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extrême-droite

  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. L’internationale des ennemis de la démocratie à l’œuvre en France

    Certains s’étonnent d’une alliance objective entre les haineux (extrême-droite), les envieux (extrême-gauche), les belliqueux (casseurs mais aussi assassins potentiels) et des pillards (qui profitent des troubles des autres) qui s’est manifestée dans les attaques insurrectionnelles des biens et des personnes lors des manifestations des gilets jaunes, en particulier à Paris dans le quartier des Champs Elysées.

    Mais, comme le montre l’Histoire pour ceux qui veulent bien la lire, cette alliance a priori improbable est en réalité dans la normalité la plus évidente lorsqu’il s’agit d’abattre ce qu’ils honnissent le plus.

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  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Oui, le populisme démagogique et extrémiste est toujours un danger en France

    L’élection d’un centriste – ou centro-compatible – nous a fait oublier une donnée importante de l’élection présidentielle de 2017.

    Au premier tour, les candidats populistes démagogues et extrémistes avaient réuni sous leurs noms et leurs diatribes anti-démocratie républicaine 49,62% des suffrages exprimés (dont 21,30% pour Marine Le Pen et 19,58% pour Jean-Luc Mélenchon), un pourcentage énorme, qualifiant une des leurs pour le second tour.

    Et si la candidate de cette mouvance aux alliances objectives parfois étonnantes n’a réalisé que moins de 34% des voix en finale face à Emmanuel Macron, ce populisme dangereux n’a pas abdiqué et se retrouve aujourd’hui dans la réaction souvent violente, non seulement aux réformes qui sont en train d’être adoptées, mais dans la contestation même de la démocratie républicaine, des résultats des élections démocratiques et de l’ordre républicain, tout ce qui fonde la base du pacte social de notre société et de notre capacité à vivre ensemble.

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  • Présidentielle 2017. La pèche aux voix centristes a commencé en 2015

    Pour espérer être au second tour de la présidentielle en l’état des sondages (tous ceux réalisés en 2015 disent la même chose) les candidats du PS et de LR auront besoin des voix centristes dès le premier tour.

    Tout comme d’ailleurs un hypothétique candidat centriste, que ce soit François Bayrou et/ou un candidat venu de l’UDI.

    Si François Hollande (candidat socialiste le plus probable) peut toujours rêver faire l’unité à gauche (allant de l’extrême-gauche au centre-gauche) qui pourrait lui donner plus de 30% des voix, ce n’est pas le cas du candidat LR (Nicolas Sarkozy ou Alain Juppé) qui auront besoin des voix centristes pour arriver en deuxième position au soir du premier tour.

    Mais, si l’on est réaliste, il serait étonnant qu’Hollande puisse faire l’union autour de sa candidature à gauche, ce qui fait qu’il aura également besoin des voix centristes.

     

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  • La tricoalition, une évidence; l’axe central, une nécessité

    Dès la fermeture des bureaux de vote et des premières estimations sur les vainqueurs de ces élections régionales qui viennent de se terminer, l’ensemble des politiques de Droite et de Gauche ont délivré un message, «ça ne peut plus continuer comme ça».

    De Manuel Valls à Nicolas Sarkozy, de Jean-Christophe Cambadélis à Bruno Le Maire, la même promesse devant la montée du FN qui, s’il ne remporte aucune région, n’a jamais eu autant d’électeurs que lors de ce scrutin.

    Les leaders centristes ont eux aussi entonné la même musique, Jean-Christophe Lagarde (UDI) plaidant pour «un changement de paradigme» et François Bayrou (Mouvement démocrate) appelant à la «reconstruction de la vie politique et de la famille du Centre».

    Alain Juppé, de son côté, en a profité, pour lancer sa campagne présidentielle avec un discours où revenait sans cesse l’expression «mon idée de la France».

     

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  • Rentrée du Centre: une clarification nécessaire

    Où se positionnent l’UDI et le Mouvement démocrate?, telle est la question qui va dominer l’espace centriste français en cette rentrée politique.

    La conclusion d’accords entre la Droite et les partis centristes pour les régionales et les contestations internes plus ou moins importantes qui s’en sont suivies (pétition de frondeurs à l’UDI peu suivie par les militants, réprobation de nombreux militants de l’UDI et surtout du MoDem à propos de l’alliance avec Laurent Wauquiez en région Rhône-Alpes-Auvergne) s’inscrivent dans un débat plus large sur le positionnement des centristes et sur ce qu’ils sont ou prétendent être.

