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  • Autonomie, intérêt, altruisme et empathie au cœur du projet du Centrisme du XXI° siècle

    Le Centrisme est un humanisme politique. Il part donc de l’être humain, de sa prééminence évidente dans une société d’humains construite par des humains pour des humains et dont le but est d’assurer la Vie bonne qui regroupe, à la fois, le vivre bien ensemble, le vivre bien individuel et la réalisation de soi.

    Ce respect de l’humain et la volonté de lui permettre de vivre la meilleure vie possible dans la liberté, le respect, la solidarité et la tolérance passe par la transformation de l’individu en personne.

    Cette transformation se réalise en respectant la différence ontologique de chaque individu par un lien social et des droits lui assurant sa liberté et en lui demandant, en retour, d’être une personne responsable.

    Toute cette architecture, qui se réalise dans le cadre du juste équilibre, part d’une vision de l’être humain portée par le Centrisme.

    D’abord, à l’inverse du libéralisme, le Centrisme estime que l’intérêt n’est pas l’unique moteur de l’individu. Car nous ne sommes pas seulement mus par la seule recherche de la maximisation de notre bien être et celui de nos proches. Nous sommes également des êtres altruistes et empathiques.

    Cette affirmation pouvait passer pour naïve il y a quelques années et elle l’était pour les fondateurs du libéralisme. Mais les recherches en sciences sociales en psychologie et en biologie ont confirmé ces capacités que chacun de nous possède et qui nous porte à aider les autres et à partager leurs émotions. Et, ce, dès notre naissance et non par le seul apprentissage social. Notre nature et notre confrontation à l’autre, nous poussent à cette solidarité envers nos semblables.

    Ensuite, le Centrisme n’en déduit pas, pour autant, que l’individu n’est qu’un membre d’une communauté. Il l’est, bien évidemment, et il doit même son existence à cette communauté car il ne naît pas autonome, il le devient. Or, pour être libre, il faut d’abord être autonome.

    Mais, une fois acquis cette autonomie, il doit bénéficier de la plus grande liberté possible qui va lui permettre de se réaliser et de devenir un être humain responsable, responsable de sa vie, responsable de ses actes, responsable de ses choix.

    De ce point de vue, la montée de l’individualisme dans la société démocratique n’est que la résultante de ce processus. Elle lui pose des défis énormes et met à mal la solidité du lien social mais elle doit être comprise pour ce qu’elle est, une conséquence de l’approfondissement du processus démocratique.

    Pour autant, elle n’est pas vouée à n’être qu’une tare de celle-ci. Bien au contraire, elle en est une étape essentielle si elle est bien gérée par la société. Revenir en arrière dans ce domaine serait limiter ce processus alors que si on l’appréhende correctement, elle devient une chance extraordinaire pour la communauté.

    Ainsi, l’autonomie grandissante de la personne ne peut être conçue que si elle s’accompagne de la responsabilité de ses actes et de son imprégnation de vertu républicaine.

    Si nous réclamons plus de liberté, c’est que nous nous sentons capables d’en assumer les conséquences, toutes les conséquences individuelles et sociales. La société doit donc nous donner le cadre et les outils pour la vivre et l’assumer. C’est sa plus belle mission.

    Et plus un être est autonome et responsable, moins il est dépendant matériellement de la société et plus il est capable d’apporter un plus à la société tout en recherchant son intérêt. Plus l’individu peut se réaliser, plus il a une expérience, une compétence et une vision de la vie qui enrichit la société. Plus les différences se manifestent, plus elles ouvrent des possibles dont la collectivité est ensuite bénéficiaire.

    Mais, dans le même temps, il convient de créer un environnement adapté pour que nos capacités altruistes et empathiques puissent s’exprimer et non qu’elles soient bridées, voire dévalorisées, comme c’est trop souvent le cas.

    Pour ce faire, il ne faut pas opposer l’individu autonome et la communauté solidaire mais affermir les liens indissolubles qui les lient, non pas pour enchaîner le premier ou pour paralyser la seconde. Au contraire, les acquis de l’individu libre et responsable ne peuvent qu’enrichir la communauté dont il est membre et développer les solidarités.

    Pour beaucoup, cette relation est loin d’être évidente et le discours qui la porte peut paraître puéril. Il n’en est rien. Car, et c’est le fondement même de la vision humaniste du monde développée par le Centrisme, cette relation ne peut exister que dans le cadre de valeurs fortes portées sans faiblesse par la société, ce qui n’est pas le cas actuellement où tout est devenu dans ce domaine, à la fois, d’un relativisme destructeur et d’une confusion foisonnante.

    Or il faut affirmer sans la moindre hésitation qu’il n’y a, pour une société humaine, qu’un métafondement, un métabien et quatre métavaleurs qui seuls permettent à celle-ci de tendre vers sa meilleure organisation possible que l’on peut appeler l’organisation optimum de la société réelle.

    Le métafondment c’est la vie, le métabien c’est la protection et la préservation de la vie (la vie humaine avant tout dans une société d’humains).

    Les métavaleurs sont la liberté, le respect, la solidarité et la tolérance. Toutes les autres valeurs ne peuvent qu’en découler.

    Toute société qui met l’être humain (le métasujet) au centre de ses préoccupations ne peut faire l’impasse là-dessus. Et le fonctionnement d’une société équilibrée se fonde sur ce métafondement, ce métabien et ces métavaleurs.

