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politique - Page 18

  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. La démocratie du XXI° siècle au défi du populisme

    De Platon et Aristote aux Pères fondateurs des Etats-Unis (Jefferson, Adams, Hamilton) et au théoricien de la Révolution française, l’abbé Sieyès, en passant par Bodin et Hobbes, Locke et Montesquieu, les philosophes et penseurs politiques se méfient des passions populaires.

    C’est la raison pour laquelle ils se méfiaient corollairement de la démocratie, l’originale dont parle l’Antiquité grecque, celle où le peuple gouverne et décide directement, celui où il légifère et exécute en même temps.

    On pensait avoir trouvé la solution la plus sage avec la construction intellectuelle de la démocratie représentative, avec Sieyès, Kant et quelques autres dans une articulation où le vouloir et le pouvoir n’étaient pas interdépendants mais aussi, bien sûr, avec les débuts prometteurs de la république des Etats-Unis d’Amérique où les Pères fondateurs avaient imaginé un système où les pouvoirs se bloquaient entre eux afin d’éviter que la majorité ne devienne tyrannique afin de protéger la minorité, car la démocratie républicaine s’apprécie aussi et surtout à l’aune des droits de la minorité.

     

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  • Le choix centriste de Barack Obama pour la Cour suprême

    Si on l’avait oublié, Barack Obama est un centriste assumé qui souhaitait que la vie politique américaine, sous sa présidence, devienne «post-partisane», c’est-à-dire que le gouvernement se fasse sur des majorités consensuelles d’idées selon les cas et non plus sur des blocs antagonistes, même s’ils pouvaient faire des compromis sur certains sujets de manière «bipartisane».

    Ce consensus d’un nouveau genre a été enterré par les républicains dès après l’investiture d’Obama en janvier 2009.

    A la place, lors d’une réunion à Washington, les leaders républicains ont décidé d’une guérilla de tous les instants, d’un blocage systématique et d’attaques qui ont permis la création du mouvement Tea party qui a réuni ensemble tous les populistes et les extrémistes de droite que compte l’Amérique, aboutissant aujourd’hui à ce que le primaire républicaine soit dominée par un populiste démagogue, Donald Trump, et un conservateur proche de l’extrême-droite, Ted Cruz.

     

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  • Le social réformiste Valls débordé par le social-libéral Macron?

    Et si Emmanuel Macron bénéficiait de tout le travail de Manuel Valls et que cette perspective soit celle qui énerve de manière assez compréhensible le premier ministre.

    Au niveau médiatique, la question n’est même plus à poser quand on voit le visage de Macron à la Une de tous les hebdomadaires et des quotidiens et le buzz sur sa personne de la télé à internet.

    Au niveau politique, les choses sont moins linéaires (et superficielles?), le ministre de l’Economie rencontrant, et c’est normal, de nombreuses résistances, tant à droite qu’à gauche, son positionnement social-libéral allié à sa popularité en faisant une cible de choix des deux côtés comme le montre les articles récurrents très critiques, par exemple, que lui consacrent Le Monde et Le Figaro.

     

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  • Présidentielle 2017. Les électeurs centristes aiment beaucoup Juppé et vraiment pas Sarkozy!

    L’IFOP a réalisé un sondage pour iTélé sur les quatre principaux candidats à la primaire de LR, François Fillon, Alain Juppé, Bruno Le Maire et Nicolas Sarkozy, à propos de six grandes capacités politiques (tenir ses promesses, réformer le pays, avoir des propositions crédibles, être proche des préoccupations des gens, incarner le renouveau politique, avoir l’étoffe d’un président de la république).

    Chez les électeurs centristes (ceux qui ont voté François Bayrou en 2012), aucune surprise, Alain Juppé écrase la concurrence en étant en tête sur les six qualités, même celle d’incarner le renouveau du personnel politique, devant Bruno Le Maire, pourtant plus jeune que lui de 24 ans et qui a fait de son âge sa principale arme pour bousculer les hiérarchies sondagières actuelles…

     

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  • Présidentielle 2017. Sondage: Juppé plutôt que Macron comme candidat de l’axe central

    Emmanuel Macron est-il victime d’un petit trou d’air politique en ce moment avec les difficultés rencontrés par la refonte du code du travail, les recadrages de François Hollande et de Manuel Valls ainsi que les critiques venues d’un peu partout de la Gauche et alors que la Droite, sentant le danger, s’est mise à le critiquer de manière beaucoup plus agressive?