    Car la situation est bien problématique.

     

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  • Le cas Wauquiez ou le désastreux renoncement centriste

    Laurent Wauquiez est un homme politique dont l’ambition démesurée n’est guère différente de celles de beaucoup d’autres de ses coreligionnaires.

    Son cas n’intéressait jusque là la sphère centriste que par son double-jeu face à Jacques Barrot dont il est le successeur comme député de la Haute-Loire, dans une circonscription historiquement au centre.

     

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  • Non, monsieur Sarkozy, l'alternative n'est pas entre république et démocratie

    Le récent débat initié par les propos de Nicolas Sarkozy se posant en seul défenseur crédible d’une république menacée par une démocratie qui ne promeut que les intérêts particuliers d’individus et de groupes ainsi que sa volonté de rebaptiser l’UMP, Les Républicains, a posé la question cruciale de ce qu’est aujourd’hui le régime politique de la France et de ce qu’il doit être.

    Comme l’ont écrit beaucoup de commentateurs de gauche et de droite, le discours de Nicolas Sarkozy du 7 novembre 2014 sur la glorification de la république et la critique de la démocratie, est, non seulement, un faux débat mais une erreur historique dangereuse.

     

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  • Espace centriste: Quel candidat pour 2017?

    Si l’on s’en réfère aux sondages et aux velléités de chacun, plusieurs candidats pourraient se positionner et revendiquer l’espace centriste en 2017.

    On trouve principalement, à droite, Alain Juppé, à gauche, Manuel Valls et au centre, François Bayrou, voire Jean-Christophe Lagarde.

     

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  • «Ni-ni» et «désistement républicain» centristes: ni extrême-droite, ni extrême-gauche

    Le «ni-ni» façon Nicolas Sarkozy – ni désistement pour PS, ni pour le FN, deux partis mis sur un même pied – tourne tout aussi le dos aux valeurs de la démocratie et de la république que le «désistement républicain» à la sauce Manuel Valls – pourfendant tous ceux qui refusent sa sélectivité entre les partis à vocation totalitaire – qui fait du Front national son unique obsession en la matière tout en oubliant fort opportunément que le PS continue ses alliances avec un Parti communiste, comme c’est le cas, par exemple, à Paris, qui n’a pas tourné le dos à ses «combats révolutionnaires et internationalistes» ainsi qu’à sa fidélité aux «anticipations de Marx», comme il est écrit dans ses statuts, ceux-ci et celles-là ayant abouti dans l’histoire à des dictatures dont les tristes héros se nomment Lénine, Staline, Trotski, Mao, Pol Pot et quelques autres dont les régimes de terreur ont remplis les cimetières plutôt que développer une quelconque fraternité humaine.

    Le vrai «ni-ni», démocratique, républicain et humaniste, le véritable «désistement républicain» sont ceux qui viennent directement de la vision du Centrisme et de son principe moteur, le juste équilibre.

    C’est le barrage responsable et sans concession à tous les extrémismes qui se battent contre la démocratie républicaine libérale.

    Le communisme léniniste et son avatar le trotskisme (sans parler du maoïsme) sont deux pensées totalitaires et criminelles tout comme le sont le fascisme et le nazisme et leurs avatars (franquisme, salazarisme, pétainisme, etc.).

    Au nom de quoi, même en comparant le nombre de morts que les tenants de ces idéologies de l’exclusion et de la stigmatisation de l’autre, celui qui ne pense pas comme vous, celles d’extrême-droite seraient puantes et infréquentables et celles d’extrême-gauche seraient démocrates et républicaines?

    Même en expliquant que l’extrême-droite est le lieu de rassemblement des haineux tandis que l’extrême-gauche est celui des envieux, in fine, les idéologies développées par ces deux ennemies de la démocratie libérale aboutissent à éliminer le déviant (selon leurs critères, évidemment) après avoir supprimé sa liberté et son droit à la réussite individuelle ainsi que sa pensée a-normale (toujours selon leurs critères) et son refus de se plier aux dogmes de leurs vérités mortifères.

    En s’alliant aux démocraties pendant la Deuxième guerre mondiale après avoir signé un pacte avec Hitler, Staline a réussi le tour de force de donner une respectabilité de façade au communisme qui, rappelons-le, dès sa création par Marx et Engels, sur les traces de Babeuf et en s’inspirant de Rousseau, a été dénoncé par les penseurs les plus lucides, tel Proudhon, comme étant une idéologie criminelle et liberticide dans son essence même.

