Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

bill clinton - Page 2

  • Présidentielle USA 2016. Le «Hillary bashing» peut-il avoir la peau de Clinton?

    Récemment, le New York Times a du s’expliquer dans ses colonnes devant la hargne que ses journalistes mettaient à critiquer Hillary Clinton et que nombre de ses lecteurs désapprouvaient, allant jusqu’à publier des fausses nouvelles, remettant en cause son sérieux pourtant légendaire (cependant parfois exagéré).

    Mais le quotidien newyorkais ne fait que ce que font l’ensemble des autres médias américains, de la critique systématique de la candidate à la candidature démocrate pour l’élection présidentielle de 2016.

    La presse d’ailleurs n’est pas la seule à s’acharner.

     

    Lire la suite

  • Présidentielle USA 2016. Démocrates – La centriste Clinton et les autres

    Beaucoup de gens seraient étonnés de savoir qu’il y a actuellement dix-sept candidats déclarés et non pas une seule pour être la personnalité démocrate qui représentera le parti à la présidentielle de 2016!

    En effet, depuis son départ de l’administration Obama en 2013, Hillary Clinton a monopolisé l’attention des médias du monde entier et, pendant longtemps, on évoquait des noms de ses possibles concurrents pour la primaire démocrate mais sans savoir s’il y en aurait beaucoup qui oseraient l’affronter tellement elle est l’ultra-favorite pour la nomination de son parti ainsi que pour la présidentielle.

    Mais, au fil du temps, plusieurs ont décidé de partir à la bataille et pourraient être rejoints par quelques autres dans les semaines et les mois qui viennent.

     

    Lire la suite

  • Hillary Clinton, la centriste à poigne à abattre

    Elle n’obtient peut-être pas la meilleure note en matière d’honnêteté auprès des Américains selon un récent sondage mais elle est celle qui est considérée comme une femme à poigne ayant des «qualités fortes de leadership» pour 60% de ses compatriotes, loin devant tous les autres candidats à la présidentielle, notamment les républicains.

    Elle prouve ainsi et sans équivoque, que, oui, on peut être centriste et avoir une stature de femme d’Etat ainsi qu’une image de leader fortes.

    Néanmoins, avant de démontrer ses capacités en la matière en tant que première présidente des Etats-Unis, il lui faudra l’être face aux républicains qui ont commencé leur campagne de haine et de sape sur le modèle de celle qu’ils utilisèrent contre Obama en 2008 et surtout en 2012 ainsi que face aux médias dont on comprend de moins en moins le compte qu’ils ont à régler avec Hillary Clinton.

     

    Lire la suite

  • Hillary Clinton, une centriste pour succéder à un centriste à la Maison blanche?

    Hillary Clinton a donc décidé de se lancer dans la course à la présidence des Etats-Unis qui se conclura en novembre 2016.

    Ce n’est pas une grande surprise tant il semblait évident qu’elle voulait y aller, d’autant que les sondages lui donnent une vraie chance de gagner, elle est actuellement la grandissime favorite.

    Bien entendu, il s’agit d’abord, comme pour toute personnalité politique, d’une ambition personnelle et d’une envie de servir son pays en laissant sa marque dans l’histoire.

    Mais Hillary Clinton poursuit également deux autres buts.

    Le premier est d’être la première femme à prendre la tête de la première puissance du monde, elle qui lutte depuis toujours pour la cause des femmes.

    Le deuxième est de réformer les Etats-Unis avec un programme essentiellement centriste où la lutte pour la méritocratie et la réalité de l’égalité des chances («opportunities» aux Etats-Unis, c’est-à-dire la réalité effective de pouvoir utiliser toutes ses capacités pour réussir) ainsi que la lutte contre les inégalités sont les principales lignes directrices.

    Mais elle n’a jamais, non plus, stigmatisé la libre-entreprise et le monde des affaires et de la finance, sachant l’importance qu’ils revêtent pour l’économie américaine.

    Mais s’il fallait un argument définitif à son centrisme, il viendrait de… ses adversaires!

    Attaquée de manière indécente par les conservateurs du Parti républicain (on ne parle même pas de la frange radicale proche de l’extrême-droite), elle l’est également par l’aile gauche du Parti démocrate qui ne supporte pas son positionnement centriste et tente par tous les moyens de lui opposer un candidat de gauche pour les primaires sans, pour l’instant, en trouver un.

    Bien évidemment, Hillary Clinton se mettra dans les pas de deux autres centristes, son mari et ancien président, Bill Clinton (1993-2000) et celui qui occupe actuellement la Maison blanche, Barack Obama (2009-2016).

    Si elle partage nombre de points communs et d’idées avec ceux-ci, Hillary Clinton a également une vraie différence dans sa vision d’une Amérique populaire de ceux qui veulent réussir par leur courage et leurs qualités ainsi que celle qui est un phare de la démocratie dans le monde et qui doit montrer ses muscles à ses ennemis quand il le faut (elle est bien plus un «faucon» que ne l’est Barack Obama).

