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france - Page 22

  • 2012: Pour un slogan centriste, «Ensemble pour la justice dans la liberté»

     

    La France a besoin de retrouver l’espoir et le chemin du progrès.

    Pour cela, elle doit mettre en place des réformes importantes et courageuses qui lui permettront, comme de nombreuses fois au cours de son histoire millénaire, de s’adapter, non pas pour décliner, mais, au contraire, pour demeurer un pays qui compte dans le monde et dans la mondialisation.

    Elle doit être capable de maîtriser son présent et de se projeter dans un avenir prometteur tout en étant fidèle à son passé.

    Elle se doit d’offrir à son peuple la paix, la prospérité et la solidarité.

    Elle se doit d’être maître de son destin et non pas d’être obligée d’obéir à d’autres, grandes puissances ou organisations internationales. Au contraire, elle doit être le moteur d’une gouvernance mondiale plus forte et plus eficace et d’une Europe en route vers le fédéralisme.

    Pour qu’elle remplisse ces missions, pour qu’elle conserve un rôle de premier plan, la France et ceux qui veulent la gouverner, doivent mener une politique courageuse, responsable, à la recherche constante d’un consensus puissant permettant réellement d’agir (et non pour se diluer dans une inconséquence populiste voulant faire plaisir à tout les clientélismes).

    Oui, il faut une politique de juste équilibre, seule capable d’y parvenir.

    Une politique qui doit s’appuyer sur les valeurs de la démocratie républicaine que sont la liberté, la solidarité, la tolérance et le respect afin d’apporter une réponse juste à l’ensemble des Français, refondant l’égalité tout en promouvant la méritocratie qui ne sont pas deux termes antinomiques mais bien complémentaires.

    Cela passe par la recherche d’une politique de plein emploi, d’un projet éducatif efficace pour tous et tout le temps de son existence, d’innovation continue, de sécurité assurée, de protection sociale sauvegardée et d’environnement préservé.

    Mais tout cela ne peut se faire sans se retrousser les manches.

    Car les Français doivent comprendre que le monde est un endroit en perpétuelle adaptation (d’où la nécessité de réformes et d’ajustements continuels) ainsi que de compétition (d’où la nécessaire lucidité de ne jamais rien prendre pour acquis). Et que ceux qui décident de ne plus participer à cette dernière ne peuvent prétendre garder leurs statuts. Il en a toujours été ainsi et il en sera toujours de même dans un monde inégalitaire où il y a ceux qui ont (comme les Français) et ceux qui ont moins ou pas du tout.

    Tous les peuples sont légitimes à participer à cette compétition et à la remporter au détriment des autres. Et tous les peuples qui ne veulent pas y participer ne peuvent se plaindre de perdre leurs acquis. Que cela soit «juste» ou non. Qu’il faille travailler à une solidarité mondiale ou non pour changer la donne. Au jour d’aujourd’hui c’est la réalité qui s’impose à nous. Se la cacher, c’est conduire le pays à la faillite.

    Dès lors, le slogan «Ensemble pour la justice dans la liberté» caractérise bien ce défi porté par le Centre et les centristes de mobiliser et libérer les énergies afin de lutter pour une cause juste.

    Alexandre Vatimbella

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  • La «majorité centrale» a des accents plus gaulliens que centristes


    Il est toujours intéressant d’écouter ceux qui ne sont pas du même bord que vous. En l’occurrence, Daniel Garrigue, l’ancien porte-parole de Dominique de Villepin et toujours député UMP, qui vient d’appeler à voter pour François Bayrou. Selon lui, le positionnement «central» du leader du Mouvement démocrate montre qu’il n’est pas centriste.

    Voilà qui est intéressant au-delà d’une dialectique quelque peu tirée par les cheveux si l’on se fie uniquement aux définitions du dictionnaire.

    Cela dit, entre ces définitions et les subtilités d’un positionnement politique, il y a, souvent, un abime…

    Et, effectivement, le thème de la «majorité centrale» de François Bayrou nous renvoie, comme il l’a déjà été indiqué ici, plus à une sorte d’union nationale ou, à une idée gaullienne qu’à un positionnement centriste.

    Car si le Général de Gaulle n’était pas centriste (il avait été démocrate-chrétien avant la Deuxième guerre mondiale mais ne l’était plus depuis longtemps quand il accéda au pouvoir en 1958, et il n’aimait guère les centristes), il se voulait, en revanche, un rassembleur en étant au-dessus des partis, c’est-à-dire dans une sorte de centralité attrape-tout.

    Rappelons pour la énième fois, que le Centre n’est pas central, qu’il n’est pas juste milieu. De même, le Centrisme qui ne ressort surtout pas d’un positionnement idéologique à équidistance entre la Gauche et la Droite, n’est pas centralité, ni un mélange plus ou moins subtil d’idées venues de droite et de gauche. En cela, la majorité centrale n’est pas centriste.

