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solidarité - Page 3

  • Le Centrisme et la cuisine électorale

    Comment je l’ai souvent affirmé, il convient de ne jamais oublier de distinguer la pensée centriste du centre électoral.

    Mais cette distinction ne concerne pas que le Centre, c’est également vrai de toutes les autres pensées politiques qui ne se réduisent pas aux organisations qui prétendent les représenter.

    Le socialisme et le Parti socialiste en est un bon exemple.

    Ainsi donc du Centrisme dont les partis au centre de l’échiquier politique n’embrassent pas l’ensemble de sa conception de la société.

    Certains partis centristes sont plus proches de celle-ci que d’autres mais aucun à l’heure actuelle n’est complètement centriste au sens strict du terme.

    Pour autant, nous ne sommes pas forcément dans une supercherie car l’action politique demande des marges de manœuvre qui ne sont pas toujours dans la «bonne ligne».

    Ceci est d’autant plus vrai que le Centrisme est un pragmatisme dont le principe d’action est le «juste équilibre» et que pour atteindre celui-ci l’on peut se déséquilibrer d’un côté avant de se rééquilibrer de l’autre et de revenir ainsi à l’équilibre juste qui est une recherche constante à défaut d’être un positionnement figé, ce qui est d’ailleurs impossible puisque la société elle-même n’est pas figée.

    Néanmoins, les marges de manœuvre ne sont pas extensibles indéfiniment et la proximité aux références du Centrisme, que ce soient ses valeurs humanistes (liberté, respect, tolérance, solidarité) son principe d’action (juste équilibre), sa règle comportementale (responsabilité), sa philosophie (réformisme, progressisme, personnalisme, pragmatisme) afin de faire fonctionner au mieux la démocratie républicaine, doit se retrouver clairement dans l’action des partis se réclamant du Centrisme.

    Ce rappel est important au moment où les partis centristes français semblent engagés dans un rapprochement alors que de nombreuses voix à l’intérieur de ceux-ci demandent également des clarifications des positions de chacun.

    Parce que ce rapprochement ne peut être qu’un simple deal électoral et électoraliste sous peine de décrédibiliser un peu plus ces partis centristes qui ont perdu une grande partie de la confiance des Français et, surtout, de leurs électeurs ces dernières années de par leur programme et leur stratégie politiques quasi-illisibles.

    Or, de l’aveu même des responsables de ces formations, une réunion aurait comme avantage, avant même de gagner des voix et des sièges, de ne pas en perdre…

    François Bayrou et son Mouvement démocrate sont incapables de redresser la barre alors que Jean-Louis Borloo et l’UDI sont à la peine pour faire entendre leur voix et l’imposer comme centriste.

    Si les discussions entre les deux bords se bornent à «donne-moi ta crédibilité, je te donne mes voix», alors cette cuisine électorale sera, à terme, plus désastreuse que la désunion actuelle et une supercherie que les électeurs seraient en droit de sanctionner durement.

    Que la plateforme électorale ou le projet politique commun que les partis centristes peuvent dégager de leurs négociations à venir – si elles ont lieu – soient plus ou moins proche du Centrisme sera un autre challenge pour faire vivre ce dernier au niveau électoral et non pas comme pensée politique – celle-ci existant en-dehors même d’une représentation électorale.

    Mais, pour mériter un label du genre «centristes authentiques», le Mouvement démocrate et l’UDI ne doivent pas oublier que c’est un contresens de prétendre que le Centre serait «naturellement» à droite, de droite ou même un allié «naturel» de la Droite, ce que Jean-Louis Borloo demande à François Bayrou avec insistance.

    J’ai déjà eu, à de nombreuses reprises, à répondre à ces inepties proférées, à la fois, par des gens de la Droite qui veulent capter les voix centristes et par des gens de la Gauche qui tentent de diaboliser les partis centristes afin de récupérer un électorat de centre-gauche tenté par le vote en leur faveur.

    De même, on nous explique que bipolarisation politique oblige, les centristes doivent choisir leur camp et que celui-ci est à droite dont ils sont plus proches

    Cette autre ineptie est parfois reprise par les gens du Centre qui, ainsi, tentent de légitimer leur opportunisme politique.

    Si c’était le cas, il faudra donc nous expliquer pourquoi, par exemple, la très grande majorité des centristes américains se trouvent aujourd’hui à l’intérieur du Parti démocrate plutôt catalogué à gauche…

    Plus sérieusement, que le Centre choisisse une alliance à Droite ou à Gauche, celle-ci ne peut être, fort heureusement, que conjoncturelle.

    Si ce n’était pas le cas, le Centre n’existerait pas comme lieu politique.

    Plus, ce qui définit le Centre n’est pas la Droite ou la Gauche mais le Centrisme.

    Et ceux qui, au centre de l’échiquier politique, font tout pour brouiller les cartes dans ce domaine en faveur de leur destin politicien n’ont de centriste que le nom.

    Quoiqu’il arrive, que ceux qui croient que le Centrisme est la solution ne désespèrent pas, il continuera à exister même trahi ou bafoué.