    Si, comme je l’ai dit, elle est la grande favorite de cette élection, la campagne ne s’annonce pas comme un long fleuve tranquille loin de là.

    Ainsi, ses concitoyens sont très majoritaires à estimer qu’elle possède sans conteste la compétence pour occuper le poste de présidente mais ils sont nettement plus réservés sur sa personnalité, ce qui donne globalement un pays divisé en deux, entre ceux qui l’apprécient, parfois la divinise, et ceux qui ne l’aiment pas, parfois la haïssent.

    Elle devra donc convaincre que ses détracteurs sont dans un «Hillary bashing» souvent plus dans la fantasmagorie que dans le réel.

    Mais il n’’en reste pas moins que ces derniers – dont de nombreux membres des médias – ont un vrai pouvoir de nuisance qui a fait, entre autres, qu’elle a perdu la primaire démocrate en 2008 face à Barack Obama (même si elle avait remporté plus de voix que son adversaire mais que les règles de la primaire démocrate faisait que celui-ci avait plus de délégués qu’elle).

    Reste, pour conclure, cet étonnant paradoxe qui fait que la politique américaine n’a jamais été autant polarisée du fait de la volonté des républicains de se démarquer à tous prix des démocrates en récupérant tout l’électorat radical, parfois même raciste et réactionnaire avec des discours populistes (au sens français) et démagogiques mais que l’hôte actuel de la Maison blanche est un pur centriste et que la favorite pour lui succéder en est une autre.

    On peut l’expliquer par la participation électorale, assez faible pour les élections législatives et surtout dominée par le vote des plus conservateurs et des plus âgés, plutôt masculins, alors que la présidentielle, reine des élections, voit un nombre beaucoup plus importants de votants où domine la classe moyenne, où les minorités afro-américaine, latino et asiatique ainsi que les jeunes et les femmes font la différence.

    De même, autre paradoxe, c’est encore une fois le parti démocrate qui part favori pour la présidentielle alors même que les deux chambres du Congrès sont dominées par les républicains.

    Mais là, il s’agit avant tout de cuisine électorale et de découpage de circonscriptions réalisé par les deux partis mais surtout les républicains car la démographie et la sociologie du pays le porte actuellement plus vers le Parti démocrate que vers le Parti républicain.

    Ainsi, par exemple, en 2012, les républicains obtinrent une forte majorité à la Chambre des représentants alors même que les démocrates avaient obtenus un million de voix de plus qu’eux lors du scrutin…

     

    Alexandre Vatimbella

     

    Voir le site Le Centrisme

     

     

     

  • Rude et risquée sera la route d’Hillary Clinton pour 2016

    Les Etats-Unis vivent-ils sous la «Hillary Clinton dependence»?

    En tout cas, pas un jour sans que les principaux médias écrits, audiovisuels et internet ne parlent d’elle.

    Pas un jour sans une «mauvaise» nouvelle concernant sa supposée candidature à la Maison blanche.

    Pas un jour sans un ragot sur tel ou tel de ses soutiens ou sur les bagarres entre ses «proches» qui semblent se compter par millions.

    Pas un jour sur ses faiblesses avérées, potentielles ou supposées, voire secrètes.

    Pas un jour sans que, à gauche et à droite, une boule puante ne soit lancée à son encontre dans l’espoir de faire le buzz et de détruire sa crédibilité.

    Pas un jour sans que la gauche du Parti démocrate ne lui cherche un(e) adversaire à lui mettre dans les pattes lors des primaires.

    Pas un jour sans que les radicaux de droite du Parti républicain ne leur emboîtent le pas, espérant secrètement que ce(tte) candidat(e) l’affaiblira, voire la battra comme Obama en 2008…

    Et ainsi de suite.

    Et tout cela, alors même que l’on ne sait pas si elle sera candidate pour la présidentielle de novembre 2016 qui ne se déroulera, faut-il le rappeler, que dans presqu’encore deux ans!

    Toujours est-il que si Hillary Clinton devient la première femme présidente des Etats-Unis, elle aura du emprunter une longue et rude route pour y parvenir alors même qu’elle est la favorite désignée, que rien ne semble pouvoir a priori perturber sa marche triomphale, pas même la multiplicité des candidatures républicaines dont celle de Jeb Bush, fils et frère d’anciens présidents, qui de franchement conservateur, se découvre des affinités centristes pour tenter un rassemblement hautement hypothétique pour l’instant qui le portera à Washington tout en essayant de court-circuiter les primaires républicaines.

    Car celle que tout le monde, y compris ses adversaires, loue pour ses qualités intellectuelles et de leadership, risque pourtant de se retrouver dans un «Hillary bashing» extrême, voire dans un «tout sauf Hillary».

    Cela est d’autant plus prévisible qu’elle est une centriste vraie, revendiquée et assumée, qu’elle est vue comme telle par ses opposants, ce qui n’avait pas été le cas avec Barack Obama en 2008, où la gauche du Parti démocrate, ayant fait une très mauvaise analyse du positionnement de celui-ci, le croyait à gauche alors qu’il était au centre (et qu’elle pratiquait déjà le «tout sauf Hillary»)!