    Il faut se rappeler, également, que le Général de Gaulle voulait rassembler tout ce qu’il y avait entre les extrêmes. Selon lui, entre les Gaullistes et les Communistes, il n’y avait rien (à son époque, l’extrême-droite n’était qu’une bande groupusculaire).

    La volonté de rassembler tout ce qui se trouve du centre-gauche au centre-droit de Bayrou n’est donc pas très éloigné de la stratégie gaullienne si l’on songe que cela regroupe une grande partie du Parti socialiste et une grande partie de l’UMP.

    Les clins d’œil à Dominique de Villepin, à Manuel Valls et à quelques autres procèdent de celle-ci.

    François Bayrou, qui se voit en un Mitterrand gaullien (Mitterrand pour le parcours politique, de Gaulle pour la rencontre avec le peuple français), a décidé de se positionner de cette manière pour deux raisons.

    La première est qu’il croit en son destin présidentiel (même si seulement 18% des Français sont d’accord avec lui selon un récent sondage). Et celui-ci, selon la mythologie entretenue, est la rencontre d’une personne avec un peuple (sauf qu’aucun candidat sans un parti fort et structuré n’a pu remporter la présidentielle, pas même Valéry Giscard d’Estaing qui avait ses Républicains indépendants). Du coup, il faut se présenter comme un rassembleur.

    La deuxième est… qu’il ne peut pas faire autrement! Au jour d’aujourd’hui, son parti, le Mouvement démocrate, compte pour pas grand-chose électoralement parlant, et il ne peut s’appuyer sur lui pour en faire une machine à gagner la présidentielle.

    De même, il ne peut pas utiliser la stratégie de rassembler son camp au premier tour et les Français au second afin de se qualifier pour le second tour, au vu des résultats électoraux du MoDem et .à l’inverse de Nicolas Sarkozy, de François Hollande et même de Marine Le Pen.

    Dès lors, il doit se reposer uniquement sur un mouvement d’opinion en sa faveur qu’il doit construire et faire en sorte qu’il soit le plus large possible.

    Comme ce qu’il avait fait en 2007 où il avait choisi le thème de l’union nationale pour les mêmes raisons (même si, à l’époque, il avait une machine, l’UDF, malgré tout plus consistante).

    Union nationale et majorité centrale, même combat!

    Reste à savoir s’il sera capable de faire prendre la mayonnaise. A six mois de la présidentielle, ce n’est pas encore le cas.

    Pour les centristes, se posent donc la question de savoir si François Bayrou est leur candidat ou non. La réponse définitive sera apportée par ses propos et son positionnement lors de la campagne.

    Il se peut qu’il ne le soit pas mais qu’il demeure, malgré tout, celui qui sera le plus proche du projet politique du Centre. Cela lui permettra, sans doute, d’être celui des centristes…

     

    Alexandre Vatimbella

     

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  • Pour le Centrisme, l’Etat doit être un outil


    Ni vénération, ni rejet mais une vision de juste équilibre, voilà comment le Centre et Centrisme conceptualisent l’Etat. Au moment où celui-ci est accusé d’inefficacité, d’incapacité à agir et à résoudre les problèmes, alors qu’il croule sous les dettes et les déficits, il est bon de rappeler que l’Etat n’est que ce que nous voulons bien en faire et non une espèce de Léviathan que nous ne pourrions contrôler comme le prétendent tous ceux qui ont renoncé à le réformer, faute de courage politique. Car il s’agit bien de courage, de responsabilité et de volonté politiques afin de définir la place et l’importance du pouvoir étatique dans la communauté.

    Bien sûr, il ne faut pas être naïf, la place démesurée qu’il a prise aujourd’hui – et qui est une des raisons de son incapacité à résoudre les problèmes - ne permet pas, d’un coup de baguette magique, de le changer immédiatement. Pour autant, dire que l’on ne peut rien faire pour qu’il évolue différemment, dès maintenant, est un mensonge de ceux qui ont renoncé d’agir et de prendre des vraies décisions, masquant leur démission par une gesticulation de façade d’autant plus dangereuse qu’elle fait croire à la population que le politique n’a plus aucune capacité pour organiser et réformer la société.

    Alors que nous devrions nous tourner, à la fois, vers l’histoire pour nous rappeler les leçons des crises passées et réorganiser l’activité économique en conséquence et vers l’avenir afin de redéfinir pragmatiquement et efficacement la gouvernance de la sphère publique afin de lui permettre de remplir efficacement ses fonctions, nous sommes à nouveau dans l’immédiateté irréfléchie et dans la prise de décisions qui se contredisent les unes les autres et s’annihilent pendant que la situation empire.

