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politique - Page 3

  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Gilets jaunes, exemple de l’autonomisation irresponsable des individus

    «Et moi, et moi, et moi», semblent dire en cœur les manifestants revêtus de gilets jaunes qui s’en prennent avec hargne et obscurantisme à un système dont ils veulent, «en même temps» qu’il les laisse tranquille (pas d’impôts) mais qui les materne totalement (plus de dépenses étatiques)!

    Car ils ne disent pas «et nous, et nous, et nous», parce que leur motivation est essentiellement leur intérêt personnel et non le bien de la communauté, ni même celui de leur voisin s’il n’est pas identique au leur, on le voit avec cette absence totale de tolérance vis-à-vis des opinions contraires (avec des journalistes pris à partie parce qu’ils ne seraient pas dans la «bonne ligne» éditoriale).

    Nous voilà donc dans un mouvement de foule caractéristique de la montée inquiétante et qui semble inexorable de ce que j’ai appelé, l’«autonomisation égocentrique assistée irresponsable irrespectueuse insatisfaite» de l’individu.

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  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Bonne année 2019 à l’Europe qui en a bien besoin!

    2019, l’année où l’Europe sombrera ou alors celle où, tel le phénix, elle renaîtra, non de ses cendres – elle n’est pas encore totalement consumée! –, mais d’un début de décomposition?

    Il est trop tôt pour le dire et, sans aucun, doute, les élections au Parlement européen de mai prochain donneront une idée forte sur l’avenir de cette Union européenne mal en point, il faut en convenir, attaquée de toute part, tant à l’intérieur de son espace qu’à son extérieur par les extrémismes et les populismes, par les démagogues, les autocrates et les dictateurs.

    Tout autant que le Brexit qui est, a priori, dans sa phase finale de mise en place qui devrait débuter en mars prochain avec la possibilité qu’il n’y ait aucun accord entre le Royaume Uni et l’UE, provoquant des inquiétudes face à un processus non-maîtrisé (mais qui serait, avant tout, un danger pour les Britanniques).

    Disons tout de suite, sans doute au grand dam de tous ses adversaires acharnés, qu’elle ne disparaîtra pas, non seulement, parce que les procédures gigantesques à mettre en branle pour solder les comptes prendraient des années, mais parce qu’il n’y a pas cette volonté parmi l’énorme majorité des pays qui la composent.

    En revanche, elle peut devenir une sorte de «machin», pour paraphraser le mot De Gaulle sur l’ONU, et se déliter de plus en plus dans les années à venir pour n’être plus qu’un club de rencontres aléatoires et avec de moins en moins de pouvoir, voire un conglomérat d’Etats dans l’enceinte duquel les pires penchants nationalistes s’affronteraient, rappelant la triste existence de la Société des Nations de l’entre-deux-guerres.

    Pour nous, humanistes, démocrates, républicains, centristes, ce n’est pas souhaitable, ce n’est pas acceptable.

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  • Mais de quel «peuple» parlent les séditieux?

    Tous les séditieux du moment en appellent au peuple pour déclencher la révolution qui destituera le pouvoir en place et instituera un nouvel ordre social (qui n’est pas le même pour tous…), sur fond de violences et de menaces de mort à tout va (président de la république, ministres, députés, policiers et gendarmes, personnalités diverses dont les gilets jaunes qui veulent négocier).

    Mais, au fait, de quel peuple parlent-ils?

    De cette multitude qui n’est capable que de mouvements de foule qui créent souvent le chaos et la désolation ou de cette entité idéale sensée représenter l’ensemble du pays et de la nation?

    Mais si la première a bien une existence dans les moments de trouble comme c’est le cas actuellement, la deuxième n’existe pas.

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  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. L’internationale des ennemis de la démocratie à l’œuvre en France

    Certains s’étonnent d’une alliance objective entre les haineux (extrême-droite), les envieux (extrême-gauche), les belliqueux (casseurs mais aussi assassins potentiels) et des pillards (qui profitent des troubles des autres) qui s’est manifestée dans les attaques insurrectionnelles des biens et des personnes lors des manifestations des gilets jaunes, en particulier à Paris dans le quartier des Champs Elysées.

    Mais, comme le montre l’Histoire pour ceux qui veulent bien la lire, cette alliance a priori improbable est en réalité dans la normalité la plus évidente lorsqu’il s’agit d’abattre ce qu’ils honnissent le plus.

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  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Faillite de Macron ou de la société française?

