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La France Réconciliée - Page 17

  • C’est quoi «les valeurs de la Droite et du Centre»?

    «Valeurs de la Droite et du Centre», voilà une expression que l’on entend de plus en plus dans la bouche des dirigeants de Les républicains mais aussi dans les médias.

    Qu’est-ce d’abord qu’une valeur?

    En philosophie, plus particulièrement en philosophie morale mais aussi en philosophie politique, la question de la valeur et d’un système de valeur divisent depuis Platon sur ce que l’on entend par ces termes, souvent fourre-tout, ainsi que sur leur réalité.

    Pour le philosophe athénien, les valeurs se rapportaient à un Bien qui était indiscutable.

    Néanmoins, au cours des siècles, le concept de valeur a été balloté entre les «objectivistes» et les «subjectivistes» (entre système de valeurs universelles et système de valeurs propre à chaque individu), sans oublier ceux qui niaient qu’il puisse en exister, comme les plus extrémistes d’entre eux, les nihilistes avec Nietzsche à leur tête.

    Sans entrer dans un débat que l’on ne pourrait que survoler ici, disons qu’en politique, il existe des systèmes de valeurs défendus par les différents courants politiques ainsi que des systèmes plus larges englobant plusieurs de ces courants, comme par exemple, les fameuses «valeurs républicaines».

    Quant à la valeur, elle peut se définir, très schématiquement, comme une référence et une base à l’action qui la légitiment.

    Venons-en maintenant à la question de ces «valeurs de la Droite et du Centre» que nous rabâchent sans cesse les dirigeants de LR (Les républicains) pour embrigader dans un même mouvement droitistes et centristes dans leur primaire et dès le premier tour de l’élection présidentielle.

     

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  • Le courage politique, les centristes et la présidentielle

    Le courage n’est pas toujours de partir la fleur au fusil pour se faire massacrer en rase campagne, ni de prendre des risques inconsidérés qui aboutiront à l’inévitable, une défaite cuisante pour la cause que l’on défend.

    Mais cela peut être, également, la décision de mettre sa cause au service d’une cause supérieure lorsque cela s’avère indispensable.

    En politique, le courage est une des vertus principales avec l’honnêteté et la responsabilité.

    Montrer du courage pour un homme ou une femme politique, c’est évidemment défendre ses choix, ses valeurs et ses principes contre vents et marées, ceux qu’on estime bons, non pour soi, son ambition et/ou uniquement les intérêts de la clientèle électorale que l’on défend, mais pour son pays, voire pour l’humanité.

    C’est sans doute pourquoi le courage est souvent si peu présent, tout comme l’est l’honnêteté (dans les propos tenus voire dans les actes) et la responsabilité.

     

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  • Présidentielle 2017. Lagarde annonce que les militants UDI pourraient revoter en septembre

    Dans une interview à LCP, Jean-Christophe Lagarde a indiqué que les militants de l’UDI pourraient être à nouveau consultés à propos de la primaire de la Droite à l’automne si un accord est signé entre sa formation et celle de LR pour la présidentielle.

    Tout cela pour valider une participation à cette primaire alors même que Jean-Christophe Lagarde vient de faire voter à ces mêmes militants, une absence à cette consultation qui va permettre de choisir le candidat LR à la présidentielle.

    C’est en réponse à une question sur la participation de candidats issus de l’UDI à la primaire que Jean-Christophe Lagarde a annoncé ce nouveau vote:

     

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  • Présidentielle 2017. Sarkozy: plus grande aversion des centristes du MoDem que ceux de l’UDI

    Une chose est sûre: l’électeur centriste ne veut vraiment pas d’un retour de l’ancien président de la république en 2017 comme le confirme une nouvelle fois un sondage IFOP pour le think tank de droite, la fondation Concorde, sur «Le regard des Français pour Nicolas Sarkozy».

    Un sondage déjà réalisé sur Alain Juppé et François Fillon et qui le sera bientôt sur Bruno Le Maire, les quatre principaux candidats à la primaire de LR en novembre prochain (même si Sarkozy ne s’est pas encore officiellement déclaré.

    Ce qui est également très intéressant dans ce sondage, c’est que cet électeur centriste qu’il soit du MoDem ou de l’UDI n’a pas la même dureté envers le président de Les républicains.

    Ainsi, pratiquement à toutes les questions, il y a deux fois plus de sondés sympathisants, voire beaucoup plus, de l’UDI qui donnent une réponse positive sur l’ancien chef de l’Etat que de sondés sympathisants du MoDem.

     

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  • Présidentielle USA 2016. Le populiste Sanders menace encore la victoire de la centriste Clinton

    Les récentes victoires du socialiste populiste Sanders dans plusieurs Etats (petits et moyens), de l’Utah à l’Alaska en passant par l’Idaho, Washington et Hawaï, démontrent que la route pour la nomination de la centriste Hillary Clinton comme candidate du Parti démocrate n’est pas encore totalement sécurisée.

    Bien entendu, il faudrait pour que Sanders l’emporte, un retournement de situation encore improbable aujourd’hui avec des victoires nettes dans des grands Etats qui ne lui sont pas favorables a priori (New York, Californie, Pennsylvanie, Maryland, etc.) ainsi que le changement du soutien de la plupart des «grand délégués» du parti dont l’énorme majorité a pris position en faveur de Clinton et que Sanders n’a pas cessé de stigmatiser jusqu’à maintenant où il tente de les séduire...

