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responsabilité - Page 2

  • Les centristes doivent résister à l’hystérie ambiante

    Le Centrisme n’est pas un juste milieu et un rassemblement de modérés mais un juste équilibre qui unit des humanistes.

    Ayant dit cela, être du Centre, c’est également prôné une modération et une union large ainsi que la recherche par le compromis de consensus en refusant ce qui caractérise la Droite et la Gauche, le clientéliste flagorneur et trompeur, c’est-à-dire des politiques tournées avant tout vers des groupes spécifiques sociaux et économiques et non pour le bien de tous, surtout qui ne peuvent apporter les solutions dont le pays a besoin.

    De ce point de vue, les centristes doivent avoir le comportement le plus ouvert possible mais également le plus responsable et le plus courageux possibles.

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  • Les centristes face aux attentats de 2015

    Dans un monde aux valeurs humanistes, celui que prône le Centrisme et pour lequel les centristes se battent, les assassins, les violeurs, les tortionnaires, les voleurs sont mis au banc de la société, poursuivis, jugés et jetés en prison.

    Pour l’islamisme et pour les organisations qui le portent comme Daesh, Al Qaida ou Boko Haram ainsi que bien d’autres, ce sont des héros qui méritent récompenses et vénérations.

    On comprend que toutes les petites frappes et tous les psychopathes de la terre entière rejoignent en masse ses rangs, notamment tous ces convertis qui ont compris qu’ils pouvaient désormais assouvir leur sadisme et leur haine du genre humain en se présentant comme des combattants d’une religion et les protecteurs de populations qui, par ailleurs, ne leur ont rien demandé et qui deviennent souvent les premières victimes de leurs soi-disant sauveurs...

     

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  • Monsieur Sarkozy, le vote FN n’est pas immoral, il est irresponsable

    Quand Nicolas Sarkozy affirme qu’il n’est pas immoral de voter pour le Front national et que cela lui permet, à la fois, de faire un clin d’œil aux électeurs qui mettent un bulletin d’extrême-droite dans l’urne et de poser une équation scélérate FN = PS (donc PS = FN), il se trompe, une nouvelle fois, de débat.

    Non pas que la question morale soit absente de la politique, bien au contraire, elle a été au cœur du débat philosophique depuis l’antiquité.

    En schématisant, elle est au fondement des réflexions en la matière de Platon et d'Aristote qui estiment qu’il faut une pratique et un but moraux dans le gouvernement de la cité alors que Machiavel sera un de ceux qui affirmeront que bien gouverner c’est tout sacrifier à l’objectif, donc, entre autres, la morale qui nuirait à l’efficacité recherchée.

     

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  • Crise des migrants: l’humanisme centriste au défi d’une responsabilité clairvoyante

    Il y aurait donc les méchants Français, ceux qui ne veulent pas accueillir les migrants qui fuient les guerres, et les gentils Français, ceux qui leur ouvrent leurs bras (ou ceux des autres…).

    Raisonner sur cette opposition est d’un simplisme consternant de la part de ces politiques mais aussi de ces représentants du monde médiatique et de ces intellectuels qui se présentent en autorités morales à peu de frais et présentent ainsi le débat légitime qui divise ou, tout au moins, interroge une population inquiète et en manque de repères à qui on fait une leçon indécente du bien et du mal.

    Un dernier sondage montre que, désormais, 53% des Français sont majoritairement pour l’accueil de réfugiés dont une large part d’électeurs centristes (76% des sympathisants du MoDem et 77% de ceux de l’UDI).

     

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  • Ecologisme et Centrisme, deux humanismes pour un juste équilibre

    La création de l’UDE (Union des démocrates et écologistes) par des élus en rupture de ban avec EELV, positionnée au centre de l’échiquier politique vient rappeler fort à propos que l’humanisme du Centrisme implique nécessairement la protection et la préservation de l’environnement, donc de la nature.

    Le respect de la personne humaine au cœur des valeurs centristes inclut évidemment le respect de son environnement.

     

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  • Le juste équilibre face aux périls qui menacent la planète

    On parle beaucoup de terrorisme ces derniers temps et des menaces venus d’Al-Qaïda, de Daesh et de leurs affiliés respectifs.

    Bien évidemment, ces criminels aveugles qui instrumentalisent une religion pour accomplir leurs basses œuvres sont un danger qu’il faut éradiquer.