    Dès lors, les forces démocrates et républicaines doivent dire non à ces deux extrêmes.

    L’indignation du PS vis-à-vis du FN mais aussi vis-à-vis des attitudes parfois conciliantes de la Droite vis-à-vis de cette formation ainsi que le discours moral qu’il débite serait nettement plus crédibles s’il l’appliquait également à l’extrême-gauche, ce qui n’est pas le cas.

    Le «ni-ni» et de le «désistement républicain» centristes, c’est donc faire barrage aux extrêmes d’où qu’ils viennent en votant pour les partis républicains quels qu’ils soient lorsqu’une élection oppose un parti extrémiste à un parti républicain au-delà des alliances électorales du moment.

    Le seul moment où le bulletin blanc est de rigueur, où le «ni-ni» centriste s’applique lors d’un duel, c’est lorsque celui-ci oppose l’extrême-droite à l’extrême-gauche.

    Mais pour que ce «ni-ni» et ce «désistement républicain» fonctionnent de manière honnête, transparente et avec une totale efficacité (notamment en convaincant les électeurs qu’il n’y a qu’un poids et qu’une mesure), il ne doit souffrir aucun faux-semblant et hypocrisie.

    Si l’affirmation de Nicolas Sarkozy selon laquelle le PS et le FN sont deux partis que l’on peut mettre sur le même plan est une hypocrisie, les cries d’orfraie de Manuel Valls le sont tout autant alors que son parti gouverne ici ou là avec le Parti communiste.

    Dans cette histoire, on ne peut que saluer la position de Jean-Christophe Lagarde, le président de l’UDI et demander à tous les centristes de l’appliquer systématiquement lors de toutes les élections en oubliant les petits calculs personnels et politiciens.

     

    Alexandre Vatimbella

     

    Voir le site Le Centrisme

     

     

  • Départementales: victoire électorale mais défaite politique pour le Centre?

    Le Front national n’a donc pas viré en tête lors du premier tour des départementales.

    Voilà une grosse satisfaction pour tous les démocrates et les républicains dont les centristes.

    Il fallait voir la hargne de Marine Le Pen après ce demi-échec pour ne pas oublier qu’elle est bien la fille de son père et le FN un parti d’extrême-droite au populisme dangereux.

    Mais cette «défaite» – à 25,19% des voix, tout de même – n’est-elle pas en trompe l’œil?

    C’est en effet une coalition UMP-UDI-MoDem (bien que les médias oublient de citer ce dernier parti) qui arrive en tête avec 29,4% des suffrages.

    Ce n’est donc pas l’UMP qui devance le FN – ni l’UDI ou le MoDem – mais une alliance électorale de plusieurs partis.

    Ce qui montre, déjà, que la menace de l’extrême-droite et du populisme est toujours là, bien présente avec un quart des électeurs qui ont voté pour elle et les 49,83% d’abstentionnistes qui en sont les associés conscients et consentants.

    Mais l’on pourra dire que grâce aux centristes, le FN n’a pu savourer le fait d’être en tête même si l’on ne peut savoir quel aurait été exactement le score de l’UMP si celle-ci était partie seule au combat des urnes.

    Néanmoins, ce résultat, qui va permettre après le deuxième tour aux partis centristes d’avoir de nombreux élus et de se congratuler à nouveau d’avoir choisi la bonne recette, est aussi lourde de sens en vue des présidentielles et des législatives.

    Car c’est bien la stratégie de l’union de la Droite et du Centre qui a porté ses fruits et qui permet d’ailleurs aux médias comme Le Figaro de titrer sur sa une «L’UMP l’emporte» et au Monde d’écrire que c’est une «très nette victoire de l’UMP».

    Dès lors, cette victoire électorale n’est-elle pas une défaite politique pour un Centre indépendant?

    Le succès du trio UMP-UDI-MoDem prouve effectivement toute la justesse d’une alliance dès la premier tour (dans une grande majorité de cantons) de la Droite et du Centre.

    Comment, dès lors, les leaders centristes vont-ils pouvoir expliquer la pertinence d’une candidature autonome aux présidentielles de 2017, sachant qu’un succès aux départementales est évidemment très secondaire par rapport à une victoire aux présidentielles et aux législatives.

