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centrisme - Page 12

  • Sociaux-libéraux: faibles politiquement et incompatibles avec les centristes?

    «Le mélange de libéralisme économique et de libéralisme culturel qui caractérise les sociaux-libéraux ne permet pas de penser qu’il existe un espace centriste de recomposition de la vie politique française qui permettrait aux réformistes de gauche et de droite de se retrouver. Les sociaux-libéraux ne sont pas des centristes et ne votent qu’en faibles proportions pour les candidats du Centre. Ce ne sont pas non plus de jeunes ‘bobos’ prêts à prendre la relève réaliste du socialisme archaïque. Les sociaux-libéraux occupent une position périphérique dans le paysage politique et il semble bien dangereux d’appuyer une stratégie électorale sur leur soutien. On mesure ici la fracture entre la demande politique, toujours très fortement clivée par les enjeux économiques ou sociaux, et la construction de l’offre politique par un personnel politique pris dans ses jeux d’appareil.»

    Telle est la conclusion sans appel d’une «note» signée par Luc Rouban, directeur de recherche au CNRS et publiée par le Cevipof de Sciences Po Paris.

    On l’a compris, celle-ci tend à démontrer la faiblesse des sociaux-libéraux (dont le potentiel électoral est estimé à un petit 6%) et leur incompatibilité politique et électorale avec les centristes et les réformistes de droite.

     

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  • Présidentielle 2017. Juppé: «central», «centriste» ou seulement opportuniste?

    Nicolas Sarkozy et ses amis l’accusent d’être un centriste caché dans un déguisement d’homme de droite.

    François Hollande et ses amis l’accusent d’être un droitiste déguisé dans un homme du Centre.

    Les amis d’Alain Juppé le voient en homme «central» qui défie les clivages bien qu’il soit, ajoutent-ils immédiatement, de droite.

    Quant aux centristes, ils aimeraient bien le récupérer mais ont surtout peur de se faire récupérer par lui comme jadis par Balladur…

    Le positionnement politique d’Alain Juppé, on le voit, est tout sauf clair et, surtout, anodin, tant pour ses soutiens que pour ses adversaires.

    Or, le qualifier auprès des Français, c’est soit vouloir le décrédibiliser, soit tenter de louer son originalité.

     

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  • Présidentielle 2017. Est-ce vrai que la Droite ne peut gagner sans le Centre?

    Selon les leaders centristes, Jean-Christophe Lagarde en tête dont c’est un des slogans favoris qu’il ressort systématiquement dans es interviews, la Droite ne pourrait gagner en 2017 sans le Centre, sous-entendu, LR a absolument besoin des voix UDI pour s’imposer.

    Cette affirmation n’est malheureusement étayée par aucune réalité électorale, ni sondagière.

    Ainsi, si le candidat LR serait Alain Juppé, cas de figure le plus probable actuellement, celui-ci n’a besoin ni des voix UDI, ni même des voix MoDem que lui offre Bayrou, au premier tour pour s’imposer devant le candidat de gauche et être le vainqueur au second tour.

    Les sondages qui ont testé le cas de figure où Alain Juppé et François Bayrou seraient tous les deux concurrents au premier tour accordent, comme celui réalisé par IPSOS pour le Cevipof de Sciences Po Paris et Le Monde en janvier dernier, autour de 8% au président du Mouvement démocrate et plus de 30% au maire de Bordeaux.

     

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  • Présidentielle 2017. UDI-MoDem: le terrible sondage

    Voilà un sondage qui va faire très mal aux partis centristes.

    Réalisé par BVA pour iTélé et Orange il indique:

    - qu’une majorité des sympathisants de l’UDI veut un candidat unique LR-UDI;

    - qu’une majorité de sympathisants du MoDem n’en veut pas;

    - qu’une majorité de Français et de sympathisants UDI ne veulent pas d’une candidature de François Bayrou à la présidentielle;

    - que le potentiel électoral des candidats centristes est limité;

    - que les sympathisants de l’UDI ne voteraient pas majoritairement pour Lagarde s’il se présentait (comme ceux du MoDem).

     

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  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. La démocratie du XXI° siècle au défi du populisme

    De Platon et Aristote aux Pères fondateurs des Etats-Unis (Jefferson, Adams, Hamilton) et au théoricien de la Révolution française, l’abbé Sieyès, en passant par Bodin et Hobbes, Locke et Montesquieu, les philosophes et penseurs politiques se méfient des passions populaires.

    C’est la raison pour laquelle ils se méfiaient corollairement de la démocratie, l’originale dont parle l’Antiquité grecque, celle où le peuple gouverne et décide directement, celui où il légifère et exécute en même temps.