    Hillary Clinton a toujours eu nombre d’obstacles devant elle et une franche haine de la part d’une partie des Américains, les plus à droite et les plus à gauche, qui n’ont pas hésité à la calomnier et à l’insulter.

    Alors que son mari et ancien président Bill Clinton est devenu une institution que peu osent critiquer aujourd’hui (mais ce n’était pas le cas lors de son passage à la Maison blanche), Hillary, elle, semble potentialiser toutes les frustrations de la gauche et de la droite Américaines sur sa personne.

    Actuellement, elle réfléchit, tout autant à sa candidature qu’à son projet et son programme électoral ainsi qu’à faire la bonne campagne et non pas celle de trop.

    Ainsi, au-delà de son exposition médiatique sans nulle pareille, l’ancienne première dame, ancienne sénatrice de New York et ancienne secrétaire d’Etat de Barack Obama a quelques faiblesses qui pourraient détruire son rêve d’être la première présidente américaine mais aussi la détruire elle-même.

    Déjà, en 2008, elle avait craqué devant les revers électoraux lors des primaires face à Obama mais surtout face aux attaques virulentes, mensongères et misogynes dont elle avait été la victime, souvent de la part de l’équipe rapprochée de son adversaire mais aussi de la plupart des médias qui étaient tombés littéralement amoureux d’Obama au-delà de toute déontologie professionnelle.

    De plus, comme toute personnalité politique aussi exposée et au aussi long parcours, elle traîne quelques casseroles et quelques zones d’ombre même si elle s’est expliquée sur un certains nombre d’entre elles comme son soutien à la guerre d’Irak lors de la présidence de George W Bush.

    Pour autant, la seule bonne question à se poser, in fine, est de savoir si elle sera le meilleur choix pour les Etats-Unis et le monde, considérant que celui ou celle qui va présider aux destinées de la première puissance, intéresse la planète entière.

    De par ses qualités, ses états de service et sa vision d’une Amérique où les «opportunités» doivent toucher aussi bien les riches que la classe moyenne et ceux qui tentent de s’en sortir et qui, à l’extérieur, ne fuit pas ses responsabilités de leader du monde libre avec une fermeté plus grande qu’Obama et une vision moins binaire et manichéenne que George W Bush entre les gentils et les méchants, et face à des adversaires républicains peu expérimentés et souvent à l’idéologie très inquiétante, Hillary Clinton est certainement le meilleur choix aujourd’hui.

    Mais l’élection ne se déroulera qu’en novembre 2016, dans vingt-et-un mois, plus qu’il n’en faut pour l’émergence d’un nouvel Obama…

     

    Alexandre Vatimbella

     

    Voir le site Le Centrisme

     

     

     

  • Le long et dur chemin d’Hillary Clinton vers la présidence

    Elle n’est pas encore candidate à l’élection présidentielle américaine de 2016 que déjà Hillary Clinton est mise constamment sur la sellette et attaquée de toutes parts sans relâche.

    Ce sera à quel média sera le plus agressif, à quel politicien aura la formule la plus dure, à quel humoriste trouvera la blague la plus cinglante.

    Sans parler de toutes les tentatives de créer des «affaires» sur son nom et son action depuis ses années d’université...

    Alors qu’il reste à Barack Obama encore deux ans de présidence et que les électeurs américains s’apprêtent à renouveler une partie des sénateurs et la totalité des représentants en novembre lors d’élections de «mi-mandat», elle est au centre de la vie politique de son pays.

    C’est dire son aura et la fascination – en bien ou en mal – qu’elle suscite chez ses compatriotes mais aussi partout dans le monde.

    Si elle se présente à la prochaine présidentielle – ce qui est quasiment sûr mais n’est pas encore totalement acté – et qu’elle l’emporte elle deviendra une des personnalités politiques majeures de l’histoire contemporaine américaine et mondiale ainsi que la première femme à occuper la Maison blanche en tan que président(e), faisant ainsi voler en éclat ce fameux «plafond de verre» dont elle a parlé si souvent pour définir les obstacles à une vraie égalité entre femmes et hommes.

    Pour autant, ce qui caractérise Hillary Clinton – et c’était déjà le cas face à Barack Obama lors de la primaire démocrate qu’elle a perdue en 2008 – et ce qui nous intéresse principalement ici, est qu’elle a toujours privilégié le vrai combat politique, celui qui confronte les idées et les valeurs, face à la «peopolisation de la vie politique même si elle en a été la victime ainsi qu’une actrice obligée et parfois active.

    C’est d’ailleurs ce manque d’envie de se mettre en scène (et de capacité), à l’opposé de son mari, Bill Clinton, qui lui a souvent été reprochée par les médias pour qui elle est une énigme voire une adversaire et qui ont si souvent fondu pour les sourires ravageurs des politiques de John Kennedy à Barack Obama en passant par Ronald Reagan ou Bill Clinton mais sont demeurés de marbre au look d’Hillary Clinton, voire franchement hostiles.

