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populisme - Page 2

  • Présidentielle USA 2016. Le projet «centriste» des Pères fondateurs était d’éviter un Trump

    Les Pères fondateurs des Etats-Unis d’Amérique (dont les principaux sont John Adams, Benjamin Franklin, Alexander Hamilton, John Jay, Thomas Jefferson, James Madison, et George Washington), ces hommes qui ont inventé la démocratie républicaine américaine sont instrumentalisés depuis que le pays existe par tous ceux qui veulent leur faire dire ce qu’ils veulent faire croire qu’ils ont dit afin d’appuyer leurs propres idéologies.

    Car leur parole est souvent d’Evangile pour apprécier les soubassements de nombre de textes régissant la vie politique américaine, au premier rang desquels se trouvent évidement la Constitution ainsi que la Déclaration d’indépendance.

    On connait, parce qu’il est le plus médiatisé, ce fameux deuxième amendement (mesure donc rajoutée a posteriori) qui légitimerait selon certains le port d’arme dans le pays alors même que les Pères fondateurs, très méfiants à l’égard du peuple et de ses réactions passionnelles et irrationnelles, n’auraient jamais autorisé n’importe qui à se promener avec une arme, a fortiori celles qui circulent aujourd’hui.

     

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  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. La démocratie du XXI° siècle au défi du populisme

    De Platon et Aristote aux Pères fondateurs des Etats-Unis (Jefferson, Adams, Hamilton) et au théoricien de la Révolution française, l’abbé Sieyès, en passant par Bodin et Hobbes, Locke et Montesquieu, les philosophes et penseurs politiques se méfient des passions populaires.

    C’est la raison pour laquelle ils se méfiaient corollairement de la démocratie, l’originale dont parle l’Antiquité grecque, celle où le peuple gouverne et décide directement, celui où il légifère et exécute en même temps.

    On pensait avoir trouvé la solution la plus sage avec la construction intellectuelle de la démocratie représentative, avec Sieyès, Kant et quelques autres dans une articulation où le vouloir et le pouvoir n’étaient pas interdépendants mais aussi, bien sûr, avec les débuts prometteurs de la république des Etats-Unis d’Amérique où les Pères fondateurs avaient imaginé un système où les pouvoirs se bloquaient entre eux afin d’éviter que la majorité ne devienne tyrannique afin de protéger la minorité, car la démocratie républicaine s’apprécie aussi et surtout à l’aune des droits de la minorité.

     

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  • L’autre ennemi du Centre: le populisme

    Les centristes sont en pointe dans la lutte contre l’extrême-droite et l’extrême-gauche de par leurs valeurs humanistes et leur vision d’un monde qui en découle.

    C’est un de leurs combats et il faut s’en féliciter quand on voit la Droite et la Gauche céder à périodes répétées aux sirènes de l’extrémisme et de la radicalité pour de sordides raisons clientélistes et électorales.

    Mais le Centre a un autre ennemi qui peut être tout aussi redoutable, le populisme, qu’il soit de gauche ou de droite.

    Celui-ci emprunte souvent des postures, des discours et des positionnements aux extrêmes.

    Il suffit de se rappeler le parcours d’un Jean-Marie Le Pen, avant tout populiste démagogue quand il est député poujadiste dans les années 1950 et qui n’a aucun mal à se muer en leader d’extrême-droite par la suite.

     

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  • Présidentielle 2017. Tapie, le Trump français?

    Dans une interview au JDD, Bernard Tapie vient d’annoncer son retour en politique.

    On se rappelle que dans les années 1990, il avait été député des Bouches-du-Rhône ainsi que ministre de la Ville de François Mitterrand et qu’il avait voulu briguer la mairie de Marseille avant d’être déclaré inéligible.

    Si son objectif est de faire à nouveau barrage au Front national en se dressant sur la route de Marine Le Pen comme il l’avait fait pour le père de celle-ci avec un certain succès ainsi que de proposer un plan anti-chômage des jeunes en se targuant de sa réussite dans les affaires, il laisse la porte ouverte à un avenir autrement plus grand avec la possibilité de se présenter à la prochaine présidentielle en 2017.

    Cette annonce ainsi que le profil de Bernard Tapie font tout de suite penser à un autre homme d’affaires… l’Américain Donald Trump.

     

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  • Le tripartisme FN-PS-UMP annonce une «tricoalition» Droite-Centre-Gauche

    Le tripartisme qui se met en place lentement depuis 2002 et la présence improbable de Jean-Marie Le Pen au second tour de la présidentielle n’est qu’une étape vers une recomposition plus profonde de l’échiquier politique qui devrait, à terme, se décliner en une «tricoalition» Droite (droite radicale et extrême-droite)-Centre (axe central avec sociaux-libéraux, libéraux sociaux et libéraux réformistes)-Gauche (gauche radicale et extrême-gauche).