    En inventant tous les jours des pseudo-valeurs dans un catalogue sans fin, en promouvant des principes qui n’ont rien d’essentiels, on noie sous un fatras de futilités le socle du pacte social qui nous fait avancer ensemble tout en nous permettant de nous émanciper dans la responsabilité, dans l’altruisme et dans l’empathie.

    Il est temps de se projeter dans la réalité du présent et la construction de l’avenir en reconnaissant que nous ne les bâtirons qu’en saisissant les bienfaits de l’évolution naturelle et culturelle des sociétés démocratiques.

    C’est le combat du Centrisme du juste équilibre, le Centrisme du XXI° siècle.

     

    Alexandre Vatimbella

     

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  • L’Alliance républicaine, confédération de déçus et de frustrés du sarkozysme


    Après le Nouveau centre, après le Parti radical, après la Convention démocrate, ce sera au tour de la Gauche moderne de voter sa participation à cette confédération, non pas regroupant des formations du Centre puisque ce dernier parti nie en être, mais, plutôt et surtout, de déçus et de frustrés du sarkozysme, tous affirmant continuer à demeurer de la majorité présidentielle.

    Car, depuis que le Mouvement démocrate a fermé la porte à sa participation qui était déjà plus qu’hypothétique, depuis qu’aucun autre parti situé sur le centre de l’échiquier comme Cap 21 ou les Radicaux de gauche n’aient manifesté son envie de rejoindre cette structure et, surtout, depuis que l’Alliance centriste semble ne plus vouloir en être la caution centriste et indépendante, celle-ci ne sera, au mieux, qu’un appendice de l’UMP, au moins pour l’instant.

    Il faut rappeler que tous les dirigeants des partis qui vont composer la nouvelle formation ont fait et continuent à faire allégeance à la Droite. Cela n’est pas une tare mais montre bien son positionnement au «centre-droit» comme le dit Hervé Morin, «dans la majorité» comme le déclare Jean-Louis Borloo, voire «clairement dans la majorité» pour rassembler «tous ceux qui se situent en dehors de l’UMP», comme l’a écrit à ses militants le secrétaire général de la Gauche moderne.

    Et puis, imaginons un instant ce qui se serait passé si Jean-Louis Borloo était devenu premier ministre, comme il en rêvait, et avait formé un gouvernement dans lequel se trouverait Hervé Morin, Jean-Marie Bockel (tous deux virés par Fillon) et Hervé de Charrette. Y aurait-il, aujourd’hui, une Alliance républicaine, sociale et écologiste?!

    Quelle peut-être donc le but de cette alliance que les médias souvent appellent improprement «Alliance centriste» qui est le parti dirigé par Jean Arthuis (et qui d’ailleurs n’a pas l’air de s’émouvoir de cette confusion…).

    Dans une lutte pour la prééminence à droite entre un courant conservateur, étatique et nationaliste et un courant réformiste, libéral et européen, la bataille semble de nouveau s’engager.

    De même, les leaders de cette alliance attendent un «rééquilibrage» de la Droite en leur faveur, eux qui n’ont eu que des miettes ces cinq dernières années dans les gouvernements et les allées du pouvoir.

    Bien sûr, le rêve caché de Jean-Louis Borloo, Hervé Morin, Hervé de Charrette et Jean-Marie Bockel, c’est de créer une confédération qui va monter en puissance et qui, à terme, pourrait dépasser l’UMP dans un remake de l’affrontement RPR-UDF.

    Sauf que l’Alliance républicaine n’est pas une nouvelle UDF, n’en déplaise aux slogans des dirigeants du Nouveau centre.

    Et elle ne peut l’être tant une partie importante des centristes y demeurent en dehors. Même s’il ne faut pas idéaliser l’ancienne formation créée par Valéry Giscard d’Estaing dont certains membres se trouvaient bien plus à droite que beaucoup de gaullistes…

    Evidemment, il y a également la présidentielle en ligne de mire. Pour l’instant, on ne sait pas encore si Jean-Louis Borloo, seul personnalité crédible à ce niveau de la confédération, va se présenter. Il hésite. Et il fait bien, pour lui, pour son parti et pour la Droite.

    Car si sa stratégie personnelle est de se rendre indispensable à l’actuelle majorité, alors il doit, à la fois, regarder les sondages qui ne montrent pas plus que cela une réelle adhésion d’une partie importante de l’électoral à sa candidature, loin de là, ainsi que les possibles ravages que cette dernière pourrait causer dans son camp (Sarkozy devancé par Le Pen, par exemple). Voilà qui l’empêcherait sans doute, si elle était menée jusqu’au bout, c’est-à-dire jusqu’au premier tour de la présidentielle, de se retrouver à Matignon dans la cadre d’une réélection de Nicolas Sarkozy.

    De quoi peser le pour et le contre, patiemment et de susciter l’impatience chez ses partenaires de la future confédération.

    Mais, peut-être que nous n’en arriverons pas jusque là. Car, après avoir célébré dans le courant juin la naissance de cette confédération (alors même que la dernière composante éventuelle, l’Alliance centriste, ne se sera pas encore prononcée sur son adhésion!), il va falloir écrire un programme puis se distribuer les postes de responsabilité puis les investitures pour les sénatoriales et les législatives avant de voir si les députés radicaux encore dans l’UMP rejoindront la nouvelle structure fin 2011. Et là, d’autres difficultés, bien plus importantes que des professions de foi unitaires et des discours enflammés, vont commencer.