    Au moment où de nombreux intellectuels redécouvrent que cet Etat, si vénéré par certains qui en attendent tout comme d’une mère nourricière et si haï pour ceux qui fantasment son emprise totale sur leurs existences, peut être un outil, le Centre, une nouvelle fois, les avait précédés dans cette redéfinition…

    En ce début de XXI° siècle nous sommes à un moment-clé pour cette réforme qui en conditionne beaucoup d’autres. Et pas seulement parce que nous sommes depuis trois ans dans une crise plus ou moins déclarée qui menace à tout moment de réapparaître avec plus d’intensité, diffusant un climat d’angoisse paralysante dans tout le corps social.

    Comme je l’ai déjà écrit «Il faut donc une nouvelle définition qui établisse le rôle de l’Etat et sa place dans la Cité. Ainsi, son action doit être revue sous le prisme de son efficacité à organiser du mieux possible la vie en société et à protéger les citoyens dans un cadre juridique garantissant son impartialité et les droits fondamentaux de la personne humaine, cadre établi par le politique. C’est donc un Etat outil qu’il faut édifier et non un Etat grand ordonnateur. Et ses activités doivent, comme toutes les autres, être jaugées sur ses gains de productivité et, surtout, d’efficacité.

    De là, on aboutira à un Etat rationalisé et dynamisé, outil de précision au service de la communauté. Un Etat qui assurera la sécurité de ses concitoyens, garant du lien social. Un Etat qui tendra vers un objectif du ‘toujours mieux’ et non du ‘toujours plus’ par lequel il montrera la voie à la communauté.

    Car il n’est pas dans l’intention du Centre de se passer d’un Etat capable de remplir correctement ses missions. Cependant, même si l’appareil étatique peut toujours être compris comme le garant de la civilisation dans un monde violent, il ne peut en être son plus haut degré d’achèvement comme voudrait le faire croire les étatistes dans la droite ligne de Hegel. L’Etat n’est pas la représentation de la civilisation car ce rôle échoie à la communauté tout entière. D’autant qu’en le figeant ainsi dans cette sorte de mausolée, ceux-ci en ont fait une organisation à la fois hégémonique, auto-légitimée et condamnée à l’immobilisme». (1)

    Il faut donc inventer un Etat efficace, efficient, capable de se remettre en question et de garder constamment une dynamique qui lui évitera l’ankylosement, souple, ciblant ses interventions, fier de ses missions mais aussi conscient de ses limites et facilitateur des capacités qui s’expriment au sein de l’appareil de production et de la société civile, moteur d’un progrès soutenable d’une société qu’il doit accompagner et non phagocyter, voire paralyser.

    Ainsi, il doit, tout en garantissant la sécurité (qui comprend une protection sociale pérenne humainement et financièrement avec, de pair, son développement dans le cadre de l’économie sociale), investir dans le savoir, le savoir-faire et leur transmission (recherche, innovation, éducation) et dans les investissements ciblés (par exemple avec une vraie politique industrielle en faveur des petites et moyennes entreprises) qui seraient une force d’entrainement de toute la machine économique.

    La nécessaire redéfinition du rôle de l’Etat est désormais une urgence. Ce n’est pas une raison de faire n’importe quoi n’importe comment en proposant, par exemple, des mesures démagogiques et populistes sans aucune réelle portée. Il faut seulement des hommes et des femmes politiques courageux qui agissent avec responsabilité. Qu’ils se manifestent vite!

     

    Alexandre Vatimbella

     

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    (1) Le Centrisme du Juste Equilibre, Crec Editions, 2009 disponible à notre librairie en ligne

  • Des «centristes» à la pelle, en veux-tu, en voilà!


    Le Centre est déjà bien embouteillé par ceux qui ont une certaine légitimité à s’y trouver. Mais cet embouteillage risque de devenir un vrai bouchon au fur et à mesure que les présidentielle se rapprochent.

    Résumons.

    On avait le Nouveau centre, le Mouvement démocrate, l’Arés (Parti radical + Nouveau centre) et quelques groupuscules dont l’Alliance centriste qui est celui qui surnage parmi d’autres. Et un vague rassemblement d’anciens UDF à l’intérieur de l’UMP.

    Nicolas Sarkozy n’est pas loin de se dire centriste ainsi que François Hollande. En tout cas, leurs affidés ne s’en privent pas comme Gérard Collomb, le maire de Lyon et supporter d’Hollande qui prône l’alliance entre socialistes et centristes. Ou comme Jean Léonetti et Marc Laffineur, nouveaux ministres de Sarkozy, qui, en bons soldats, veulent créer, à l’intérieur de l’UMP, un pôle «humaniste et centriste» sous le parrainage de Jean-Pierre Raffarin (Pierre Méhaignerie appréciera!).