    La France, ici, ne ferait que se fondre dans ce mouvement plus large qui touche la plupart des pays démocratiques, à des vitesses de changement variables.

    En Allemagne, sur les flancs de la coalition centriste CDU-SPD, il y a Die Linke, le parti de la gauche radicale et désormais l’afD (Alternative für Deutschland), parti de la droite radicale.

    Au Royaume Uni, la recomposition est moins visible même si face à la coalition conservateurs-libéraux, on trouve désormais l’UKIP, parti de droite radicale voire d’extrême-droite mais, de l’autre côté, le Parti travailliste est toujours scindé en deux avec un courant centre-gauche (souvent plus à droite que les libéraux!) et un autre gauche-gauche.

    Aux Etats-Unis, la droite radicale du Parti républicain fait pendant à la gauche du Parti démocrate alors qu’un espace central existe qui permet à Barack Obama d’avoir été élu à la Maison blanche et fait d’Hillary Clinton la favorite pour la présidentielle 2016, tous deux étant centristes.

    Et les excès des radicaux du Parti républicain, devraient, tôt ou tard, amener les plus modérés de cette formation à se rapprocher des modérés du Parti démocrate.

    En Espagne, on assiste à l’émergence d’une gauche radicale avec le parti Podemos mais aussi d’un Centre avec le parti Ciudadanos face aux conservateurs du Parti populaire et à la gauche traditionnelle du PSOE, tous deux en perte de vitesse.

    Et ce ne sont que quelques exemples parmi d’autres.

    Mais ne nous y trompons pas, l’alternative gauche-droite qui a dominé la vie politique depuis le début de la V° République n’a jamais consisté en un bipartisme.

    Deux exemples.

    Ainsi, en 1978 et en 1986, la victoire de la «droite» face à la «gauche» est celle du RPR et de l’UDF face au PS et au PC.

    En 1981, la victoire de la «gauche» sur la «droite» est celle du PS et du PC sur le RPR et l’UDF.

    Ce que montre la montée actuelle du FN, c’est la possibilité d’un match à trois qui préfigure celui qui opposera les coalitions droite radicale-extrême-droite, gauche modérée-centre-droite modérée, gauche radicale-extrême-gauche.

    Bien entendu, des inconnues subsistent pour savoir comment le régime de la V° République peut s’adapter à cette recomposition du paysage politique.

    Prenons le cas où la coalition centrale occupe le siège de président de la république et possède le plus d’élus à l’Assemblée nationale sans avoir la majorité.

    Elle pourrait alors être en charge des affaires même avec un gouvernement minoritaire face à la coalition de droite et la coalition de gauche même si des alliances ponctuelles entre ces deux extrêmes pourraient avoir lieu sur certaines questions mais sans doute pas sur un contrat de gouvernement qui leur permettrait d’être une alternative.

    Reste que ce pourrait être les institutions qui seraient amenées à changer face à cette nouvelle donne politique avec l’établissement d’une proportionnelle intégrale ou d’une dose forte de celle-ci pour les législatives et une prime à la coalition arrivée en tête afin qu’elle puisse gouverner en disposant d’une majorité à l’Assemblée nationale comme cela se fait dans certains pays déjà.

    Quoi qu’il en soit, l’émergence de cette «tricoalition» en France et dans d’autres pays devrait avoir lieu mais, surtout, elle est hautement souhaitable.

    Elle permettrait enfin de clarifier le débat politique au moment où les pays démocratiques et républicains doivent faire face à des enjeux capitaux pour leur avenir.

    Et, sans doute, «débarrassées» de leurs alibis modérés et responsables, la droite et la gauche radicales ainsi que leurs alliés extrémistes montreraient finalement leurs irresponsabilités et leurs clientélismes qui conduisent, petit à petit, la France dans la pente si dangereuse d’un populisme qui n’a jamais donné rien de bon et qui se fracasse tôt ou tard contre le mur indestructible des réalités.

    Espérons que cette recomposition ne tardera pas trop.

     

    Alexandre Vatimbella

     

    Voir le site Le Centrisme

     

     

  • Le Centre, l’antidote à la «dépression française»

    Le changement de cap de François Hollande vers une social-démocratie, la montée du Front national, l’émergence de mouvements populistes et poujadistes, de la «Manif pour tous» à «Jour de colère» ainsi que la défiance des citoyens face au politique couplée avec la crainte de l’avenir, tout cela semble augurer d’une possible recomposition du paysage politique français.

    Celle-ci pourrait prendre deux directions totalement antinomiques à première vue.

    La direction positive se ferait par un rapprochement des positionnements des partis dits «de gouvernement» et «responsables».

