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liberté - Page 3

  • Avec le choc «Trump», la démocratie face à ses contradictions et ses faiblesses

    La tentation totalitaire et populiste des peuples est une donnée récurrente de l’histoire de l’Humanité.

    Comme si la liberté inquiétait de par l’éventail de ses possibilités et que la servitude rassurait de par l’indication d’une seule et simpliste vérité à suivre.

    Comme si l’individu préférait que l’on flatte ses défauts plutôt que d’encourager ses qualités à s’exprimer.

    Comme si le peuple préférait croire aux mensonges pour ne pas se confronter à la réalité.

    Comme si le refus d’une éthique était tellement plus reposant que la responsabilité.

    Dans le même temps, il faut constamment rappeler aux populations des démocraties républicaines que le régime de la liberté n’est pas «naturel», au sens où la liberté dans la sécurité n’est pas l’état naturel des êtres humains.

    Et si le libéralisme a parlé de «droits naturels» notamment à propos de la liberté, il s’agit d’affirmer que comme tout individu est égal à un autre à sa naissance, il possède des droits constitutifs de celle-ci que la société doit lui garantir.

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  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. La démocratie est en danger

    Les adversaires de la démocratie républicaine n’aurait pu rêver meilleur argument et objet de propagande: à la tête de la plus grande et plus vieille démocratie du monde, celle où toutes les élections se sont toujours tenues en lieu et en heure, se trouve un clown dangereux que l’on savait menteur, incompétent, cupide, raciste, égotiste et malhonnête mais que l’on découvre – selon bien des spécialistes, des observateurs et d’anciens alliés – crétin (au sens littéral du terme), incapable, paranoïaque, inculte et peut-être mentalement dangereux.

    Quand un général américain fait une déclaration publique fracassante indiquant que si Donald Trump lui donnait l’ordre de lancer des missiles nucléaires, il n’obéirait pas, on peut raisonnablement se poser des questions sur le personnage et ressentir une certaine angoisse.

    Mais la question principale qui se pose, et pas seulement aux Etats-Unis, c’est comment peut-on protéger la démocratie républicaine contre l’élection d’un Trump.

     

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  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. On ne joue pas avec la fragilité de la démocratie

    On entend souvent cette idée reçue selon laquelle la démocratie serait assez forte pour se confronter à tous les dangers qui la menacent qu’ils soient internes ou externes.

    Et ceux qui la propagent, ajoutent que si tel n’est pas le cas, elle n’est donc pas légitime puisque ne recueillant pas le consensus du plus grand nombre qui lui permettrait de résister à toutes les agressions à son encontre.

    Leurs affirmations sont mensongères ou, plus généralement, des erreurs monumentales qui sont en train de menacer de destruction les démocraties républicaines à travers le monde.

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  • Trump-Le Pen: La démocratie républicaine en danger

    Quand je dis que Donald Trump et Marine Le Pen sont des dangers pour la démocratie républicaine, ce n’est ni de la rhétorique électorale, ni de l’alarmisme médiatique.

    Les récents propos de la présidente du Front national sur le promoteur newyorkais lors d’une interview sur CNN montre bien à quel point leurs cibles prioritaires sont les candidats républicains, ceux qui se battent pour la démocratie et refusent la haine et l’intolérance que ces deux populistes démagogues aux idées détestables véhiculent.

    Se battre pour éviter que Donald Trump soit le prochain président des Etats-Unis, c’est aussi se battre pour que Marine Le Pen soit la prochaine hôte de l’Elysée.

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  • Nice: la fête de la liberté ensanglantée

    Après New York, Paris, Bruxelles, voici Nice avec son camion fou et ses 84 morts dont de nombreux enfants un jour de fête nationale, un 14 juillet, le jour de fête de la liberté, cette liberté honnit par les islamistes et pour laquelle nous nous sommes tant battus.

    Il est bon ton dans certains milieux et certains salons d’expliquer, de comprendre, voire de compatir, aux terroristes islamistes – en particulier ceux qui sont nés ou qui vivent dans nos pays – qui ont choisi la violence et de tuer des innocents parce que l’Occident, l’Europe, la France, la démocratie, la république et que sais-je encore, la vie tout court, ont été durs avec eux, les reléguant dans des banlieues-ghettos, ne leur offrant aucun avenir, refusant de les intégrer, etc.

     

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  • La démocratie une nouvelle fois attaquée à Orlando

    Bien sûr, l’assassin d’Orlando a d’abord ôté la vie à cinquante personnes et a gâché celle de nombre de blessés sans oublier le traumatisme de tous ceux qui se trouvaient dans la boite de nuit qu’il a attaqué avec les armes qu’il a pu librement acheté quelques jours avant ses crimes.

    Mais il a également attaqué la démocratie républicaine et toutes ses valeurs comme l’avaient fait, à Paris, les assassins de Charlie hebdo et du supermarché casher, comme l’avaient fait ceux du Bataclan et des bars du XI° arrondissement.