    Et puis, il y a Ségolène Royal, Dominique de Villepin, Jean-Michel Baylet et son alliance Radicaux de gauche-Génération écologie ainsi que la Gauche moderne.

    Bon, nous en oublions certainement un certain nombre (qu’ils poussent un soupir de soulagement…). Mais arrêtons-nous là, le bol est déjà bien rempli!

    Si l’on touille tout cela, nous obtenons une salade bien peu digeste... Surtout, les Français risquent de ne pas savoir ce qu’ils mangent (c’est peut-être ça, le but!).

    Un certain respect des politiques envers la démocratie et leurs électeurs seraient le bienvenu en la matière. Il faut que l’offre aux prochaines échéances électorales soit claire et permette un choix tout aussi clair.

    Ici, on se croirait plutôt dans un centre commercial où chacun fait son offre promotionnelle avec une multitude de slogans, tous racoleurs et quelques uns mensongers.

    Sans trop y croire, lançons un appel à la dignité…

    Les adversaires du Centre disent souvent que l’opportunisme est une déviation du Centre. Mais, on voit que la Droite et la Gauche n’ont pas de leçon à lui donner en la matière.

     

    Alexandre Vatimbella

     

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  • Pour une solution consensuelle afin de relancer l’économie tout en réduisant les déficits publics


    Assainir les finances publiques qui croulent sous la dette tout en faisant repartir la croissance afin de créer des emplois, voilà bien la quadrature du cercle qui fait trembler les politiques et cogiter sans fin les économistes pendant que les citoyens, angoissés, attendent, de moins en moins patients, la solution miracle.

    D’autant que si l’économie repart et si le chômage baisse drastiquement, les rentrées fiscales seront beaucoup plus élevées, permettant à la sphère publique de se désendetter beaucoup plus rapidement.

    Ce cercle vertueux n’a pas été trouvé pour l’instant. Et les économistes se divisent en deux camps, ceux qui privilégient un plan de relance économique et ceux qui optent pour une cure d’austérité de l’Etat et des collectivités locales. Une division qui traverse également les politiques.

    Dans le premier cas, la reprise permettrait, ensuite et grâce aux rentrées fiscales (et un peu d’inflation…) de retrouver des taux d’endettement acceptables.

    Dans le second cas, l’assainissement permettrait aux pouvoirs publics de retrouver la capacité d’intervention tout en évitant une faillite du pays que l’on nomme, de manière plus euphémistique, un défaut de paiement…

    Personne ne sait ce qu’il est plus facile de faire, ni quelles sont les conséquences à court et moyen terme de l’une ou l’autre option.

    Des mesures de relance qui ne marchent pas creusent les déficits. Des mesures d’austérité mal proportionnées tuent l’activité.

    Bien sûr, on a vu que les plans de relance adopté lors de la première phase de la crise économique qui a débuté en 2008 (et dont on n’est pas sorti selon de nombreux experts) n’ont pas eu le succès escompté.

    Mais ils ont été trop timides dans bien des cas et la plupart des économistes sont d’accord pour dire que la situation serait bien pire aujourd’hui sans les décisions prises dans cette direction par Barack Obama ou Nicolas Sarkozy, par exemple.

    C’est dans ce sens qu’il faut éviter de tuer l’activité par une montagne de dette ou par une austérité qui assécherait les circuits économiques. Sauf à penser, dans ce dernier cas, qu’il faut en passer par là au moins pendant une décennie afin de complètement et définitivement supprimer le spectre de la dette.

    Qui prendra le risque politique mais aussi économique et social de cette diète radicale qui pourrait traiter le malade tout en l’envoyant au cimetière?!

    Du coup, les politiques, mises en œuvre un peu partout en Europe et aux Etats-Unis, allient relance et rigueur, à tour de rôle. Un coup de relance puis un coup de rigueur. Et les deux s’annulent!

    Et les populations s’impatientent.

    Le dilemme politique est qu’il n’est pas possible économiquement de laisser les déficits se creuser dans une dérive insoutenable et immaîtrisable. Mais il est tout aussi impossible socialement de laisser le chômage progresser à vitesse grand v.

    Il faut donc, à la fois, prendre des mesures de relance ciblées et de réduction des dépenses. Et, en plus, elles doivent donner des résultats assez rapides pour coïncider avec le temps électoral…

    Ceci serait sans doute possible si l’irresponsabilité n’était pas la règle d’or de l’action politique. Une  irresponsabilité qui se pare d’un discours responsable… et de propositions qui ne règlent rien quand elles n’aggravent pas la situation.

    Car, au lieu de s’assoir autour d’une table, pour trouver ensemble des solutions, les différents partis politiques s’écharpent. Pendant que les gouvernements en place sont paralysés par les défis qui se présentent à eux, les oppositions les voient comme du pain béni afin de reprendre, demain, le pouvoir et mettent tous les bâtons dans les roues des premiers nommés qu’elles peuvent trouver.