    Mais ils ne sont rien, pour l’instant, à côté des deux principaux périls qui risquent de s’abattre sur nos têtes d’autant plus fortement que nous n’avons pas pris réellement la dimension de leur menace – même si nous en parlons à tout bout de champ et que nous nous inquiétons – et que nous ne faisons pas les efforts nécessaires pour les prendre à bras le corps afin de mettre en place rapidement les mesures adéquates: la pauvreté couplée avec une démographie galopante dans certaines régions du monde; la pollution et la destruction de notre environnement naturel.

    Deux périls qui sont parfois liés.

     

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  • Le tripartisme FN-PS-UMP annonce une «tricoalition» Droite-Centre-Gauche

    Le tripartisme qui se met en place lentement depuis 2002 et la présence improbable de Jean-Marie Le Pen au second tour de la présidentielle n’est qu’une étape vers une recomposition plus profonde de l’échiquier politique qui devrait, à terme, se décliner en une «tricoalition» Droite (droite radicale et extrême-droite)-Centre (axe central avec sociaux-libéraux, libéraux sociaux et libéraux réformistes)-Gauche (gauche radicale et extrême-gauche).

    La France, ici, ne ferait que se fondre dans ce mouvement plus large qui touche la plupart des pays démocratiques, à des vitesses de changement variables.

    En Allemagne, sur les flancs de la coalition centriste CDU-SPD, il y a Die Linke, le parti de la gauche radicale et désormais l’afD (Alternative für Deutschland), parti de la droite radicale.

    Au Royaume Uni, la recomposition est moins visible même si face à la coalition conservateurs-libéraux, on trouve désormais l’UKIP, parti de droite radicale voire d’extrême-droite mais, de l’autre côté, le Parti travailliste est toujours scindé en deux avec un courant centre-gauche (souvent plus à droite que les libéraux!) et un autre gauche-gauche.

    Aux Etats-Unis, la droite radicale du Parti républicain fait pendant à la gauche du Parti démocrate alors qu’un espace central existe qui permet à Barack Obama d’avoir été élu à la Maison blanche et fait d’Hillary Clinton la favorite pour la présidentielle 2016, tous deux étant centristes.

    Et les excès des radicaux du Parti républicain, devraient, tôt ou tard, amener les plus modérés de cette formation à se rapprocher des modérés du Parti démocrate.

    En Espagne, on assiste à l’émergence d’une gauche radicale avec le parti Podemos mais aussi d’un Centre avec le parti Ciudadanos face aux conservateurs du Parti populaire et à la gauche traditionnelle du PSOE, tous deux en perte de vitesse.

    Et ce ne sont que quelques exemples parmi d’autres.

    Mais ne nous y trompons pas, l’alternative gauche-droite qui a dominé la vie politique depuis le début de la V° République n’a jamais consisté en un bipartisme.

    Deux exemples.

    Ainsi, en 1978 et en 1986, la victoire de la «droite» face à la «gauche» est celle du RPR et de l’UDF face au PS et au PC.

    En 1981, la victoire de la «gauche» sur la «droite» est celle du PS et du PC sur le RPR et l’UDF.

    Ce que montre la montée actuelle du FN, c’est la possibilité d’un match à trois qui préfigure celui qui opposera les coalitions droite radicale-extrême-droite, gauche modérée-centre-droite modérée, gauche radicale-extrême-gauche.

    Bien entendu, des inconnues subsistent pour savoir comment le régime de la V° République peut s’adapter à cette recomposition du paysage politique.

    Prenons le cas où la coalition centrale occupe le siège de président de la république et possède le plus d’élus à l’Assemblée nationale sans avoir la majorité.

    Elle pourrait alors être en charge des affaires même avec un gouvernement minoritaire face à la coalition de droite et la coalition de gauche même si des alliances ponctuelles entre ces deux extrêmes pourraient avoir lieu sur certaines questions mais sans doute pas sur un contrat de gouvernement qui leur permettrait d’être une alternative.

    Reste que ce pourrait être les institutions qui seraient amenées à changer face à cette nouvelle donne politique avec l’établissement d’une proportionnelle intégrale ou d’une dose forte de celle-ci pour les législatives et une prime à la coalition arrivée en tête afin qu’elle puisse gouverner en disposant d’une majorité à l’Assemblée nationale comme cela se fait dans certains pays déjà.

    Quoi qu’il en soit, l’émergence de cette «tricoalition» en France et dans d’autres pays devrait avoir lieu mais, surtout, elle est hautement souhaitable.

    Elle permettrait enfin de clarifier le débat politique au moment où les pays démocratiques et républicains doivent faire face à des enjeux capitaux pour leur avenir.