    Alexandre Vatimbella

     

     

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  • Pourquoi le Centre est équilibre et pas milieu

    Etre le Centre, c’est être le point de référence qui détermine les côtés excentrés.

    Etre le milieu, c’est être un entre-deux déterminé par ces deux blocs.

    Centre c’est être l’équilibre face aux déséquilibres qui se trouvent de chaque côté.

    Milieu c’est être une ligne – poreuse – entre deux blocs.

    C’est pourquoi le Centrisme est une pensée politique de l’équilibre. Comme il est le point central à partir duquel se définissent les côtés déséquilibrés par leurs clientélismes constitutifs, il est naturellement le «juste équilibre».

    Si le Centrisme n’était que le milieu – et même le juste milieu comme le présentent certains – il ne serait qu’une ligne sans consistance, obligée de naviguer constamment entre les deux côtés pour y piocher idées et références sans avoir aucune démarche originale.

    Rien de tout cela avec le juste équilibre qui s’établit sur les valeurs humanistes du respect, de la liberté, de la tolérance et de la solidarité, dans une symbiose et des interactions propres au Centrisme et non dans une simple énumération qui leur donnerait une autonomie entre elles.

    C’est aussi la raison pour laquelle le Centre n’est ni à droite, ni à gauche. L’oxymore, «le centre est à droite» défendue par une partie de l’UDI, est une erreur fondamentale qui, in fine, nie l’existence même du Centre.

    Tout comme celui défendue par une partie du Mouvement démocrate, que l’alliance «naturelle» est à gauche.

    Que l’on discute si les partis centristes, pour parvenir au pouvoir, se doivent d’être dans une coalition avec des partis de droite ou avec des partis de gauche est une toute autre histoire, légitime celle-là.

    Mais, vouloir adosser le Centre avec la Droite ou la Gauche revient à valider l’idée des adversaires du Centre et du Centrisme qui affirment que ceux-ci n’existent pas.

    Oui, être du Centre, c’est se trouver au point d’équilibre alors qu’être simplement au centre, c’est s’être s’installé sur une ligne si fine qu’elle est pratiquement invisible et surtout qui permet tous les débordements opportunistes d’un côté ou l’autre de cette frontière politique. Ceux qui s’en réclament peuvent alors se présenter uniquement comme des modérés mais pas comme des centristes.

    Car les mots ont une signification et il n’est pas inutile de le rappeler de temps en temps pour que le débat politique ait, non seulement, un sens mais une dignité afin de respecter les citoyens…

    Alexandre Vatimbella

     

     

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  • Le Centre avec Malala

    Malala Yousafzai vient d’avoir seize ans mais elle se bat contre l’obscurantisme depuis qu’elle a… onze ans!

    Son courage exemplaire est un modèle et un symbole pour ceux qui veulent construire un monde meilleur où l’on donne, à tous ceux qui le veulent, une chance de réussir leur vie et leurs rêves.

    Que demande-t-elle?

    «Je ne parle pas en mon nom mais au nom de tous ceux dont la voix ne peut être entendue. Au nom de tous ceux qui luttent pour leur droit de vivre dans la paix, leur droit d'être traité avec dignité, leur droit à l'égalité des chances et leur droit à l'éducation» vient-elle de dire du haut de la tribune des Nations unies à New York où elle était l’invitée d’honneur.

    Ainsi, elle souhaite que toutes les filles du monde – dont celles du Pakistan, son pays d’origine – puissent étudier et devenir des citoyennes à part entière, des personnes respectées.

    Pour cette bataille humaniste et pacifique, elle a failli mourir en recevant une balle dans la tête de la part des talibans qui contrôlent de fait la région où elle est née.

    Des hommes barbares qui ont décidé d’ériger l’obscurantisme en mode de gouvernement comme ils l’ont montré en Afghanistan avant l’intervention de la coalition mondiale après les attentats du 11 septembre 2001 et comme ils le font quotidiennement dans les zones tribales pakistanaises, là où l’armée a renoncé à maintenir l’ordre, voire est complice de ces extrémistes imbéciles et meurtriers.

    Ecoutons-la encore: «Les talibans ont pensé que la balle qui m'a touchée nous pousserait à nous taire, mais ils ont eu tort. Au lieu du silence, une clameur s'est élevée. Ils ont pensé changer mes objectifs et mes ambitions, mais une seule chose a changé: la faiblesse, la peur et le désespoir ont disparu et le courage et le pouvoir sont nés. Je suis la même Malala. Mes ambitions, mes rêves et mes espoirs sont les mêmes».

    Quand une jeune fille de seize ans qui a reçu une balle dans la tête pour de telles idées parle de cette manière, l’ensemble des hommes et des femmes qui soutiennent les valeurs humanistes du Centre et du Centrisme, se doivent d’être derrière elle, solidaires de sa lutte.