    Sans oublier qu’il reste encore près d’un an à Nicolas Sarkozy pour semer la zizanie et diviser tout ce beau monde (et à l’UMP de faire revenir dans son giron des élus craintifs pour leurs mandats). Finalement, les déçus et les frustrés du sarkozysme pourraient bien réintégrer le giron avec quelques promesses qui n’engagent que ceux qui y croient.

    En politique, comme au théâtre, les claquements de portes sont souvent suivis de réconciliations et de nouveaux serments de fidélité… Une comédie de boulevard qui permettra, malheureusement si elle est jouée, de rire encore une fois aux dépends du Centre.

    Alexandre Vatimbella

     

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  • Pour le Centrisme, il est impératif de réformer et réguler le système et non d’en changer


    Pour la pensée centriste, la démocratie républicaine libérale et sociale, basée sur la représentativité politique et une économie concurrentielle de marché, est le meilleur système pour organiser une société.

    Cela ne veut pas dire qu’il suffit de s’en réclamer pour que celui-ci existe. De même, il ne suffit pas que celui existe pour qu’il fonctionne correctement. Il faut, au contraire, constamment le réguler et le réformer, deux modes d’action promus depuis toujours par le Centre.

    Car la démocratie républicaine libérale et sociale n’est et ne peut être figée. Elle est un organisme vivant qui évolue avec le temps et avec son temps. Les ajustements plus ou moins importants sont donc une nécessité pour qu’elle remplisse du mieux possible sa mission, c’est-à-dire offrir le mieux qu’il est possible à chaque membre de la communauté tout en développant et renforçant le bien vivre ensemble.

    C’est la vision du Centre, du Centrisme et des Centristes. C’est cela la vision du Centrisme du Juste Equilibre, ce Nouveau Centrisme du XXI° siècle.

    Il est à l’opposé du conservatisme de droite et de gauche qui s’arcboute sur les situations acquises par et pour leurs clientèles respectives et ne voient le changement que comme l’extension de ces avantages sous couvert de rhétoriques nationalistes ou du «bien commun».

    Aujourd’hui, force est de reconnaître que ce système est plus que grippé. Il produit même des phénomènes qui le détruisent de l’intérieur. Une bonne raison pour ses ennemis d’affirmer qu’il faut l’abattre pour mettre en place une autre organisation sociale, sociétale et économique.

    Une erreur ou, pire, un mensonge qui caresse souvent les citoyens dans le sens du poil en leur faisant croire qu’un autre système serait capable de tout régler, voire même, d’établir le paradis sur terre. Et, tous, nous avons envie de croire aux miracles et aux promesses mirifiques.

    Cependant, pour que les choses évoluent dans le bon sens, ce n’est malheureusement pas en tournant le dos à la réalité et à la responsabilité que l’on y parviendra.

    Se focaliser sur la réforme et la régulation est une tâche bien plus ingrate et bien plus difficile que de prôner et réaliser la destruction d’un système sans être capable, par la suite, de faire fonctionner, à la place, une alternative utopique et dangereuse ou de ne rien faire au nom de valeurs dépassées et d’un principe de précaution qui détruit toutes les initiatives.

    Le travail à accomplir est à la hauteur des énormes défis du XXI° siècle qui devrait être celui d’un bouleversement dans les hiérarchies entre régions et entre pays, d’une démographie galopante (au moins pour quelques années encore), d’une raréfaction voire d’une disparition d’un certain nombre de matières premières essentielles aujourd’hui pour faire fonctionner la machine économique sans parler des graves dangers qui pèsent sur notre environnement voire sur la pérennité de la civilisation actuelle, pour ne pas dire de l’organisation de l’Humanité (les êtres humains, tout au moins une partie d’entre eux, devraient malgré tout réchapper à tous les cataclysmes annoncés s’ils se produisent…).

    Nous n’avons jamais eu autant d’intelligence, de connaissances scientifiques, de savoir-faire et techniques et d’outils en tout genre à notre disposition. Même si nous sommes loin d’avoir tout compris et que les scientifiques à la recherche de la fameuse et fumeuse «théorie du tout» (une équation sensée tout expliquer), nous pouvons avancer et, surtout, tenter de relever avec succès ces défis.

    Ce ne sera pas facile mais c’est possible.

    Pour cela, le Centrisme du Juste Equilibre fourni un cadre particulièrement adapté au niveau politique. Appelant un chat, un chat, il refuse les fantasmes en tout genre et se confronte à la réalité, non pas pour constater son impuissance mais pour faire en sorte de réformer la société humaine afin qu’elle puisse, à la fois, la prendre en compte pour en profiter et se protéger de ses dangers.

    Une démarche de responsabilité (un mot qui a un sens que beaucoup trop d’entre nous oublient) qui permet d’adapter notre existence tout en recherchant le «toujours mieux» sans pour autant tomber dans le piège sans issu du «toujours plus».

    Dans le même temps, la régulation des activités humaines individuelles et collectives qui ont un impact sur la communauté est l’autre tâche essentielle pour le Centrisme du Juste Equilibre.