    Mais que les oppositions deviennent les majorités et inversement ne fera pas disparaître ces défis. Ceux-ci ne feront même que devenir de plus en plus prégnant.

    Il est dommage de voir que lorsque l’incendie fait rage, une partie des pompiers hésitent à employer les moyens efficaces pour l’éteindre pendant qu’une autre partie joue un jeu dangereux, les allumettes à la main.

    Ici, on ne parle pas de qui a raison et de qui a tort mais des fondements même de nos systèmes représentatifs et démocratiques ainsi que de la cohésion sociale qui les soutiennent. Ceci implique que tout le monde politique soit sur le pont afin de prendre ses responsabilités pour réparer efficacement l’économie avec des mesures, non pas électoralement gagnantes, mais efficaces.

    N’est-ce pas justement une des raisons de l’existence d’un système représentatif où les élus du peuple sont là pour prendre les décisions difficiles que leur fonction leur impose?

    Et quand la situation est grave, cela passe par un consensus de toute la nation par le biais, d’abord, de ses mêmes représentants. C’est à eux de montrer, d’abord, que le pays peut se retrouver autour d’une vision partagée de son présent et de son avenir. C’est à eux de montrer que la démocratie est le meilleur régime capable de relever les challenges cruciaux pour les peuples.

    Le risque de la division? Que les populations se lassent des mesquineries politiques et se disent un jour, pas si lointain, que, décidemment, la démocratie n’est pas capable de résoudre, quand ils se présentent devant elles, les vrais problèmes et soit tentée d’aller voir ailleurs un sauveur autant hypothétique que dangereux et incapable de faire mieux mais promettant le paradis sur terre…

     

    Alexandre Vatimbella

     

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  • Bayrou, son projet, ses ambitions et le Centrisme

    Le François Bayrou de 2012 devrait se caractériser, selon ses propos dans les médias, par un recentrage (que l’on espère sincère), de bonnes idées et des valeurs essentielles. Mais tout cela pourrait ne servir à rien car sa stratégie demeure très aléatoire et son hubris - malgré sa repentance après les résultats électoraux calamiteux de son parti – est toujours prégnant et pourrait causer sa perte.

    D’autant que s’il ne parvient pas à s’imposer l’année prochaine, son avenir politique, en tout cas, son futur présidentiel risque d’être définitivement de l’histoire ancienne.

    Le Centre, c’est un humanisme intégral qui fait de la personne (l’individu responsable, doté de droits et de devoirs, dans une société solidaire au lien social solide) l’alpha et l’oméga de toute politique. François Bayrou croit, sans conteste, à ces valeurs centristes essentielles que sont la liberté, la solidarité, la tolérance et le respect.

    - Le Centre est indépendant et doit absolument le demeurer (ou le redevenir…). François Bayrou défend cette indépendance incontournable et non-négociable si les centristes veulent réellement porter leurs valeurs et leur projet afin de les faire triompher.

    - Le Centre doit rassembler autour de lui et non être une simple force d’appoint soit de la Gauche, soit de la Droite. François Bayrou est sur cette ligne, la bonne et la seule capable de mettre en place une vraie politique équilibrée dont la France a besoin dans une Europe unie et afin qu’elle ait toute sa place dans une mondialisation qu’il serait suicidaire de nier et de rejeter.

    - Le Centre doit proposer un projet politique responsable, innovant et visionnaire. François Bayrou n’en est pas très loin.

    Mais si son obsession d’un système éducatif performant et rénové est à mettre à son crédit, sa volonté de réindustrialiser la France à tous prix est beaucoup plus contestable, surtout, bien moins atteignable que l’investissement dans les nouvelles activités (qu’elles soient dans l’agro-alimentaire, l’industrie ou les services), l’innovation et la création. On peut certes récupérer un certain nombre d’activités délocalisées (et il ne faut pas s’en priver) mais, d’une part, toutes les activités ne sont pas intéressantes à récupérer et d’autre part, beaucoup ne le seront jamais. Et puis, comment imaginer que les Français soient prêts à payer des produits beaucoup plus chers pour cause de relocalisation alors même que leur pouvoir d'achat s'est effrité?!

    Quant à son obsession de l’équilibre budgétaire, il a mis de l’eau dans son vin, sachant que s’il défend la «règle d’or» (qu’il aurait voulu plus contraignante) et des coupes budgétaires importantes, il sait aussi que la politique qu’il veut mettre en place nécessite des mesures qui ont un coût. Notamment celle qu’il prône, cette aide nécessaire aux PME pourvoyeuses d’emplois et de richesse nationale.