    Bien évidemment, le combat de Malala a d’énormes implications. La transmission du savoir donne des citoyens informés et capables de comprendre le monde dans lequel ils vivent. Cela éloigne la servitude et donne la liberté de penser, de parler et d’agir en personne responsable, tout ce que les talibans et autres intolérants et irrespectueux abhorrent plus que tout…

    Et elle le sait: « Nos livres et nos stylos sont nos armes les plus puissantes. Un enseignant, un livre, un stylo, peuvent changer le monde », ajoutant « Les extrémistes ont peur des livres et des stylos ».

    Et c’est bien cela, terroriser les terroristes avec les armes les plus nobles: la liberté, le respect, la tolérance, la solidarité sans oublier l’amour.

    Alexandre Vatimbella

     

     

    Signer la pétition de Malala Yousafzai sur l’éducation

  • Le Centre doit poser les bonnes questions sur les extrêmes de tous bords

    Au risque de se faire insulter et amalgamer, posons les bonnes questions au moment où médias et classe politique s’émeuvent à juste titre de ce fait divers où un militant d’extrême-gauche est décédé lors d’une bagarre avec des militants d’un groupe skin d’extrême-droite.

    Avant tout chose, être centriste c’est regretter et condamner la mort d’un jeune homme parce que celui-ci avait des convictions politiques.

    Aucun humaniste ne peut concevoir le débat politique dans la violence et l’agression, qu’elles soient verbales ou physiques.

    De même, les groupes skins, quels qu’ils soient, ont toujours été des menaces pour la liberté et la sécurité des personnes.

    Ayant dit cela, les réactions à cet homicide (que l’on ne peut encore qualifier de meurtre, ni d’assassinat, le premier supposant la volonté de tuer et le second la préméditation) dont on ne connait pas encore tous les tenants et les aboutissants sur sa survenance, doivent interpeler les centristes dans leur démesure émotionnelle et la diabolisation idéologique d’un extrême vis-à-vis d’un autre.

    Car, oui et malgré ce décès tragique, les extrêmes, qu’ils soient de gauche ou de droite, basés sur des idéologies totalitaires dont on a vu les crimes lorsqu’elles ont été mises en œuvre concrètement, sont également condamnables parce qu’ils dénient à leur ennemis politiques, c’est-à-dire tous ceux qui ne pensent pas comme eux, la qualité de personne, fondamentale dans la vision humaniste du Centrisme.

    Et posons donc les bonnes questions.

    La dictature communiste est-elle plus humaine que la dictature fasciste?

    Staline était-il meilleur qu’Hitler?

    Mao est-il moins scélérat que Franco?

    Fidel Castro à Cuba était-il un dictateur plus acceptable que le général Pinochet au Chili?

    Les camps de concentration communistes étaient-ils moins ignominieux que les camps de concentration nazis?

    Le génocide des khmers rouges au Cambodge était-il moins monstrueux que celui des juifs par les nazis?

    Les violences de l’extrême-gauche sont-elles plus compréhensibles que celles de l’extrême-droite?

    Les insultes des l’extrême-gauche sont-elles moins ordurières que celles de l’extrême-droite?

    Les assassinats politiques d’Action directe, de la Fraction armée rouge (Bande à Baader) et des Brigades rouges ont-ils été moins criminels que ceux de l’OAS, des Noyaux armés révolutionnaires (italiens) ou d’Honneur de la police?

    A toutes ces questions, la réponse d’un humaniste est: non.

    Non, quand on est un défenseur de la démocratie républicaine assise sur les valeurs de la liberté, du respect, de la solidarité et de la tolérance, sur le principe du juste équilibre et celui de l’égalité de toute personne vis-à-vis d’une autre.

    Et oui, il faut poser ces bonnes questions encore et toujours.

    Alexandre Vatimbella

     

     

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  • Le Centre doit s’opposer à la désespérante obscurité des extrêmes

    Depuis longtemps j’affirme ici que l’humanisme porté par le Centre et le Centrisme est le rempart le plus solide face au danger que représente le Front national ainsi qu’à ses diatribes démagogiques et antidémocratiques qui surfent sur le mécontentement des Français.

    Mais les temps que nous traversons et qui ne seront peut-être et heureusement qu’une péripétie anodine de l’Histoire, impose si tel n’était pas le cas de le dire et le redire, la répétition n’étant pas inutile, loin de là.

    D’autant que la Gauche et la Droite engluées aujourd’hui dans des affaires multiples et surtout par leurs pratiques le plus souvent clientélistes, mortifères à terme pour la démocratie, ne sont pas capables de répondre efficacement à ce déferlement de populisme haineux et revanchard qui flatte le côté le moins respectable de nos comportements.

    Le Centrisme, oui.

    En ce premier mai, Marine Le Pen, lors de la manifestation traditionnelle du Front national, a estimé que la France était dans la nuit des affaires et de la corruption, ajoutant que la lumière et l’espoir étaient désormais représentés par le Front national.

    Quelle rhétorique à la fois mensongère et dangereuse dont le contenu rappelle de biens mauvais souvenirs au moment où certains comparent avec beaucoup trop d’emphase notre époque à celle des années 1930...