    Mais dans une année électorale où les deux partis sont traversés en même temps – et c’est une première – par une forte vague populiste, tout peut encore survenir.

     

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  • Présidentielle: Lagarde admet une parodie de vote des militants UDI

    Nous avions déjà écrit ici que le vote des militants à propos de la présence de l’UDI à présidentielle serait sans doute sans effet sur la décision du parti d’y aller seul, de participer à la primaire ou de rallier LR avant le premier tour.

    On se rappelle que les questions sur lesquelles les membres du parti centriste avaient à se prononcer en vue du congrès du 20 mars à Versailles ne comportaient aucune mention à une candidature indépendante.

    On sait maintenant que les dés étaient pipés dès le départ et que les dirigeants de l’UDI avaient déjà décidé de ne pas avoir de candidat indépendant et de rallier la primaire.

    Ainsi, le 29 mars, sur France 2, Jean-Christophe Lagarde, président de l’UDI, a déclaré, «Nous, nous souhaitions une coalition et un accord avec des objectifs communs, un mode de gouvernance commun avec Les Républicains mais cela n'a pas été possible»

     

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  • Présidentielle 2017. Sondage :Bayrou plafonne à 13% et à la 4° place

    Si Alain Juppé n’était pas le candidat de LR à la présidentielle, François Bayrou obtiendrait 13% des intentions de vote selon un sondage IPSOS pour la troisième vague de la grande enquête électorale menée par le Cevipof de Science Po Paris pour 2017.

    Son score est exactement le même que celui qu’il avait obtenu lors de la seconde vague de février.

    Cela le place en quatrième position derrière Marine Le Pen (27%), Nicolas Sarkozy (21%) et François Hollande (16%) et devant Jean-Luc Mélenchon (11%).

    IPSOS a également testé le cas de figure où François Bayrou se présenterait face à Alain Juppé, le président du MoDem n’ayant pas complètement fermé la porte à cette éventualité, notamment si le programme du candidat Juppé était trop éloigné de ses propres positions.

     

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  • Présidentielle USA 2016. Le projet «centriste» des Pères fondateurs était d’éviter un Trump

    Les Pères fondateurs des Etats-Unis d’Amérique (dont les principaux sont John Adams, Benjamin Franklin, Alexander Hamilton, John Jay, Thomas Jefferson, James Madison, et George Washington), ces hommes qui ont inventé la démocratie républicaine américaine sont instrumentalisés depuis que le pays existe par tous ceux qui veulent leur faire dire ce qu’ils veulent faire croire qu’ils ont dit afin d’appuyer leurs propres idéologies.

    Car leur parole est souvent d’Evangile pour apprécier les soubassements de nombre de textes régissant la vie politique américaine, au premier rang desquels se trouvent évidement la Constitution ainsi que la Déclaration d’indépendance.

    On connait, parce qu’il est le plus médiatisé, ce fameux deuxième amendement (mesure donc rajoutée a posteriori) qui légitimerait selon certains le port d’arme dans le pays alors même que les Pères fondateurs, très méfiants à l’égard du peuple et de ses réactions passionnelles et irrationnelles, n’auraient jamais autorisé n’importe qui à se promener avec une arme, a fortiori celles qui circulent aujourd’hui.

     

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  • Sociaux-libéraux: faibles politiquement et incompatibles avec les centristes?

    «Le mélange de libéralisme économique et de libéralisme culturel qui caractérise les sociaux-libéraux ne permet pas de penser qu’il existe un espace centriste de recomposition de la vie politique française qui permettrait aux réformistes de gauche et de droite de se retrouver. Les sociaux-libéraux ne sont pas des centristes et ne votent qu’en faibles proportions pour les candidats du Centre. Ce ne sont pas non plus de jeunes ‘bobos’ prêts à prendre la relève réaliste du socialisme archaïque. Les sociaux-libéraux occupent une position périphérique dans le paysage politique et il semble bien dangereux d’appuyer une stratégie électorale sur leur soutien. On mesure ici la fracture entre la demande politique, toujours très fortement clivée par les enjeux économiques ou sociaux, et la construction de l’offre politique par un personnel politique pris dans ses jeux d’appareil.»

    Telle est la conclusion sans appel d’une «note» signée par Luc Rouban, directeur de recherche au CNRS et publiée par le Cevipof de Sciences Po Paris.

    On l’a compris, celle-ci tend à démontrer la faiblesse des sociaux-libéraux (dont le potentiel électoral est estimé à un petit 6%) et leur incompatibilité politique et électorale avec les centristes et les réformistes de droite.

     

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  • Présidentielle 2017. Juppé: «central», «centriste» ou seulement opportuniste?

    Nicolas Sarkozy et ses amis l’accusent d’être un centriste caché dans un déguisement d’homme de droite.

    François Hollande et ses amis l’accusent d’être un droitiste déguisé dans un homme du Centre.

    Les amis d’Alain Juppé le voient en homme «central» qui défie les clivages bien qu’il soit, ajoutent-ils immédiatement, de droite.

    Quant aux centristes, ils aimeraient bien le récupérer mais ont surtout peur de se faire récupérer par lui comme jadis par Balladur…

    Le positionnement politique d’Alain Juppé, on le voit, est tout sauf clair et, surtout, anodin, tant pour ses soutiens que pour ses adversaires.

    Or, le qualifier auprès des Français, c’est soit vouloir le décrédibiliser, soit tenter de louer son originalité.

     

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