    - Le Centre n’est pas un positionnement de circonstance. On aimerait dire que François Bayrou le pense mais on n’en est pas sûr. Son éloignement de la galaxie centriste de 2007 à 2010 ne plaide pas en faveur de la sincérité de ses serments de fidélité récents.

    - Le Centre, selon Bayrou, gagnera tout seul en rameutant autour de lui et de l’homme providentiel (a.k. François Bayrou himself) permettant de créer une improbable «union nationale» (2007) ou une tout aussi improbable «majorité centrale» (2011) réunissant de Dominique de Villepin à Ségolène Royal en passant par Jean-Louis Borloo, Hervé Morin ou Emmanuel Valls.

    François Bayrou veut faire croire qu’il croit dur comme fer à ce rassemblement sans queue ni tête mais qui lui permet de montrer qu’arithmétiquement sa stratégie est réalisable... Ce qui est une erreur voire une faute politique en analysant les forces politiques de la France, actuellement. Sauf à espérer secrètement que le pays ne plonge dans une crise majeure, extrêmement grave pour la démocratie et son avenir, rabattant les cartes et imposant des unions, ce qu’aucun responsable politique digne de ce nom ne peut espérer afin de booster son propre destin présidentiel…

    La bonne stratégie, c’est se battre pour ses idées, sa vision, son projet politiques et nouer, si nécessaire (et ça l’est), les alliances pour gouverner en imposant la plupart de ses vues si l’on est le partenaire le plus fort, en imposant des mesures emblématiques si l’on est le partenaire du plus fort.

    Au jour d’aujourd’hui, François Bayrou doit d’abord convaincre qu’il a l’étoffe d’un présidentiable crédible et que son projet politique permet de faire face aux défis actuels en matière économique, sociale, sociétale et internationale. S’il est en tête des intentions de vote ou s’il est dans le duo du second tour de la présidentielle, les rapprochements se feront par rapport à sa crédibilité personnelle et politique et non sur un concept fumeux.

    Enfin, on ne peut s’empêcher en lisant et en écoutant les propos de François Bayrou de lui demander de cesser de jouer au moralisateur en chef qui distribue les bons points de vertu. Le sage sait bien qu’il faut d’abord commencer par soi-même avant d’accabler les autres.

    Qu’il se rappelle que l’hubris a fait disparaître des civilisations comme l’expliquait le grand historien américain Arnold Toynbee et a détruit des destins personnels…

     

    Alexandre Vatimbella

     

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  • Une situation propice à un gouvernement centriste?


    Nous ne savons pas encore si nous sommes à l’aube d’une nouvelle récession avec une crise en «double dip» ou en W, comme on préfère (après la récession de 2008-2009, une phase de retour de la croissance entre 2010 et 2011 avant une nouvelle récession dans les semaines ou les mois qui viennent).

    Les derniers développements des déficits publics abyssaux avec une dette qui n’est plus maîtrisée (mais encore maîtrisable si l’on si prend maintenant), des bourses déboussolées et paniquées, un commerce extérieur de plus en plus dans le rouge, un chômage qui ne parvient pas à baisser et une croissance qui retourne dans l’atonie (0% en France au cours du deuxième trimestre!) semblent indiquer, malgré tout, que l’on s’en rapproche sauf miracle.

    Ce qu’il y a d’intéressant dans la situation dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui, c’est que les solutions proposées par la Droite et la Gauche ont failli. Ni une fiscalité basse pour les riches, ni un plan de dépenses publiques fortes n’ont permis à aucun pays de sortir de la crise dans les pays européens et aux Etats-Unis.

    Et si les dépenses publiques ont permis à la Chine de ne pas perdre sa croissance, c’est avant tout parce que la situation du pays était plus saine et que ses finances publiques pouvaient mieux le supporter grâce à l’énorme excédent de ses réserves de change accumulées ces trente dernières années. Pour autant, ce maintien d’un taux de croissance autour des 8%-10% s’est fait sur le dos des citoyens dont le pouvoir d’achat souffre en ce moment d’un taux d’inflation record.

    Pour en revenir à la France et à l’Europe, l’heure est à la responsabilité et aux réformes, les deux thèmes de prédilection d’une politique économique, financière et sociale que prône le Centrisme depuis toujours et, encore plus, actuellement. Une politique qui implique une des qualités essentielles que devraient posséder tout gouvernant: le courage.

    Responsabilité car il est plus que temps de tourner le dos au clientélisme et à la démagogie par la poursuite de déficits publics qui ont permis de ne pas prendre de décisions douloureuses pour la population et, en retour, peu populaires pour les politiques.

    Réforme car il est encore plus que temps de mettre en place une vraie société équilibrée où chacun doit contribuer à l’effort tout en sachant qu’il est pris en compte et respecté par celle-ci.