    Les centristes doivent être, néanmoins, des vigies intransigeantes et attentives de la défense de la démocratie républicaine en refusant la banalisation de tous les extrêmes et de leurs discours, notamment celle, en cours, du Front national, non seulement, dans la population mais également dans les médias et les leaders d’opinion.

    Et oui, il doit dire, haut et fort, que le vote pour le Front national est un acte irresponsable, que chaque bulletin déposé en sa faveur dans l’urne fera perdre la France, tout comme tout bulletin en faveur du Front de gauche ou des formations d’extrême-gauche, car ils vont vers les tenants de politiques qui plongeraient la France dans une crise d’une ampleur dévastatrice.

    Demain, si nous voulons être encore des gagnants, c’est parce que nous aurons dit non aux archaïsmes destructeurs de l’extrême-droite et de l’extrême-gauche, ces deux conservatismes réactionnaires au sens littéral de ces deux mots.

    Conservatisme des droits acquis ou nationaliste au mépris de la réalité d’un monde ouvert et mondialisé. Réaction à la modernité démocratique et à l’édification inévitable d’un nouvel ordre mondial où l’Union européenne doit prendre toute sa place, c’est-à-dire une des toutes premières.

    Le peuple français s’est battu pendant des décennies pour bâtir un pays qui est aujourd’hui dans les premières puissances mondiales. Ce combat des générations précédentes n’a pas été de tout repos et rien n’a jamais été acquis comme on le constate actuellement où nous devons conduire une mutation douloureuse mais nécessaire qui seule nous permettra de repartir de l’avant et construire une France européenne du XXI° siècle, dynamique et prospère pour tous dans le juste équilibre et avec les valeurs de liberté, de solidarité, de tolérance et de respect.

    Notre communauté nationale a connu, tout au long de son histoire, des hauts et des bas. Ces derniers devraient nous rappeler constamment de ne pas tenter certaines aventures qui finissent toujours mal.

    De même, la démocratie républicaine est un bien inestimable mais fragile parce qu’elle repose, in fine, sur l’humanisme et le sens des responsabilités de chacun. Il nous faut donc la défendre comme toutes les attaques dont elle est constamment l’objet alors que nous agissons comme si elle était un roc indestructible qui résistera à tous les coups de forces.

    Si, demain, une obscurité désespérante et oppressive s’abat sur la France, c’est que nous aurons été les complices de ceux qui veulent la propager pour s’accaparer le pouvoir au nom d’idéologie totalitaire et non le rendre au peuple.

    Mais nous avons le pouvoir d’écrire une autre histoire à condition de ne pas baisser les bras.

    C’est au courage que l’on reconnaît les grands peuples qui écrivent leur Histoire avec un grand H.

    Alexandre Vatimbella

     

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  • L’humanisme du Centre, seule réponse à la montée des populismes démagogiques

    Partout dans le monde et plus particulièrement en Europe, on assiste à ce que l’on appelle communément «une montée des populismes» dont le score important du parti du comique Beppe Grillo aux dernières élections italiennes en est la dernière manifestation.

     

    Même si le phénomène n’est pas récent - nombre des partis ou mouvements populistes démagogues existent depuis longtemps à l’instar du Front national en France -, force est de reconnaître qu’il prend de l’ampleur sur fond de crise économique, de mal-être identitaire et d’un manque de repères et de valeurs alors que s’estompe de plus en plus l’espoir en un avenir meilleur.

     

    Si certains faits sont irréfutables comme le manque de croissance et la montée du chômage, d’autres, en revanche, sont montés en épingle par les leaders populistes et repris largement par les médias.

     

    Ainsi, il est évidemment beaucoup plus sûr de se promener à Paris le soir qu’au Moyen Age mais même que pendant une grande partie du XX° siècle. Relisons les journaux de l’époque ou les œuvres littéraires, pour se rendre compte, par exemple, qu’une fois passé la «barrière» de la Porte d’Italie, on basculait dans un no man’s land particulièrement effrayant à la fin du XIX° siècle.

     

    De même, nous n’avons jamais été aussi riches dans les pays avancés avec une espérance de vie qui s’allonge sans cesse.

     

    Il ne s’agit pas ici, néanmoins, de discuter chiffres mais de parler de cette résurgence inquiétante de mouvements qui n’ont rien à voir avec la démocratie républicaine et qui n’en ont rien à faire des réalités, fonctionnant largement sur le fantasme négatif.

     

    Le problème avec le populisme démagogique est que les opportunistes qui le représentent font croire au peuple qu’ils lui donnent la parole alors qu’ils ne font qu’exacerber les passions et les angoisses parfois irrationnelles de groupes plus ou moins nombreux, qu’ils désignent des boucs émissaires afin de s’emparer du pouvoir ou, tout au moins, pour le déstabiliser à leur profit.

     

    En outre, ils ne proposent pratiquement rien de réellement constructif, sachant que si leurs programmes étaient mis en œuvre, ces derniers conduiraient à la ruine les pays qui les adopteraient.

