Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

démocratie - Page 2

  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Gilets jaunes, exemple de l’autonomisation irresponsable des individus

    «Et moi, et moi, et moi», semblent dire en cœur les manifestants revêtus de gilets jaunes qui s’en prennent avec hargne et obscurantisme à un système dont ils veulent, «en même temps» qu’il les laisse tranquille (pas d’impôts) mais qui les materne totalement (plus de dépenses étatiques)!

    Car ils ne disent pas «et nous, et nous, et nous», parce que leur motivation est essentiellement leur intérêt personnel et non le bien de la communauté, ni même celui de leur voisin s’il n’est pas identique au leur, on le voit avec cette absence totale de tolérance vis-à-vis des opinions contraires (avec des journalistes pris à partie parce qu’ils ne seraient pas dans la «bonne ligne» éditoriale).

    Nous voilà donc dans un mouvement de foule caractéristique de la montée inquiétante et qui semble inexorable de ce que j’ai appelé, l’«autonomisation égocentrique assistée irresponsable irrespectueuse insatisfaite» de l’individu.

    Lire la suite

  • Mais de quel «peuple» parlent les séditieux?

    Tous les séditieux du moment en appellent au peuple pour déclencher la révolution qui destituera le pouvoir en place et instituera un nouvel ordre social (qui n’est pas le même pour tous…), sur fond de violences et de menaces de mort à tout va (président de la république, ministres, députés, policiers et gendarmes, personnalités diverses dont les gilets jaunes qui veulent négocier).

    Mais, au fait, de quel peuple parlent-ils?

    De cette multitude qui n’est capable que de mouvements de foule qui créent souvent le chaos et la désolation ou de cette entité idéale sensée représenter l’ensemble du pays et de la nation?

    Mais si la première a bien une existence dans les moments de trouble comme c’est le cas actuellement, la deuxième n’existe pas.

    Lire la suite

  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. L’internationale des ennemis de la démocratie à l’œuvre en France

    Certains s’étonnent d’une alliance objective entre les haineux (extrême-droite), les envieux (extrême-gauche), les belliqueux (casseurs mais aussi assassins potentiels) et des pillards (qui profitent des troubles des autres) qui s’est manifestée dans les attaques insurrectionnelles des biens et des personnes lors des manifestations des gilets jaunes, en particulier à Paris dans le quartier des Champs Elysées.

    Mais, comme le montre l’Histoire pour ceux qui veulent bien la lire, cette alliance a priori improbable est en réalité dans la normalité la plus évidente lorsqu’il s’agit d’abattre ce qu’ils honnissent le plus.

    Lire la suite

  • Obama contre Trump, le vrai combat politique américain

    Il y a une dimension que les commentateurs de tous bords et de toutes catégories oublient facilement: Trump n’est pas majoritaire et ne l’a jamais été.

    Certes, il peut se targuer de la légitimité du système électoral américain (qui n’est pas remis en question pas la majorité des citoyens eux-mêmes) mais cela n’empêche qu’il a été le président le plus mal élu avec trois millions de voix de moins que la perdante, Hillary Clinton…

    De même, pour ce que cela vaut, il n’a jamais été majoritaire dans les sondages, sa cote de popularité demeurant anormalement basse depuis son élection en novembre 2016.

    Peut-être que grâce aux élections de mi-mandat du 8 novembre prochain, il le sera pour la première fois, par Parti républicain interposé, mais cela n’en prend pas le chemin.

    Lire la suite

  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Encore un effort pour être responsable

    Ils étaient donc majoritaires à regretter le départ de l’activiste écologiste Nicolas Hulot du gouvernement et ils le sont encore pour s’insurger contre la hausse des taxes des carburants dont le but est de protéger l’environnement dont le précité avait la charge.
    Dès lors, on ne sait pas si les Français regrettent le défenseur de l’environnement ou la star du petit écran se baladant en hélicoptère aux quatre coins du monde!
    A coup sûr, ils préfèrent qu’il aille défendre la déforestation de l’Amazonie plutôt qu’il mette en œuvre ses idées radicales en France où cette augmentation de l’essence ferait figure de pipi de chat.
     

    Lire la suite

  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Bolsonaro victorieux, entre faillite des élites et immaturité du peuple

    En élargissant un peu au monde la victoire du fasciste revendiqué Jair Bolsonaro à la présidentielle du Brésil, ce dimanche, voici désormais que les quatre grands pays émergents, les membres du BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) originaire, sont tous gouvernés par des autocrates populistes et des dictateurs, tous ennemis de la démocratie républicaine.