    Cette régulation concerne tout autant l’activité économique (avec la mise en place d’une vraie économie sociale de marché concurrentielle seule capable de libérer les énergies sans que celles-ci ne jouent contre la communauté), l’activité sociale (avec la reconnaissance de la réussite individuelle par le mérite tout en protégeant et en aidant les plus faibles à acquérir l’autonomie et l’indépendance pour les remettre en selle), l’activité sociétale (avec la reconnaissance de l’individu-monde mondialisé tout en le mettant en face de ses nouvelles responsabilités à la fois dans sa communauté d’appartenance et la communauté mondiale pour renforcer le lien social au lieu de le déliter).

    Réformer et réguler est d’autant plus nécessaire qu’il est important d’avoir à l’esprit que nous ne retournerons jamais en arrière, à un «temps nostalgique et béni» que nous vendent tous les démagogues rétrogrades et qui n’a jamais existé, ni qu’un «grand soir» permettra de régler tous nos problèmes d’un claquement de doigt. Depuis que l’Humanité existe, elle doit avancer et s’inventer constamment un futur sans pour autant détruire le socle sur lequel elle s’est bâtie patiemment.

    Bien entendu, cette marche n’a jamais été linéaire. Mais faire croire que l’on peut recréer un passé glorifié et sublimé est une supercherie. Même si, par exemple, demain, la mondialisation s’effrite et le monde se morcelle à nouveau en Etats-nations refermés sur eux-mêmes dans une autarcie sans issue, cela ne sera jamais «comme avant». Ce sera toujours une nouvelle situation avec de nouveaux défis.

    Travaillons donc plutôt avec les acquis, nombreux, que les années et les siècles précédents nous ont apportés pour bâtir cette démocratie républicaine dans laquelle la liberté responsable sera au cœur d’un pacte social où l’envie d’être responsables sera aussi forte que celle d’être libre.

    C’est la mission que le Centrisme du Juste Equilibre s’est donné. Ce Nouveau Centrisme à l’assaut des défis du XXI° siècle et qui s’appuie sur les expériences centristes de l’histoire tout en les dépassant pour créer un nouveau paradigme humaniste, tournant le dos à tous les opportunismes et les compromissions qu’un certain «vieux» Centre a pu porter en lui aux pires moments de son existence.

    Dès lors, le combat du Centrisme apparaît comme ce qu’il est, loin de la ringardise caricaturale décrite par les médias et portée par la figure du notable sans envergure, comme la seule pensée politique qui peut réconcilier l’humanité avec son futur.

     

    Alexandre Vatimbella

     

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  • L’absence de Strauss-Kahn profitera-t-elle au Centre?


    L’affaire d’agression sexuelle impliquant Dominique Strauss-Kahn à New York et sa probable absence qui en découle lors de la prochaine présidentielle aura-t-elle une incidence sur le score des candidats centristes en 2012?

    C’est ce que l’on entend un peu partout depuis que le favori pour l’investiture socialiste et le poste de président de la république est derrière les barreaux. Rappelons que le directeur du FMI (Fonds monétaire international) caracolait en tête, non seulement dans les sondages sur la primaire socialiste mais également dans ceux de l’élection présidentielle, au premier comme au second tour.

    Une des raisons qui incitent à penser que son absence pourrait gonfler le score du ou des candidats du Centre est la proximité idéologique entre cette gauche social-démocrate et le centre social.

    Les amis de Jean-Louis Borloo (Parti radical) et de François Bayrou (Mouvement démocrate), les deux candidats centristes les plus sérieux, estiment ainsi qu’un bon nombre de voix qui allaient se porter sur Dominique Strauss-Kahn se reporteront sur leur leader.

    Un sondeur interrogé par Le Monde affirme même que le déplacement des voix pourrait atteindre 5%, ce qui n’est pas rien mais n’est pas non plus un rabattement des cartes politiques.

    D’ailleurs, les sondages ont déjà montré la réalité de ce phénomène. Ainsi, dans le dernier sondage LH2 pour le site internet Yahoo, les deux candidats centristes précités obtenaient ensemble 16% des voix avec la présence de M. Strauss-Kahn et pouvaient obtenir jusqu’à 19% dans le cas où ils seraient opposés au premier tour à un autre socialiste.

    Pour autant, on est loin d’une certaine euphorie qui s’est emparée des participants au congrès du Parti radical et au conseil national du Mouvement démocrate qui se sont tenus le week-end dernier au moment où le dirigeant du FMI était arrêté par la police newyorkaise.

    Au jour d’aujourd’hui, le gain n’est, au mieux que de trois points (même si de nouveaux sondages vont tenter, certainement, d’apprécier le phénomène) ce qui ne permettra évidemment pas au Centre de pouvoir remporter la présidentielle en cas de candidature unique. Et même si les prochaines enquêtes d’opinion faisaient apparaître des gains beaucoup plus élevés, rien ne dit ceux-ci dureraient jusqu’en avril 2012.

    Mais l’on sait que la politique n’est pas qu’une question de rationalité et de chiffres. Elle est aussi et beaucoup émotion et symboles. Or, l’appel d’air provoqué par l’affaire Strauss-Kahn peut créer une dynamique.

    Celle-ci peut prendre une forme populiste «on le savait bien: tous pourris!» et bénéficier au Front national et à sa candidate d’un côté et à l’extrême gauche de l’autre.

    Elle peut, à l’inverse, prendre une forme plus introspective et permettre aux modérés de démontrer qu’il faut à la France une nouvelle vision apaisée et consensuelle de la politique afin de réconcilier les Français entre eux.