    Courage car mettre en route des réformes difficiles avec responsabilité et sans fléchir ne sera pas de tout repos. Il se peut même que les résultats positifs de cette politique ne bénéficient qu’à ceux qui viendront après que les réformateurs responsables et courageux aient quitté le pouvoir.

    L’Etat providence doit faire l’objet d’un audit tant approfondi que dénué de toute idéologie. La fiscalité doit être adaptée à la donne actuelle avec comme principes directionnels d’être plus juste et plus efficace. Entre autres.

    Néanmoins, si l’on comprend bien qu’un gouvernement centriste serait à même de s’attaquer aux problèmes difficiles qui se présentent au pays, les Français sont-ils prêts à jouer le jeu de la responsabilité et de la réforme nécessaires? Le monde politique est-il prêt, lui aussi, à ne pas être dans la fuite en avant désespérée qui va conduire la nation au fond du précipice en cessant ses postures démagogues et irresponsables?

    Deux questions essentielles auxquelles il faut répondre le plus vite possible. Car s’il est grand temps d’agir, le temps, lui, ne nous attendra pas.

     

    Alexandre Vatimbella

     

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  • La règle d’or, c’est avant tout d’être responsable!


    Lorsque l’on gouverne, il est important d’avoir à sa disposition la palette la plus large possible pour prendre des décisions et appliquer des mesures selon la situation à un moment donné. S’empêcher d’agir en se fixant des règles trop contraignantes est une option dangereuse. Le pragmatisme, principe centriste s’il en est, est de rigueur.

    Pour autant, cela ne veut pas dire que les gouvernants peuvent faire n’importe quoi, n’importe comment. C’est bien pour cela qu’il existe une Constitution et des lois qui encadrent leurs actions et définissent le cadre juridique de leurs interventions.

    Un débat a toujours eu lieu pour savoir si, par exemple, la Constitution devait être la plus détaillée possible ou, au contraire, contenir les grands axes qui fixent les règles de la vie en société et, notamment, la manière dont le gouvernement les applique.

    Ce petit rappel fait, il est intéressant de voir que ces dernières années, le politique, devant des demandes de la société civile ou de groupes de pression, voire pour se couvrir, a voulu introduire dans la Constitution des règles contraignantes dans plusieurs domaines.

    On se rappelle l’incohérent et dangereux principe de précaution qui pourrait, s’il était appliqué à la lettre, paralyser l’ensemble des activités humaines.

    On se rappelle également le droit au logement pour tous qui n’est, évidemment, pas appliqué devant l’impossibilité de le mettre en œuvre concrètement.

    Et voici maintenant la règle d’or dont, pour résumer à gros traits, le but est de faire voter un budget de l’Etat en équilibre et empêcher la dérive des déficits publics lorsque le pays n’est pas dans une grave crise économique.

    Tout comme la sécurité des citoyens (principe de précaution), leur bien être basique (droit au logement), la volonté d’empêcher que les pouvoirs publics empruntent à tout va pour dépenser sans compter (la règle d’or) ne sont pas condamnables, loin de là.

    Plus, ce sont des missions essentielles du politique.

    Cependant, comme pour la sécurité des citoyens et le bien être de la population, la bonne gestion de l’Etat n’est pas essentiellement une question de règles qui, quand elles s’attaquent à des questions aussi complexes, ne peuvent, à elles seules, résoudre les problèmes à elles seules.

    Il n’y a pas de réponse parfaite à ceux-ci. Néanmoins, il y a une pratique qui permet d’aller toujours dans la bonne direction en ce qui concerne la lutte contre les déficits publics. C’est la responsabilité prônée depuis toujours par le Centre et le Centrisme.

    Si les gouvernants étaient responsables et assumaient leurs responsabilités, nous ne serions pas, dans bien des pays et, notamment, en France, en train de vouloir mettre des interdictions pour les empêcher de mettre en faillite l’Etat par une fuite en avant dans la gestion des deniers publics.

    Une responsabilité qui doit également toucher les citoyens qui ont beau jeu de blâmer les politiques aujourd’hui, pour leur gabegie après leur avoir demandé, hier, de raser gratis!

     

    Alexandre Vatimbella

     

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  • Leaders centristes: profiter de l’été pour exister


    Les leaders centristes prendront-ils des vacances? Rien n’est moins sûr car ils doivent, à la fois, exister en vue des présidentielles et marquer leur territoire.

    Ainsi, François Bayrou et Jean-Louis Borloo multiplient les déclarations et les apparitions afin de se rappeler au bon souvenir des électeurs centristes mais également pour prouver qu’ils sont, chacun, le «vrai» leader du Centre et des modérés.

    Il faut dire que les enjeux sont désormais clairement marqués.