    Ainsi, dans la vision d’une démocratie libérale consensuelle, c’est-à-dire où les forces politiques principales partagent des valeurs communes et des principes communs, de la Gauche à la Droite en passant par le Centre, on parlerait enfin le même langage sans pour autant s’entendre sur sa mise en œuvre, la démocratie nécessitant un débat politique contradictoire.

    La direction négative accoucherait d’un renforcement des forces antidémocratiques, de l’extrême-droite à l’extrême-gauche, flirtant avec la précarité née des difficultés économiques et sociales que nous traversons, du refus violent de la mondialisation montante parée de tous les défauts, couplés à des postures identitaires sur fond de racisme et de rejet «anti-autre».

    Le tout avec le développement de manière dangereuse de l’autonomie de l’individu qui rendrait ce dernier de moins en moins responsable, de plus en plus égocentrique, de plus en plus assisté, de moins en moins respectueux, de plus en plus insatisfait, revendiquant de plus en plus de «droits à» à son seul profit.

    Nous serions donc dans l’ère de la défiance si l’on écoute les commentateurs de divers bords, surtout si l’on analyse les études d’opinion qui foisonnent sur le sujet comme, par exemple, celle que réalisent à périodes répétées le Cevipof de Sciences Po Paris et l’institut Opinionway (1) ou celle d’Ipsos-Steria (2).

    La France serait même dans une «dépression collective» a même titré le quotidien Le Monde.

    Explications.

    Après avoir renvoyé la Droite à ses chères études (et en ne lui faisant toujours pas confiance pour diriger le pays), les Français s’apprêtent à faire de même avec la Gauche et un président qui détient le record d’impopularité dans le V° République sans que l’on sache qui la remplacera.

    La «Crise» avec un grand C serait la cause numéro un de cette défiance selon les analystes.

    Elle ne serait pas qu’économique (bien que cela en serait l’élément principal) mais aussi social, sociétale et culturelle, le tout dans une société démocratique en manque de repères et de lien social avec la montée d’un individu de plus en plus autonome et de moins en moins responsable et respectueux.

    Un tableau bien noir qui n’est pas que français même si notre pays a ses spécificités qui le rendent parfois encore plus sombre…

    Si le Centre a, depuis longtemps, mis en garde contre le délitement du lien social et l’affaiblissement des valeurs démocratiques, réclamant que les responsables politiques agissent afin que des cassures et des ruptures soient évitées le plus possible afin de ne pas mettre à mal le vivre ensemble, ce qui est une perspective d’autant plus catastrophique qu’elle est en passe de se réaliser, il doit également aujourd’hui prendre acte que la situation a continué à se détériorer.

    Dès lors, les partis centristes doivent se positionner comme les garants de cette démocratie représentative et délibérative qui est la seule capable d’être au jour d’aujourd’hui le régime de la meilleure société possible.

    Néanmoins, il est urgent de la régénérer par des pratiques et un fonctionnement qui lui redonne une image positive auprès des citoyens.

    En effet, 69% des Français disent que la démocratie ne fonctionne «pas très bien» ou «pas très bien du tout» selon le sondage Cevipof-Opinionway. Un chiffre qui monte à 78% («le système démocratique fonctionne plutôt mal en France, j’ai l’impression que mes idées ne sont pas bien représentées») pour une enquête Ipsos-Steria de janvier 2014.

    De même, 92% veulent que l’on réforme le système capitaliste (46% en profondeur, 46% sur quelques points).

    Heureusement, la tâche n’est pas insurmontable, loin de là, car les Français sont encore très attachés à la démocratie, 97% estimant qu’il est «très important ou important» de «vivre en démocratie et avoir le droit de vote» selon un sondage de l’agence Mediaprism réalisé en octobre 2013 (3).

    Sans oublier les 99% qui estiment «très important ou important» d’«être libre de penser er d’agir» et de «pouvoir vivre en paix, sans guerre mondiale depuis 70 ans».

    Ce résultat va de pair avec le 83% des Français qui affirment selon l’enquête Cevipof que «la démocratie peut poser des problèmes, mais c’est quand même mieux que n’importe quelle autre forme de gouvernement».

    Dans le même sens, 63% disent que le vote aux élections est le meilleur moyen de se faire entendre.

    C’est donc de la vraie réforme que les Français demandent, à la fois, dans la manière de gouverner, dans la nécessité de rendre la société plus juste et dans l’importance de donner plus de liberté à ceux qui entreprennent.

    Des préoccupations au cœur de la vision du Centrisme.

    Les centristes ont donc un rôle déterminant à jouer d’autant que 73% des Français estiment que les notions de «droite» et de «gauche» «ne veulent plus rien dire».

    Dans cette recomposition politique, les idées du Centre doivent permettre de réconcilier les Français avec leur société et les valeurs qui l’animent.