    Et, sans doute, «débarrassées» de leurs alibis modérés et responsables, la droite et la gauche radicales ainsi que leurs alliés extrémistes montreraient finalement leurs irresponsabilités et leurs clientélismes qui conduisent, petit à petit, la France dans la pente si dangereuse d’un populisme qui n’a jamais donné rien de bon et qui se fracasse tôt ou tard contre le mur indestructible des réalités.

    Espérons que cette recomposition ne tardera pas trop.

     

    Alexandre Vatimbella

     

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  • Loi Macron: l’occasion manquée des centristes

    Les centristes ont une philosophie politique qui réfute l’affrontement aveugle entre deux camps retranchés, l’un à droite et l’autre à gauche, et qui refuse la posture idéologique qui veut que tout ce qui vient d’un camp avec lequel on n’est pas allié électoralement soit mauvais par définition.

    Et pourtant, c’est bien de cette manière, idéologique et partisane, que les centristes ont agi face à la loi Macron de modernisation de l’économie française puis dans leur ralliement à la motion de censure présentée par l’UMP après le déclenchement de la procédure du vote bloqué (le 49-3) par Manuel Valls.

    Les quelques francs-tireurs qui avaient décidé de voter la loi Macron ne peuvent cacher l’opposition frontale de l’UDI à ce texte, opposition exprimée bien avant les débats par Jean-Christophe Lagarde, son président, et qui n’est en rien justifiée sauf si l’on se base sur une logique politicienne et idéologique.

    La logique politicienne est, en l’occurrence, de ne pas frayer avec ses opposants avant une élection, fusse-t-elle uniquement départementale.

    La logique idéologique est de contester par des arguments ridicules une loi qui va dans la direction que l’on souhaite.

    Affirmer sans rire par exemple que cette loi n’allait pas assez loin pour ne pas la voter est une escroquerie intellectuelle.

    Depuis quand refuse-t-on de voter pour des dispositions qui vont dans le bon sens parce qu’elles ne seraient pas parfaites?

    Si c’était le cas, aucune loi ne devrait être votée par les centristes!

    Ce qui est le plus désolant dans l’affaire, c’est le manque de courage des centristes et leur totale inféodation à l’UMP.

    Ils avaient là une occasion de montrer que le Centre ce n’est, non seulement pas la Gauche, mais pas la Droite non plus.

    En votant cette loi (puis en ne s’associant pas, ensuite, à la motion de censure à propos de cette loi), ils pouvaient montrer que ce qui les animait, était la recherche de bonnes mesures pour l’économie française.

    Une attitude toujours récompensée par les Français.

    Si les centristes veulent réellement créer une troisième force qui sera capable d’être majoritaire ou l’élément majeur d’une nouvelle majorité, ce n’est pas en agissant de la manière qu’ils ont choisie, qu’ils y parviendront.

    Dans ce cas précis, il n’était même pas question de chambouler l’échiquier politique, de renverser des alliances, de créer une nouvelle république.

    Il s’agissait seulement de dire oui à de bonnes mesures sans que cela n’ait aucune autre répercussion de quelque sorte.

    Cela ne nécessitait pas beaucoup de courage d’autant que l’UMP, à qui l’on prête d’avoir fait subir des pressions aux députés centristes qui voulaient voter pour la loi Macron, n’a aucun intérêt à intimider le Centre dont elle a un impératif besoin en vue des prochaines échéances électorales importantes.

    Malheureusement les centristes n’ont pas pu avoir cette dose infime de vaillance pour défendre leurs idées avec dignité.

    C’est vraiment dommage d’avoir manqué cette occasion.

     

    Alexandre Vatimbella

     

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  • Le Centre, la liberté, la responsabilité et le respect

    Deux des valeurs essentielles au vivre bien ensemble sont, pour le Centrisme, la liberté et le respect.

    Et celles-ci ne prennent toutes leurs dimensions que si elles sont pratiquées avec responsabilité.

    Après l’attaque terroriste contre Charlie hebdo, ces valeurs et ce principe ont été abondamment cités, à la fois, par ceux qui se sont levés pour défendre la liberté de pensée (et donc de la presse) et ceux qui ont critiqué la satire de l’hebdomadaire, sans parler de ceux qui la condamnent.

    Pour les critiques et les censeurs de Charlie hebdo – à part les musulmans radicaux et violent dont faisaient partie les assassins – cette satire serait irrespectueuse et irresponsable.