    Cependant, rien n’indique pour l’instant de quel côté le vent va souffler, ni quel sera le montant du transfert de voix. Et il serait contreproductif d’attendre de cette affaire un quelconque renouveau centriste solide et pérenne. Cela démontrerait que le Centre n’a décidément rien d’autre à proposer que d’être un refuge pour les déçus de la Droite et de la Gauche. Et, au moindre coup de vent en sens contraire, tout ce château de carte s’écroulerait en un instant.

     

    Alexandre Vatimbella

     

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  • De l’importance du bénévolat civique dans la démocratie


    Occuper à des travaux d’intérêt général les chômeurs indemnisés et/ou les bénéficiaires des minimas sociaux a toujours été une idée populaire. Et, ceci, dans une vision, à la fois, pragmatique(pourquoi ne pas faire travailler ceux qui ne font «rien»), moralisatrice (les chômeurs et les pauvres sont souvent des gens qui ne font rien pour s’en sortir donc payons-les mais qu’ils fassent quelque chose pour mériter leurs indemnités) et utilitariste (il y a tant de choses à faire ou qui sont mal faites, avec des gens libres et capables on va améliorer le fonctionnement des services publics et des associations qui œuvrent pour le bien public).

    La récente polémique déclenchée par la proposition d’un ministre sur un travail de cinq heures par semaine obligatoire pour toucher le RSA (le revenu de solidarité active) a déclenché un tollé tout autant à gauche qu’à droite (même si de nombreux députés UMP la soutiennent). Mais selon un sondage publié par Le Figaro, une majorité de Français, tant à gauche qu’à droite, y sont favorables.

    Cependant, il faut recadrer le débat pour ne pas qu’il tombe dans la caricature et qu’il évite de stigmatiser une catégorie de la population, notamment celle qui est le plus en difficulté et qui, le plus souvent, n’a pas choisi d’en arriver à cette situation extrême qu’est l’assistanat pour cause de pauvreté.

    Il ne faut pas tromper les Français en leur faisant croire que ceux qui sont aidés par la solidarité nationale ne sont que des profiteurs fainéants dont on devrait faire en sorte de les faire travailler sans leur demander leur avis.

    Le bénévolat civique dans le fonctionnement de la démocratie est un sujet éminemment important et ne doit surtout pas être une sanction ou une obligation, ce qui serait catastrophique. Au contraire, il doit être promu positivement comme un juste devoir et un juste retour des choses pour tous ceux qui ont la chance de vivre dans une démocratie, bien sûre imparfaite, mais qui vaut cent mille fois mieux que vivre dans un régime autoritaire.

    Cependant le concept même de bénévolat civique est devenu de plus en plus erratique du fait d’une montée de l’individualisation mais aussi d’une incapacité des pouvoirs publics à proposer une formule incitatrice et attirante sans passer pour des ringards d’un autre âge.

    Il existe bien le service civique, qui a remplacé le service militaire, mais il peine à trouver des postes intéressants pour tous les jeunes qui sont candidats. Un comble alors que tant de dysfonctionnements existent un peu partout faute de personnel en nombre suffisant!

    Entendons-nous. Il ne s’agit évidemment pas de réduire la qualité en remplaçant subrepticement des professionnels qualifiés avec des non-professionnels incompétents afin de dégraisser le «mammouth de la fonction publique». Ce serait stupide et vain.

    Il s’agit d’impliquer les citoyens dans le fonctionnement de la démocratie et ce, dans une démarche civique où, encadrés par des professionnels, ils pourraient rendre des services utiles à la communauté tout en développant leur sens de la responsabilité ainsi qu’en permettant d’augmenter l’efficacité dédits services pour un coût contrôlé.

    Ce bénévolat, dont il faut évidemment dresser les contours de manière très précise, est, de surcroît, un moyen privilégié dans les années à venir pour pouvoir pérenniser, voire développer, les services rendus par la collectivité dans un environnement où il faut maîtriser la dépense publique, maîtriser les déficits publics et rendre sa compétitivité à la France tout en impliquant la population dans l’avenir commun de tous.

    Car, ce qui est important de dire, c’est que la démocratie n’est pas un cadeau gratuit qui fonctionne quoiqu’il arrive. En période de vaches grasses, nos impôts suffisent à garantir un fonctionnement relativement efficace des services publics. En période de vaches maigres, il serait normal que les citoyens qui bénéficient de tous les bienfaits de la démocratie (si, si, ils existent, demandez à ceux qui en sont privés et qui la réclame au péril de leur vie, de la Lybie à la Chine en passant par la Syrie ou la Corée du Nord ce qu’ils en pensent) se mettent à son service pour quelques heures par mois.

    Pour les jeunes, cela pourrait toujours passer par le service civique nettement amélioré. Pour les plus âgés, il s’agirait d’un engagement volontaire. Que ce soit dans la sécurité ou dans l’assistanat, dans la transmission des savoirs ou dans l’aide à domicile, dans l’écoute des autres ou dans l’organisation de la cité, pour prendre quelques exemples, les possibilités sont immenses et les besoins encore plus.

    Ce bénévolat donnerait de la fierté à ceux qui l’assureraient et rendrait la démocratie plus humaine, plus proche du citoyen. Un citoyen qui comprendrait ainsi qu’il est en un rouage essentiel.

    Il faut sortir des seules logiques monétaire et commerciale dans ce domaine même s’il n’est pas question de prétendre que les gens n’ont pas besoin de gagner leur vie pour vivre... L’important est que ce bénévolat civique permettrait une meilleure intégration de ceux qui sont laissés sur le bord de la route et donc une société plus dynamique et plus capable de relever les défis du XXI° siècle auxquels elle doit faire face.