    Et ce combat politique qui est le sien depuis des décennies est ancré au centre de l’échiquier politique comme elle l’a souvent rappelé.

    En beaucoup de points, elle ne se distingue d’ailleurs pas d’un Barack Obama (ou celui-ci ne se distingue pas d’elle…) mais son tempérament et sa vision du monde font d’elle une centriste de combat là où l’actuel hôte de la Maison blanche est plutôt un cérébral.

    Actuellement et même si elle a connu une baisse ces derniers temps, elle demeure la favorite des sondages pour l’élection présidentielle de 2016.

    Reste qu’elle va devoir affronter, si elle se présente, une campagne particulièrement dure, en particulier venue de la droite du Parti républicain, mais aussi une franche hostilité de la part de la gauche de Parti démocrate qui se démène pour lui trouver une adversaire de poids lors des primaires en la personne de la sénatrice du Massachussetts, Elizabeth Warren, même si celle-ci semble réticente à se présenter contre Hillary Clinton.

    Mais si elle est élue, on peut parier que l’on aura affaire à une présidence offensive et dynamique en particulier dans les domaines social et de politique étrangère, le tout dans une vraie vision centriste.

    Alors, on se rendra enfin compte qu’elle a été la vraie inspiratrice des politiques de Bill Clinton et de Barack Obama.

     

    Alexandre Vatimbella

     

    Voir le site Le Centrisme

     

     

  • Le centriste Obama a bien réformé l’Amérique

    L’«Obama bashing» est devenu un sport national aux Etats-Unis.

    Il permet à tous les frustrés de son action de déverser leur fiel sur celui-ci alors qu’il ne lui reste plus que deux ans à passer à la Maison Blanche et qu’il est déjà considéré, aux yeux des médias, comme un «lame duck», un président qui est en bout de course et sans plus aucune chance de faire passer ses projets de loi, ni même de peser sur le débat politique.

    L’extrême-droite du Tea Party et la droite radicale du Parti républicain ont toujours été dans la critique systématique du premier président noir du pays.

    Tout comme l’extrême-gauche et la gauche radicale du Parti démocrate qui a attaqué dès le départ son discours consensuel.

    En revanche, les démocrates modérés ont été pendant longtemps dithyrambiques, tout comme l’ont été les médias pendant les trois premières années de sa présidence et lors de la réélection.

    Or, désormais, les premiers sont très critiques et les autres, tel un troupeau de mouton, rivalisent à celui qui pourra être le plus dur sur ce président qu’ils ont tellement encensés que c’en était indécent, tout comme le sont les critiques systématiques d’aujourd’hui.

    Quant aux Américains, leur jugement est plus nuancé si l’on décortique l’ensemble des sondages mais il est clair qu’ils sont aussi dans une défiance que l’on peut qualifier de globalement injuste.

    Car – et les politologues sérieux s’accordent sur cette réalité – Barack Obama, qu’on le veuille ou non, restera dans les livres d’histoire comme un président qui a entrepris de grandes réformes, au même titre qu’un Lyndon Johnson dans les années soixante, et non celui dépeint actuellement par ce dénigrement outrancier comme un homme incapable de prendre une décision ou de faire passer une mesure, qui plus est, velléitaire et pusillanime en matière de politique étrangère.

    Cette vision est d’ailleurs tellement incohérente que les adversaires du président américaine doivent constamment jongler entrer les reproches d’avoir trop agi et ceux de n’avoir rien fait!

    Car, de la loi sur l’assurance-santé au recouvrement de l’indépendance énergétique du pays en passant par les mesures contre le réchauffement climatique, les mesures  économiques qui ont permis au pays de ne pas sombrer dans une dépression encore plus grave que celle des années 1930 avec, à la clé, une réforme du système financier, le sauvetage de nombre d’entreprises en grande difficulté et un nombre important de créations d’emplois, par les mesures pour réformer le système scolaire ou encore par la fin de la guerre en Irak et bientôt de celle d’Afghanistan, sans oublier l’élimination de Ben Laden, le bilan actuel de Barack Obama est impressionnant.

    Et l’on ne parle pas de sa volonté de continuer les réformes nécessaires comme celles de l’immigration, de la fiscalité ou du port d’arme qui ne peuvent aboutir face au blocage total du Congrès par les républicains.

    Bien évidemment, toutes ces réformes et ces mesures n’ont pas été parfaites parce que, par exemple, une réforme n’est pas réductible à un instant T mais doit être appréciée dans le temps avec ses ajustements et parce que, plus profondément, aucune ne réforme ne l’est jamais totalement.

    Mais l’Affordable care act, la loi sur l’assurance-santé, est une réussite globale que plus personne ne peut plus remettre en cause sauf en diatribes politiciennes qui n’auront in fine que peu de conséquences sur son existence quelle que soit la majorité au Congrès en novembre prochain après les «midterm elections», les élections de mi-mandat qui pourraient voir les républicains majoritaires à la Chambre des représentants ainsi qu’au Sénat.

