Un nouveau gouvernement peu social-libéral
C’était sans doute couru d’avance.
A un peu plus d’un an de la présidentielle, il faut réunir son camp (quitte ensuite à s’ouvrir dans la dernière ligne droite) et c’est ce qu’à fait François Hollande avec le remaniement ministériel du 11 février.
Pas d’ouverture vers les centristes, qui n’était pas à l’ordre du jour mais, en revanche, une gauchisation évidente de l’équipe gouvernementale.
Certes, pas à gauche toute mais vers une social-démocratie à l’ancienne et non vers plus de social-libéralisme à la Emmanuel Macron et pas vraiment non plus vers le social-réformisme de Manuel Valls.
C’est donc une certaine distance qui est mise par rapport à cet axe central (allant des gaullos-réformistes de droite aux sociaux-réformistes de gauche en passant par les libéraux sociaux du Centre et les sociaux-libéraux) dont les Français demandent la concrétisation dans les sondages.