    De même, cela permettrait de refonder, resolidifier et relégitimer le lien social incontournable pour bâtir le bien vivre ensemble.

    Mais, demeurant du bénévolat, cela n’affecterait pas la liberté de choix des individus qui demeureraient les seuls décisionnaires de leur investissement collectif. En revanche, il offrirait de vraies opportunités à tous ceux qui veulent s’investir et sont souvent dans le désarroi de ne pouvoir le faire ou de ne faire que des tâches tellement inintéressantes qu’ils jurent qu’on ne les y reprendra pas une seconde fois!

     

    Alexandre Vatimbella

     

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  • Pourquoi le Centre ne sera jamais monolithique et fusionné


    Ces jours derniers, une évidence semble se dessiner pour les temps qui viennent, au moins jusqu’à la présidentielle, le Centre ne se refondera pas dans une formation unique, que cela soit une confédération ou un parti. François Bayrou a clairement indiqué une nouvelle fois qu’il ne rejoindrait pas Jean-Louis Borloo et Hervé Morin – qui d’ailleurs ne veulent pas réellement de lui - dans une structure unique et Jean Arthuis pourrait ne rejoindre aucun des deux camps.

    Mais, au-delà de cette désunion conjoncturelle, il existe de nombreuses raisons pour qu’il y ait une diversité centriste irréductible.

    D’abord, aucun grand courant de pensée politique n’est et n’a jamais été rassemblé dans un parti unique. Il y a pluralité à droite depuis toujours. De même à gauche. Pourquoi donc le Centre éviterait ce morcellement.

    Même au temps de l’UDF triomphante (qui, par ailleurs, comptait dans ses rangs beaucoup de gens de droite), il y avait d’autres partis qui se réclamaient du Centre. La seule différence c’est qu’il y existait alors un parti hégémonique – et non monolithique -  comme il y a le Parti socialiste à gauche et l’UMP à droite de nos jours. Aujourd’hui, la galaxie centriste ne possède plus aucun soleil autour duquel graviteraient, en sus, quelques planètes mais est constituée de plusieurs petits astéroïdes qui s’affrontent dans une logique autodestructrice.

    Ensuite, comme pour la Droite et la Gauche, le Centre réuni des courants de pensée qui se ressemblent, qui peuvent s’assembler mais qui possèdent des différences ontologiques. Le Centre issu de la démocratie chrétienne n’est pas le même que celui issu du radicalisme ou celui issu du libéralisme. Les ponts existent, les programmes communs sont possibles mais un démocrate-chrétien ne sera jamais un radical tout comme un socialiste ne sera jamais un communiste ou un conservateur étatique ne sera jamais un libéral mondialiste.

    En outre, le système électoral actuel, majoritaire à deux tours, joue en défaveur du Centre pour la raison très simple que ce dernier possède un noyau d’électeurs mais a besoin d’un apport qui vient, à la fois, de la droite et de la gauche pour l’emporter au deuxième tour (les fameux «modérés» des deux bords) alors que la Droite et la Gauche ont besoin des voix de leur camp plus d’un apport centriste.

    Or, on voit bien la quasi-impossibilité pour un candidat centriste, dans un tel schéma, de récupérer ces voix en même temps puisqu’au moins un candidat de droite ou de gauche sera inévitablement son adversaire au deuxième tour. D’où l’obligation pour le Centre de nouer des alliances de désistement exclusives soit avec la Gauche, soit avec la Droite.

    Seul le système proportionnel peut permettre l’existence d’un Centre indépendant et uni, fort de nombreux élus, qui n’irait chercher ses voix ni d’un côté, ni de l’autre et donc qui n’obligerait pas les centristes à devoir s’allier en position de faiblesse à un parti de droite ou à un parti de gauche pour en être, ensuite, l’otage et l’obligé, perdant ainsi largement leur personnalité politique.

    Pour que le Centre soit une réelle force politique qui compte, il faut donc créer un parti (ou une confédération) «référence» puissant mai sans doute pas un parti (ou une confédération) qui réunirait tous les centristes, sans exception. Car, non seulement, cela serait impossible mais inutile puisque cette structure agirait comme pôle d’attraction lors des rendez-vous électoraux de toute la galaxie centriste.

    En attendant son émergence, cela ne dédouane pas les partis centristes de nouer des alliances électorales entre eux autour d’un programme commun et, évidemment, des accords électoraux et de désistements.

    Pour l’instant, on est encore loin de cette entente ad minima. Et ce n’est pas acceptable pour tous ceux qui croient aux valeurs et à la vision politique du Centrisme. Car tous les partis centristes, du Nouveau centre au Mouvement démocrate en passant par l’Alliance centriste et le Parti radical, ont assez de points de convergence pour parvenir à s’entendre sans renoncer à leurs différences.

    La désunion porte donc avant tout autour de questions de susceptibilités, de rancœur, et de petites ambitions personnelles. Venues d’un courant qui se propose de réunir les Français autour de l’idée de consensus, cela est d’une risible irresponsabilité. Risible à en pleurer.

     

    Alexandre Vatimbella

     

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  • Pourquoi Barack Obama devrait être réélu en 2012


    Même si la mort de Ben Laden, tué par les commandos de marine américains, va booster la cote de popularité de Barack Obama ainsi que ses chances de remporter la prochaine présidentielle, elle n’a pas changé fondamentalement la donne.