     

    Le populisme n’aboutit pas à une démocratie plus approfondie mais à une confiscation de celle-ci au profit d’intérêts souvent nébuleux.

     

    Face à cela, on trouve la Gauche et la Droite qui défendent des clientélismes qui sont souvent l’antichambre du populisme. Une fois déçus leurs électeurs ont tendance à verser dans un dépit revanchard et deviennent sensibles aux sirènes des opportunistes démagogues.

     

    Et on trouve, bien évidemment, le Centre avec son projet de démocratie républicaine humaniste où tout le monde à sa place, où tous les talents peuvent éclore, où la liberté indispensable ne peut se passer de la solidarité et où la tolérance va de pair avec le respect de l’autre.

     

    Cette vision humaniste place l’être humain au centre de tout et non à la marge comme n’étant qu’un simple pion, un outil productif, un anonyme sans intérêt dans le grand mouvement du monde.

     

    Elle est la réponse à cette demande de reconnaissance et de sécurisation des individus.

     

    Elle permet de retrouver du sens à la construction d’une maison commune sans haine et sans angoisse qui respecte la différence de chacun, qui s’en nourrit même au lieu de la craindre et de la rejeter.

     

    A l’inverse, les populistes proposent une société d’exclusion, une société de bouc émissaires (l’étranger, le riche, le jeune, etc.) et de contrôle à tous les niveaux.

     

    La démocratie est un combat de tous les jours à l’inverse de ce que croient les peuples qui ont maintenant l’habitude de la vivre.

     

    Et ce combat est évidemment collectif même s’il met la personne et sa réussite individuelle comme principal objectif.

     

    Un combat qui est loin d’être terminé car la démocratie doit être encore approfondie, améliorée, réformée et devra l’être continuellement pour être, à la fois, fidèle à ses principes et ses valeurs, mais aussi en phase avec son époque et les aspirations des individus qui la font vivre.

     

    Le Centrisme n’est pas, de ce point, la meilleure réponse aux populismes et aux extrémismes de tous bords, il est la seule.

     

    Alexandre Vatimbella

     

     

     

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  • Le Centre et la réforme juste

    Certains affirment que c’est dans les temps difficiles que l’on peut réformer en profondeur un pays, au moment où celui-ci est face à l’urgence et que son peuple ne peut plus reculer, ni faire l’autruche et doit absolument et immédiatement prendre des décisions fortes.

    D’autres, au contraire, estiment que c’est en période faste que l’on peut s’attaquer correctement aux dysfonctionnements et aux blocages car, justement, les réformes à mettre en place seront moins douloureuses dans un tel contexte.

     

    En réalité, l’histoire nous montre qu’il n’y a pas de périodes favorables et que les gouvernants ainsi que les gouvernés tentent toujours de repousser le plus loin possible les réformes importantes comme on le fait avec le rendez-vous chez le dentiste, que l’on ait une rage de dent ou pas!

     

    C’est pourquoi, la réforme n’est pas un moment particulier dans la gouvernance d’un pays mais fait partie intégrante et constante de celle-ci comme je l’ai souvent écrit, une sorte de réforme permanente.

     

    Une réforme qui doit être équilibrée, responsable et pragmatique, une réforme juste.

     

    C’est le Centre et le Centrisme qui, prioritairement, portent en eux un tel projet politique. C’est d’ailleurs ce qui les distingue des clientélismes conservateurs défendus par la Droite et la Gauche.

     

    Dans la période difficile que connait actuellement la France (ainsi que l’Europe), c’est évidemment dans cette voie qu’il faut s’engager sans plus attendre (et c’est ce qu’ont fait d’ailleurs plusieurs gouvernements, sans évoquer ici la pertinence ou non des réformes entreprises). Cependant, une fois l’embellie en vue, il ne faudra pas, tout d’un coup, s’arrêter de réformer.

     

    Ce serait une erreur fondamentale.

     

    Car, la réforme, c’est l’ajustement continuel dont a besoin un pays pour avancer vers un avenir meilleur (que celui-ci soit économique, social ou sociétal).

     

    Mais attention, la réforme pour la réforme n’a aucune pertinence.

     

    La réforme, au-delà de son efficacité, doit être juste, c’est-à-dire avoir un sens et un objectif.

     

    Le sens, il faut le trouver dans les valeurs qui la sous-tendent. En l’occurrence, la réforme juste pour le Centrisme, au-delà de son principe de juste équilibre, doit être passée au prisme de la liberté, de la tolérance, de la solidarité ainsi que du respect.

     

    Quant à l’objectif, il est de construire une société humaniste où l’humain est le centre de tout et dont le but est d’apporter le mieux possible à tous sans pénaliser aucun.

     

    Sans ce sens et cet objectif, la réforme est un jeu intellectuel, voire dangereux.

     

    De même, il y a bonne et mauvaise réforme.

     

    Bien entendu, il y a celle qui ne répond pas au défi conjoncturel du moment, soit parce qu’elle est trop timide et superficielle ou, à l’inverse, trop radicale, soit qu’elle s’attaque à un domaine qui n’a pas besoin d’une réforme de ce type.

