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démocratie - Page 3

  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. La démocratie nécessite un peuple démocratique

    Sans cadre démocratique pas de démocratie, dit-on fort justement.

    Mais cette sorte de tautologie se double d’une autre: sans peuple démocratique pas de démocratie.

    Il ne suffit pas de décréter la démocratie, ni même de la mettre en place si le peuple refuse de l’appliquer.

    C’est d’autant plus vrai dans notre XXI° siècle commençant.

    Non seulement il faut un peuple qui adhère à l’idéal démocratique, à ses règles, à ses principes et à ses valeurs, mais un peuple qui pratique effectivement et concrètement la démocratie.

    Or, force est de constater que ce n’est pas toujours le cas, loin de là.

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  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. La démocratie, c’est le respect de l’humain

    On voit bien que les vieilles définitions de la démocratie ne fonctionnent plus depuis quelques années.

    Ce n’est pas parce qu’elles sont devenues obsolètes avec l’évolution des sociétés démocratiques mais parce qu’elles étaient déjà, à l’origine, déficientes ou partielles.

    Elles oubliaient l’élément fondamental: l’humain.

    Oui, je sais, beaucoup vont me dire que l’humain est partout dans ces définitions, d’Aristote à Rawls, de Spinoza à Rousseau, de Locke à Hegel.

    Mais, d’une part, cet humain demeurait très souvent désincarné, comme un critère ou une référence, un fondement objectivé plus qu’un sujet.

    Et, d’autre part, l’assise qui était choisie était ses droits (et ses devoirs) naturels ou non.

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  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Simone Veil au Panthéon, le puissant symbole

    La symbolique est particulièrement forte en cette époque troublée.

    On ne sait si Emmanuel Macron y a pensé un peu ou beaucoup quand il a décidé de faire rentrer Simone Veil au Panthéon mais cette femme, au parcours de vie extraordinaire, condense tout ce que la résistance humaniste se doit de faire pour empêcher les ombres assassines de toutes sortes de revenir hanter la démocratie républicaine.

    Elle est l’incarnation de cette résistance.

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  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Le monde bascule lentement mais sûrement de l’autre côté du miroir

    Cela fait longtemps maintenant que, comme centriste, mondialiste, européen, démocrate, républicain, pacifiste et humaniste, je vois avec effroi et que je dis sans relâche que le monde va de plus en plus mal, qu’il retourne lentement vers ses démons d’un passé pas si lointain pour ses derniers soubresauts qui semblent être des crises qui se déroulent trop souvent ou, pire, qui sont la «normalité», ce qui serait «extra ordinaire» (avec un espace entre les deux termes) serait la période que nous avons vécu, en Europe de l’Ouest et plus généralement en Occident de la fin de la Deuxième guerre mondiale au début du deuxième millénaire, la démocratie républicaine dans la paix et la prospérité.

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  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Unir et réunir dans un monde tourmenté, le défi prométhéen du Centrisme

    Unir (dans son pays), réunir (au niveau international) a toujours été une préoccupation des centristes, un objectif du Centrisme et un challenge pour le Centre face à une société depuis toujours en conflit avec elle-même et un monde où la loi du plus fort fait le plus souvent office de droit international.

    C’est encore plus vrai dans ce début de XXI° siècle troublé où, après avoir enfin puis vainement espéré que les valeurs humanistes imprègnent l’Humanité toute entière, c’est le retour à l’égoïsme et l’irresponsabilité chez les individus ainsi qu’à la force des muscles et la pensée primaire unique chez les nations, le tout dans un populisme dévastateur qui menace de tout emporter comme aux plus sombres heures de l’Histoire humaine, en particulier ce XX° siècle où la violence et la mort ont rôdé constamment et que nous croyions avoir quitté à jamais pour ce qui est de sa propension à détruire et à s’autodétruire.

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  • Que peut gagner Macron à être «ami» avec Trump?

