jour en jour une réalité même si elle ne l’est pour l’instant qu’au niveau d’une ligne politique et non de celui d’un regroupement dans une coalition ou dans un parti prêts à se présenter aux élections puis à gouverner ensemble.

    Mais cette réalité profite surtout aux réformistes de droite avec Alain Juppé et aux libéraux et réformistes de gauche avec Emmanuel Macron et Manuel Valls.

     

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  • Le «ni-droite-ni-gauche» Macron inquiète le «central» Juppé

    La réaction agressive d’Alain Juppé à la création du mouvement En-marche d’Emmanuel Macron montre que les deux hommes labourent le même terrain politique, ce fameux axe central allant des gaullo-réformistes de droite aux sociaux-libéraux de gauche en passant par les libéraux-sociaux du Centre.

    Ainsi, l’ancien premier ministre de Jacques Chirac et favori des sondages pour succéder à François Hollande à l’Elysée en 2017 a déclaré:

    «Un de nos principaux ministres, celui qui est chargé de l'Economie, qui a un très bon bilan à son actif depuis qu'il est ministre (...), eh bien ce ministre, au lieu de s'intéresser à son métier de ministre (...), il vient de créer un nouveau parti, pour préparer sa future trajectoire politique. (…) Vous pensez que c'est à ça qu'un ministre doit consacrer son temps aujourd'hui? Créer un nouveau parti plutôt que de faire son boulot de ministre?».

    Pourquoi de tels propos?

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  • La menace de Morin aux militants de l’UDI

    Or donc si les militants de l’UDI choisissent démocratiquement qu’il y aura un candidat du parti à la prochaine présidentielle, non seulement Hervé Morin et ses amis de la formation qu’il dirige, le Nouveau centre, ne respecteront pas leur volonté mais ils quitteront la confédération centriste dont ils sont une des composantes, comme ils l’ont dit et redit samedi 5 mars lors de leur congrès à Vendôme.

    En gros, «votez bien ou vous en paierez les conséquences».

    Que voilà un comportement respectueux et responsable que se doit d’avoir des centristes qui se disent démocrates!

    Cette menace portée avant tout par Hervé Morin est très grave pour un leader qui affirme se battre pour une démocratie républicaine mais qui tourne le dos à tous les principes et les valeurs de celle-ci si les résultats d’une consultation populaire ne lui conviennent pas.

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  • Avant de dégoûter les Français du Centre, l’UDI devrait se saborder

    Devant le spectacle misérable que nous offre l’UDI actuellement, comme centriste, j’en viens à espérer sa disparition du paysage politique pour le bien du Centre et du Centrisme.

    Soi-disant créée pour représenter le Centre indépendant, la confédération de petits partis aux leaders aux dents aussi longues qu’est leur opportunisme n’en finit de se ridiculiser devant l’inanité de son fonctionnement et les demandes au grand frère de la Droite, LR, des sièges et des faveurs.

    Le plus affligeant demeure les petites luttes intestines d’individus qui font d’abord passer leurs inimitiés personnelles avant le bien du parti, on ne parle même pas du Centre ici tellement les règlements de compte volent bas et qu’ils ne concernent en rien le Centrisme, son sens de la responsabilité et ses valeurs humanistes.

    Quelques exemples parmi tant d’autres.

     

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  • Morin a-t-il encore sa place à l’UDI?

    A force de jouer contre Jean-Christophe Lagarde, de distiller sans cesse des petites phrases, des fausses confidences et des jugements péremptoires, Hervé Morin n’en finit pas de lézarder l’édifice UDI qu’il n’a jamais aimé et qui le lui a bien rendu.

    Aujourd’hui, il se sent assez fort et, en même temps, marginalisé à l’intérieur de l’UDI pour ruer constamment dans les brancards sans se soucier le moins du monde d’une discipline de parti ou, tout simplement, d’un soutien même ad minima à la direction de la confédération centriste.

    Sa défaite à la direction de cette dernière a été évidemment un coup rude mais un résultat normal tant une majorité de militants ne voulaient pas de lui, notamment parce qu’il n’était pas le mieux placé pour animer une formation indépendante de la Droite.

    La suite leur a donné raison puisqu’Hervé Morin ne cesse de demander le ralliement de l’UDI à LR (et, auparavant, à l’UMP) pour toutes les élections et pour toutes les prises de position.

    Son problème est qu’il en fait un peu trop.

     

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  • L’UDI en 2016: ça passe ou ça casse

    2016 sera une année cruciale pour l’UDI.

    Toutes les options sont sur la table.

    Personne, ainsi, ne sait, à l’heure actuelle, si la confédération centriste qui soufflera bientôt ses quatre bougies, fera encore partie du paysage politique à la fin de cette année et dans quel état ou organisation, ni si elle aura implosé sous les attaques des les forces centrifuges qui la tiraillent depuis sa création et qu’ils l’ont fragilisée de plus en plus depuis le départ de son créateur, Jean-Louis Borloo, en 2014, lui qui avait jeté l’éponge après une grave maladie mais aussi par l’impossibilité de gérer efficacement la formation qu’il avait créé en 2012.

    Car, comme le dit son président, Jean-Christophe Lagarde, «Le travail ne manquera pas» mais peut-être pas dans le sens qu’il le pense.

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  • Présidentielle 2017. Le ralliement de l’UDI à la primaire de LR se précise

    Les dernières déclarations des deux frères ennemis de l’UDI, celles de Jean-Christophe Lagarde à la chaîne LCP et celles d’Hervé Morin au Figaro, semblent préparer les militants de la formation centriste à l’abandon d’une candidature indépendante et à un ralliement à la primaire de LR et, donc, au soutien dès le premier tour la présidentielle du candidat LR quel qu’il soit.

    Evidemment, ce ralliement que souhaite depuis toujours Hervé Morin autant par tactique interne (s’opposer à Lagarde) que par ambition nationale (un ministère en 2017?) semble être désormais la position «cachée» de Jean-Christophe Lagarde.

     

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  • L’année du Centrisme en France - Edition 2015. Année transitoire?

    2015 sera-t-elle l’année transitoire où les partis centristes se sont plus ou moins organisés en vue de la bataille de la présidentielle et de celles des législatives de 2017 mais qui vont débuter dès 2016 avec cette accélération désormais inévitable du calendrier électoral dans une démocratie médiatique comme la nôtre?

    Peut-être bien.

    Cependant, 2015 pourrait également être cette année transitoire entre un Centre divisé en deux partis qui ne se sont pas beaucoup parlés, c’est un euphémisme, et une possible implosion de l’UDI, pour de multiples raisons qui tiennent à son existence même mais plus particulièrement à propos de son positionnement face à la primaire de LR (Les républicains) et de son alliance «naturelle» avec la Droite.

    Non que celle-ci soit remise en cause mais le degré de dépendance de la formation dirigée par Jean-Christophe Lagarde est un sujet de débat et d’opposition entre ses leaders.

     

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