     

    Malheureusement, elle fait souvent partie de l’aléa politique, prise dans l’immédiat et sans le recul nécessaire (quelques fois, il est vrai, impossible à prendre).

     

    Néanmoins, on peut dire qu’en matière structurelle, la mauvaise réforme est souvent celle qui ne répond qu’à des critères idéologiques et non à la réalité des choses.

     

    Ainsi, par exemple, quand on parle de réforme de l’Etat, la question n’est pas «plus» (Gauche) ou «moins» (Droite) d’Etat mais «mieux» (Centre) d’Etat, c’est-à-dire à un Etat qui fasse mieux avec des coûts rationalisés.

     

    C’est pour cela qu’il faut également une méthode pour réformer.

     

    Si l’on était dans un système où la réforme permanente est au cœur des décisions, on pourrait, grâce à elle, modeler au fur et à mesure la société dans la paix sociale afin qu’elle s’adapte en douceur aux nouveaux défis qui se présentent à elle constamment.

     

    On pourrait ainsi faire l’économie de nombre de crises ainsi que d’affrontements idéologiques qui interviennent une fois que l’on ne peut faire autrement que d’agir de manière radicale et souvent sans les accompagnements nécessaires.

     

    Mais cela voudrait dire que nous serions dans le règne de la responsabilité et de la clairvoyance, deux caractéristiques fondamentales qui doivent être portées, à la fois, par les gouvernants et les gouvernés.

     

    Cette année 2013 sera très difficile pour la France et les Français. Comprendrons-nous enfin que nous aurions pu éviter d’en arriver là si nous avions accepté de regarder la réalité en face et de faire en sorte de nous y préparer, non pas pour la subir comme cela va être le cas, mais pour l’accompagner et en être des gagnants.

     

    Espérons, toutefois, que ce qui nous arrive soit une bonne leçon que nous retenions pour le futur et que nous changions nos mentalités et notre irresponsabilité.

     

    Si tel était le cas, nous serions alors dans l’ère de la maturité de la démocratie républicaine.

     

    Alexandre Vatimbella

     

     

     

    Voir le site Le Centrisme

     

  • Le Centre, cet indispensable phare humaniste indépendant

     

     

    L’échec de François Bayrou à la présidentielle de 2012 ne remet pas en cause l’existence du Centre et du Centrisme comme on peut l’entendre et le lire ici ou là, dévoilant chez certains leurs souhaits profonds de les voir disparaître, au détriment d’une analyse politique sérieuse.

     

    Même si le leader du Mouvement démocrate avait été encore plus bas, comme en 2002, cela n’aurait pas signifié que cette pensée politique, basée sur des valeurs et des principes forts aurait cessé d’exister d’un coup de défaite électorale, tout aussi dure que celle-ci soit.

     

    Et le Centrisme sera d’autant plus une évidence au moment où une menace plane au-dessus de la démocratie telle que la conçoivent les centristes, au moment où la Gauche et la Droite s’allient ou vont s’allier, s’identifient ou vont s’identifier avec leurs extrêmes et mener des politiques démagogiques et dangereuses.

     

    Car, ne nous méprenons pas. Le Centre et le Centrisme ont toujours refusé les extrêmes, ceux qui ont fait de leur fonds de commerce, la haine de l’autre et qui, dans leurs gènes, portent le refus de la démocratie républicaine libérale issue des révolutions britannique, américaine et française.

     

    Rappelons-nous également que c’est une des raisons pour lesquelles les centristes ont été les principaux promoteurs et constructeurs de l’Union européenne.

     

    Que François Hollande s’allie sans aucun état d’âme avec le Front de gauche porté par le Parti communiste et reçoive sans sourciller les voix du Nouveau parti anticapitaliste et même, de manière moins directe, celles de Lutte ouvrière, ne correspond pas aux valeurs et à la vision politique du Centre.

     

    Que Nicolas Sarkozy parle du Front national comme d’un parti comme les autres, que ses lieutenants commencent à parler d’accords électoraux pour les prochaines législatives, voilà qui est plus qu’inquiétant pour les centristes.

     

    Le Centre, dans un moment mouvementé et tourmenté de notre histoire, où nous cherchons des réponses pour notre présent et face à notre avenir, doit être cet indispensable phare humaniste et indépendant qui mette en avant la liberté, le respect, la tolérance et la solidarité.

     

    Il doit refuser les discours de haine mais aussi les discours irresponsables qui nient la réalité des problèmes à régler et se réfugient dans une vision étriquée de la France, refermée sur elle-même, rabougrie dans la défense de son «modèle social» qui prend l’eau de partout et a un besoin urgent d’être modernisé.

     

    Il doit rechercher ce consensus porté par une majorité de Français auquel, malheureusement, les partis centristes sont été incapables de s’adresser jusqu’à présent avec un discours crédible tout en ne tombant pas dans la facilité rhétorique comme l’a trop montré la campagne présidentielle du premier tour.