    De même, étant viscéralement un réformisme et un progressisme, le Centrisme, par le juste équilibre, est à même de proposer les réformes nécessaires au pays.

    Dès lors, les partis centristes doivent, sans se rallier à la Droite ou la Gauche, sans brandir l’Union nationale à tout va, être les véritables moteurs de la nouvelle démocratie qui doit émerger le plus rapidement possible.

    Le Centre possède tous les outils pour traiter cette dépression de la société française. Mais il faut qu’elle ait les hommes et les femmes capables de relever cet important défi. Et, pour l’instant, les partis centristes, à l’instar de toutes les autres formations politiques, n’ont pas démontré qu’ils les possédaient ce que déplorent les Français dans toutes les enquêtes d’opinion.

    Alexandre Vatimbella 

    Voir le site Le Centrisme

     

    (1) 5° vague du Baromètre Cevipof-Opinionway réalisée par internet du 25 novembre au 12 décembre 2013 auprès d’un échantillon représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus de 1803 personnes

    (2) Enquête Ispos-Storia réalisée par internet du 8 au 14 janvier 2014 auprès d’un échantillon représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus de 1005 personnes

     

    (3) Sondage Médiaprism réalisé par internet du 2 au 8 octobre 2013 auprès d’un échantillon représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus de 1057 personnes

  • Les ravages inquiétants du populisme et du consumérisme

    Les adversaires, parmi lesquels ses ennemis les plus résolus, de la démocratie républicaine libérale défendue par le Centre et le Centrisme ont tout intérêt à la survenance de périodes de crises quelles qu’elles soient.

    On le voit bien aujourd’hui où les voilà qui saisissent n’importe quel motif ou incident pour s’attaquer aux principes mêmes démocratiques, ceux qui, pour imparfaits qu’ils soient, ont permis l’établissement de pays avancés riches et de sociétés ouvertes où chacun bénéficie de la liberté d’expression et de la protection de la loi contre l’arbitraire du pouvoir ainsi que contre la violence des autres.

    Deux des pires dangers de la démocratie montent actuellement en puissance, tant à droite qu’à gauche, les comportements populistes et les revendications consuméristes qui conduisent à des discours démagogiques et clientélistes de la part des politiques.

    Les premières estiment que la démocratie républicaine n’est qu’un système pourri dès le départ, générant la chienlit, la corruption et le désordre des «élites», et qu’il faut y mettre de l’ordre coûte que coûte en s’attaquant en priorité au personnel politique, aux institutions et en contestant les résultats des élections lorsqu’elles ne vous sont pas favorables.

    Les deuxièmes, phénomène beaucoup plus récent, considèrent la démocratie comme un vaste hypermarché où l’on peut faire ses courses en choisissant les biens et les services dont on a envie sans se préoccuper de ce que la signifie pour les autres, que ce doit au niveau de l’individu ou de la collectivité, l’idée étant que l’on a le «droit à».

    Ces deux types de comportements, qui ont, chacun, des dimensions individuelles et collectives, ont d’ailleurs plus de points commun qu’on ne le croit au-delà de leur remise en cause de la démocratie libérale.

    Le premier est qu’ils ne peuvent exister que grâce aux règles démocratiques…

    En outre, tous deux demandent que la démocratie soit à leur service et se plient à leurs volontés et leurs caprices qui sont changeants et souvent épidermiques.

    Mais, soyons clairs, le populisme et le consumérisme ne viennent pas de nulle part. Si, aujourd’hui, nous en sommes là, c’est qu’ils sont attisés par certains responsables politiques soi-disant responsables qui s’en délectent mais également parce qu’ils sont les premiers à allumer les premières braises par des discours et des actes démagogiques et clientélistes afin d’attiser des comportements extrêmes pour ensuite surfer sur la vague des mécontentements.

    Le comportement d’un homme comme Jean-François Copé suscite ainsi nombre d’interrogations. Le voilà qui récupère de manière démagogique les thèmes d’extrême-droite sans vergogne mais lorsque l’on parle de publier le patrimoines des politiques s’insurgent contre le voyeurisme du «peuple» qu’il a lui-même excité pendant des mois et des mois.

    A l’opposé, François Fillon, lui, évite les provocations, ce qui nous rappelle fort opportunément que la bataille pour la présidence de l’UMP n’était pas seulement une question d’hommes mais aussi et surtout celle d’une vision de la société et d’une façon de faire de la politique.

    Et n’oublions jamais que quand des hommes politiques comme monsieur Copé joue un double-jeu, la victime est toujours la même, la démocratie.

    Mais ceux qui jouent la carte du clientélisme pour contenter des demandes consuméristes déraisonnables (comme l’adoption pour les couples gays) sont également responsables du climat délétère qui s’installe, contaminant la société tel un poison aux effets lents mais extrêmement toxiques.