    75.000 manifestants (juste un peu plus de 0,1% de la population), quelques milliers de casseurs extrêmement violents (voyous, militants de groupuscules extrémistes, sympathisants de Le Pen et Mélenchon), une campagne de presse indécente contre le pouvoir en place, des politiciens irresponsables prêts à jouer la carte du désordre pour booster leur carrière, quelques mauvais sondages et des Français «solidaires» de revendications réclamant le beurre et l’argent du beurre, ont fait reculer Emmanuel Macron.

    Mais est-ce une capitulation de sa part ou ce que l’on vent de décrire n’est-il pas plutôt la preuve de la faillite de la société française?

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  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Et pendant ce temps, un savant fou joue avec le génome humain…

    Non, messieurs, dames, les gilets jaunes, ce n’est pas votre mouvement de foule qui est l’information principale de ces dernières semaines.

    Non, messieurs, dames, du G20, ce n’est pas votre réunion argentine qui l’est plus.

    Ni les nouvelles déclarations de l’ancien avocat de Donald Trump qui pourrait, un jour, envoyer en prison ce populiste démagogue dangereux.

    Ni même la litanie désespérante des victimes des guerres innommables qui se déroulent aux quatre coins de la planète.

    Mais c’est la triste et terrible communication d’un scientifique chinois qui affirme avoir modifié en douce et sans aucune autorisation, le génome d’embryons de jumelles qui sont depuis nées, une première mondiale qui fait sauter la digue éthique humaniste qui interdisait une telle expérience au nom du respect et de la dignité de l’humanité toute entière et des plus hautes valeurs qui doivent toujours être la base de tout travail scientifique, surtout de ceux qui ont pour «matériau» l’être humain.

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  • Bayrou: père, grand frère ou rival de Macron?

    Aussitôt que l’on pense que François Bayrou va jouer le jeu d’une majorité présidentielle unie, le voilà qui, par de fines (parfois) et nettement moins fines (souvent) allusions, s’en prend au président de la république et au gouvernement.

    D’où ces questions sur ce qu’il veut en réalité alors même que c’est un pouvoir du Centre, pensée dont il se réclame, qui dirige le pays.

    Connaissant Emmanuel Macron comme on le connait, il doit s’amuser de toutes ces spéculations, hypothèses et théories concernant ses relations avec le président du Mouvement démocrate ainsi que des gesticulations de son «allié», pensant que c’est lui qui dirige le bal et qu’il tient dans ses mains le futur de Bayrou.

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  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Etre et demeurer centriste en pensant le monde d’aujourd’hui

    Avant de rentrer dans le vif du sujet, il convient de préciser ce que c’est que d’être centriste en ce début de XXI° siècle où le mot est utilisé à toutes les sauces et galvaudé plus que de mesure mais aussi de dresser un rapide tableau synthétique de la situation mondiale.
    Etre centriste c’est adhérer d’abord à des valeurs humanistes (liberté, solidarité, tolérance) et à une règle démocratique (égalité).
    Mais c’est également souscrire au principe de juste équilibre (une bonne et pertinente répartition harmonieuse qui vise à donner le plus de satisfaction possible à tous les citoyens tout en sachant que personne ne peut être contenté complètement).
    Et c’est mettre le respect au rang de vertu cardinale et la dignité à celui d’état prépondérant de l’être humain.
    Ensuite c’est être un partisan de la démocratie républicaine et d’une méritocratie où chacun doit avoir les mêmes opportunités de réussir sa vie.
    D’où il résulte qu’il est un libéralisme social.

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  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Tous les jours doivent être la journée de l’enfant! Opus 2

    L’année dernière en ce 20 novembre j’ai écrit un éditorial «Tous les jours doivent être la journée de l’enfant!» que je pourrais reprendre à l’identique à la virgule près! (texte à lire ci-dessous).

    Car, en un an, rien n’a changé ou si peu.

    Tout juste sait-on qu’il n’y a toujours pas de ministère dédié aux enfants (une faute politique de Macron, malheureusement sans doute pas une faute électoraliste comme l’augmentation des taxes sur les carburants…) et que c’est le ministère de la Santé qui a récupéré la problématique de l’enfance avec des annones de-ci, de-là, et un prochain plan qui devrait être annoncé avant la fin de l’année.

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  • «Je vous déclare la paix»

    Indécrottable défenseur de la paix, le centriste Aristide Briand pouvait déclarer aux anciens combattants français le 14 juin 1931:

    «La France ne se diminue pas quand libre de toute visée impérialiste et ne servant que des idées de progrès et d'humanité, elle se dresse et dit à la face du monde: ‘Je vous déclare la paix’».

    Mais celui qui fut un des principaux architectes du rapprochement franco-allemand de l’entre deux guerres et qui reçut en 1926 le Prix Nobel de la paix pour cela (il mourut en mars 1932 avant l’arrivée au pouvoir d’Hitler) était tout sauf un pacifiste béat.

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