    Cela dit, il est évident que le positionnement centriste d’Obama est, en partie, responsable de ses déboires politiques actuels.

    En voulant travailler avec tout le monde, en ayant proposé des mesures «bipartisanes», en ayant rejeté toutes les mesures extrémistes d’un bord ou de l’autre, en ayant développé un discours de rassemblement, il s’est aliéné tout ce que les Etats-Unis comptent de clientélismes, tant au Parti républicain qu’au Parti démocrate.

    Dans l’histoire politique des démocraties, il est loin d’être le seul à avoir connu des attaques virulentes des deux bords de l’échiquier politique en voulant gouverner avec le principe centriste du juste équilibre ou, en tout cas, avec la préoccupation de servir l’ensemble de la population et non pas une clientèle.

    Ce fut le cas, entre autres du président américain Theodore Roosevelt ou du président du conseil français Aristide Briand.

    On peut aussi observer la même hostilité à des politiques qui ont voulu gouverner au centre comme Valéry Giscard d’Estaing, Tony Blair ou Mario Monti.

    Certains ont réussi à passer entre les gouttes de la haine, tel Bill Clinton qui a du quand même affronter une procédure de destitution menée par les républicains ultras.

    Quoi qu’il en soit, Barack Obama demeurera comme un président qui a voulu réformer les Etats-Unis en en (re)faisant une république démocratique où les «opportunities» (opportunités de réussir) seraient la base d’une véritable méritocratie, tout en mettant en place un système qui garantirait une égalité des chances avec un école plus efficace, un système de santé plus rationnel et un système fiscal plus juste.

    Il faut espérer que dans les plus de deux ans qui lui restent à diriger la première puissance du monde, il soit capable de trouver les majorités afin de peaufiner le travail déjà accompli.

    Non pas pour lui, non pas pour le Centre mais pour les Etats-Unis et la planète toute entière.

     

    Alexandre Vatimbella

     

    Voir le site Le Centrisme

     

     

  • Assurance santé: le pari réussi de Barack Obama

    Barack Obama a déçu, c’est une évidence.

    Il a déçu nombre d’Américains (mais aussi de gens dans le monde entier) qui croyaient qu’il possédait une baguette magique ou, tout au moins, un don quasi-surnaturel pour changer leur vie.

    Il a déçu les médias qui s’étaient enflammés au-delà de toute raison en de 2007 à 2009 et qui, redescendus sur terre, ont fait ce qu’ils font d’habitude après avoir été pris en flagrant délit d’admiration puérile, de la critique sans mesure, acerbe et dure, afin de se refaire une virginité.

    Il a déçu ceux qui ont interprété son message assez vague «Yes, we can» («oui, nous le pouvons») par son adhésion à leurs thèses qu’elles soient de droite ou de gauche, lui qui est demeuré et demeure, malgré les attaques, les remises en cause, les procès d’intention, un centriste.

    La preuve en est tous ses adversaires, à gauche et à droite, virulents depuis 2007 et qui n’ont jamais laissé tomber une opposition primaire voire primate (avec des relents de racisme nauséabonds), eux qui ont été véritablement terrifiés qu’un homme avec une telle aura dans l’opinion puisse réussir et les remise aux rangs de vieilleries d’une époque révolue.

    Mais, comme il a été dit ici à de nombreuses reprises, Barack Obama n’était pas le sauveur ultime et n’avait pas promis le paradis sur terre, que ce soit dans ses discours, ses promesses ou dans ses actes.

    De même, il a toujours voulu remettre son pays sur les bons rails mais n’a pas parlé de faire des miracles.

    Et il a toujours expliqué qu’il recherchait la meilleure solution, la plus équilibrée, la plus consensuelle et la plus efficace dans une démarche pragmatique.

    Si l’on se place dans ce cadre, alors il est clair qu’il a obtenu de nombreuses réussites (de l’endiguement de la Grande récession au retour de la croissance en passant par le départ des troupes d’Irak, le sauvetage des constructeurs automobiles et une baisse du chômage), dont celle, emblématique, de la mise en place d’un système d’assurance santé, cette réforme baptisée «Obamacare» qui a polarisé contre lui tout ce qui compte de populismes, au sens européen du terme.

    Rappelons que la décision de mettre en place aux Etats-Unis une véritable assurance santé vient de deux constatations unanimes de tous les experts de tous bords politiques: un nombre important de personnes incapables de prendre une couverture santé (trop chère, trop d’exclusions, etc.) mais aussi des dépenses de santé en augmentation quasi-exponentielle qu’il faut maitriser, d’autant que le rapport coût-efficacité est un des pires des pays avancés.

    C’est le sens de l’architecture de l’«Obamacare», une réforme profondément centriste qui allie la responsabilité à la solidarité, tout en laissant une grande liberté de choix aux assurés.