    Car, derrière, les adversaires de la démocratie libérale comme Marine Le Pen ou Jean-Luc Mélenchon en profitent pour tenter de la discréditer alors que leurs modèles de société d’un autre temps seraient, non seulement, liberticides, mais plongeraient le pays dans une crise économique et sociale sans précédent.

    Enfin, ce qui est également intéressant de noter dans l’évolution du populisme et du consumérisme, c’est qu’ils fonctionnent de plus en plus de manière semblable.

    Le premier nommé était jusqu’à présent essentiellement un mouvement social alors que le consumérisme était avant tout une attitude individuelle.

    Aujourd’hui, le populisme est souvent issu d’une agrégation de comportements consuméristes (comme, par exemple, la demande que la collectivité se plie à une vision individuelle partagée par un groupe plus ou moins nombreux) et le consumérisme prend de plus en plus des formes collectives de revendications (comme, par exemple, celle d’un droit pour une communauté particulière).

    Pour autant, ce n’est pas le fameux et nébuleux «intérêt général» ou l’imprécis «bien commun» qui permettre de résoudre l’équation «ni populisme, ni consumérisme» mais bien le principe du «Juste équilibre» propre au Centrisme qui rejette la démagogie et le clientélisme.

    Celui-ci, je le rappelle, vise à donner le plus de satisfaction possible à tous les citoyens tout en sachant que personne ne peut être contenté totalement. Ainsi, c’est dans l’harmonie (et non la confrontation) de tous les intérêts particuliers que le politique bâtit sans relâche le juste équilibre de la communauté.

    C’est uniquement de cette façon que, non seulement, l’on pourra préserver les acquis démocratiques mais, surtout, les adapter à la nouvelle réalité des sociétés contemporaines.

    Seule le Centrisme aujourd’hui se bat contre la démagogie et le clientélisme, les deux plaies de la démocratie républicaine.

    Alexandre Vatimbella

     

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  • L’humanisme du Centre, seule réponse à la montée des populismes démagogiques

    Partout dans le monde et plus particulièrement en Europe, on assiste à ce que l’on appelle communément «une montée des populismes» dont le score important du parti du comique Beppe Grillo aux dernières élections italiennes en est la dernière manifestation.

     

    Même si le phénomène n’est pas récent - nombre des partis ou mouvements populistes démagogues existent depuis longtemps à l’instar du Front national en France -, force est de reconnaître qu’il prend de l’ampleur sur fond de crise économique, de mal-être identitaire et d’un manque de repères et de valeurs alors que s’estompe de plus en plus l’espoir en un avenir meilleur.

     

    Si certains faits sont irréfutables comme le manque de croissance et la montée du chômage, d’autres, en revanche, sont montés en épingle par les leaders populistes et repris largement par les médias.

     

    Ainsi, il est évidemment beaucoup plus sûr de se promener à Paris le soir qu’au Moyen Age mais même que pendant une grande partie du XX° siècle. Relisons les journaux de l’époque ou les œuvres littéraires, pour se rendre compte, par exemple, qu’une fois passé la «barrière» de la Porte d’Italie, on basculait dans un no man’s land particulièrement effrayant à la fin du XIX° siècle.

     

    De même, nous n’avons jamais été aussi riches dans les pays avancés avec une espérance de vie qui s’allonge sans cesse.

     

    Il ne s’agit pas ici, néanmoins, de discuter chiffres mais de parler de cette résurgence inquiétante de mouvements qui n’ont rien à voir avec la démocratie républicaine et qui n’en ont rien à faire des réalités, fonctionnant largement sur le fantasme négatif.

     

    Le problème avec le populisme démagogique est que les opportunistes qui le représentent font croire au peuple qu’ils lui donnent la parole alors qu’ils ne font qu’exacerber les passions et les angoisses parfois irrationnelles de groupes plus ou moins nombreux, qu’ils désignent des boucs émissaires afin de s’emparer du pouvoir ou, tout au moins, pour le déstabiliser à leur profit.

     

    En outre, ils ne proposent pratiquement rien de réellement constructif, sachant que si leurs programmes étaient mis en œuvre, ces derniers conduiraient à la ruine les pays qui les adopteraient.

     

    Le populisme n’aboutit pas à une démocratie plus approfondie mais à une confiscation de celle-ci au profit d’intérêts souvent nébuleux.

     

    Face à cela, on trouve la Gauche et la Droite qui défendent des clientélismes qui sont souvent l’antichambre du populisme. Une fois déçus leurs électeurs ont tendance à verser dans un dépit revanchard et deviennent sensibles aux sirènes des opportunistes démagogues.

     

    Et on trouve, bien évidemment, le Centre avec son projet de démocratie républicaine humaniste où tout le monde à sa place, où tous les talents peuvent éclore, où la liberté indispensable ne peut se passer de la solidarité et où la tolérance va de pair avec le respect de l’autre.