    D’une part, il y a une place à prendre comme représentant du Centre à la présidentielle et ils sont deux et demi à se battre pour l’avoir: François Bayrou, Jean-Louis Borloo et le pâle Hervé Morin absent de l’échappée actuelle, lâché par les deux premiers dès les premières difficultés.

    D’autre part, cette place, si un de ceux-ci parvient à l’occuper, ne garantit actuellement pas grand-chose, un score au premier tour de la présidentielle entre 10% et 15%, voire un petit peu plus.

    Ceci sera loin de suffire pour être présent au second tour. Il va donc falloir labourer le terrain central, des modérés de droite aux modérés de gauche en passant, évidemment, par les centristes.

    Et si aucun d’eux n’est là au second tour, il leur faudra malgré tout un score assez substantiel, au-dessus de 10%, pour pouvoir négocier entre les deux tours en vue des législatives qui suivront et de la constitution du gouvernement qui sera issu des deux élections.

    En règle générale, l’été n’est guère encombré de la parole politique, ce qui permet à ceux qui s’expriment de faire plus facilement l’actualité et d’avancer leurs pions.

    Malheureusement, pour les cadors centristes, la primaire socialiste fait que les prétendants à la candidature socialiste vont également occuper le terrain.

    Dès lors, François Bayrou et Jean-Louis Borloo vont devoir dire ou proposer des choses qui feront le buzz médiatique mais aussi s’afficher.

    Et ils ont déjà commencé.

    C’est comme cela qu’il faut comprendre les propos de Jean-Louis Borloo sur la nécessité de convoquer un congrès (députés + sénateurs) pour parler de la dette, de la "règle d'or" et de la situation de l’euro. Ou des gesticulations de François Bayrou pour démontrer qu’il est bien le seul centriste en lice pour la présidentielle.

    Pas sûr que tout cela soit suffisant alors que le Centre demeure morcelé.

    Mais ont-ils seulement une autre solution?...

     

    Alexandre Vatimbella

     

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  • Des électeurs centristes et du double repositionnement politique


    Avant chaque élection, c’est le temps du repositionnement. Tout d’abord, les partis et les élus de droite se repositionnent à droite et les partis et les élus de gauche se repositionnent à gauche. Il leur faut bien se rappeler au bon souvenir de leurs clientèles respectives déçues de leurs «trahisons» systématiques des promesses intenables qu’ils ont faites à leurs électeurs.

    Cette transhumance politique est un acte éprouvé qui permet de prouver sa pureté idéologique et tenter d’effacer toutes les décisions, tous les votes, toutes les déclarations qui n’ont pas été «dans la ligne» depuis le dernier rendez-vous électoral et qui ont fortement mécontenté les électeurs les plus militants, avec un discours sans nuance, formaté pour plaire uniquement à son camp.

    Ce processus traditionnel est une des causes principales du dégoût de la politique de nombreux citoyens qui, à raison, pensent qu’on les prend pour des imbéciles ou de simples bulletins de vote sans cerveaux!

    Mais il ne s’agit que de la première phase de ce repositionnement démagogique. Car ce dernier est, à la fois, double et à double-détente.

    Après le repositionnement idéologique en début de campagne, vient le repositionnement électoraliste vers la fin de celle-ci. Il convient alors de faire un pas au centre pour envoyer un signal à tous les électeurs modérés afin de les rassurer après la phraséologie partisane avec ce message, «ne croyez pas que nous sommes des extrémistes, c’est simplement une posture». Un message insultant aussi bien pour ceux à qui s’adresse le premier repositionnement que le second…

    Mais qu’importe puisqu’une élection se gagne au centre dans toutes les démocraties.

    On comprend bien que la Droite et la Gauche doivent se plier systématiquement à cet exercice démagogique et à l’éthique pour le moins discutable.

    Le Centre, lui, n’en a pas besoin.

    Et les électeurs centristes qui croient aux valeurs du centrisme ne devraient pas tomber dans le panneau.

    Le Centre n’a pas besoin, ni idéologiquement, ni démagogiquement, de s’ajuster pour rameuter ses électeurs et tromper ceux de droite et de gauche.

    Dans sa vision de juste équilibre, il n’a pas à utiliser d’artifices pour démontrer qu’il s’intéresse à tous et que sa démarche politique n’est pas clientéliste. De même, avec son pragmatisme, sa recherche du consensus, son projet libéral social, qui sont les composantes de son socle d’action, il ne lui est guère utile de se «recentrer».

    Quand viendra le temps du vote, les électeurs centristes feraient bien se s’en rappeler et de ne pas se tromper dans leur choix. Ce ne sera peut-être pas suffisant pour faire gagner le Centre mais cela le sera pour permettre à celui-ci d’être en position de force pour que ses propositions politiques soient prises en compte lors d’éventuels désistements ou d’éventuelles alliances.

     

    Alexandre Vatimbella

     

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