Morin a-t-il encore sa place à l’UDI?
A force de jouer contre Jean-Christophe Lagarde, de distiller sans cesse des petites phrases, des fausses confidences et des jugements péremptoires, Hervé Morin n’en finit pas de lézarder l’édifice UDI qu’il n’a jamais aimé et qui le lui a bien rendu.
Aujourd’hui, il se sent assez fort et, en même temps, marginalisé à l’intérieur de l’UDI pour ruer constamment dans les brancards sans se soucier le moins du monde d’une discipline de parti ou, tout simplement, d’un soutien même ad minima à la direction de la confédération centriste.
Sa défaite à la direction de cette dernière a été évidemment un coup rude mais un résultat normal tant une majorité de militants ne voulaient pas de lui, notamment parce qu’il n’était pas le mieux placé pour animer une formation indépendante de la Droite.
La suite leur a donné raison puisqu’Hervé Morin ne cesse de demander le ralliement de l’UDI à LR (et, auparavant, à l’UMP) pour toutes les élections et pour toutes les prises de position.
Son problème est qu’il en fait un peu trop.