Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

démocratie - Page 4

  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. La dictature personnelle est revenue en Chine

    Ça y est, il n’y a plus aucune réserve, la dictature personnelle est revenue en Chine.

    Il y avait déjà celle, collective, du Parti communiste mais, celui-ci échaudé par le régime maoïste et son culte de la personnalité avec, à la clé, ses dizaines de millions de morts, ainsi que par sa faillite totale, tant économique que sociale et sociétale, avait voulu empêcher le retour d’un «guide de la révolution» ou d’un «leader maximo».

    Et bien, Xi Jinping est en train de faire sauter ce dernier verrou qui ne permettait pas à un premier secrétaire du PC (et, par ailleurs, président de la république…) de faire plus de deux mandats de cinq ans.

    Lire la suite

  • De la foutaise des «démocraties illibérales» et du danger d’appeler des régimes autocratiques comme tel

    La démocratie républicaine, dans l’acceptation du terme au XXI° siècle, ce n’est pas seulement le droit de vote et le pouvoir de la majorité, ce sont aussi les droits de l’humain («droits de l’homme») ainsi que les droits de la minorité, ce que les anglo-saxons appellent aussi les «libertés civiles».

    Sans eux, pas de vraie liberté, donc pas de vraie démocratie.

    C’est une évidence que partagent tous les défenseurs de la démocratie républicaine, dont les centristes.

    Lire la suite

  • Avec le choc «Trump», la démocratie face à ses contradictions et ses faiblesses

    La tentation totalitaire et populiste des peuples est une donnée récurrente de l’histoire de l’Humanité.

    Comme si la liberté inquiétait de par l’éventail de ses possibilités et que la servitude rassurait de par l’indication d’une seule et simpliste vérité à suivre.

    Comme si l’individu préférait que l’on flatte ses défauts plutôt que d’encourager ses qualités à s’exprimer.

    Comme si le peuple préférait croire aux mensonges pour ne pas se confronter à la réalité.

    Comme si le refus d’une éthique était tellement plus reposant que la responsabilité.

    Dans le même temps, il faut constamment rappeler aux populations des démocraties républicaines que le régime de la liberté n’est pas «naturel», au sens où la liberté dans la sécurité n’est pas l’état naturel des êtres humains.

    Et si le libéralisme a parlé de «droits naturels» notamment à propos de la liberté, il s’agit d’affirmer que comme tout individu est égal à un autre à sa naissance, il possède des droits constitutifs de celle-ci que la société doit lui garantir.

    Lire la suite

  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. La démocratie est en danger

    Les adversaires de la démocratie républicaine n’aurait pu rêver meilleur argument et objet de propagande: à la tête de la plus grande et plus vieille démocratie du monde, celle où toutes les élections se sont toujours tenues en lieu et en heure, se trouve un clown dangereux que l’on savait menteur, incompétent, cupide, raciste, égotiste et malhonnête mais que l’on découvre – selon bien des spécialistes, des observateurs et d’anciens alliés – crétin (au sens littéral du terme), incapable, paranoïaque, inculte et peut-être mentalement dangereux.

    Quand un général américain fait une déclaration publique fracassante indiquant que si Donald Trump lui donnait l’ordre de lancer des missiles nucléaires, il n’obéirait pas, on peut raisonnablement se poser des questions sur le personnage et ressentir une certaine angoisse.

    Mais la question principale qui se pose, et pas seulement aux Etats-Unis, c’est comment peut-on protéger la démocratie républicaine contre l’élection d’un Trump.

     

    Lire la suite

  • Trump-Le Pen: La démocratie républicaine en danger

    Quand je dis que Donald Trump et Marine Le Pen sont des dangers pour la démocratie républicaine, ce n’est ni de la rhétorique électorale, ni de l’alarmisme médiatique.

    Les récents propos de la présidente du Front national sur le promoteur newyorkais lors d’une interview sur CNN montre bien à quel point leurs cibles prioritaires sont les candidats républicains, ceux qui se battent pour la démocratie et refusent la haine et l’intolérance que ces deux populistes démagogues aux idées détestables véhiculent.

    Se battre pour éviter que Donald Trump soit le prochain président des Etats-Unis, c’est aussi se battre pour que Marine Le Pen soit la prochaine hôte de l’Elysée.