     

    Cette vision humaniste place l’être humain au centre de tout et non à la marge comme n’étant qu’un simple pion, un outil productif, un anonyme sans intérêt dans le grand mouvement du monde.

     

    Elle est la réponse à cette demande de reconnaissance et de sécurisation des individus.

     

    Elle permet de retrouver du sens à la construction d’une maison commune sans haine et sans angoisse qui respecte la différence de chacun, qui s’en nourrit même au lieu de la craindre et de la rejeter.

     

    A l’inverse, les populistes proposent une société d’exclusion, une société de bouc émissaires (l’étranger, le riche, le jeune, etc.) et de contrôle à tous les niveaux.

     

    La démocratie est un combat de tous les jours à l’inverse de ce que croient les peuples qui ont maintenant l’habitude de la vivre.

     

    Et ce combat est évidemment collectif même s’il met la personne et sa réussite individuelle comme principal objectif.

     

    Un combat qui est loin d’être terminé car la démocratie doit être encore approfondie, améliorée, réformée et devra l’être continuellement pour être, à la fois, fidèle à ses principes et ses valeurs, mais aussi en phase avec son époque et les aspirations des individus qui la font vivre.

     

    Le Centrisme n’est pas, de ce point, la meilleure réponse aux populismes et aux extrémismes de tous bords, il est la seule.

     

    Alexandre Vatimbella

     

     

     

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  • Le Centre italien balayé par les populismes

    Avec 10% des voix, le Centre est le grand perdant des élections italiennes alors que le «Mouvement 5 étoiles» du comique populiste Beppe Grillo en est le grand vainqueur, sans oublier… le populiste en chef, Silvio Berlusconi, auteur d’un retour improbable avec des promesses intenables.

     

    Bien sûr, c’est le Parti démocrate (centre-gauche) et ses alliés qui ont remporté la majorité à la Chambre des députés mais pas au Sénat, ce qui bloque tout puisqu’en Italie un gouvernement doit absolument obtenir la confiance dans les deux assemblées pour diriger le pays.

     

    Ces résultats inquiétants doivent être néanmoins appréciés, d’une part, sur un temps plus long et, d’autre part, par rapport à la situation économique et sociale des pays occidentaux.

     

    Ainsi, il ne faut pas oublier que le populisme en Italie n’est pas récent. La «Ligue du Nord pour l’indépendance de la Padanie» (territoire situé autour du Pô) créée par Umberto Bossi, alliée au parti de Berlusconi, date de 1989. Son but avoué est, à terme, de séparer le Nord de l’Italie, riche et industriel, du Sud, le fameux «Mezzogiorno», considéré par les supporters de la Ligue comme pauvre et sous-développé. Et, à l’instar des diatribes du comique Beppe Grillo, elle fustige depuis toujours les politiciens de Rome présentés comme des «voleurs».

     

    De son côté, Silvio Berlusconi est entré en politique en 1993 avec son parti Forza Italia et il a pratiqué, dès le début, un populisme tous azimuts où il a promis n’importe quoi et son contraire pour se faire élire et réélire, sans oublier ses propos bienveillants sur Mussolini et le fascisme.

     

    De ce point de vue, le populisme du «Mouvement 5 étoiles» de Grillo semble bien moins dangereux même s’il tape, comme les deux autres, sur la classe politique en promettant un grand nettoyage (un de ses slogans était de renvoyé les sortants «a casa», à la maison). Mais il avance aussi des propositions sérieuses et réalistes.

     

    Reste qu’il fait partie d’un mouvement beaucoup plus large que l’on voit, soit émerger, soit se renforcer dans la plupart des pays occidentaux depuis le déclenchement de la crise économique et financière de 2007.

     

    Rien de très différent, en effet, entre son mouvement et ceux qui, par exemple, ont enflammé récemment les Etats-Unis (Tea Party à droite et Occupy Wall Street à gauche), l’Espagne (les Indignatos anticapitalistes de la Puerta del Sol à Madrid), la Grande Bretagne (le UK Independence Party ou UKIP antieuropéen et anti-immigrés), la Grèce (Chrissi Avghi ou Aube dorée à l’extrême-droite et le parti de la gauche radicale avec son leader Alexis Tsipras) ou la France (Front national et Front de gauche). Et la liste est loin d’être limitative…

     

    Si certains de ces mouvements sont à gauche, voire à l’extrême-gauche, d’autres à droite ou à son extrême, tous se disent antisystème, anti-establishment, antilibéral et flattent le «peuple» qui devrait (re)prendre le pouvoir.

     

    Si on se place dans ce contexte, la comparaison faite en France entre Beppe Grillo et l’épopée tragico-comique de Coluche lors de la présidentielle de 1981 n’a aucune pertinence.