    Avant même cet événement, le locataire de la Maison Blanche, qui a annoncé officiellement sa candidature pour 2012, avait déjà de très grandes chances de se succéder à lui-même sauf catastrophe dans les dix-huit mois qui viennent, comme un attentat meurtrier ou une nouvelle grave crise économique.

    Pour sept grandes raisons:

    - Son bilan n’est pas mauvais: de nombreuses réformes ont été mises en place, le cataclysme qui était possible lors de sa prise de fonction n’a pas eu lieu parce qu’il a pris les mesures qu’il fallait et certains résultats positifs commencent à se voir en matière économique.

    - La prime au sortant: aux Etats-Unis, il y a une forte prime au sortant qui bénéficie d’un avantage très important. Depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, seuls deux présidents candidats à un deuxième mandat n’ont pas été réélus: Jimmy Carter et George Bush père (et Gérald Ford mais celui-ci n’avait pas été élu, il avait été nommé après le départ de Richard Nixon).

    - Il est du Centre et gouverne au centre: c’est là où une majorité d’électeurs se trouvent, en particulier ceux qui se définissent comme indépendants et qui sont essentiels pour un candidat s’il veut remporter la présidentielle.

    - Il n’a pas d’opposants républicains de son niveau: pour l’instant, aucune des grosses pointures républicaines ne se sont lancées dans la campagne (en existe-t-il, d’ailleurs?!). Et si la situation demeure ce qu’elle est, beaucoup de candidats républicains potentiels ne voudront pas y aller, attendant plutôt 2016. Aux Etats-Unis, il y a généralement peu de chances qu’un perdant puisse se représenter indéfiniment à la présidentielle pour un grand parti, à l’opposé de ce qui se passe en France…

    - Il est noir: cette raison semble a priori paradoxale. Mais si on l’analyse, on peut penser que les Américains ne voudront pas faire perdre le premier président noir de leur histoire de peur d’être accusés de racisme et voudront, par fierté, confirmer leur vote historique de 2008 qui, s’il était invalidé, pourrait n’avoir été qu’anecdotique dans l’histoire des Etats-Unis.

    - Le métissage de plus en plus grand de la population américaine: non seulement les «blancs» sont en recul avec la montée des hispaniques, des asiatiques et des noirs mais il y a de plus en plus d’Américains aux origines métissées. Et tous ces gens métissées ou des minorités ethniques votent majoritairement démocrate et ont apporté largement leurs votes à Obama en novembre 2008.

    - Il est apprécié des Américains: même si sa cote politique peut jouer au yoyo (même si elle reste assez élevée, toujours au-dessus de 40% voir de 45%), sa cote personnelle, en tant qu’homme, a toujours été très élevée. Les Américains aiment l’homme même s’ils n’aiment pas toujours sa politique…

    Sans parler de la huitième grande raison: la mort de Ben Laden.

     

    Alexandre Vatimbella

     

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  • Et si l’on s’occupait enfin du projet du Centre pour 2012?


    Beaucoup de leaders centristes préfèrent jouer à faire semblant de se réconcilier (tout en s’envoyant des vacheries en coulisses) au lieu de s’occuper d’un projet politique et d’un programme électoral. Car on se demande comment on peut se réunir sans être d’accord, d’abord, sur une même vision politique. Mettre la charrue avant les bœufs n’est généralement pas un bon présage.

    Les cyniques diront que pour gagner une présidentielle, il vaut mieux un bon plan de communication qu’un projet politique responsable. Et les méchants diront que, de toute façon, les centristes n’ont rien à proposer d’intéressant.

    Si la première assertion n’est malheureusement pas aussi fausse que cela, ce n’est pas vrai de la seconde. Ce n’est pas parce que les partis centristes ne parlent pas (ou trop peu) de projet et de programme que la boîte à idées du Centre est vide. Bien au contraire.

    Le projet du Centre, autour du principe politique du juste équilibre, le seul qui tourne le dos au clientélisme, prend ses racines dans les fondamentaux suivants: pour mettre en place une société juste il faut une bonne gouvernance, une gestion responsable de la dépense publique, une libération des forces créatrices, innovantes et productrices, un effort de solidarité, à la fois, pour remettre en selle ceux qui ont connu des accidents de parcours et pour aider ceux qui n’ont pas les moyens de s’en sortir seuls avec, pour objectif, toujours de leur permettre à tous de retrouver leur autonomie qui, seule, apporte la fierté et le respect de soi-même.

    En résumé, il faut permettre à chacun de pouvoir vivre sa différence et de s’épanouir en faisant bénéficier la communauté de ses qualités tout en ne laissant personne au bord du chemin. C’est cela le libéralisme social porté par le Centrisme.

    La responsabilité des politiques est donc de mettre en place une société française juste et performante, capable d’affronter l’ensemble des défis du XXI° siècle et non de se replier sur elle-même en croyant s’en sortir en évitant de regarder la réalité en face.

    Pour cela, il faut une puissance publique transparente, honnête et compétente qui, par ses initiatives et ses incitations, permettent aux énergies de la société civile de bâtir une France du vivre bien.