    Lire la suite

  • La question n’est pas d’aimer ou non Hillary Clinton

    Les conventions des deux grands partis américains viennent de se dérouler, l’une après l’autre.

    Elles ont intronisé leurs candidats qui avaient remporté sans contestation possible leurs primaires, Donald Trump du côté républicain à Cleveland, Hillary Clinton du côté démocrate à Philadelphie.

    La bataille électorale mettra donc aux prises un populiste démagogue soutenu par la droite radicale pour une grande part et une centriste qui a fait alliance avec une grande partie de la gauche démocratique.

    Dans un autre temps, on aurait pu dire, «que le meilleur gagne».

    Mais nous ne sommes pas face à n’importe quelle élection.

     

    Lire la suite

  • Nice: la fête de la liberté ensanglantée

    Après New York, Paris, Bruxelles, voici Nice avec son camion fou et ses 84 morts dont de nombreux enfants un jour de fête nationale, un 14 juillet, le jour de fête de la liberté, cette liberté honnit par les islamistes et pour laquelle nous nous sommes tant battus.

    Il est bon ton dans certains milieux et certains salons d’expliquer, de comprendre, voire de compatir, aux terroristes islamistes – en particulier ceux qui sont nés ou qui vivent dans nos pays – qui ont choisi la violence et de tuer des innocents parce que l’Occident, l’Europe, la France, la démocratie, la république et que sais-je encore, la vie tout court, ont été durs avec eux, les reléguant dans des banlieues-ghettos, ne leur offrant aucun avenir, refusant de les intégrer, etc.

     

    Lire la suite

  • Le Brexit ou la guerre de sécession européenne

    Comme les Etats-Unis d’Amérique, l’Union européenne est d’abord une idée.

    Et même si Abraham Lincoln s’est battu pour garder son pays uni et contre l’esclavage, il s’est d’abord battu, comme il l’a dit avec tant de profondeur dans son fameux discours sur le champ de bataille ensanglanté de Gettysburg, pour que vivent l’idée de démocratie républicaine, celle d’un peuple libre, et celle d’«un gouvernement du peuple pour le peuple par le peuple», selon sa fameuse formule.

    Car la construction américaine était alors unique dans le monde, ainsi que l’est aujourd’hui la construction européenne.

    Tout comme le pose le Brexit pour l’idée européenne, la Guerre de sécession posait la question de la pertinence de l’idée américaine.

     

    Lire la suite

  • Présidentielle USA 2016. Tuerie d’Orlando: Clinton, dame de fer d’une société ouverte et solidaire

    «Après les attentats du 11 septembre, démocrates et républicains, nous ne nous sommes pas affrontés les uns les autres, mais nous nous sommes tous unis pour affronter le danger.»

    Voilà ce qu’Hillary Clinton a déclaré lors d’un meeting à Cleveland dans l’Ohio, un peu plus de vingt-quatre heures après le massacre dans une boite de nuit gay d’Orlando qui a fait 50 morts et 53 blessés.

    Et la centriste a espéré que les républicains feront ce qu’ont fait les démocrates en 2001 lors de l’effondrement des deux tours du World Trade Center, s’unir derrière le président place, George W Bush alors, Barack Obama aujourd’hui.

     

    Lire la suite

  • La démocratie une nouvelle fois attaquée à Orlando

    Bien sûr, l’assassin d’Orlando a d’abord ôté la vie à cinquante personnes et a gâché celle de nombre de blessés sans oublier le traumatisme de tous ceux qui se trouvaient dans la boite de nuit qu’il a attaqué avec les armes qu’il a pu librement acheté quelques jours avant ses crimes.

    Mais il a également attaqué la démocratie républicaine et toutes ses valeurs comme l’avaient fait, à Paris, les assassins de Charlie hebdo et du supermarché casher, comme l’avaient fait ceux du Bataclan et des bars du XI° arrondissement.

    En s’en prenant à un lieu où se réunissait dans cette ville de Floride, aux Etats-Unis, la communauté gay pour s’amuser, il s’en est pris comme ses tristes prédécesseurs à la liberté, à la tolérance, au respect sur lesquelles sont assises le vivre ensemble de nos sociétés démocratiques.

     

    Lire la suite