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  • Les mauvaises attaques contre l’individu

    Une des grandes différences entre le libéralisme, le socialisme et le conservatisme, c’est la place de l’individu et de sa réalisation.

    Pour les libéraux, même s’il existe une évidente dimension collective à cette réalisation, c’est l’individu qui porte en lui-même son émancipation, qui construit sa vie, qui prend son destin en main et qui est capable de saisir les opportunités par son mérite et sa responsabilité.

    Pour les socialistes, mouvement né en réaction au libéralisme, c’est au contraire dans la communauté et par la communauté que l’individu se réalisera et s’émancipera pleinement, ce qui lui impose de mettre au service de celle-ci ses capacités.

    Pour les conservateurs, dont le libéralisme était une réaction, il s’agit de conserver des relations sociales où l’individu s’insère dans le collectif, non pour s’émanciper mais pour occuper une place en regard de ses capacités mais également de l’ordre social même si la possibilité de s’en extraire par la réussite est une possibilité.

    On se sera pas étonné dès lors des attaques virulentes de la Gauche et de la Droite envers l’individualisme qui serait responsable de tous les maux de notre société actuelle.

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  • Présidentielle USA 2016. ¨Primaire New Hampshire: victoire du populisme

     

    Leurs programmes ont beau être inapplicables, leurs propositions économiques ont beau être irréalisables selon les experts, leurs chance d’être élus ont beau être proches de zéro, les populistes démagogues républicain et démocrate, que les médias préfèrent appeler de manière euphémistique «anti-establishment, Donald Trump et Bernie Sanders, ont remporté facilement la primaire du petit Etat du Nord Est des Etats-Unis, le New Hampshire.

    Donald Trump a dominé l’ensemble des candidats républicains avec aux alentours de 35% des voix tandis que Bernie Sanders battait très largement Hillary Clinton avec 22 points d’avance (aux alentours de 60% contre 38%).

    Bien sûr, l’histoire électorale nous apprend que dans les dernières décennies, un seul candidat démocrate victorieux dans cet Etat a remporté la Maison blanche (Jimmy Carter en 1976) et deux républicains ont fait de même (Ronald Reagan en 1980 et Gerorge W Bush en 2000, et encore, ce dernier ayant été élu de manière contestable), ce que l’on retiendra de cette primaire est que la «rage» des Américains que montrent les sondages s’est particulièrement exprimée dans le New Hampshire et que rien ne dit que ce ne sera pas le cas dans d’autres Etats.

     

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  • Morin a-t-il encore sa place à l’UDI?

    A force de jouer contre Jean-Christophe Lagarde, de distiller sans cesse des petites phrases, des fausses confidences et des jugements péremptoires, Hervé Morin n’en finit pas de lézarder l’édifice UDI qu’il n’a jamais aimé et qui le lui a bien rendu.

    Aujourd’hui, il se sent assez fort et, en même temps, marginalisé à l’intérieur de l’UDI pour ruer constamment dans les brancards sans se soucier le moins du monde d’une discipline de parti ou, tout simplement, d’un soutien même ad minima à la direction de la confédération centriste.

    Sa défaite à la direction de cette dernière a été évidemment un coup rude mais un résultat normal tant une majorité de militants ne voulaient pas de lui, notamment parce qu’il n’était pas le mieux placé pour animer une formation indépendante de la Droite.

    La suite leur a donné raison puisqu’Hervé Morin ne cesse de demander le ralliement de l’UDI à LR (et, auparavant, à l’UMP) pour toutes les élections et pour toutes les prises de position.

    Son problème est qu’il en fait un peu trop.

     

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  • Présidentielle USA 2016. La disparition des «centristes» républicains

    Il fut un temps où le Parti républicain avait une aile centriste puissante, capable de rivaliser et d’affronter avec succès à la fois l’aile conservatrice et l’aile réactionnaire.

    Petit à petit, sous la pression idéologique de la droite du parti ainsi que de sa nouvelle stratégie, la récupération de tous les démocrates du Sud du pays, très conservateurs, voire très réactionnaires et racistes, qui ne voulaient plus voter pour la Parti démocrate qui avait enfin fait sa mue en devenant le parti des droits civiques, le Parti républicain a définitivement viré à la droite de la Droite.

    Le premier virage à droite d’après guerre, assez soft, fut celui de Nixon en 1968.

     

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  • De l’intellectuel centriste

    Néo-gauchistes bien-pensants contre néo-réactionnaires identitaires, il parait que c’est le nouvel affrontement de la scène intellectuelle française actuelle (*).

    Avec, à la marge, tous les catastrophistes qui viennent annoncer la fin du monde toute proche et qui se recrutent tant à droite, chez les néo-réactionnaires qu’à gauche, chez les néo-gauchistes.

    Scène est le terme qui convient le mieux tant tous ces «engagés» squattent les médias, leur milieu naturel d’existence et de reproduction, notamment les audiovisuels (même ceux qui disent le contraire uniquement parce qu’ils sont moins invités que les autres…).

     

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  • Présidentielle USA 2016. Caucus de l’Iowa: les centristes à la peine

    Ça y est, le processus de désignation des candidats des deux principaux partis américains pour l’élection présidentielle du 8 novembre est entrée dans sa phase active avec le caucus de l’Iowa (qui est une primaire sans en être une au vue de son organisation particulière).

    Et même si les votes de ce petit Etat sont sans grande importance en terme de comptabilité du nombre de délégués obtenus par chaque candidat (les primaires fonctionnent comme l’élection générale avec un vote à deux niveaux, les électeurs pour des délégués aux primaires, les délégués pour les candidats à la convention), il en a en termes médiatiques mais aussi en dynamique électorale, «momentum» en langage politique américain, pour ceux qui arrivent en tête, surtout si on les attendait pas dans cette position.

     

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