    Plus concrètement, les réformes nécessaires et indispensables qui doivent être mises en route le plus rapidement possible sont celles, de la gouvernance (pour passer d’un Etat omnipotent et sclérosé à un Etat-outil efficace) de la fiscalité et des dépenses publiques, de l’éducation, de la protection sociale et de l’innovation le tout dans une redéfinition et un approfondissement de l’Union européenne, seul espace pertinent pour assurer croissance et bien être dans le monde globalisé d’aujourd’hui et de demain.

    Ajoutons à cela les réformes du mode de scrutin (avec introduction de la proportionnelle aux législatives) et de la décentralisation (avec une clarification de qui fait quoi) ainsi que de l’arrêt de cette inflation législative qui multiplie des lois mal faites, incompréhensibles et inapplicables, la démocratie ayant besoin d’un cadre légal clair pour tout le monde.

    Ces réformes centristes, concrètes, réalistes, utiles et de progrès, permettront de bien protéger et de bien former des citoyens responsables, instruits, compétents et capables de bâtir et de vivre leurs projets de vie, de donner les outils et les capacités aux entreprises pour qu’elles soient le plus performantes possibles économiquement et socialement, le tout en assurant le plus de liberté possible dans le plus de solidarité nécessaire.

    Mais ces réformes doivent aussi avoir un effet rapide car la croissance est actuellement beaucoup trop molle pour créer les nombreux emplois dont le pays a besoin pour faire baisser le chômage, premier fléau social. Dans ce cadre, comme l’explique tous les experts internationaux, il faut (re)donner du dynamisme au marché du travail avec une réforme primordiale qui lui apportera la flexibilité nécessaire avec, en retour, une aide vraiment efficace à ceux qui recherchent du travail et une indemnité forte mais limitée dans la durée, proche du «modèle scandinave» mais sans ses travers désormais bien analysés.

    De cette manière, les entreprises n’hésiteront plus à embaucher, d’autant que leurs charges sociales seront revues à la baisse par la réforme de la fiscalité et de la protection sociale dont le financement sera fiscalisé en grande partie, donc à donner du pouvoir d’achat qui alimentera la croissance dans un cercle vertueux bien connu.

    Les initiatives et les incitations de la puissance publique dans la création d’activités à fort potentiel de développement, notamment dans le secteur «vert» doivent être mises en place concomitamment à cette réforme du marché du travail

    Et, réforme plus symbolique mais tout autant importante par ce qu’elle signifiera, la devise nationale s’adjoindra un quatrième principe, celui du respect, le vrai, celui réclamé par une majorité de Français.

    Et ce n’est pas une simple mode. Tout au contraire. Dans la société d’individus-mondes et culturellement mondialisés, le respect est essentiel pour cimenter les rapports entre les personnes et assurer la cohésion sociale en prenant en compte l’évolution démocratique sans la refuser, ni la diaboliser.

    Oui, il est plus que temps de poser le première de cette démocratie républicaine qui regarde vers l’avenir et ne se gargarise pas d’un passé enjolivé, qui se penche vraiment sur les préoccupations de ses membres et non sur de l’apparat.

    On le voit, avec l’arrivée des centristes au pouvoir, il y aura du pain sur la planche!

     

    Alexandre Vatimbella

     

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  • Le Centrisme mérite mieux que cela


    Le Centrisme mérite mieux que le spectacle pitoyable auquel on assiste depuis 2007 et l’éclatement de l’UDF (même si tout était loin d’être extraordinaire avant!). Un spectacle qui a encore empiré ces dernières semaines avec les tentatives de préemption du Centre à des fins électoralistes ou d’ambitions personnelles.

    Oui, le Centrisme mérite mieux que les petits arrangements entre amis qui se détestent; d’être le sous-marin de la Droite; de servir de réservoir de voix à la Droite et à la Gauche; de se voir frauduleusement et constamment assimilé à une moitié de droite et une moitié de gauche; d’être le repère d’opportunistes qui n’ont rien de centristes, ni dans leurs valeurs, ni dans leurs attitudes, ni dans leurs programmes; de se voir représenter par des partis qui pensent à eux avant de penser à la France; d’être pillé sans vergogne par tous ceux qui le vilipendent; d’être accusé de n’avoir aucune valeur; d’être traité n’importe comment par des médias qui mélangent tout et n’importe quoi.

    Oui, le Centrisme mérite mieux que cela parce qu’il est une pensée originale; un projet humaniste pour la société; une recherche du consensus plutôt que de division; une volonté d’apporter le plus de liberté possible et le meilleur bien être possible à tout le monde; une promesse de respecter les différences de chacun; une construction d’un lien social fort et accepté par tous; un réformisme en constante recherche de la justice.

    Heureusement, le Centrisme est plus solide que ne le pensent ses détracteurs et ses ennemis. Heureusement, il a également plus de dignité que ceux qui pensent qu’ils peuvent le manipuler et en profiter.

    Heureusement, surtout, il possède des militants et des sympathisants qui croient en leur combat même si on tente, par tous les moyens, de leur bourrer le crâne en leurs expliquant que, scientifiquement, un centriste, ça ne peut pas exister. Heureusement, au milieu d’opportunistes et de ceux qui sont capables de le brader pour des miettes de pouvoir, il possède aussi quelques leaders qui croient en ce qu’ils disent et aux valeurs qu’ils défendent.

    Oui, heureusement, car le Centrisme mérite vraiment mieux que cela. Pas pour lui mais pour les services qu’il peut rendre à la France. Et ils sont très nombreux.

     

    Alexandre Vatimbella

     

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