    Irrespectueuse car elle s’attaquerait aux croyances (politiques, religieuses, philosophiques) pour les ridiculiser et irresponsable car elle participerait de l’affrontement de ces croyances en provoquant des tensions mais aussi parce que ceux qui la pratiquent, nieraient les valeurs de base du vivre ensemble.

    Pour les défenseurs intransigeants de la liberté dont font partie les centristes, il faut le rappeler, il y a une incompréhension face à ces réactions venant essentiellement à de mauvaises interprétations de ces mots.

    Quand on parle de liberté dans la responsabilité, la seule qui soit viable dans une société humaine, il faut l’entendre par le fait que la capacité à être libre doit nécessairement être accompagnée de la responsabilité de ses actes, de tous ses actes en particulier dans le cadre des lois d’une démocratie républicaine.

    Dire ce que l’on pense et le publier dans un organe de presse fait partie de cette liberté responsable.

    Ainsi, si l’on propage des mensonges, si l’on appelle à la haine, si l’on fait l’apologie de thèses criminelles et meurtrières, si l’on insulte l’autre dans sa personne, alors on est passible de sanctions devant les tribunaux.

    Sinon, on a le droit de ne pas être d’accord avec l’autre, de le dire, de l’écrire en se moquant, non pas de lui, mais de ses croyances.

    Quant au respect, il a été mis à beaucoup de sauces ces jours-ci dont les plus indigestes, voire les plus avariées.

    Ainsi, expliquent certains, les terroristes n’ont pas respecté la vie de 17 personnes parce que l’on ne respectait pas leur croyance.

    Là, il faut rappeler ce qu’est le respect humaniste.

    Tout individu a le droit au respect ce qui lui permet, s’il respecte les valeurs essentielles de la vie en commun (respecter la liberté de l’autre, avoir de la tolérance vis-à-vis de l’autre et être solidaire de l’autre) et les principes de base du fonctionnement de la société, de vivre sa vie d’égal à l’autre, à tout autre, le plus librement possible.

    Qu’est-ce qui est sujet de ce respect? La personne humaine.

    Qu’est-ce qui est objet de respect? Tout ce qui concoure au respect de ce sujet en tant que personne, c’est-à-dire à sa capacité à vivre une vie dans la dignité et à pouvoir agir librement, égal à l’autre avec ses différences.

    Cela n’implique pas que l’on ne doit jamais critiquer ses différences lorsqu’elles sont des croyances tant que l’on reste dans la responsabilité que j’ai définie plus haut.

    D’autant que si le respect humaniste s’applique à toute personne, celle-ci – en dehors du respect du à sa vie – doit également le mériter.

    Le mériter, cela veut dire que celle-ci doit absolument respecter l’autre, sans invoquer ses croyances pour s’en abstenir ou s’en affranchir.

    On ne peut pas demander le respect que l’on ne veut pas donner à l’autre.

    Il est symétrique et transitif ou il n’est pas.

    Quant à ses idées, toutes les idées, elles méritent d’être discutées sans a priori, sans haine et sans stigmatisation.

    Mais pas sans critiques.

    Ceux qui refusent cette règle du vivre ensemble démocratique et républicain n’ont pas compris que le respect s’adresse à la personne, à sa vie, à ce qu’il est ontologiquement parlant mais n’implique nullement que l’on ne contredise pas ce qu’il pense ou ce qu’il dit avec la parole et l’écrit, dans le débat démocratique, dans la liberté de chacun de ne pas être d’accord et de le signifier.

    Ainsi, lorsqu’une personne libre commet un acte intellectuel qui ne plaît pas à un terroriste, ce dernier est toujours libre de répondre par la parole et par l’écrit.

    Mais lorsqu’un terroriste tire une balle dans la tête de cette personne libre pour montrer son désaccord, il lui ôte cette liberté de répondre par le plus terrible des actes.

    Que ceux qui tentent de mettre les deux actes sur le même plan, ou même de «comprendre» la logique terroriste, prennent le temps d’y réfléchir.

    Reste qu’au-delà d’une liberté, d’une responsabilité et d’un respect définis d’une certaine façon ad minima pour que les relations sociales puissent s’établir correctement dans une démocratie républicaine, rien n’empêche chacun de nous de les interpréter afin de les approfondir en fonction des comportements que nous souhaitons adopter vis-à-vis de nous-mêmes et de l’autre.

    C’est ainsi que le respect, considéré comme une vertu individuelle et non plus comme une valeur collective, peut aller plus loin.

    Mais cela demeure une décision individuelle.