    D’ailleurs, elle reprend en grande partie les mesures préconisées par le Parti républicain avant que celui-ci ne vire à droite toute et fasse de l’obstruction systématique au Congrès (dont d’ailleurs Mitt Romney, le candidat républicain de 2012, s’était inspiré pour sa loi sur l’assurance santé quand il était gouverneur du Massachussetts) et a été qualifiée par la gauche du Parti démocrate comme trop timide (plus timide que la loi imaginée par Bill Clinton dans les années 1990 et défendue par sa femme, Hillary, eux aussi centristes…).

    Mais, dans un monde où la propagande s’est largement substituée à l’information (internet, les chaînes d’informations en continu, etc.), il est de plus en plus difficile de faire des analyses honnêtes et sérieuses sans vouloir faire un «coup» ou un «buzz».

    L’«Affordable care act», le vrai nom de la loi sur la santé, a en tout cas réussi le pari que lui avait assigné le président américain puisque plus de 8 millions de contrats (dont 35% par des personnes de moins de 35 ans) ont été passés avant la date limite du 31 mars (ce qui fait évidemment beaucoup plus de personnes couvertes, conjoints et enfants dans les familles), notamment par des personnes qui n’avaient jamais été assurées auparavant.

    Il est d’ailleurs assez inquiétant pour le débat démocratique de voir que cette annonce faite le 17 avril n’a été que peu reprise dans les médias alors que les gros problèmes qu’a connus, lors de son lancement, le site national où l’on pouvait s’assurer, ont fait les gros titres pendant des semaines.

    Il est vrai que les trains qui arrivent à l’heure ne sont pas de l’information.

    Sauf quand on avait annoncé auparavant de manière irresponsable qu’ils avaient déraillé…

    Alexandre Vatimbella

     

    Voir le site Le Centrisme

     

     

  • Le Centre américain va-t-il faire deux fois l’Histoire de suite?

    Après Barack Obama, premier noir à occuper la Maison blanche en 2009, Hillary Clinton sera-t-elle la première femme à s’asseoir dans le fauteuil du bureau ovale en 2017?

    Si tel est le cas, ce sera l’occasion pour le Parti démocrate de faire deux fois l’Histoire. Mais aussi pour les centristes américains de faire coup double.

    Car Barack Obama et Hillary Clinton sont tous deux indubitablement du Centre et s’en revendiquent.

    Preuve, parmi tant d’autres: les attaques virulentes et incessantes de la gauche du Parti démocrate qui les trouvent «trop à droite» et celles de la droite du Parti républicain qui les trouvent «trop à gauche»!

    Plus sérieusement et plus profondément, si Obama a quelque peu donné une coloration «populiste» (qui signifie aux Etats-Unis, plus proche des revendications sociales du peuple, plus à gauche) à son discours depuis sa réélection face à l’intransigeance des républicains radicaux, il n’en demeure pas moins un homme du Centre.

    Il a maintes fois prouvé, par son positionnement avant et après son élection, qu’il défendait les valeurs et la vision centristes.

    En ce qui concerne Hillary Clinton, elle est depuis encore plus longtemps une femme du Centre, l’ayant constamment démontré par son action politique comme première dame des Etats-Unis pendant la présidence de son mari, Bill, comme sénatrice de New York, lors de sa campagne électorale de 2008 et lors de son passage à la tête du département d’Etat dans l’administration Obama.

    Les Pères fondateurs des Etats-Unis (ceux qui mirent en place le système politique et rédigèrent la Constitution) avaient dans l’idée de faire une démocratie centriste où le consensus devait systématiquement l’emporter afin d’éviter qu’un camp ne profite du pouvoir de manière outrancière et protéger les droits de la minorité par tout un mécanisme de pois et contrepoids que l’on appelle «check and balances».

    Si des hommes comme Franklin Roosevelt (démocrate, gauche) ou Ronald Reagan (républicain, droite) ont réussi, comme quelques autres présidents (de même que certaines législatures dominées par la gauche du Parti démocrate ou la droite du Parti républicain), à déplacer le curseur mis en place par les créateurs de la démocratie américaine, il est vrai que c’est le gouvernement «au centre» qui l’emporte dans la durée.

    Néanmoins, un gouvernement «du Centre» a été plus rare avec des personnalités comme Théodore Roosevelt (républicain) ou Bill Clinton (démocrate).

    Depuis le virage à droite du Parti républicain à la fin du XX° siècle, les centristes se trouvent essentiellement au Parti démocrate où ils sont bien représentés même si l’aile droite de ce dernier (les «blue dogs», courant de centre-droit) est en perte de vitesse.

    Quant à Hillary Clinton, les choses semblent se présenter sous des auspices que l’on pourrait qualifier de plus qu’encourageants.

    Largement en tête tant dans les baromètres de popularité que dans les sondages d’intention de vote, elle a déjà derrière elle de nombreux supporters qui s’organisent et organisent la machine de guerre électorale même si elle n’a pas encore dévoilé ses intentions pour la présidentielle de 2016.