     

    Le Centre porte en lui la belle idée d’une société humaniste. Le Centrisme porte en lui les valeurs essentielles pour faire vivre la liberté et la solidarité. Et le Centre et le Centrisme sont au cœur de cette valeur incontournable pour un vrai mieux vivre ensemble, le respect.

     

    Restent aux centristes à se montrer à la hauteur de cette vision politique. Restent aux centristes à être des hommes et des femmes responsables.

     

     

     

    Alexandre Vatimbella

     

     

     

    Voir le site Le Centrisme

     

  • Centrisme, «libéralisme culturel» et «retour de l’autorité»

     

     

     

    D’un côté, il y a le mariage homosexuel et l’adoption d’enfants par des couples homosexuels, la vente libre du cannabis, le «genre» contre «sexe», le «droit du sol» et le vote des étrangers aux élections locales. De l’autre, il y a les adolescents jugés comme des adultes et un code pénal spécifique aux enfants à partir de douze ans, la suppression des allocations familiales pour les «mauvais parents», le retour au mariage traditionnel, la discipline accrue et le port d’un uniforme à l’école, le «droit du sang».

     

    Dans un entre-deux peu clair, il y a, entre autres, l’utilisation des cellules souches d’embryon, la procréation assistée d’enfants-médicaments, le communautarisme culturel et ethnique, l’euthanasie et le droit de choisir sa mort.

     

    D’autres ont été résolues, tout au moins en France et pour l’instant, comme l’avortement et la contraception.

     

    Bien sûr, ces listes ne sont pas limitatives.

     

    Le «libéralisme culturel» et, son contraire, le «retour à l’autorité» s’invitent de plus en plus dans le débat politique au point que certains prédisent que ces «questions de société» seront une des clés de la présidentielle de 2012 (après, sans nulle doute, la crise économique).

     

    Schématiquement, le «libéralisme culturel» est prôné par la gauche libérale, les écologistes mais aussi les libéraux de droite et les modérés. Le «retour à l’autorité» est supporté par la droite conservatrice, étatiste, populiste et nationaliste mais aussi la gauche étatiste et populiste et… d’autres modérés!

     

    Schématiquement car les passerelles existent bien évidemment. On peut être pour le mariage homosexuel et le discipline accrue à l’école, par exemple.

     

    Quelles sont les positions du Centre en la matière?

     

    Tout d’abord, les deux listes ci-dessus - qui peuvent apparaître comme des inventaires à la Prévert - ont, malgré tout, une logique même si cela concerne des domaines différents. Toutes ces questions ressortent d’une volonté de changer, dans un sens ou dans l’autre (en assouplissant ou au contraire, en renforçant les interdits fixés par les règles), les lignes mises en place par la société jusqu’à présent au nom de la morale et de l’éthique.

     

    Ajoutons, tout de même, que quelques questions semblent faire consensus en France dont, par exemple, la laïcité ou le droit des enfants qui ne sont attaqués que par des groupes périphériques.

     

    Le Centrisme est une pensée qui se veut consensuelle et équilibrée. Il prend en compte pragmatiquement la réalité mais s’appuie sur des valeurs fortes (liberté, respect, solidarité, tolérance). Il prône la réforme de la société pour l’ajuster constamment au concret mais refuse le changement radical déstabilisateur et créateur de chaos.

     

    Pensée de la société civile par excellence, il refuse, par ailleurs, l’intrusion de l’Etat dans la sphère privée autrement que pour édicter les grands principes, assurer la paix civile et éviter les conflits entre individus tout en protégeant les plus faibles et en faisant confiance aux autres dans leurs actes, actes qui engagent leur responsabilité face à la communauté.

     

    Dans le cadre qui nous intéresse ici, cela signifie que le Centre et le Centrisme ne sont pas pour un bouleversement non-souhaité et non-accepté par les citoyens au motif de donner plus de «droits à» à certaines clientèles politiques bien organisées, capables d’un lobbying efficace, mais totalement minoritaires ou marginalisées. Cependant, il n’est pas, non plus, pour une acceptation du conservatisme de ces mêmes citoyens si celui-ci va à l’encontre de la liberté de chacun tant qu’elle n’a pas d’incidence sur la liberté de l’autre.

     

    De même, le Centre et le Centrisme refusent qu’au nom de ces «droits à» ne soient pas pris en compte le bien-être, l’équilibre et la sécurité de ceux qui pourraient en être les victimes directes ou d’abus qui pourraient se produire.

     

    Pour autant, l’évolution de la société vers plus d’humanisme implique que les lignes bougent quand elles ne remettent pas en cause la cohésion sociale.

     

    Par exemple, aujourd’hui, le mariage homosexuel est accepté par une grande majorité de la population (63% selon un sondage publié par Ouest France en juin dernier) et sa reconnaissance ne met pas en danger le lien social malgré ce que prétendent ses adversaires.