    Celle-ci peut, évidemment, s’incarner dans une philosophie, notamment politique.

    Le Centrisme estime que le respect doit être plus profond parce qu’il pense que la liberté doit être la plus grande possible et que la responsabilité nous engage à un comportement respectueux plus large.

    En découle que les centristes ne sont pas Charlie dans le sens où ils n’épousent pas nombre d’idées de ses auteurs et le jusqu’au-boutisme de leur satire.

    Mais c’est parce que, justement, ils ne sont pas Charlie que, au nom des mêmes valeurs qu’ils défendent, ils se sont levés hier, qu’ils sont debout aujourd’hui et qu’ils se relèveraient demain s’il le fallait pour défendre n’importe quel autre Charlie et son droit à dire ce qu’il pense et à le publier.

    Et que le 11 janvier 2015, ils étaient Charlie.

    Qu’il me soit permis, pour terminer, de citer deux penseurs majeurs.

    Le premier, Proudhon, disait que «la Justice, conçue comme rapport d’égalité en même temps que comme puissance de l’âme (…) implique deux personnes unies par le respect commun de leur nature, diverses et rivales pour le reste. Qu’il me prenne fantaisie de m’adorer: au nom de la Justice je dois l’adoration à tous les hommes».

    Le deuxième, Voltaire, réagissant aux attaques sur des écrits d’Helvétius, affirmait «j’aimais l’auteur du livre ‘De l’Esprit’. Cet homme valait mieux que tous ses ennemis ensemble; mais je n’ai jamais approuvé ni les erreurs de son livre, ni les vérités triviales qu’il débite avec emphase. J’ai pris son parti hautement, quand des hommes absurdes l’ont condamné pour ces vérités mêmes».

    Ce qui donna la fameuse sentence «je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu'au bout pour que vous puissiez le dire», que celui-ci n’a jamais prononcé (sans doute inventée par une de ses biographes, l’anglaise Evelyn Beatrice Hall) mais qui en est bien l’inspirateur éclairé.

     

    Alexandre Vatimbella

     

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  • Charlie: les centristes doivent manifester en première ligne

    Ce dimanche, la France va défiler pour rendre hommage aux morts de Charlie Hebdo.

    Et il est essentiel que le plus grand nombre de Français battent le pavé pour honorer nos morts à tous, membres de notre grande famille nationale, européenne et mondiale.

    Nos morts parce que ceux-ci ont été assassinés en exerçant un droit fondamental de notre démocratie républicaine, notre liberté d’opinion, en l’occurrence la liberté de la presse.

    Cette liberté de penser et de parler, au même titre que le droite de vote, est essentielle pour qu’une démocratie républicaine soit réelle, pour que nous soyons réellement des citoyens.

    Sans le droit de dire ce que l’on veut, alors on n’est pas libre.

    Et il n’y a aucune négociation, aucune concession, aucune capitulation envers qui que ce soit pour la restreindre, pire, pour la bâillonner.

    C’est pourquoi, ceux qui vont défiler dimanche défendront la liberté tout court mais toute grande, toute majestueuse, donc la démocratie républicaine, donc la France.

    Et c’est pourquoi les centristes, en tant qu’humanistes et libéraux, en tant que démocrates et républicains, en tant que défenseurs intransigeants de la liberté dans le respect, doivent être les plus nombreux possible à être présents dans les cortèges aux quatre coins de la France, notamment à Paris, la capitale.

    Ici, c’est bien d’union nationale dont nous devons parler.

    Mais une union nationale à la base, celle du peuple, celle de tous les citoyens du pays.

    Que l’UDI et le Mouvement démocrate aient appelé à manifester, voilà qui est normal.

    Mais ce n’est pas sous une bannière partisane que les centristes doivent défiler, c’est en tant qu’humanistes, en tant que personnes, en tant qu’humaines tout simplement qui savent qu’ils sont là pour défendre un des biens les plus précieux qu’ils possèdent tout en rendant hommage à ceux qui ont été lâchement tués parce qu’ils savaient, eux, le prix à payer pour être libres.

    Nous avons dit de nombreuses fois dans ces colonnes que la liberté n’était pas gratuite.

    Elle nécessite courage et responsabilité.

    Tout ce que les Français doivent montrer aujourd’hui.

    Tout ce que les centristes doivent porter au plus haut de leur combat politique.

    Oui, la liberté a un prix.

    Montrons ce dimanche que nous sommes prêts à le payer.

     

    Alexandre Vatimbella

     

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