    Comment donc refuser l’alliance et la coalition dès le premier tour en 2017 et même de participer à une primaire de la Droite et du Centre dont on sait déjà que ce dernier sera le perdant?

    Le piège de la candidature unique s’est-il donc refermé sur les centristes?

    Bien sûr, ceux-ci diront que non et qu’il ne faut pas extrapoler les résultats de ce dimanche sur ce qui va se passer dans deux ans notamment sur le pourcentage de Marine Le Pen (qui vient d’annoncer sa candidature pour 2017) au premier tour de la présidentielle et de la possible élimination du candidat de l’UMP dans la foulée, s’il n’est pas soutenu par le Centre.

    Néanmoins, analysons cette victoire et ses conséquences pour les partis centristes.

    D’abord, la victoire est celle de l’UMP, parti archi-dominant dans cette coalition.

    Si les partis centristes sont allés à la bataille dans une alliance avec la formation de droite, c’était pour bénéficier de sa force électorale, de ses voix.

    Comment dès lors refuser cette alliance aux législatives qui suivront les présidentielles.

    Et comment mieux négocier les bonnes circonscriptions sans être alliés dès le premier tour à l’UMP aux présidentielles?

    Ensuite, c’est une victoire du président de l’UMP, en l’occurrence Nicolas Sarkozy.

    Or, celle-ci lui donne une évidente et manifeste légitimité qui lui était encore discutée après son élection sans gloire à la tête du parti et par des sondages peu encourageants concernant sa personne.

    Si cette élection est un marchepied pour le président de l’UMP, voilà qui va poser un dilemme aux partis centristes qui ne veulent pas d’une candidature Sarkozy en 2017, le Mouvement démocrate penchant fortement pour Juppé et l’UDI préférant nettement ce dernier à l’ancien président de la république mais sans doute n’importe quel autre candidat plus consensuel.

    Cependant, comment dire non à celui qui vient de vous faire gagner et qui sera peut-être en tête des sondages s’il est, comme cela semble très probable, désigné candidat de l’UMP?

    Si l’apport des voix centristes a été importante voire déterminante dans un certain nombre de cantons, il est difficile de le savoir exactement là où il y a eu candidature commune.

    Les partis centristes ayant refusé de se compter au premier tour de ces départementales, auront ainsi du mal à mettre en balance leur poids électoral largement inconnu sur la table des négociations pour peser réellement en 2017, à la fois, sur les investitures, sur le projet et le programme politique.

    Sans doute que les élections régionales où est en vigueur la proportionnelle donneront une vue meilleure de ce poids si des listes autonomes centristes sont présentées.

    Mais les législatives ne sont pas à la proportionnelle…

    Pour autant, il n’y a pas que des conséquences négatives à cette victoire électorale.

    Mettons de côté le corollaire mécanique de celle-ci, un nombre plus important d’élus locaux et de direction de départements, et attachons-nous aux fruits politiques.

    Ainsi, les centristes en permettant à l’UMP d’être le premier parti de France, ont du même coup augmenté leur capacité de négociation pour les futures élections dans le cadre d’une alliance.

    S’ils ne sont pas grand-chose (électoralement) sans l’UMP, celle-ci ne peut pourtant pas se passer des partis centristes pour l’emporter nationalement.

    Ces derniers ne sont donc pas sans aucune marge de manœuvre pour obtenir quelques concessions sur les investitures, les postes et les programmes.

    En outre, une alliance électorale permet de gagner ensemble mais n’oblige en rien, ensuite, à un alignement total des positions des différentes composantes sur celles du parti dominant, même si cela peut ressembler parfois à de la tambouille politicienne…

    Reste que cela est assez maigre si l’on veut bien se rappeler que les partis centristes parlent constamment d’indépendance, de volonté de s’affranchir du duo PS-UMP qui gouverne la France depuis plus de 30 ans, comme le rappelle constamment Jean-Christophe Lagarde, président de l’UDI, et du vote de réformes indispensables que, ni la Droite, ni la Gauche, clientélistes et enfermées dans leurs promesses irresponsables, sont capables de mettre en route.

    Enfin, si être un appendice de la Droite est une fatalité pour les leaders de l’UDI et du MoDem, il faut qu’ils aient au moins le courage de le dire à leurs électeurs.

     

    Alexandre Vatimbella

     

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