     

    En revanche, si ce mariage n’est qu’une étape pour faire en sorte qu’un couple homosexuel soit considéré à l’identique qu’un couple hétérosexuel, et l’on pense ici à la légalisation de l’adoption d’enfants par ce couple (alors qu’aujourd’hui, les couples homosexuels ont des enfants par des procédures d’adoption pour les hommes, par de l’insémination artificielle pour les femmes, qui concernent un des deux conjoints), alors il convient d’ouvrir le débat même si les Français sont majoritaires à l’approuver (58% toujours selon le même sondage) car que le bien être et l’équilibre de l’enfant sont en jeu.

     

    Si, dans le premier cas, le mariage homosexuel, il n’y a aucune conséquence négative sur des tiers, on ne peut pas l’affirmer aujourd’hui pour le deuxième cas, l’adoption d’enfants par des couples homosexuels. Une différence fondamentale pour le Centrisme qui met au cœur de sa vision la personne et non des groupes constitués qui pourraient s’attribuer des droits au nom de leur vision particulière de la société.

     

    Ce qui vient d’être dit ci-dessus n’est évidemment pas la pensée monolithique de tous les centristes, loin de là. Il s’agit seulement d’une vision d’un centriste partagée par d’autres centristes mais qui ne prétend pas représenter tous les centristes. Il s’agit de poser les jalons d’une discussion qui ne peut être figée mais qui évolue au rythme du développement de la société et de la plus grande capacité de chacun de nous de prendre sa vie en charge.

     

    Reste que les bornes existent. Ce sont celles de l’humanisme.

     

     

     

    Alexandre Vatimbella

     

     

     

    Voir le site Le Centrisme

     

  • Tous les centristes défendent les mêmes principes de base immuables

     

     


     

    Si je me bats pour le Centrisme du XXI° siècle, celui qui doit se construire aujourd’hui dans un monde tel qu’il est et qui doit préparer le monde de demain, un Centrisme du juste équilibre qui façonne mais aussi qui prend en compte la réalité de l’évolution de nos sociétés, je ne renie pas le Centrisme d’hier car celui fonctionnait sur quelques principes de base qui demeureront immuables pour tous ceux qui souhaitent bâtir un société humaniste.

     

    Le Centre possède depuis sa création politique, un socle solide sur lequel il s’est bâti et s’est structuré au cours des XVIII° et XIX° siècles. Un socle qui venait d’encore plus loin et qui rassemble toujours ceux qui croient à la justesse de cet investissement dans un combat politique pour une démocratie sociale du consensus pacifiée et non de l’affrontement idéologique dur.

     

    Ceux qui se sont déclarés du Centre au cours de l’histoire ne l’ont pas fait parce qu’ils estimaient que leur positionnement leur permettrait de ne pas être en première ligne. Bien au contraire. Ils savaient qu’ils seraient, justement, des cibles faciles pour les extrêmes qui n’ont qu’à enflammer les peuples avec des grands mots et des promesses utopiques tout en ridiculisant ceux qui seraient présentés comme des petits comptables du quotidien, mous et insipides, hésitant constamment entre la Gauche et la Droite, en quête de postes dans une démarche opportuniste.

     

    Mais défendre la réforme dans la modération, le consensus dans l’apaisement, le progrès dans le pragmatisme, le tout en faisant preuve de responsabilité face aux conservatismes frileux et aux chamboulements radicaux destructeurs est loin d’être une sinécure et ces principes sont loin d’être insipides.

     

    Au contraire.

     

    L’humanisme - la personne humaine au centre de tout - dont ils procèdent a une vision forte: bâtir une société, non pas idéale ou parfaite, mais où l’on œuvre pour tous et où l’on veut trouver des solutions qui donnent à chacun la chance de vivre sa vie du mieux possible.

     

    D’autant que bâtir le réel est bien plus ardu que d’imaginer des utopies dont on sait qu’on ne pourra jamais les mettre en place…

     

    Le courage politique est bien dans l’action et non dans l’incantation.

     

    Parvenir à cela est un challenge loin d’être gagné d’avance. La violence, les oppositions et les confrontations dures de groupes défendant leurs intérêts particuliers face à la cohésion de la communauté et en niant la liberté des autres l’ont montré à travers l’histoire.

     

    Ces quelques principes forts, tous les centristes les défendent et les font leurs. Ils ont en commun cette volonté de réformer encore et toujours la société pour l’adapter au réel tout en ne s’écartant pas des valeurs humanistes.

     

    Il est bon de le rappeler actuellement alors que les centristes sont divisés et semblent oublier ce qui les rassemble pour ne mettre en avant que ce qui les éloignent.

     

    Qu’ils cultivent leurs différences pour enrichir la réflexion et l’action centristes est une bonne chose. Le monolithisme n’est guère propice à une pensée libre.

     

    Qu’ils expriment leurs personnalités et leurs spécificités ne peut que faire progresser le débat d’idées.

     

    Néanmoins, qu’ils n’oublient jamais que vouloir être centriste n’est pas seulement une simple affirmation mais recouvre l’appartenance à un vrai courant de pensée qui n’est pas arrivé jusqu’au deuxième millénaire par hasard, ni en oubliant ses racines.

     

     

     

    Alexandre Vatimbella

     

     

     

    Voir le site Le Centrisme