    Toujours est-il qu’un sondage IFOP pour Sud radio révèle que s’il se présentait à l’élection présidentielle, il serait battu dès le premier tour par Alain Juppé (14% contre 32%) mais aussi, sans doute, par Nicolas Sarkozy (17% contre 19%) qui retrouveraient, tous deux, Marine Le Pen au second tour.

    Dans le cas de la présence de Juppé, il serait même devancé par Jean-Luc Mélenchon (14% contre 15%) alors que dans le cas de la présence de Sarkozy, il devance ce même Mélenchon (17% contre 14%) ainsi que François Bayrou (à11%).

     

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  • Présidentielle 2017. UDI: pas de vote des militants sur une candidature indépendante

    Dans une interview au quotidien l’Opinion, Jean-Christophe Lagarde a réitéré son appel aux militants de l’UDI de voter contre la participation du parti centriste à la primaire de Les républicains.

    Il estime que la formation dont il est président doit préparer de son côté son programme politique en vue de la présidentielle ainsi que ses investitures pour les législatives qui suivront.

    De même, il a expliqué ne pas vouloir que l’UDI dépende du programme d’un candidat LR à la présidentielle.

     

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  • Présidentielle 2017. Juppé a besoin maintenant de l’UDI pas Sarkozy

    Le courrier d’Alain Juppé à Jean-Christophe Lagarde et le silence de Nicolas Sarkozy après que le président de l’UDI se soit plaint de l’attitude de LR envers son parti est emblématique de la course à la présidentielle au sein de la Droite et des enjeux de la primaire.

    De prime abord, on pouvait être étonné que Nicolas Sarkozy qui prône depuis longtemps une primaire commune de la Droite et du Centre ne réponde pas à la lettre qui lu a envoyé au début de l’année Jean-Christophe Lagarde en vue de négocier la participation de l’UDI à la désignation d’un candidat commun pour 2017.

     

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  • Présidentielle USA 2016. Sauf séisme politique, Hillary Clinton sera la candidate démocrate

    Bien sûr, elle n’a pas encore le nombre de délégués nécessaire pour remporter les primaires et, en cette année des populismes, Bernie Sanders peut encore créer la surprise mathématiquement parlant, mais, sauf séisme politique incroyable, la centriste Hillary Clinton sera la candidate démocrate le 8 novembre prochain, sans doute face à Donald Trump.

    Hier soir, lors d’un nouveau «super Tuesday», elle a remporté les cinq Etats en course dont, surtout, la Floride et l’Ohio mais aussi l’Illinois et la Caroline du Nord ainsi que le Missouri.

    Sa victoire en Floride a été impressionnante, surtout elle est due à la mobilisation en sa faveur de l’ensemble de l’électorat démocrate (les succès de Sanders ont souvent été dus aux votes des «independents» qui peuvent participer à certaines primaires et pas à d’autres) et des minorités.

     

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  • Présidentielle USA 2016. La presse aura-t-elle une nouvelle fois la peau d’Hillary?

    La courte défaite d’Hillary Clinton – mais emblématique de ses difficultés avec les ouvriers et les employés blancs – dans la primaire du Michigan face à Bernie Sanders qui partait avec 30 points de retard il y a quelques semaines pose à nouveau la question de savoir si la couverture médiatique de la candidate démocrate est honnête.

    Ses électeurs doivent avoir en effet les oreilles qui sifflent à chaque fois qu’ils écoutent la radio et les yeux qui brûlent quand ils regardent la télévision, consultent internet ou lisent la presse.

    Et ce n’est pas qu’une impression partisane.

     

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  • Présidentielle USA 2016. Le centriste Bloomberg ne se présentera pas pour ne pas risquer l’élection de Trump ou Cruz

    Michael Bloomberg, centriste et ancien maire de New York, a officiellement renoncé à se présenter à la présidence des Etats-Unis le 8 novembre prochain en tant qu’indépendant.

    Le milliardaire qui a fait fortune en créant lui-même son empire de médias financiers, souhaitait depuis de nombreuses années concourir à la présidentielle.

    Déjà, en 2007, il avait mené des tests pour savoir s’il avait une chance de l’emporter.

    Même si cette année, à 74 ans, il avait moins d’appétence pour une campagne électorale, lui qui avait repris directement la direction de son entreprise l’année dernière, la volonté de barrer la route à la Maison blanche aux populistes Donald Trump et Bernie Sanders ou à l’extrémiste Ted Cruz lui avait fait envisager très sérieusement de se présenter.

    Il avait commencé à élaborer son plan de bataille, fait réaliser des études et des tests notamment au Texas et en Floride, choisi son équipe de campagne, trouver ses slogans et logos et même trouver son éventuel vice-président.

     

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