    Ces dernières semaines, les médias ont encore un peu plus parlé d’elle puisque le temps électoral aux Etats-Unis est devenu quasi-permanent …

    Quoi qu’il en soit, elle semble être, non seulement la grande favorite, mais ne pas pouvoir être battue.

    Néanmoins, nous sommes encore à plus de deux ans et demi avant la prochaine élection et il peut se passer beaucoup de choses qui pourraient casser cette évidence.

    Rappelons qu’en 2008, elle était l’archi-favorite de la primaire démocrate ainsi que de l’élection présidentielle et qu’elle a trouvé sur son chemin un certain Barack Obama…

    De même, elle cristallise sur son nom la haine tenace de très nombreux républicains ultras, ce qui pourrait multiplier, lors de la prochaine campagne, le nombre de coups tordus, ces fameuses «boules puantes», à son encontre et dont on peut avoir un avant-goût de temps à autre.

    Il faudra également qu’elle soit à la hauteur. Même si cela semble une évidence pour une femme qui maîtrise la politique comme elle, rien n’est jamais gagné d’avance dans une élection présidentielle.

    Pour autant, Hillary Clinton a de fortes chances de devenir la première présidente des Etats-Unis (on ne voit pas qui pourrait, en tant que femme au jour d’aujourd’hui, avoir autant de chances qu’elle).

    Et si c’est le cas, l’on sera alors assuré d’avoir une vraie centriste à la Maison blanche dont un des proches conseillers sera un autre vrai centriste, un certain Bill Clinton…

     

    Alexandre Vatimbella

     

    Voir le site Le Centrisme

     

     

  • Le Centrisme dans le monde en 2014. Du renouveau américain à l’émergence arabe

    - Les Etats-Unis vont-ils trouver leur(s) centre(s)?

    2014 sera une année importante pour le Centre aux Etats-Unis.

    Le système politique américain a été bâti par les Pères fondateurs, à la fin du XVIII° siècle et au début du XIX° siècle, afin qu’aucune faction ne puisse prétendre gouverner seule et imposer ses choix clientélistes avec ce respect indispensable des droits de la minorité qui caractérise bien plus la démocratie que ceux de la majorité.

    Cette volonté se retrouve évidemment dans la Constitution qui a organisé un système de pouvoirs et contre-pouvoirs dont le but déclaré était qu'il valait mieux bloquer le système plutôt qu’un parti ne réussisse à le contrôler à son unique profit.

    Tout cela a parfaitement réussi avec des blocages à répétition mais aussi une culture du compromis qui s’est mis en place permettant aux modérés de gouverner la plupart du temps, permettant au pays de devenir ce qu’il est, de Washington à Lincoln, de Theodore Roosevelt à Bill Clinton.

    Mais, au milieu des années 1990, sous la présidence justement du démocrate Bill Clinton, le Parti républicain a fait sa mue sous l’impulsion de leaders radicaux comme Newt Gingrich, qui ont décidé, à l’opposé de ce que venait de faire le Parti démocrate en se recentrant après des années de radicalisme, de jouer la polarisation et plus du tout le consensus.

    Une nouvelle radicalisation des républicains a eu lieu après l’élection de Barack Obama en 2008 alors que celui-ci affichait clairement sa volonté de gouverner de manière bipartisane et au centre de l’échiquier politique.

    Cela a abouti à la création du mouvement du Tea Party, très à droite, très réactionnaire et parfois pas loin d’un racisme détestable.

    Le blocage est devenu, non plus une menace mais un moyen politique de détruire l’autre.

    Telle est globalement la situation en ce début de 2014, d’autant que les fameuses élections de mi-mandat le plus souvent mauvaises pour le président en place se profilent en novembre prochain.

    Sauf que les Américains semblent en avoir assez du jusqu’au-boutisme de l’aile extrême du parti républicain (comme le montre les sondages).

    Dès lors, une fenêtre s’ouvre pour les modérés et les centristes que ce soit au Parti démocrate (où ils sont encore nombreux) ou au Parti républicain (où ils sont en voie de disparition).

    Pour autant, rien ne permet de dire que le prochain Congrès, qu’il soit dominé par les républicains ou par les démocrates sera centriste car les radicaux n’ont pas dit leur dernier mot (ils relèvent d’ailleurs la tête chez les démocrates, réaction assez prévisible devant la guerre idéologique menée par l’extrême-droite républicaine).

    Si les signes vers un retour des centristes républicains et un renforcement des centristes démocrates existent, l’organisation actuelle de la politique américaine est un frein puissant.

    D’abord dans la désignation des candidats où, chez les républicains mais aussi chez les démocrates, ils sont désignés par les votes des militants et ceux qui votent effectivement sont souvent les plus radicaux.

    Ensuite par la pratique hallucinante du «gerrymandering» qui a consisté depuis des décennies à redessiner partout dans le pays des circonscriptions sûres pour les deux grands partis, celui qui a le mieux réussi à phagocyter le système étant le Parti républicain (il a ainsi pu demeurer majoritaire à la Chambre des représentants en 2012 alors que les candidats démocrates ont gagné plus d’un million de voix supplémentaires…).