    En s’en prenant à un lieu où se réunissait dans cette ville de Floride, aux Etats-Unis, la communauté gay pour s’amuser, il s’en est pris comme ses tristes prédécesseurs à la liberté, à la tolérance, au respect sur lesquelles sont assises le vivre ensemble de nos sociétés démocratiques.

     

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  • C’est quoi «les valeurs de la Droite et du Centre»?

    «Valeurs de la Droite et du Centre», voilà une expression que l’on entend de plus en plus dans la bouche des dirigeants de Les républicains mais aussi dans les médias.

    Qu’est-ce d’abord qu’une valeur?

    En philosophie, plus particulièrement en philosophie morale mais aussi en philosophie politique, la question de la valeur et d’un système de valeur divisent depuis Platon sur ce que l’on entend par ces termes, souvent fourre-tout, ainsi que sur leur réalité.

    Pour le philosophe athénien, les valeurs se rapportaient à un Bien qui était indiscutable.

    Néanmoins, au cours des siècles, le concept de valeur a été balloté entre les «objectivistes» et les «subjectivistes» (entre système de valeurs universelles et système de valeurs propre à chaque individu), sans oublier ceux qui niaient qu’il puisse en exister, comme les plus extrémistes d’entre eux, les nihilistes avec Nietzsche à leur tête.

    Sans entrer dans un débat que l’on ne pourrait que survoler ici, disons qu’en politique, il existe des systèmes de valeurs défendus par les différents courants politiques ainsi que des systèmes plus larges englobant plusieurs de ces courants, comme par exemple, les fameuses «valeurs républicaines».

    Quant à la valeur, elle peut se définir, très schématiquement, comme une référence et une base à l’action qui la légitiment.

    Venons-en maintenant à la question de ces «valeurs de la Droite et du Centre» que nous rabâchent sans cesse les dirigeants de LR (Les républicains) pour embrigader dans un même mouvement droitistes et centristes dans leur primaire et dès le premier tour de l’élection présidentielle.

     

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  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. La démocratie du XXI° siècle au défi du populisme

    De Platon et Aristote aux Pères fondateurs des Etats-Unis (Jefferson, Adams, Hamilton) et au théoricien de la Révolution française, l’abbé Sieyès, en passant par Bodin et Hobbes, Locke et Montesquieu, les philosophes et penseurs politiques se méfient des passions populaires.

    C’est la raison pour laquelle ils se méfiaient corollairement de la démocratie, l’originale dont parle l’Antiquité grecque, celle où le peuple gouverne et décide directement, celui où il légifère et exécute en même temps.

    On pensait avoir trouvé la solution la plus sage avec la construction intellectuelle de la démocratie représentative, avec Sieyès, Kant et quelques autres dans une articulation où le vouloir et le pouvoir n’étaient pas interdépendants mais aussi, bien sûr, avec les débuts prometteurs de la république des Etats-Unis d’Amérique où les Pères fondateurs avaient imaginé un système où les pouvoirs se bloquaient entre eux afin d’éviter que la majorité ne devienne tyrannique afin de protéger la minorité, car la démocratie républicaine s’apprécie aussi et surtout à l’aune des droits de la minorité.

     

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  • Les mauvaises attaques contre l’individu

    Une des grandes différences entre le libéralisme, le socialisme et le conservatisme, c’est la place de l’individu et de sa réalisation.

    Pour les libéraux, même s’il existe une évidente dimension collective à cette réalisation, c’est l’individu qui porte en lui-même son émancipation, qui construit sa vie, qui prend son destin en main et qui est capable de saisir les opportunités par son mérite et sa responsabilité.

    Pour les socialistes, mouvement né en réaction au libéralisme, c’est au contraire dans la communauté et par la communauté que l’individu se réalisera et s’émancipera pleinement, ce qui lui impose de mettre au service de celle-ci ses capacités.

    Pour les conservateurs, dont le libéralisme était une réaction, il s’agit de conserver des relations sociales où l’individu s’insère dans le collectif, non pour s’émanciper mais pour occuper une place en regard de ses capacités mais également de l’ordre social même si la possibilité de s’en extraire par la réussite est une possibilité.

    On se sera pas étonné dès lors des attaques virulentes de la Gauche et de la Droite envers l’individualisme qui serait responsable de tous les maux de notre société actuelle.

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  • De l’intellectuel centriste

    Néo-gauchistes bien-pensants contre néo-réactionnaires identitaires, il parait que c’est le nouvel affrontement de la scène intellectuelle française actuelle (*).

    Avec, à la marge, tous les catastrophistes qui viennent annoncer la fin du monde toute proche et qui se recrutent tant à droite, chez les néo-réactionnaires qu’à gauche, chez les néo-gauchistes.

    Scène est le terme qui convient le mieux tant tous ces «engagés» squattent les médias, leur milieu naturel d’existence et de reproduction, notamment les audiovisuels (même ceux qui disent le contraire uniquement parce qu’ils sont moins invités que les autres…).

     

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