    On pensait avoir trouvé la solution la plus sage avec la construction intellectuelle de la démocratie représentative, avec Sieyès, Kant et quelques autres dans une articulation où le vouloir et le pouvoir n’étaient pas interdépendants mais aussi, bien sûr, avec les débuts prometteurs de la république des Etats-Unis d’Amérique où les Pères fondateurs avaient imaginé un système où les pouvoirs se bloquaient entre eux afin d’éviter que la majorité ne devienne tyrannique afin de protéger la minorité, car la démocratie républicaine s’apprécie aussi et surtout à l’aune des droits de la minorité.

     

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  • Le choix centriste de Barack Obama pour la Cour suprême

    Si on l’avait oublié, Barack Obama est un centriste assumé qui souhaitait que la vie politique américaine, sous sa présidence, devienne «post-partisane», c’est-à-dire que le gouvernement se fasse sur des majorités consensuelles d’idées selon les cas et non plus sur des blocs antagonistes, même s’ils pouvaient faire des compromis sur certains sujets de manière «bipartisane».

    Ce consensus d’un nouveau genre a été enterré par les républicains dès après l’investiture d’Obama en janvier 2009.

    A la place, lors d’une réunion à Washington, les leaders républicains ont décidé d’une guérilla de tous les instants, d’un blocage systématique et d’attaques qui ont permis la création du mouvement Tea party qui a réuni ensemble tous les populistes et les extrémistes de droite que compte l’Amérique, aboutissant aujourd’hui à ce que le primaire républicaine soit dominée par un populiste démagogue, Donald Trump, et un conservateur proche de l’extrême-droite, Ted Cruz.

     

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  • Le social réformiste Valls débordé par le social-libéral Macron?

    Et si Emmanuel Macron bénéficiait de tout le travail de Manuel Valls et que cette perspective soit celle qui énerve de manière assez compréhensible le premier ministre.

    Au niveau médiatique, la question n’est même plus à poser quand on voit le visage de Macron à la Une de tous les hebdomadaires et des quotidiens et le buzz sur sa personne de la télé à internet.

    Au niveau politique, les choses sont moins linéaires (et superficielles?), le ministre de l’Economie rencontrant, et c’est normal, de nombreuses résistances, tant à droite qu’à gauche, son positionnement social-libéral allié à sa popularité en faisant une cible de choix des deux côtés comme le montre les articles récurrents très critiques, par exemple, que lui consacrent Le Monde et Le Figaro.

     

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  • Présidentielle 2017. Les électeurs centristes aiment beaucoup Juppé et vraiment pas Sarkozy!

    L’IFOP a réalisé un sondage pour iTélé sur les quatre principaux candidats à la primaire de LR, François Fillon, Alain Juppé, Bruno Le Maire et Nicolas Sarkozy, à propos de six grandes capacités politiques (tenir ses promesses, réformer le pays, avoir des propositions crédibles, être proche des préoccupations des gens, incarner le renouveau politique, avoir l’étoffe d’un président de la république).

    Chez les électeurs centristes (ceux qui ont voté François Bayrou en 2012), aucune surprise, Alain Juppé écrase la concurrence en étant en tête sur les six qualités, même celle d’incarner le renouveau du personnel politique, devant Bruno Le Maire, pourtant plus jeune que lui de 24 ans et qui a fait de son âge sa principale arme pour bousculer les hiérarchies sondagières actuelles…

     

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  • Présidentielle 2017. Sondage: Juppé plutôt que Macron comme candidat de l’axe central

    Emmanuel Macron est-il victime d’un petit trou d’air politique en ce moment avec les difficultés rencontrés par la refonte du code du travail, les recadrages de François Hollande et de Manuel Valls ainsi que les critiques venues d’un peu partout de la Gauche et alors que la Droite, sentant le danger, s’est mise à le critiquer de manière beaucoup plus agressive?

    Toujours est-il qu’un sondage IFOP pour Sud radio révèle que s’il se présentait à l’élection présidentielle, il serait battu dès le premier tour par Alain Juppé (14% contre 32%) mais aussi, sans doute, par Nicolas Sarkozy (17% contre 19%) qui retrouveraient, tous deux, Marine Le Pen au second tour.

    Dans le cas de la présence de Juppé, il serait même devancé par Jean-Luc Mélenchon (14% contre 15%) alors que dans le cas de la présence de Sarkozy, il devance ce même Mélenchon (17% contre 14%) ainsi que François Bayrou (à11%).

     

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  • Présidentielle 2017. UDI: pas de vote des militants sur une candidature indépendante

    Dans une interview au quotidien l’Opinion, Jean-Christophe Lagarde a réitéré son appel aux militants de l’UDI de voter contre la participation du parti centriste à la primaire de Les républicains.

    Il estime que la formation dont il est président doit préparer de son côté son programme politique en vue de la présidentielle ainsi que ses investitures pour les législatives qui suivront.

    De même, il a expliqué ne pas vouloir que l’UDI dépende du programme d’un candidat LR à la présidentielle.

     

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