    Du coup, dans certaines circonscriptions, ce ne sont pas les élections générales qui sont importantes mais les primaires d’un des deux partis, celui qui les gagnent étant assuré ensuite d’être élu.

    Un mouvement s’est fait jour dans certains Etats afin de lutter contre cette confiscation de la démocratie par un camp mais il n’est pas encore assez puissant pour défaire ce découpage électoral pourtant largement critiqué.

    En 2014, on devrait aussi savoir si Hillary Clinton (démocrate) et Chris Christie (républicain) vont se présenter à la présidentielle de 2016.

    On semble s’acheminer vers ce duel mais des rebondissements en la matière sont possibles ainsi que l’émergence de nouvelles têtes qui, inconnues du grand public, sont capables de s’imposer (que l’on se rappelle des hommes comme Carter, Clinton, George W Bush ou Obama).

    Il est à noter qu’un débat important se déroule depuis quelques mois dans les médias et la classe politique (et qui a continué depuis le nouvel an) sur ce qu’est un centriste aux Etats-Unis.

    Ainsi, pour les radicaux de droite, tous les centristes déclarés sont en fait des «liberals» et donc des gens de gauche.

    Pour les radicaux de gauche, ces mêmes «liberals» ne sont que des centristes, parfois leur concèdent-ils l’étiquette de centre-gauche.

    Mais pour la majorité des «pundits» (leaders d’opinion) ainsi que pour l’opinion publique en générale, le portrait-robot du centriste ressemble à celui que l’on fait en Europe, un politique responsable et modéré, adepte du consensus, du compromis et d’un juste équilibre.

    Et si l’on reconnait à celui-ci des qualités, on ne va pas, comme c’est le cas en Europe, forcément voter pour lui!

    On le voit, 2014 sera une année riche pour les centristes américains qui ont l’occasion de régénérer le débat politique mais qui risquent également de s’y perdre…

     

    - Des élections à hauts risques pour les centristes européens.

    Si les élections européennes seront un test important pour les centristes français réunis au sein de l’Alternative, il en sera de même dans la plupart des pays de l’Union européenne.

    Dans tous les pays de l’UE, les partis centristes sont les plus pro-européens et dans cette période de repli nationaliste, de déshérence de la solidarité européenne et de montée inquiétante des populismes, ils risquent de payer le prix fort de leur engagement, en particulier en Grande Bretagne avec les Lib-Dem déjà sur la sellette pour leur alliance avec les Conservateurs.

    Mais de l’Italie aux Pays bas en passant par l’Allemagne, la Pologne ou l’Espagne, la capacité des centristes à émerger ou à ne pas sombrer sera scrutée avec attention.

    Il ne faudrait pas, comme cela semble se dessiner, que ces élections favorables généralement aux centristes deviennent le pain béni des extrémismes, ce qui menacerait l’Union européenne d’une implosion à plus ou moins long terme.

     

    - Un Centre dans les pays arabes est-il possible?

    Le printemps arabe est désormais bien loin avec ses espoirs d’une démocratisation et la mise en place de régimes garantissant les libertés à tous.

    On savait que ce serait une tâche très compliquée car les adversaires de la démocratie étaient bien préparés et savaient comment utiliser l’appel d’air en leur faveur.

    Il ne que de se rappeler que les partis religieux à l’idéologie antidémocratique (et qui n’utilisent la démocratie que pour parvenir au pouvoir) se sont autoproclamés «centristes», se disant à équidistance de l’islam radical et de la démocratie…

    Le pire, c’est sans doute que beaucoup ont cru dans ce discours spécieux et nombre des formations obscurantistes ont réussi à gagner les élections.

    C’est ce qui s’est passé en Tunisie et surtout en Egypte où le régime militaire actuel est directement de la responsabilité des Frères musulmans qui ont tenté d’établir un régime islamique bien loin de la démocratie.

    Mais les événements en Syrie ou en Libye ont également montré que dès qu’une volonté de s’émanciper de régimes dictatoriaux se faisait jour dans la population, les terroristes extrémistes accouraient de partout afin de déstabiliser, avec la bénédiction des monarchies du Golfe, toute une région et en récolter les fruits sur le modèle de ce qui s’est passé en Afghanistan avec les Talibans puis avec Al Qeida de Ben Laden.

    Pour autant, il serait faux de dire que la démocratie est impossible dans les pays arabes.

    Dans ce cadre, il est intéressant de noter que les initiatives, réelles celles-ci, de constituer des partis centristes laïques n’ont pas disparues.

    C’est le cas en Tunisie, pays qui tente de se débarrasser des islamistes qui ont plongé le pays dans le chaos, mais aussi au Liban (menacé de plus en plus par le conflit syrien) ou au Maroc, même si le roi n’est pas le plus grand démocrate de la terre.

    2014 devrait être pour ces initiatives, une année importante que tous les démocrates et tous les centristes devraient supporter.

     

    Alexandre Vatimbella