    Bolsonaro rejoint ainsi le club où se trouvent déjà Poutine (Russie), Xi (Chine) et Modi (Inde) mais aussi une plus grande confrérie des fossoyeurs de la liberté avec, entre autres, Erdogan (Turquie), Duterte (Philippines), Maduro (Venezuela), Kabila (Congo), Kagame (Rwanda), Sissi (Egypte), Khamenei (Iran).

    Lire la suite

  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Arrêtons de tenter le diable avant que sa queue nous fracasse

    Petite devinette: quelle est la différence entre Dieu et un humain?
    Dieu, lui, il sait qu’il n’est pas un humain.
    Camus disait, dans «L’Homme Révolté», «pour être homme, refuser d’être Dieu».
    Oui, nous savons que les espèces peuvent disparaître et que les civilisations peuvent s’effondrer suite à un phénomène naturel catastrophique mais aussi à cause de nous, les humains, de notre stupidité et de notre inconséquence.
    Oui, nous savons que nous ne pouvons pas régler tous les problèmes et nous continuons d’affirmer, devant les menaces qui s’amoncellent que nous trouverons bien, au dernier moment, une solution grâce à notre génie.
    Oui, nous savons que notre liberté est fragile et que la démocratie, système qui assure la plus grande dignité à ses membres peut être détruite, non seulement, pas ses ennemis extérieurs mais aussi et plus sûrement par ses ennemis intérieurs et nous continuons à leur tendre nos deux joues en espérant que les peuples dans leur grande sagesse qu’ils n’ont en réalité jamais eue, repousseront l’hydre avant qu’elle ne frappe.
     

    Lire la suite

  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. La démocratie peut-elle gagner son pari sur l’humain?

    Des Allemands en transe lors des apparitions en public d’Hitler, des Russes effondrés par la mort de Staline, des Chinois brandissant jusqu’à l’épuisement le petit livre rouge de Mao, nous avons tous ces images historiques perturbantes en tête et qui font froid dans le dos.

    Mais aujourd’hui quand on voit des Nord-Coréens faire les louanges de Kim Jon-Un, des Russes faire de même pour Vladimir Poutine et des Chinois extatiques à propos de Xi Jinping, un étrange malaise me prend.

    Et quand on entend des Américains nombreux affirmer que Donald Trump est proche du peuple, qu’ils le recevraient chez eux pour passer une bonne soirée autour d’une bière et d’un petit plat préparé maison, on se dit que ce ne sont pas seulement les peuples des dictatures et des autocraties, parfois contraints par la force ou la menace, voire la peur, à l’extase de leur dirigeant suprême qui posent problème et que, même dans les démocraties rôde l’infâme.

    Et ce ne sont que quelques exemples que l’on pourrait multiplier presque à l’infini.

    Lire la suite

  • Un idiot à la Maison blanche ou quand la démocratie a réellement commencé à sombrer

    «Idiot», «crétin», «incapable», «dangereux», ce ne sont pas des adjectifs à nous, ni ceux d’opposants à Donald Trump mais ils sortent directement de la bouche de ceux qui travaillent avec lui à la Maison blanche.

    Il faut bien comprendre ce que cela veut dire quand vos conseillers affirment vous empêcher de faire des bêtises (comme provoquer une guerre), qu’ils vous cachent des choses, qu’ils refusent de transmettre vos ordres les plus inconséquents et qu’ils déclarent un peu partout que vous devriez être destitué.

    Dans le fauteuil du bureau ovale, se trouve assis l’homme le plus puissant des Etats Unis, la première puissance mondiale, la plus vieille démocratie du monde, et cet homme est un «moron», un «abruti» (toujours selon ses conseillers).

    Lire la suite

  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Oui, il y a des idéologies que la démocratie doit combattre

    Ni Wei ou Lin, ni Mohamed ou Yasmine, ni Jacob ou Tal, ni Jean ou Marie, ni Mamadou ou Amina, ni Aarav ou Priya, ni Hiroki ou Yuka, ni tel ou tel être humain, ne sont ontologiquement anti-démocrates.

    Que ceux-ci soient blancs, noirs, jaunes, rouges, marrons ou mélangés ne les prédispose pas à porter en eux les gènes du totalitarisme.

    Qu’ils habitent l’Europe, l’Afrique, l’Asie, l’Amérique ou l’Australie n’implique aucunement qu’ils naissent admirateurs de chefs autocrates ou qu’ils nourrissent des pensées totalitaires.

    Aucun(e) n’est un(e) ennemi(e) de la démocratie a priori.

    Mais les idéologies auxquelles ils ou elles peuvent être exposés puis souscrire, qu’ils ou elles peuvent soutenir, qu’ils ou elles peuvent faire leur, elles, peuvent l’être.

    Lire la suite