     

    Evidemment, dans ce panorama, ce qui fait la particularité italienne est que les élus de Beppe Grillo représentent désormais (que ce soit à la Chambre des députés ou au Sénat italiens) 25,5% des voix et la première force politique du pays (puisque tant la droite que la gauche qui le devancent étaient représentées par des coalitions). C’est là une nouveauté, due évidemment à la crise économique redoutable que connaît l’Italie mais aussi à un monde politique transalpin qui n’a pas été capable de faire les réformes nécessaires afin de sortir d’un archaïsme ainsi que de combines et de prébendes qu’il paye cash et sur lesquels déjà Berlusconi avait surfé pour parvenir au pouvoir.

     

    Cela dit, on ne peut pas parler de discrédit de la politique ici comme ailleurs car les populations occidentales sont souvent en attente de vrais débats politiques avec des vrais projets et de vraies décisions.

     

    Face à cette situation, Mario Monti n’a pas su être l’homme du rassemblement. Pour sa défense, sa tâche, pour absolument nécessaire qu’elle était, était également extrêmement difficile, voire impossible. Néanmoins, une approche plus «conviviale» lui aurait sans doute permis de trouver plus de soutien et être moins attaqué comme un technocrate froid et sans aucune compassion pour ceux qui souffrent à cause de cette crise. Reste qu’il s’agit plutôt d’un problème de tempérament d’un homme que d’une «caste technocratique» en l’espèce même si, plus généralement, le discours politique de mettre toutes les difficultés sur le dos des «technocrates» européens insensibles recèle un énorme danger à terme pour l’Union européenne mais aussi pour chacun des pays qui la compose.

     

    De son côté, La France n’est évidemment pas à l’abri de l’émergence d’un tel mouvement, son histoire politique le prouve amplement. Il suffit de rappeler un des mouvements populistes les plus récents, le poujadisme dans les années cinquante avec l’émergence alors d’un Jean-Marie Le Pen qui est demeuré un des représentants «antisystème» de la politique française jusqu’à ce jour.

     

    Et n’oublions pas que, lors de la présidentielle de l’année dernière, le «vote protestataire» (Front national + Front de Gauche) a représenté 29% avec les deux candidatures populistes de Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon alors que Beppe Grillo et ses «grillinis» n’ont eu «que» 25,5% des suffrages…

     

    En revanche, la Constitution de la V° République et la loi électorale qui en découle ne permet pas une situation «à l’italienne» avec le blocage qui résulte des élections de dimanche et lundi derniers.

     

    Il y aura toujours des mouvements populistes dans les démocraties mais il est évident que leur puissance vient avant tout d’une situation difficile vécue par les pays avancés et beaucoup moins par le manque de vertu du monde politique. En période de croissance forte, le personnel politique n’est pas plus vertueux qu’en période de crise mais cela est moins ressenti comme un scandale par les populations. La confiance reviendra, en partie, avec une embellie économique.

     

    Cela dit, ces mouvements populistes sont un danger réel pour la démocratie de par leurs raccourcis mensongers mais ravageurs qui ont pour but de discréditer un système, selon eux, inadapté.

     

    L’efficacité de ces raccourcis auprès de la population écorne l’image de la démocratie représentative et peut conduire à un rejet de ses règles considérées comme un jeu de dupes dont sont victimes les simples citoyens, souvent présentés comme des victimes bernées et non comme des acteurs responsables.

     

    Pour autant, cette menace est constitutive de l’existence même de la démocratie.

     

    Ces mouvements peuvent néanmoins être également à l’origine d’une prise de conscience de cette même démocratie qui doit en permanence se régénérer et lutter contre une tendance oligarchique.

     

    Cependant, le monde politique n’est pas cet univers totalement cynique avec des élites coupées des réalités que l’on présente dans certains médias. Souvent, les hommes et les femmes politiques vivent le discrédit qui les touche comme une sorte d’injustice parce qu’ils tentent réellement de faire bouger les choses.

     

    Mais, paradoxalement, dans un monde de communication, ils sont incapables, non pas de faire de communiquer mais de bien communiquer avec leurs électeurs, c’est-à-dire d’établir un dialogue constructif, fait d’échanges qui permettent, à la fois, une pédagogie et une confrontation des idées et des attentes.

     

    Reste que la démocratie de ce XXI° siècle demande aussi un autre rapport entre les dirigeants et les dirigés du fait de l’autonomisation grandissante des individus née de l’approfondissement démocratique. Il faut donc trouver un nouveau modèle basé sur une participation plus grande d’individus acceptant leurs responsabilités, qui même s’il est déjà largement conceptualisé par nombre de penseurs politiques, a du mal à se concrétiser dans les faits. La confiance envers le politique ne reviendra que grâce ce renouveau qui prendra en compte ce que nous sommes devenus depuis plus de deux cents ans qu’existent les régimes démocratiques.