    Donald Trump a trois têtes de turc: l’ancien président Barack Obama (il ne peut supporter qu’un noir ait été président des Etats-Unis), l’ancienne candidate démocrate à l’élection présidentielle de 2016 Hillary Clinton (il ne peut supporter qu’une femme puisse être présidente) et l’ancien maire de New York Michael Bloomberg (il ne peut supporter qu’un milliardaire newyorkais soit plus riche que lui).

    Mais, au-delà de cette haine pathétique, raciste, misogyne et narcissique, les trois personnalités que l’on vient de citer sont des centristes progressistes et les autres «amis» d’Emmanuel Macron, en tout cas, ses alter-ego politiques.

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  • Macron, un dictateur?!

    Il a beau parler de liberté et de démocratie partout dans le monde (sauf lors de son voyage en Chine malheureusement), Emmanuel Macron est accusé par la Droite et la Gauche ainsi que par les médias qui leur sont affiliés (Le Monde, Le Nouvel Obs, Valeurs Actuelles, Le Figaro, Marianne, franceinfo, BFMTV, etc.) d’être un apprenti dictateur à la manière de Franco et Salazar à tout le moins un autocrate dans l’âme à l’image d’un Poutine ou d’un Erdogan dont le seul but serait le pouvoir solitaire.

    C’est, bien sûr, le fameux Jupiter, le roi des dieux selon les Romains (la latinisation du Grec, Zeus), surnom dont l’affuble continuellement ses opposants.

    Mais ce sont aussi toutes les interrogations sur son pouvoir personnel, sur l’inutilité des ministres dont le premier d’entre eux, Edouard Philippe, sur sa manière de gouverner, etc.

    Et, cerise sur le gâteau, il n’a fallu que quelques imbéciles le traitent de dictateur pour que certains journalistes en profitent pour poser ouvertement la question…

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  • L’honneur d’être insulté par Bachar Al-Assad

    Le président de la république et le peuple français seraient donc responsable de soutenir le terrorisme en Syrie dans un conflit qui a fait, selon les statistiques, 350.000 morts.

    Qui le dit?

    Un grand humaniste et un homme de paix?

    Non, Bachar Al-Assad, le boucher de son propre peuple et un des pires dictateurs de la planète, digne fils de son père indigne qui doit avoir autant de sang que lui sur les mains.

    Des propos qu’il a tenus, il y a quelques semaines, devant des amis de Vladimir Poutine, l’autocrate russe qui a permis, entre autres, à Assad de ne pas être balayé lors du conflit, notamment par des bombardements de zones civiles qui ont fait de très nombreuses victimes dont énormément d’enfants.

    C’est dire si nous devrions être honteux!

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  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Mars, triste mois du sacre de deux empereurs

    En Chine, Xi est devenu président et premier secrétaire du parti communiste pour cinq ans avant de le devenir à vie à la fin de son second mandat grâce à la réforme de la Constitution qu’il a fait voter et qui lui permet de se représenter indéfiniment, ce que personne n’en doute.

    En Russie, Poutine, grâce à la manipulation de la Constitution est au pouvoir depuis dix-huit ans et pourra le demeurer à vie après une nouvelle présidentielle pipeautée et clownesque dans ce que ces termes ont de plus tragiques.

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  • L’axe central, dernier rempart de la démocratie républicaine

    Cela devait arriver et nous l’avions prédit ici même.

    Derrière la constitution de fait d’un axe central bien avant l’élection d’Emmanuel Macron en 2017 suite à la montée des populismes démagogiques et extrémistes, se profilait une recomposition politique de grande ampleur où les formations de droite et de gauche dominants (en l’occurrence LR et le PS) allaient se scinder idéologiquement parlant en deux, avant sans doute des alliances pour chacune d’elles, une première partie se rapprochant des extrêmes de son camp et une deuxième devenant les ailes d’un axe central bien réel et assumé.

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