     

    Alexandre Vatimbella

     

     

    Voir le site Le Centrisme

     

  • Centrisme, responsabilité des citoyens et populisme

    On parle beaucoup ces derniers temps de la nécessaire responsabilité des hommes et des femmes politiques et avec raison. Ceux-ci, dans une démocratie républicaine, se doivent de prendre des décisions justes et courageuses, qui plus est dans l’époque difficile que nous vivons, sans tomber dans le populisme facile. C’est la vision du Centrisme. Mais cela ne dispense pas les citoyens de leurs propres responsabilités. C’est aussi la vision du Centrisme.

    Si les politiques nous ont amené où nous en sommes, c’est aussi parce que les citoyens le souhaitaient. Croire que le monde politique vit en vase totalement clos et qu’il prend des décisions sans prendre le pouls des desideratas des citoyens est une incongruité, voire une stupidité.

    Toutes les élections passées ont confirmé que le choix des citoyens était de continuer à bâtir une société de plus en plus opulente quel qu’en soit le coût économique, sociétal, financier et environnemental (seul l’aspect social, avec le risque d’une remise en cause des droits acquis, pouvaient représenter un frein à cette fuite en avant).

    Rejeter, dès lors, la seule faute sur les politiques, en se défaussant à peu de frais de notre responsabilité de citoyens, au moment où nous nous trouvons au pied du mur, serait faire preuve de malhonnêteté intellectuelle et de lâcheté. Ce serait une auto-validation de nos comportements irresponsables.

    Pire encore, serait pour ces mêmes citoyens, dans une démarche encore plus irresponsable, de laisser empirer les choses en se tournant vers des extrémistes qui promettent tout et n’importe quoi comme c’est le cas avec le Front national ou le Front de gauche en France, le Tea Party aux Etats-Unis, les nationalistes britanniques ou finlandais.

    Pourtant, c’est une tentation forte.

    Or, le vote dans une démocratie représentative, ce n’est pas qu’un droit civique, c’est aussi un devoir moral dans le sens où l’électeur se doit de voter avec discernement pour son bien mais aussi pour celui de la collectivité. Le mouvement d’humeur n’est pas de mise s’il consiste à voter de manière irresponsable pour des irresponsables, soi-disant pour donner un avertissement à la «classe politique» dont, par un tour de passe-passe assez extraordinaire, ne feraient pas partie les extrêmes.

    Certains rétorqueront que c’est le seul moyen de se faire entendre, parlant de système bloqué. Ils oublient que tous ceux qui veulent participer à la vie de la cité peuvent s’investir dans des partis politiques ou des associations, militer pour leurs idées et convaincre les autres de leur justesse.

    La démocratie représentative n’est pas un système passif comme le croient beaucoup de citoyens. Selon eux, on met un bulletin dans une urne et puis on s’en remet totalement à ceux que l’on a élus.

    Il n’est pas question de parler de «mandat impératif» (l’élu doit absolument obéir aux désidératas de ses électeurs) qui n’a aucun sens. Mais il s’agit de contrôler l’action des élus, de faire entendre sa voix quand des décisions sont prises, de participer à la vie démocratique, d’être des citoyens éclairés et agissant.

    De même, c’est aussi se tenir au courant, comprendre dans quel monde nous vivons, analyser ce qui est possible ou non.

    Prenons un exemple. Les délocalisations qui font couler tellement d’encre ces dernières années. Bien sûr que les entreprises ont délocalisé pour avoir des coûts de fonctionnement moins élevé. Mais les citoyens y trouvaient aussi leur compte, eux qui réclament toujours des prix plus bas et des salaires plus élevés.

    Or si le coût de la main d’œuvre augmente, les prix aussi, mécaniquement (sauf en cas d’amélioration de la productivité ou d’innovations technologiques qui font baisser les coûts de production). Pour un certain nombre de produits, ce n’est qu’en produisant dans des pays à la main d’œuvre bon marché que l’on peut proposer dans nos hypermarchés des prix défiants toute concurrence.

    Les citoyens doivent donc faire des choix et ne pas réclamer le beurre et l’argent du beurre puis de critiquer ceux qui, par démagogie, leur ont assuré qu’ils pouvaient le faire sans se remettre également eux-mêmes en question.

    Cet examen honnête éviterait sans doute le poujadisme et le populisme. Et permettrait de se pencher sérieusement sur les problèmes pour trouver de vraies solutions, surtout à la mettre en place même si elles sont douloureuses. Quitte, alors, à congédier les mauvais représentants du peuple pour en mettre d’autres plus responsables et non moins…

     

    Alexandre Vatimbella

     

    Voir le site Le Centrisme